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L'artiste Didier Barbelivien revient sur son travail avec Alain Delon. «Avec Delon, il n’y avait besoin que d’une prise», selon lui.

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Transcription
00:00Oui, et puis, naturel, bien qu'il m'ait avoué quand même,
00:06parce que quand on a commencé d'enregistrer,
00:09j'ai dit à l'ingénieur, à Tony Majoring, j'ai dit,
00:12prévois du temps, on a peut-être jusqu'à minuit, une heure du matin.
00:15Entre 15 minutes, 20 minutes, c'était pris.
00:19Et quand Alain revient dans la cabine, j'y suis.
00:22Bravo, tu m'impressionnes, tu m'as souvent impressionné,
00:25mais là encore plus, parce que c'est très compliqué
00:28de parler sur une musique libre comme ça et de se placer, de se caler.
00:32Et là, il me regarde dans les yeux en se marrant avec un sourire.
00:35J'ai beaucoup bossé, il me dit.
00:37Mais par contre, après, quand il le dit, c'est une prise, c'est une traite.
00:43Il ne s'arrête pas, le mec.
00:45Il envoie jusqu'à la fin.
00:47Par sécurité, je lui dis, fais-moi une deuxième.
00:50En fait, c'était ma Céline Dion à moi quand il parlait.
00:53Avec Céline Dion, on ne fait que deux prises.
00:55La première, machin, on fait une deuxième.
00:58Des fois qu'il y a un problème sur la bande, qu'elle s'efface, la première prise,
01:01tu vois, on fait une deuxième. Là, c'était pareil.

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