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Le journaliste Vincent Roy s'émeut de l'agression à la hache survenue à Ozoir-la-Ferrière. «Ces gens n’ont pas peur de la police ou de quoi que ce soit», selon lui.

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Transcription
00:00C'est une évidence. Là, nous avons pris avec des barbares, on ne peut pas appeler ça autrement.
00:07Ce qui me surprend beaucoup, voyez-vous, c'est qu'on sent bien que ces gens n'ont peur de rien.
00:13C'est-à-dire qu'ils n'ont pas peur de la police, ils n'ont pas peur de l'État,
00:17ils n'ont pas peur de ce qu'ils pourraient trouver.
00:20Ils font ça, j'allais dire tout à fait tranquillement, je n'en sais rien,
00:23mais enfin, ils se présentent quand même dans une gare en attente d'une rame avec des haches
00:28sans avoir peur de quoi que cela soit.
00:30Ça signe quelque chose, ça veut dire quelque chose.
00:33Ça veut dire que la peur de la police, la peur du gendarme, tout cela est absolument effacé.
00:41La peur de l'État, la peur de la réponse pénale, la peur de la justice,
00:46tout ça est totalement dilué dans, je ne sais pas, une sorte d'inconscience.
00:54C'est ça qui est le plus terrible.
00:56Vous savez, quand on parle, on n'arrête pas sur ces plateaux à longueur de journée de parler d'autorité.
01:01Mais le mot est vide de sens, ça n'est plus qu'un fantasme dans ce pays, l'autorité.
01:05Et on sent bien qu'aujourd'hui, on n'est plus, nous, citoyens, nous ne sommes plus en sécurité nulle part.
01:12La preuve, on peut prendre son RER et assister à une scène de carnage comme celle-ci,
01:18perpétrée par ce qu'il faut bien appeler des barbares.
01:21Alors la France orange mécanique, oui, et Laurent Aubertone qui avait écrit ce texte il y a maintenant fort longtemps,
01:28qui avait été totalement décrié, force est de reconnaître qu'il avait raison.

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