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L’avis de Antoine Foucher, ancien conseiller de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, aujourd’hui dirigeant du cabinet Quintet.

Il publie « Sortir du travail qui ne paie plus » aux éditions de l'Aube, dans lequel il plaide pour un nouveau contrat social, fondé sur le travail.

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Transcription
00:00Quand on gagne 100€ en travaillant, on en garde 54.
00:03Mais quand on gagne 100€ en investissant, on en garde 70.
00:07Quand on touche sa pension de retraite, on en garde 86.
00:10Et puis en moyenne aussi, quand on gagne 100€ en héritant, on en garde 94.
00:13De ce point de vue-là, on peut dire qu'on a fait un choix anti-travail au sens où
00:16c'est le travail qu'on attaque plus que la rente, que l'héritage, que les retraites.
00:21Et ça, c'est un choix de société.
00:23Et on peut en faire un autre sans avoir un taux sur l'héritage qui devient confiscatoire,
00:28sans transformer les retraités en des personnes pauvres et sans devenir un pays inattractif
00:34pour les investissements.
00:35On pourrait faire ce que j'appelle un Big Bang populaire au faveur du travail, c'est-à-dire
00:37100 milliards d'euros qui ne seraient pas donnés mais rendus aux travailleurs, c'est-à-dire
00:41qu'on prendrait en moins et on pourrait financer ces 100 milliards d'euros en sollicitant
00:46d'autres revenus, les revenus de la rente, les revenus des retraités les plus aisés,
00:51les revenus des héritiers les plus chanceux et puis un peu de revenus de la consommation,
00:56de biens produits à l'étranger et intensifs en bas carbone.

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