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00:00Hier, Emmanuel Macron a été accueilli en grande pompe par le roi du Maroc, apparemment.
00:05– Grande babouche.
00:07– Merci Mohamed VI pour une visite d'État.
00:13Sur ma fiche, il y a marqué « Pour en parler, on reçoit l'excellent Gauthier Lebré ».
00:17– Les gens qui font les fiches sont vraiment très très bons aussi.
00:19– Merci.
00:20Aux côtés d'Emmanuel Macron, il y avait de nombreux invités, et c'était 122.
00:23– Alors oui, dans la première liste.
00:25– Alors racontez-nous tout.
00:26– Il y a Anguille-Sous-Roche.
00:28– Les gens adorent quand on vous raconte.
00:29– Ou il y a Bellatar-Sous-Roche.
00:30– Alors allez-y, arrêtez, alors, je le dis, et je vous l'ai déjà l'arrêté.
00:33– Oui je sais, on n'est déjà pas d'accord.
00:35– J'ai une règle d'or dans la vie, et vous la connaissez.
00:38Je défends toujours mes aimes.
00:40Yacine Bellatar m'a fait une très belle déclaration encore il y a une semaine.
00:45– Il a bien fait.
00:45– Ah oui, il a dit qu'il m'aimait, il aimait beaucoup ma famille,
00:49mon père, ma mère, etc.
00:51Donc, écoutez-moi bien, je défendrai toujours mes amis.
00:55– Très bien, c'est une bonne chose pour moi aussi d'ailleurs.
00:58– Exactement, vous verrez, je défendrai toujours,
01:00et c'est ma règle d'or, vous le savez.
01:02– On a le droit de dire ce qu'on veut.
01:03– Et du coup, quand vos amis attaquent vos amis, ça fait quoi ?
01:05– Qui ?
01:06– Quand vos amis attaquent vos amis, ça fait quoi ?
01:07– Ah non, non, mais ce n'est pas grave, je vais défendre,
01:10voilà, je vous le dis, je suis comme ça, c'est ma règle d'or, vous me connaissez.
01:13Et Gilles Verlet, si demain il a un problème, je serai le premier à le défendre.
01:16Thomas Guélon, il est pareil.
01:17Surtout des gens qui ont travaillé avec moi, il a travaillé avec moi,
01:20je les défends toujours.
01:21Voilà, comme ça, vous le savez, on peut partir sur le truc.
01:24– Alors là, on est purement factuel, après le débat pourra commencer.
01:27Donc, ce week-end, il y a une liste de 122 invités qui est publiée,
01:31envoyée à la presse par l'Élysée,
01:33pour le voyage officiel de 3 jours d'Emmanuel Macron.
01:36Dans cette liste, aucune trace de Yacine Bélatard.
01:38Et hier, les journalistes présents sur place voient Yacine Bélatard
01:43et ne comprennent pas puisqu'il n'est pas inscrit
01:45dans la délégation officielle du Président de la République.
01:48On connaît les liens qui ne datent pas d'hier
01:50entre l'humoriste Yacine Bélatard et Emmanuel Macron.
01:52Il lui avait confié une mission et un titre en 2018
01:55sur les villes et l'urbanisme.
01:58Ensuite, il a été reçu à l'Élysée par deux conseillers
02:01à la veille de la marche contre l'antisémitisme.
02:03Et il a dit à ses conseillers, Emmanuel Macron ne doit pas se rendre
02:06à cette marche contre l'antisémitisme.
02:08Entre ces deux événements, il a écopé d'une condamnation
02:11pour menace de mort.
02:12– Il y a Bernard Montiel aussi.
02:14– Il y a Bernard Montiel dans la liste ?
02:15– Il paraît.
02:15– Il est au Maroc, si c'est ça.
02:17– Bon, il n'y a pas de polémique autour de Bernard Montiel,
02:19donc on peut l'évacuer.
02:20– Apparemment, il est arrivé en jet-ski.
02:22– Ah oui ?
02:23– Et c'est grâce à Thomas Guénolé qu'il a du temps libre maintenant.
02:26– Non, non, il va revenir.
02:27– Le pauvre.
02:28– J'adore Bernard Montiel.
02:29– On l'aime trop.
02:30– Tu ne dis pas hériter Bernard là ?
02:31– On l'aime trop Bernard Montiel.
02:32– C'est pour moi.
02:33Et donc, les journalistes sont surpris de voir Yacine Bélatard sur place
02:37alors qu'il n'était pas annoncé dans cette délégation officielle.
02:40Donc évidemment, Yacine Bélatard, il fait polémique.
02:43Quand il avait été reçu à l'Élysée il y a quelques mois,
02:46ça avait déclenché une polémique.
02:47Pourquoi ?
02:48Pour ses liens avec le CCIF qui luttait contre l'islamophobie,
02:53le collectif contre l'islamophobie qui a été dissous à la demande
02:56de l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
02:59pour avoir participé à la cabale contre Samuel Paty.
03:01Yacine Bélatard, il a dit après l'attentat contre Charlie,
03:04je ne suis pas Charlie.
03:05Après l'attentat contre Nice, je ne suis pas Nice.
03:07Et donc, il y a cette condamnation à Sion-Casier, le judiciaire.
03:10Donc la polémique se déclenche.
03:11– Alors, cette condamnation, je vais prendre sa défense sur la condamnation.
03:13– Pour menace de mort.
03:14– Je vais vous dire ce que c'est.
03:15C'est menace de mort.
03:16Je vais vous dire ce que c'est que la condamnation.
03:17Je vous le dis.
03:18Et dans ce cas-là, on devrait être tous condamnés.
03:21– Non, moi, je n'ai jamais fait ce qu'il a fait.
03:24– Oui, voilà, oui.
03:26Il s'était embrouillé avec un jeune homme et il l'a appelé et il lui a dit,
03:32voilà, truc, je ne vais pas se passer comme ça, je vais te défoncer, je vais te tuer.
03:36– Ce n'est pas le seul.
03:38– Oui, oui.
03:39– Plusieurs affaires.
03:40– Benahim, arrêtez parce que ça aurait pu m'arriver.
03:41Donc, arrêtez.
03:42Moi, je suis toujours honnête.
03:43Donc, arrêtez, Benahim, de prendre la défense.
03:45Si ça avait été moi, vous auriez dit, oui, ce n'est pas grand-chose.
03:48Donc, arrêtez.
03:49Non, mais je vous le dis, c'est bon, je ne vous ai pas donné la parole.
03:51Merci, on l'a déjà assez entendu à la radio, ça fait déjà du bien.
03:54Merci.
03:55Non, mais je vous le dis, en vrai, j'aurais fait, j'aurais pu,
03:57j'ai fait exactement la même chose que lui.
03:59Je l'ai dit, vous l'avez vu.
04:00– Mais on a le droit de dire que ce n'est pas bien aussi.
04:02– On a sûr qu'on a le droit de dire que ce n'est pas bien.
04:04Mais il n'a pas été condamné non plus parce qu'il a…
04:06– Mais on peut dire que les gens qui accompagnent le Président de la République
04:08dans un voyage officiel doivent avoir un casier judiciaire vierge.
04:10– Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
04:12Mais moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
04:13Moi, je pense que je crois toujours à la deuxième chance.
04:15Et je suis désolé.
04:16Moi, j'ai plein d'amis qui ont fait énormément d'années de prison
04:19et qui, aujourd'hui, sont dans le droit chemin.
04:22Et ils sont peut-être plus droits que beaucoup d'autres gens
04:24qui n'ont pas fait de prison.
04:25Donc, vraiment, je vous le dis.
04:26Et j'en ai énormément.
04:27Vous le savez et vous le savez.
04:28Et mes potes, voilà, je peux vous dire, aujourd'hui,
04:30ils sont carrés, carrés.
04:31Ils ont ce droit à une deuxième chance.
04:37Il y a plein de gens qui m'ont dit,
04:38on voit souvent Adouna avec des mecs qui sortent de prison, etc.
04:41Pourquoi ?
04:42Parce qu'ils font de la réinsertion et que je les aide à faire de la réinsertion.
04:44Donc, voilà.
04:45Ça n'a rien à voir pour moi.
04:46– Le Président, c'est de la réinsertion.
04:47– Mais un ministre condamné, un député condamné,
04:50ils rentrent par l'Assemblée.
04:51– Adrien Quatennens, par exemple.
04:52– Ça comprend ton raisonnement.
04:53– Exactement.
04:54– C'est autre chose.
04:55Il a été élu par le peuple.
04:56Attendez, parce que là, on s'éloigne de l'histoire.
04:57La question, c'est, est-ce que l'Élysée a dissimulé le nom de Yacine Bélatard
05:01en se disant, ça va faire polémique,
05:03comme la dernière fois quand il a été reçu à l'Élysée.
05:05Ça a fait polémique.
05:06Et donc, Yacine Bélatard s'est exprimé ce soir.
05:08Et il vient mettre à mal la version de l'Élysée qui dit,
05:11non, non, on a fait une nouvelle liste publiée hier soir
05:14parce que la polémique était déclenchée,
05:16pas parce que d'un coup, on ajoute des invités.
05:19Et on a mis du temps à mettre le nom de Bélatard
05:21parce qu'il a confirmé dimanche soir.
05:23– Ça, c'est du Tommy.
05:24– On va voir la réponse de Yacine Bélatard dans un instant.
05:26Moi, je vais vous dire ce qui m'énerve sur ce voyage au Maroc.
05:28Je le dis, et j'aimerais bien qu'on ait Bernard Montiel derrière qui revienne.
05:31Tiens, moi, je vais vous dire ce qui me rend fou.
05:33Je vous le dis, que les chefs d'entreprise qui vont faire du business
05:37aillent là-bas au Maroc pour faire du business, il n'y a pas de problème.
05:40Que le président y aille, même si j'aurais préféré qu'en ce moment,
05:43il aille dans les dom-toms.
05:45Je vous le dis, je pense qu'il y a plus d'urgence dans les dom-toms
05:47à aller aider nos compatriotes dans les dom-toms,
05:50en Martinique, en Guadeloupe et autres,
05:52aller faire un tour dans les dom-toms
05:54et leur amener un petit peu de courage et de force.
05:56Je pense qu'il y a plus d'urgence pour aller au Maroc.
05:59Je vous donne mon avis.
06:00Après, peut-être que je suis un abruti.
06:02Je le dis.
06:03Trois, je vais vous dire, moi, tous les courtisans là,
06:06qui sont partis dans ce voyage,
06:10qui sont tout heureux qu'on voit leur ganache à côté du président
06:14et qui sont tout heureux d'avoir été sélectionnés,
06:16comme si Didier Deschamps les appelait pour faire la sélection française.
06:19Ils sont tout heureux d'aller au Maroc.
06:21Là, à l'heure où on parle, je vous le dis,
06:23ils doivent être en train de faire du jet-ski.
06:25Ils ont dit que c'était pour le rayonnement de la France.
06:27Le rayonnement de la France, envoyer des gugusses
06:29en train de faire du jet-ski au Maroc, je suis désolé,
06:31pour moi, ce n'est pas le rayonnement.
06:33Pour moi, ça, ça me rend fou.
06:35C'est tout ce que je déteste.
06:37C'est tout ce que je déteste, se montrer.
06:40Faire genre, vous avez vu, on a été avec le président,
06:42on est allé au Maroc, on est dans la délégation qui part au Maroc.
06:45Ça, pour moi, aujourd'hui, les Français,
06:47ils ne veulent plus voir ça.
06:49Les Français, aujourd'hui, ils ont envie
06:51qu'on s'occupe d'eux et de leurs problèmes au quotidien.
06:53Alors, on va dire, oui, il y a le démago, etc.
06:55Moi, je vous dis la vérité, si on me demande un jour,
06:57si ça part, je ne sais pas s'il a déjà fait
06:59une visite en Tunisie officielle.
07:01– Sur les 7 dernières années, c'est possible.
07:03– Moi, il ne m'a pas demandé de venir,
07:05mais sachez que si on me demandait, je dirais,
07:07non, non, ne vous inquiétez pas, je suis allé en Tunisie
07:09avec ma famille cet été, c'est bon.
07:11Je n'ai pas que ça à foutre.
07:13Je vous le dis, d'aller faire le gugusse,
07:15d'aller faire le beau avec une délégation
07:17au Maroc, en Tunisie ou je ne sais où,
07:19pour moi, c'est ça qui énerve le plus les Français.
07:21Je suis désolé.
07:23Donc, Yassine Belattar, ça a fait un truc de fou.
07:25Tout le monde a dit Yassine Belattar.
07:27Et pour moi, là-dedans, il y a une petite forme
07:29de jalousie aussi.
07:31Je le dis, je le pense.
07:33Et je trouve franchement que c'est tout ça qui m'énerve.
07:37C'est tout ça qui m'énerve, c'est qu'aujourd'hui,
07:39les Français sont vraiment dans une situation
07:41extrêmement compliquée et il y a des urgences
07:43partout en France.
07:45Les agriculteurs, je le dis tous les soirs,
07:47les dom-toms, toutes les urgences qu'on voit.
07:49Et là, il n'y avait pas d'urgence à aller au Maroc,
07:51pour moi.
07:53Le seul truc qu'il y a à faire,
07:55le seul qui doit aller au Maroc
07:57et qui doit revenir avec des résultats,
07:59c'est Bruno Retailleau.
08:01Et lui est boss, je vous le dis.
08:03Bruno Retailleau qui doit essayer de trouver
08:05des accords pour les OQTF et pour que le Maroc
08:07prenne plus d'OQTF, qu'il reçoive plus d'OQTF
08:09qu'on va renvoyer.
08:11– Il ne s'est pas assez considéré.
08:13– Donc ça, je vais regarder.
08:15– Il y a 10 milliards aussi de contrats.
08:17– Ça, on va regarder les résultats.
08:19Parce que si c'est pour aller au Maroc,
08:21aller au souk et faire du jet-ski,
08:23les gars, on n'a pas besoin.
08:25Là, il y a une urgence, c'est les OQTF.
08:27Donc où ça se passe bien avec les Marocains
08:29et on arrive à trouver un accord,
08:31là, oui, l'urgence, elle est là.
08:33Mais le reste, je suis désolé,
08:35aller manger tous ensemble
08:37et faire du jet-ski l'après-midi
08:39et faire les beaux pour dire
08:41que j'ai été sélectionné pour aller
08:43à ce voyage au Maroc, pour moi,
08:45ça, c'est du zéro.
08:47On va revenir là-dessus dans un instant.
08:49Gauthier Lebray et Fabrice Divizio à côté.
08:51Franchement, là, les gars,
08:53là, franchement, si le paradis,
08:55ce n'est pas ça, qu'est-ce que ça veut dire ?
08:57Franchement, là, je le dis.
08:59Là, j'ai l'impression d'être arrivé au paradis.
09:01Suis-je mort ?
09:03Non, mais franchement, je me pince.
09:05Alors, Fabrice, comment allez-vous ?
09:07Merci d'être là.
09:09Alors, Gauthier, d'autres informations.
09:11Sur cette affaire de voyage au Maroc, refaites-nous un petit.
09:13Donc, Yassine Ben Lattar n'était pas annoncé.
09:15Les journalistes voient sur place
09:17qu'il est là.
09:19Certains le font remonter, d'autres ne le disent pas.
09:21Donc, tout le monde se pose la question
09:23pourquoi est-ce que la présence de Yassine Ben Lattar
09:25n'a pas été annoncée.
09:27L'Elysée dit que c'est parce qu'on a su qu'il était là dimanche soir.
09:29On a le droit de douter
09:31qu'on confirme un voyage officiel
09:33au Maroc de trois jours la veille
09:35et surtout que Yassine Ben Lattar a dit
09:37il y a quelques minutes sur une chaîne concurrente
09:39que l'Elysée avait...
09:41Alors, on va le voir.
09:43On va rappeler ce qui a été dit.
09:45Après, vous allez nous raconter avec Sébastien Lecornu.
09:47Ah oui, mais là, il dit liste non exhaustive
09:49avec 122 personnes.
09:51Tout le monde avait déjà dit que c'était un record
09:53d'emmener 122 personnes dans une délégation
09:55pour un voyage officiel.
09:57Donc, la liste n'était pas du tout non exhaustive.
09:59Elle était très fournie.
10:01Et, subrepticement, on rajoute quelques noms
10:03de journalistes le lundi soir
10:05dont celui de Yassine Ben Lattar
10:07parce que la polémique commence à enfler.
10:09Donc, la théorie que j'ai, c'est
10:11Emmanuel Macron est proche avec Yassine Ben Lattar.
10:13Il dit, je veux emmener Yassine Ben Lattar
10:15avec moi au Maroc.
10:17L'entourage du président se dit,
10:19ça, c'est une polémique XXL à la clé.
10:21On va essayer de le convaincre, peut-être,
10:23de ne pas emmener Yassine Ben Lattar.
10:25On ne met pas son nom tout de suite.
10:27Et puis après, ils sont rattrapés par les événements.
10:29Yassine Ben Lattar est sur place.
10:31Il s'est manifesté le dimanche soir
10:33pour le lundi matin pour partir au Maroc.
10:35Qui peut le croire ?
10:37Il y a une autre histoire dans l'histoire.
10:39Il y a l'image avec Sébastien Lecornu
10:41qui a été filmé par nos envoyés.
10:43Le ministre Sébastien Lecornu.
10:45Filmé par les envoyés spéciaux de CNews
10:47sur Place Thomas Bonnet et Sacha Robin.
10:49On voit une proximité flagrante
10:51entre le ministre des Armées
10:53et Yassine Ben Lattar.
10:55On en parle ce matin.
10:57L'entourage de Sébastien Lecornu m'écrit
10:59trois choses.
11:01Le ministre des Armées ne connaît pas Yassine Ben Lattar.
11:03Le ministre des Armées
11:05a pris Yassine Ben Lattar
11:07pour un technicien en raison de sa tenue
11:09puisqu'il était habillé
11:11en jogging-basket.
11:13Je cite l'entourage
11:15du ministre des Armées.
11:17C'est incroyable.
11:19On aurait cru que c'était un fan.
11:21Le ministre des Armées est toujours très chaleureux
11:23avec les gens qu'il croise.
11:25Ce soir, Yassine...
11:27Moi, je vais vous dire
11:29ce que je pense de ça.
11:31Moi, j'aime les gens qui assument.
11:33Ils voulaient amener Yassine Ben Lattar
11:35au Maroc.
11:37On a amené Yassine Ben Lattar
11:39au Maroc et c'est comme ça.
11:41Moi, les mecs qui essaient de nous la faire
11:43à l'envers.
11:45On croyait que c'était un technicien.
11:47En fait, je croyais que c'était l'oncle de ma mère.
11:49Les gars, vous vouliez l'amener.
11:51Moi, j'aime les gens
11:53qui sont droits dans leurs bottes.
11:55Ils disent qu'on voulait amener Yassine Ben Lattar
11:57au Maroc.
11:59Si vous n'êtes pas contents,
12:01je vous le dis.
12:03Pour moi, c'est ça qui me dérange.
12:05Ils ne le connaissaient pas.
12:07Ils le prenaient pour un technicien.
12:09Il faut arrêter de nous prendre pour des cons.
12:11Franchement,
12:13il faut être droit dans ses bottes.
12:15Ce soir, je vous l'ai dit
12:17avant la séquence.
12:19Je suis d'accord avec très peu de choses
12:21avec Yassine Ben Lattar et lui aussi avec moi.
12:23D'ailleurs, on le sait.
12:25C'est quelqu'un avec qui j'ai travaillé.
12:27C'est quelqu'un qui connait mes parents.
12:29Je ne suis pas là pour enfoncer
12:31les mecs que je connais, que j'aime bien
12:33et qui sont mes potes.
12:35Je suis comme ça.
12:37Après, si vous arrive n'importe quoi,
12:39je serai le premier à vous défendre également.
12:41Je ne suis pas d'accord avec lui sur plein de choses.
12:43Ce qui me dérange le plus dans cette polémique,
12:45c'est le nombre de personnes
12:47qui ont été prises pour aller au Maroc
12:49toute la journée.
12:51Ça, pour moi, ce n'est pas possible.
12:53Surtout en ce moment.
12:55Je pense qu'il y a d'autres priorités
12:57pour les Français,
12:59à part que le ministre de l'Intérieur
13:01y aille pour essayer
13:03de faire passer cette affaire
13:05sur les OQTF et qu'ils puissent
13:07prendre plus d'OQTF,
13:09qu'on puisse les renvoyer au Maroc.
13:11Ça, oui.
13:13Mais faire un voyage au Club Med
13:15là-bas,
13:17en ce moment,
13:19ce n'est pas entendable pour les Français.
13:21– C'est payé par qui ?
13:23– C'est payé par le voyage de la France
13:25et là-bas, le Maroc.
13:27– Le voyage est payé par la France,
13:29mais sur place, les dîners, évidemment, c'est le Maroc.
13:31– Quatre avions ?
13:33– Non, il n'y a pas le billet.
13:35– Il y a deux problèmes pour moi.
13:37Yacine Benatar, on s'en fout.
13:39Effectivement, je suis d'accord pour dire
13:41que tu veux l'emmener, t'assumes.
13:43Tu es le président de la République,
13:45tu fais ce que tu veux.
13:47Fin de l'histoire.
13:49– Je ne suis pas d'accord.
13:51– En soi, on peut en débattre,
13:53on peut en discuter,
13:55mais à un moment donné,
13:57le vrai sujet,
13:59c'est le nombre de personnes qui y vont.
14:01On peut leur dire à un moment donné
14:03que ce n'est pas un voyage de comité d'entreprise ?
14:05Là, on a l'impression que c'est un voyage
14:07de comité d'entreprise, ce truc.
14:09Tiens, on va aller au Maroc au Club Med,
14:11c'est sympa, il fait beau,
14:13dans le même temps, il y a un mec
14:15qui vous dit qu'il va falloir trimer
14:17un peu plus et supprimer un jour férié.
14:19De l'autre, on y va à quatre avions
14:21et en même temps, vous faites des leçons sur l'écologie.
14:23Alors moi, j'ai juste une question.
14:25À quel moment dans ce pays, on arrête
14:27de prendre les gens pour des cons ?
14:29Un jour, on arrêtera, on va commencer
14:31à respecter la fonction présidentielle
14:33et la fonction politique.
14:35– Mélanie, elle est allée 4 fois à Tunis en un an.
14:37Elle va âger.
14:39– Mais qu'est-ce qu'il y a ? Quel rapport ?
14:41C'est pas parce que les autres font des choses mal
14:43qu'il faut les faire.
14:45Elle était 122, Mélanie.
14:47Elle n'était pas du tout 122.
14:49Déjà, vous n'avez pas l'info.
14:51Elle était 122, Mélanie ?
14:53– Non, elle n'était pas 122.
14:55C'est une délégation.
14:57– Le problème, c'est qu'ils sont 122.
14:59– C'est une délégation.
15:01– Mais arrêtez, il n'y a pas que des chefs d'entreprise.
15:03Il y a au moins 30 people.
15:05Arrêtez de dire des bêtises.
15:07Il y a 30 people, arrêtez de dire des bêtises.
15:09122, c'est une délégation très importante.
15:11– Bien sûr.
15:13– C'est un voyage historique.
15:15Il n'y en a pas eu depuis 6 ans au Maroc.
15:17Il y a eu une brouille historique
15:19entre Mohamed VI et Emmanuel Macron.
15:21Pour moi, je vais vous dire une chose,
15:23la délégation de 122,
15:25elle ne me choque pas plus que ça.
15:27Ce qui me choque, c'est que le Président de la République
15:29s'entoure de Yacine Belattar,
15:31le fasse recevoir à l'Elysée,
15:33qu'il le conseille sur sa participation ou non
15:35à la marche contre l'antisémitisme.
15:37– Ça serait mettre le feu au bon lieu.
15:39– Je vais vous dire la vérité.
15:41Yacine Belattar, les Français,
15:43ils n'en ont rien à carrer.
15:45Je vous le dis.
15:47Ce n'est pas le problème des Français au jour le jour.
15:49Le problème des Français aujourd'hui,
15:51c'est pourquoi ils ne sont pas allés en Martinique
15:53ou en Guadeloupe alors qu'il y a une urgence.
15:55Je vous le dis. Pour moi, le problème, il est là.
15:57Quand on voit la Martinique et la Guadeloupe,
15:59pour l'instant, ils sont au Maroc.
16:01Ils ne sont pas en Martinique ou en Guadeloupe.
16:03Ils sont où aujourd'hui ? Ils dorment où ?
16:05– Il y a 2 millions de Marocains qui vivent en France.
16:07– Ils dorment au Maroc, ils dorment au Maroc,
16:09ils ne dorment pas en Martinique.
16:11– Il y a un moment, il y a un élément.
16:13Il faut aussi faire attention à cette notion d'exemplarité.
16:15On doit quand même pouvoir attacher de l'importance au symbole.
16:17Bien sûr, on n'arrête pas de nous expliquer
16:19qu'on est dans une situation…
16:21– C'est ça, c'est un rôle de symbole Yacine Belattar.
16:23– Yacine Belattar, c'est autre chose pour le coup.
16:25Vraiment, je comprends que vous ayez l'animosité manifestement.
16:27Pour moi, c'est autre chose.
16:29Ce qu'on peut regretter qu'Yacine Belattar,
16:31qu'au demeurant, je le dis, moi je trouve assez sympa,
16:33je l'ai croisé ici et je n'ai rien contre lui spécialement,
16:35le fait est que ce qu'on peut reprocher,
16:37c'est toujours le même problème.
16:39Comme disait Cyril, pour moi,
16:41tu veux l'emmener, tu l'emmènes.
16:43– Il faut assumer.
16:45Moi, j'aime les gens qui assument.
16:47– C'est ce qu'il a fait.
16:49– Je suis désolé, il n'a pas assumé.
16:51– On ne l'a pas mis sur la ligne.
16:53– Le coup du technicien, il a un peu raison Yacine Belattar,
16:55c'est quand même super offensant.
16:57– Regarde, on en a rigolé.
16:59– Il n'a pas volé sa place.
17:01– On en a rigolé.
17:03J'ai rien à voir l'avis de Raymond là-dessus,
17:05parce que Raymond, pour moi, c'est la parole vraie.
17:07– Non, c'est la parole comme tous les autres.
17:09– Non, non, pas comme tous les autres.
17:11– Juste, moi je suis d'accord avec toi
17:13sur ce qui se passe en Martinique et ce qui se passe en Guadeloupe,
17:15j'aurais bien voulu qu'ils aillent,
17:17même un représentant de l'État qu'il aille expliquer aux Martiniquais
17:19pourquoi la police française est en train de tirer
17:21sur le peuple Martiniquais.
17:23Ça c'est un premier point.
17:25Et ensuite, moi je ne suis pas dans la même ligne que vous,
17:27je suis dans la ligne…
17:29Moi Yassine, pour moi c'est un non-problème,
17:31je veux juste qu'ils assument, on l'a emmené pour un bar.
17:33Ce que je reproche à Yassine,
17:35qui fait partie de l'immigration,
17:37c'est sa tenue, on ne va pas comme ça avoir le roi du Maroc
17:39en basket Air Max et en survêtement,
17:41c'est le seul reproche que je lui fais.
17:43Ça on le met à part.
17:45Ensuite, ils sont partis à 120, 110, 80.
17:47Je m'en fous, je regarde ce qu'est-ce qu'on va faire
17:49dans les accords avec le Maroc
17:51et est-ce qu'on va rassurer les Marocains et les Français
17:53parce qu'on était en embrouille avec Monsieur Macron
17:55et qu'on va chercher là-bas un contrat de 10 milliards ?
17:57Est-ce qu'on a les moyens de cracher sur 10 milliards ?
17:59Non, je ne pense pas.
18:01Alors qu'on y aille à 50, qu'on y aille à 60,
18:03avec 4 avions, 2 avions, je préfère moi…
18:05Et pourtant je suis le premier à taper sur…
18:07Fabrice, je suis le premier à taper sur les hommes politiques.
18:09C'est moi qui dis non là, ce n'est pas Fabrice.
18:11Cyril, je suis le premier à taper sur les politiques.
18:13Je vais vous expliquer avec vous.
18:15Moi je n'ai pas les 10 milliards.
18:17Les 10 milliards déjà, ils vont aller où ?
18:19Dans les entreprises françaises.
18:21J'espère qu'avant les redistribuer aujourd'hui,
18:23ils travaillent pour eux.
18:25Et là, bien sûr que oui.
18:27Ils vont s'occuper des autres allongeurs.
18:29Si vous n'avez pas besoin de 10 milliards…
18:31Excusez-moi, il y a 50 chefs d'entreprise,
18:33donc ils auraient pu partir à 50.
18:35122 à voir.
18:37Les symboles de voir 4 avions.
18:39Regardez, il y a mon ami Jérôme Rodriguez qui me dit
18:41et les Français, la seule chose qui les intéresse
18:43c'est combien ça coûte cette histoire
18:45et est-ce qu'on va s'occuper de ceux qui sont en galère aujourd'hui
18:47comme tu le dis dans le territoire d'outre-mer, c'est tout.
18:49Aujourd'hui, c'est un symbole.
18:51Vous n'avez pas compris qu'aujourd'hui,
18:53les Français ont besoin de symboles.
18:55Ils se disent qu'on en a marre, qu'on nous marche dessus
18:57et qu'on laisse…
18:59Il y a plein de feux partout,
19:01mais on laisse tous les feux.
19:03Mais là, le truc, c'est qu'on va amener
19:05je ne sais pas qui…
19:07Jamel, qui est très sympathique,
19:09et je ne sais pas qui au Maroc.
19:11Mais c'est un symbole pour les binationaux aussi.
19:13Il y a beaucoup de binationaux.
19:15Déjà, on ne vous a pas donné la parole,
19:17je vous ai donné la parole à Gilles Verdes
19:19et ça me fait du bien.
19:21Je suis entièrement d'accord avec vous.
19:23On emmène 122 personnes parce qu'on se couche
19:25devant le royaume du Maroc
19:27et en amenant des people,
19:29on espère s'attirer les bonnes grâces
19:31d'un royaume qui est fâché.
19:33Et ces people-là, c'est des alibis.
19:35Ça nous coûte cher, ça ne sert à rien.
19:37Après, il habite vraiment au Maroc.
19:39Ce n'est pas le bon exemple.
19:41Tous ces gens qui y vont,
19:43c'est-à-dire qu'on va s'attirer
19:45les bonnes grâces.
19:47On se couche devant le royaume du Maroc
19:49parce qu'il habite à Montiel.
19:51Tu crois que le roi du Maroc
19:53habite à Montiel ?
19:55Il y en a un fou, le roi du Maroc.
19:57On va pour des rapports.
20:01On ne se couche pas devant le Maroc.
20:03On a juste organisé
20:05une grosse fiesta en Maroc
20:07avec des privilégiés
20:09pendant que les Français sont en train de galérer
20:11dans les dom-toms, les agriculteurs sont en train de mourir
20:13et les Français n'ont pas d'argent pour acheter du pain
20:15et les boulangers se demandent
20:17ce qu'il va se passer au niveau de l'électricité.
20:19Voilà ce qu'il s'est passé.
20:21On a organisé une grosse fête au Maroc
20:23avec des peuples.
20:25C'est ça l'histoire.
20:27Quand Emmanuel Macron invite tout le monde
20:29à Versailles,
20:31vous êtes tous contents ?
20:33Quand il y a eu le vin,
20:35il y a eu des sondages
20:37avec les bouteilles de vin
20:39du Versailles.
20:41A 1400 la bouteille, j'étais là,
20:43tout le monde m'a dit
20:45casse-toi avec tes bouteilles de vin.
20:47Ça m'a cassé les couilles.
20:49C'est bon, merci.
20:51Je pense que les Français aimeraient bien
20:53savoir combien coûte ce voyage.
20:55Je pense qu'ils seraient choqués du prix.
20:57Quand Emmanuel Macron a reçu
20:59le roi des Belges
21:01avec sa femme,
21:03le dîner qu'il a organisé avec 200 personnes,
21:05400 000 euros.
21:07Est-ce qu'on a les moyens de dépenser 400 000 euros pour un dîner ?
21:09Tout est comme ça.
21:11On perd des millions,
21:13des dizaines de millions.
21:15Moi j'ai besoin de 10 milliards.
21:17Pour les boulangers, pour les agriculteurs,
21:19j'ai besoin de 10 milliards.
21:21Ils ne vont pas du tout les utiliser pour ça.
21:23C'est bon, c'est bon.
21:25Je vous le dis,
21:27les 10 milliards,
21:29d'abord.
21:31Où est-ce qu'ils vont aller ces 10 milliards ?
21:33Ils vont aller où ces 10 milliards ?
21:35Je ne vous entends pas.
21:37Vous ne vous entendez pas ?
21:39Ils vont aller où les 10 milliards ?
21:41Ce n'est pas pour les boulangers.
21:43Ce n'est pas pour les boulangers.
21:45Je ne veux pas qu'on va les donner aux boulangers
21:47les 10 milliards.
21:49Ils disent n'importe quoi.
21:51Ils vont aller taper à la porte des boulangers.
21:53On a 10 milliards pour vous.
21:55Arrête de dire des conneries.
21:57Jean-Michel.
21:59C'est bon, c'est bon.
22:01Ce qu'il faut que tu saches,
22:03c'est que les 10 milliards...
22:05Il me parle.
22:07C'est bon, c'est bon.
22:09Il est énervé.
22:11Il est énervé
22:13parce qu'on ne va pas donner l'argent aux boulangers.
22:15Il est fou.
22:17Les 10 milliards de contrats,
22:19ils auraient été signés quoi qu'il arrive.
22:21C'est parce qu'ils sont allés
22:23qu'ils ont signé.
22:25Là, c'est pour la para.
22:27Mais les contrats, ça aurait été signé quoi qu'il arrive.
22:29Le contrat Airbus, il est signé là-bas,
22:31parce qu'ils ont profité.
22:33C'est deux pays qui ne se parlaient plus depuis six ans.
22:35Fabrice Divisio.
22:37Moi, ce que je pense,
22:39Cyril a touché du doigt à mon avis un point essentiel.
22:41Merci Fabrice.
22:43Moi, je veux bien qu'on me dise que les 10 milliards
22:45vont aller dans l'industrie ou ce que vous voulez.
22:47Comme si on pouvait leur faire confiance.
22:49Soyez lucides.
22:51Pas comme si dans ce pays, on avait un problème de dilapidation
22:53de l'argent. Bien sûr qu'on est en droit de douter.
22:55Tant mieux s'ils vont dans l'industrie.
22:57Tant mieux si ça va dans des contrats.
22:59Et on est fondé en douter quand même.
23:01Parce qu'on vous a montré un certain nombre de signes
23:03qui posent problème.
23:05Au-delà de ça, c'est le signal.
23:07Comment voulez-vous que les Français comprennent
23:09que dans le même temps, on leur demande
23:11des efforts toujours plus nombreux,
23:13toujours plus grands.
23:15Et de l'autre côté, ne serait-ce que l'avion
23:17c'est un détail, mais l'avion
23:19est devenu l'avenir public numéro un.
23:21Et là, on affrète
23:23je ne sais pas combien d'Airbus
23:25pour y aller. Forcément qu'au bout d'un moment,
23:27on ne peut pas s'asseoir tout le temps sur les symboles.
23:29On ne peut pas faire ça.
23:31Mais à un moment donné,
23:33de célébrer une forme d'exemplarité,
23:35ça ne veut pas dire qu'il faille y aller
23:37avec un avion de ligne ou ce que vous voulez.
23:39Mais à un moment donné,
23:41on a aussi le droit d'être juste.
23:43C'est cette vertu de la tempérance.
23:45– On va voir ce qu'en pensent les téléspectateurs.
23:47La présidence de l'Assemblée nationale, oui, 71%,
23:49non, à 28%. Donc ils sont plutôt d'accord avec vous.
23:51C'est normal, vous êtes un petit peu le meilleur.
23:53– Merci.
23:55C'est ponctué ici ?
23:57Je ne suis pas d'accord avec toi.
23:59– C'est ponctué ici normalement.
24:01– Hein ?
24:03– C'est ponctué ici.
24:05Tu veux rajouter une petite phrase ?
24:07– C'est deux pays qui ne se parlent plus depuis six ans,
24:09avec une embrouille majeure,
24:11parce que le président français avait baissé les visas de 50%
24:13pour qu'il y ait de plus de laissés-passés consulaires.
24:15Il y a une décision très forte.
24:17On n'a toujours pas dit d'Emmanuel Macron
24:19de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
24:21Tout a été débloqué.
24:23Il fallait une visite très importante.
24:25Et encore une fois, c'est une visite d'État
24:27dont la plus grande partie du coup sera à la charge des Marocains.
24:29– Merci.
24:31– Pas de la France.