Le fonds mondial pour la biodiversité, mis en place il y a deux ans, a commencé à débourser des financements seulement 18 mois plus tard, un fait marquant selon la ministre française Agnès Pannier-Runacher. Cette dernière a souligné l'importance de cette étape lors de la Conférence des Nations unies sur la diversité biologique, la COP16, qui se tient à Cali, en Colombie.
## Engagements financiers des gouvernements
Huit pays se sont engagés à soutenir ce fonds, visant à lutter contre la perte de biodiversité. Lors de l'événement, l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, la France, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la province canadienne du Québec ont promis 163 millions de dollars au Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF). Avec ces contributions, le montant total atteint environ 400 millions de dollars, bien que ce chiffre soit encore insuffisant par rapport aux objectifs ambitieux établis par les signataires de l'Accord de Kunming-Montréal.
## Objectifs financiers à atteindre
L'Accord de Kunming-Montréal fixe un objectif de mobilisation d'au moins 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour la protection de la biodiversité, dont 20 milliards doivent provenir des pays riches d'ici 2025. Malgré ces promesses, des experts estiment que les financements actuels sont insuffisants pour atteindre ces cibles.
## Besoin de financements supplémentaires
La présidente colombienne de la COP16, Susana Muhamad, a rappelé l'urgence de renforcer le financement du GBFF, insistant sur le fait que les pays développés doivent intensifier leurs efforts pour répondre à ces besoins. Tandis que le GBFF est un élément central du financement, les discussions portent également sur la nécessité d'un fonds supplémentaire, directement gouverné par l'ONU, pour mieux répondre aux exigences des pays en développement. Cependant, cette proposition suscite des réticences de la part des nations riches, qui estiment qu'une telle initiative pourrait retarder le processus de financement et engendrer des coûts supplémentaires.
## Engagements financiers des gouvernements
Huit pays se sont engagés à soutenir ce fonds, visant à lutter contre la perte de biodiversité. Lors de l'événement, l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, la France, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la province canadienne du Québec ont promis 163 millions de dollars au Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF). Avec ces contributions, le montant total atteint environ 400 millions de dollars, bien que ce chiffre soit encore insuffisant par rapport aux objectifs ambitieux établis par les signataires de l'Accord de Kunming-Montréal.
## Objectifs financiers à atteindre
L'Accord de Kunming-Montréal fixe un objectif de mobilisation d'au moins 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour la protection de la biodiversité, dont 20 milliards doivent provenir des pays riches d'ici 2025. Malgré ces promesses, des experts estiment que les financements actuels sont insuffisants pour atteindre ces cibles.
## Besoin de financements supplémentaires
La présidente colombienne de la COP16, Susana Muhamad, a rappelé l'urgence de renforcer le financement du GBFF, insistant sur le fait que les pays développés doivent intensifier leurs efforts pour répondre à ces besoins. Tandis que le GBFF est un élément central du financement, les discussions portent également sur la nécessité d'un fonds supplémentaire, directement gouverné par l'ONU, pour mieux répondre aux exigences des pays en développement. Cependant, cette proposition suscite des réticences de la part des nations riches, qui estiment qu'une telle initiative pourrait retarder le processus de financement et engendrer des coûts supplémentaires.
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00:00Le Fonds Mondial pour la Biodiversité, mis en place il y a deux ans, a commencé à débourser des financements seulement dix-huit mois plus tard.
00:08Un fait marquant selon la ministre française Agnès Pannier-Runacher, cette dernière a souligné l'importance de cette étape lors de la Conférence des Nations Unies sur la Diversité Biologique.
00:19qui se tient à Cali en Colombie.
00:21Huit pays se sont engagés à soutenir ce fonds, visant à lutter contre la perte de biodiversité.
00:26Lors de l'événement, l'Allemagne, l'Autriche, le DIAC, la France, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la province canadienne du Québec ont promis 163 millions de dollars au
00:37Fonds-Cadre Mondial pour la Biodiversité GPFF.
00:40Avec ces contributions, le montant total atteint environ 400 millions de dollars.
00:45Bien que ce chiffre soit encore insuffisant par rapport aux objectifs ambitieux établis par les signataires de l'Accord de Cannemie-Montréal,
00:53l'Accord de Cannemie-Montréal fixe un objectif de mobilisation d'au moins 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour la protection de la biodiversité,
01:02dont 20 milliards doivent provenir des pays riches d'ici 2025, malgré ces promesses.
01:07Des experts estiment que les financements actuels sont insuffisants pour atteindre ces cibles.
01:12La présidente colombienne de la COP16, Susana Muammad, a rappelé l'urgence de renforcer le financement du GBFF,
01:19insistant sur le fait que les pays développés doivent intensifier leurs efforts pour répondre à ces besoins,
01:25tandis que le GBFF est un élément central du financement.
01:28Les discussions portent également sur la nécessité d'un fonds supplémentaire,
01:32directement gouverné par l'ONU, pour mieux répondre aux exigences des pays en développement.
01:37Cependant, cette proposition suscite des réticences de la part des nations riches,
01:41qui estiment qu'une telle initiative pourrait retarder le processus de financement à engendrer.
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