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Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol, a annoncé ce samedi 2 novembre l'envoi de 10.000 soldats et policiers supplémentaires pour aider à retrouver les disparus, après les inondations meurtrières de ces derniers jours. Selon un dernier bilan, au moins 211 personnes sont mortes dans ces inondations.

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Transcription
00:00Alors là, actuellement, nous, le choix qu'on a réalisé, c'est uniquement de réaliser un apport matériel auprès des autorités,
00:07étant donné que l'Espagne, et le prouve par les moyens qui sont mobilisés, n'a pas demandé d'aide internationale.
00:15Donc nous, actuellement, l'objectif est uniquement d'apporter du matériel, de soutenir en matériel les secours,
00:23de laisser le matériel sur place, l'offrir et de voir s'il y a des besoins en matériel complémentaires que nous pourrions apporter dans les prochains jours.
00:30Qu'est-ce que vous envoyez concrètement en Espagne comme matériel ?
00:36Alors actuellement, nous sommes sur des groupes électrogènes au niveau éclairage, des pompes, des bottes, des nettoyeurs haute pression,
00:43des balais pour enlever les stigmas de la catastrophe. Comme vous l'avez vu, il y a un élan de solidarité énorme auprès des Espagnols,
00:51des milliers de personnes afflues pour aider la population. Et actuellement, ils ont besoin de matériel complémentaire et on a fait ce choix d'apport de matériel.
01:03Comment se passe la coopération avec les autorités espagnoles et les secouristes espagnols ?
01:09Très bien, on a eu un accueil très chaleureux. Le matériel a été vécu par nos collègues sapeurs-pompiers et nos sapeurs-pompiers du groupe de secours aux catastrophes françaises.
01:22Alors vous nous expliquez que vous acheminez du matériel jusqu'en Espagne. D'où vient ce matériel ? Est-ce que ce sont des dons, par exemple, de particuliers ? D'où ça vient ?
01:33Le matériel dépend uniquement de notre réserve. On a une réserve avec du matériel d'urgence qui est destiné soit aux collectivités locales en France quand une catastrophe se produit
01:43ou pour intervenir à l'étranger. Donc c'est du matériel qui vient de notre propre réserve et qui va être réalimenté au fil de l'eau au fur et à mesure.
01:52Donc là, on a puiser du matériel. Il nous reste du matériel important. Et si besoin, on pourra faire face et répondre à l'Espagne si on avait une demande
02:02dans les prochaines heures des secours espagnols. – Selon vous, ça va prendre combien de temps pour un « retour » à la vie normale ?
02:13– La vie normale, c'est compliqué. Comme le disait votre journaliste, actuellement, les personnes sont en train de déblayer. L'adrénaline est là.
02:23Ils ne se rendent pas compte de la situation, la situation qui est apocalyptique. La vie normale va prendre des semaines, des mois à revenir.
02:34Voilà. Si on peut parler de vie normale, parce qu'entre ces chiffres de 200 personnes décédées, il y a des enfants, il y a des femmes,
02:42il y a des familles de brisés. Et il y a aussi la crainte, justement, qu'un nouvel épisode se produise, parce que c'est des épisodes qui peuvent arriver.
02:51Dans les années 1940, vous avez le même épisode qui est arrivé. Donc voilà. Donc la vie normale reprendra. Les stigmates de la catastrophe
02:58prendront des semaines, des mois. Mais la vie normale, les gens ont toujours des craintes. D'après nos pompiers qui sont sur place,
03:07ils nous expliquent que les gens ont peur. Dès que de l'eau arrive, dès qu'il pleut, les gens ont peur. Ils vont commencer seulement à réaliser
03:13dans les prochaines heures, après, justement, cet effet d'adrénaline, cet effet de soutien sera enlevé.

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