• il y a 2 mois
Le président de la République, Emmanuel Macron, est au Maroc pour une visite d'État de trois jours. Au cœur des négociations lors de ce voyage, figure notamment le dossier sensible des expulsions des immigrés marocains en France sous OQTF.

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00:00Alors Léopold, effectivement, on a le cadre mais pas les chiffres, ceci dit, la France fait un pas très clair vers le Maroc.
00:09Oui, et ça, Karine, c'est primordial pour comprendre pourquoi les choses avancent aujourd'hui.
00:14Si les choses avancent, c'est parce que regardez notamment cette carte qui a été publiée jusqu'à ce soir sur le site du ministère des Affaires étrangères français.
00:22Vous voyez que la partie du Sahara occidental n'était pas reconnue comme étant, on va dire, une zone de souveraineté marocaine.
00:29C'est désormais le cas puisque regardez cette nouvelle carte depuis maintenant la fin d'après-midi, il y a eu une mise à jour sur le site du ministère des Affaires étrangères français.
00:39Et c'est normal puisque ce matin, dans son discours devant le Parlement, Emmanuel Macron a réitéré ce qu'il avait déjà dit dans une lettre adressée au roi Mohamed VI en juillet dernier.
00:49C'est que ça y est, la France reconnaît que cette partie, cette région qui était disputée, fait partie de la souveraineté marocaine pour le présent et pour l'avenir.
00:58Un terme très important et c'était un noeud du problème qui s'est, on va dire, dilué pendant des discussions.
01:04À partir de cette base, le Maroc a repris aussi des discussions avec Emmanuel Macron et avec la France.
01:11Ça explique aussi pourquoi est-ce qu'aujourd'hui les tensions sont en tout cas moins fortes.
01:16Il faudra voir. On nuance toutefois encore si dans les prochaines semaines, dans les prochains mois, les accords qui ont été conclus,
01:23je vous rappelle, plus de 10 milliards d'euros d'investissements entre la France et le Maroc pendant cette visite d'État
01:29portent leurs fruits pour une coopération et une amitié retrouvées, comme le disent d'un côté les diplomates marocains et les diplomates français.

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