Après des années de bons et loyaux services à la direction de la Fête de l'Humanité, Thibaut Weiss passe la main à Sofia Boutrih. La nouvelle directrice fait sa passation en direct et nous détaille sa vision pour la prochaine édition de la Fête qui se tiendra les 12, 13 et 14 septembre 2025 à la base 217 en Essonne.
(Mais tout d'abord, rendez-vous à la Fête de l'Humanité - Normandie à Rouen, le 16 et 17 novembre !)
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00:00Donc, les amis, aujourd'hui, on reçoit l'ancien et la nouvelle directrice de la Fête de l'Humanité,
00:07Thibaut Weiss et Sophia Boutry.
00:09Salut !
00:10Salut !
00:10Bonjour, vous allez bien ?
00:11Ça va.
00:12Ah, c'est bien.
00:13Bon, là, du coup, vous étiez à Bretigny ?
00:16On était à Bretigny ce matin, ouais.
00:18Qu'est-ce qu'on fait à Bretigny un an avant la prochaine Fête de l'Humain ?
00:22On fait beaucoup de choses à Bretigny, la fête se déroule là-bas,
00:26donc on a beaucoup de travail en lien avec les collectivités,
00:30avec les services de base, avec les services de l'État.
00:35Et là, on était, en fait, on travaillait, on préfigurait le travail pour 2025,
00:41mais on était en fait en retour d'expérience en préfecture,
00:44où il y a la préfecture et les différents services de l'État qui sont impliqués aussi
00:47dans l'organisation de la fête, à différents niveaux,
00:49les gendarmes, la police nationale, les SAMU, les pompiers, la RS et d'autres,
00:56ainsi que les élus et les services.
00:58Et donc, on faisait un petit tour de piste de tous les sujets qu'on doit travailler ensemble,
01:01du coup, qui sont importants, de la sécurité, de circulation, etc.
01:06C'est pas le but le plus... l'amour de ce métier,
01:11mais Sophia, elle le savait avant, elle l'a vu un peu là ce matin.
01:15Maintenant, ça se passe très bien, et du coup, ça nous permet d'avoir
01:18un premier retour d'expérience, de dire ce qu'il y a été,
01:20et dans l'ensemble, tout s'est très bien passé.
01:22C'est quelque chose que vous faites du coup tous les ans ?
01:24Tous les ans, donc il y a un retour d'expérience,
01:26et puis après, il y a un cycle de réunions, forcément,
01:29thématiques, des groupes de travail, pour essayer d'y caler au mieux
01:33toutes ces questions, et surtout accueillir le public dans les meilleures conditions.
01:36Il y a quelqu'un qui te demande de parler dans le...
01:38Toto93300.
01:40Ah, salut Toto, ça me dit quelque chose, Toto93300.
01:46Bon, j'imagine que vous passez beaucoup de temps ensemble en ce moment.
01:49Ah, depuis lundi, ouais, j'ai même plus de voix, tu vois.
01:52J'ai rien, il n'y a que moi qui parle.
01:56Vous passez beaucoup de temps ensemble, cette transition,
01:58comment elle se passe entre vous ?
02:00Elle se passe plutôt bien, je vais donner mon avis pour le coup.
02:04Non, elle se passe bien, c'est un temps qui est important
02:08et privilégié pour le coup, parce qu'on est tous les deux,
02:11on peut voir différents sujets, des informations que le directeur
02:16me donne en direct, qui sont des choses qui ne sont pas toujours écrites.
02:21Donc, j'ai aussi des questions à poser, des choses que je ne maîtrise pas.
02:26Donc là, ça se fait sans les équipes.
02:29Et par exemple, là, tous les jours, on a le plan, la fête,
02:34et puis Thibaut revient sur chaque point et il me dit,
02:37voilà, il y a telle scène, voilà.
02:39Et on voit, par exemple, avec les différents espaces,
02:42qui est responsable, référent à la situation, etc.
02:45Vraiment, j'ai une vision très globale, dézoommée et resoommée
02:50de chaque élément de la fête.
02:52Donc là, c'est beaucoup, beaucoup d'informations,
02:55c'est beaucoup de prestataires.
02:57Non, je note après, si j'ai des questions.
03:01Tu fais des intros-surprises aussi.
03:03Ouais, j'arrive le lendemain matin, elle me dit,
03:05alors, là, qui gère ? Qui est le prestataire ?
03:08Elle a des bonnes notes ?
03:10Elle est en cours de formation.
03:11En cours d'acquisition.
03:13Et du coup, combien de temps elle dure, cette transition ?
03:15Tu irais jusqu'à quand, toi ?
03:17J'irais jusqu'à la fin de la semaine prochaine.
03:19Donc elle est courte.
03:20C'est un délai très resserré, mais en même temps,
03:23la fête, ça ne se transmet pas comme ça d'un coup.
03:27On pourrait passer un an à en parler tous les deux.
03:31Sophia ne pourrait pas tout acquérir, parce que ça se vit,
03:34c'est une expérience professionnelle, une expérience humaine.
03:37Et puis, quand elle parle, on regarde le plan,
03:41il y a une pierre, et en dessous, il y a plein de choses.
03:43Il y a toute une fourmilière qui s'active pour que ça marche.
03:45Et c'est des hommes et des femmes qui construisent cette fête.
03:47Et donc, il faut aller au contact, il faut le vivre.
03:50Et à un moment, il va falloir que je lui laisse la place.
03:53Donc l'idée, c'est que ce soit une transition assez courte,
03:55et que je lui donne les grandes infos, les grandes lignes.
03:58Et qu'après, elle fasse son expérience avec les équipes
04:01et le reste des acteurs et des actrices de la fête.
04:04Et moi, je figuerai un coup de main, là, on me demandera d'aider.
04:09Je pense que pendant un an, on sera aussi en contact sur un certain nombre de sujets.
04:12Oui, oui, oui.
04:14J'ai un téléphone, je répondrai au téléphone.
04:16Sauf si elle m'appelle trop.
04:18Ne part pas en mauvais terme, au contraire.
04:20Parce que toi, du coup, tu as vécu cette transition ?
04:23Parce qu'avant, ce n'était pas toi.
04:25Après, c'est devenu toi ?
04:26C'était Fabien qui avait le BMI ?
04:28Alors, moi, c'est un peu différent.
04:30Moi, je suis arrivé il y a 13 ans en stage.
04:33Et...
04:34Juste avant qu'on enchaîne, moi, j'ai vu quelque chose de toi.
04:38Oh, arrête tes conneries.
04:40Arrête tes conneries, tu ne vas pas mettre ça.
04:42Ça existe encore, ce truc ?
04:44Arrête tes conneries.
04:47Ça rame, ça rame.
04:48Ça rame, Thibaut.
04:49Non, non, ça ne rame pas du tout.
04:51Que je vais appuyer, ça a bien marché.
04:53Ah, putain.
04:54Là, tu pars, mais c'est aussi important de...
04:57Genre là, c'est peut-être la dernière fois qu'on va te voir.
04:59Qu'on va te voir sur le truc de l'humain.
05:00Donc, c'est aussi important qu'on montre ce que tu as fait.
05:03Parce que ce qui est aussi important à souligner,
05:05c'est que Thibaut, c'est directeur de la fête.
05:07Je pense que tu es un stagiaire de l'association sportive de l'humanité.
05:11L'association sport et spectateurs internationaux,
05:13qui est une asso qui était très proche du journal
05:17et qui a toujours travaillé sur des événements sportifs,
05:19en partenariat avec le journal et d'autres collectivités.
05:23Et du coup, tu étais aussi réalisateur et acteur.
05:28Ah là là, ma honte.
05:29Comment tu as trouvé ça ?
05:31Comment tu as trouvé ?
05:32Je ne savais même pas qu'ils existaient encore, ces trucs-là.
05:34Je suis journaliste.
05:35Ah ouais, tu es fort.
05:36Non, ça c'était, je ne sais pas, on s'était marré à l'époque.
05:39Les amis, Thibaut Baïs, 2012.
05:57Qui n'existe plus ?
05:58Qui n'existe plus, malheureusement.
06:00Qui était un semi-marathon international
06:03qui était organisé par la CIL,
06:06l'association sportive et spectateurs internationaux,
06:08en partenariat avec l'humanité et les villes d'Ivry et Vitry.
06:12Et qui a duré, je ne sais pas, presque 30 ans, il me semble.
06:15Ah oui ?
06:16C'était une grosse course.
06:17Et tu sais pourquoi ça a duré ?
06:18À un moment, c'était compliqué de maintenir
06:21les niveaux d'aide des collectivités pour l'organisation de la course.
06:27Un semi-marathon international, ça demande quand même un peu de moyens.
06:31Et à un moment, on ne pouvait plus assumer ce type d'événement.
06:34Donc, on a décidé conjointement avec les collectivités
06:37d'arrêter ce modèle-là.
06:38Et puis, ils ont, eux, travaillé sur d'autres courses.
06:41Et puis, il n'y avait aussi pas de renouvellement militant sur l'association
06:49qui a permis aussi d'enclencher sur de nouveaux événements.
06:51Donc, petit à petit, on a abandonné les événements qui se faisaient.
06:54Parce qu'il n'y avait pas que le marathon,
06:55il y avait les 10 km de la fête de l'Humanitas qui continuaient,
06:58qui se faisaient le dimanche.
06:59Moi, en regardant ça, je n'aurais pas parié à un Copec
07:01sur le fait que tu allais devenir directeur pensant de la fête de l'Humanité.
07:07Pourquoi tu la quittes aujourd'hui ?
07:11Qu'est-ce qui t'a motivé à la… ?
07:14Pour plusieurs raisons.
07:15Mais la première, c'est que, comme je l'ai dit,
07:18c'était en 2012, c'était il y a 12 ans,
07:22que j'ai énormément grandi, évolué, appris,
07:27et fait beaucoup de choses à la fête de l'Humanité.
07:29Mais que, ça arrive à un moment de ma vie
07:31où moi, j'ai un peu envie d'autre chose aussi,
07:33de découvrir d'autres aventures professionnelles,
07:36d'autres aventures humaines.
07:37Et que, aussi, c'est un événement qui demande beaucoup d'énergie,
07:43qui est très prenant.
07:44Il y a une grosse charge de travail, mais pas que.
07:47Il y a une charge mentale, il y a une envie.
07:50Moi, j'ai été passionné, j'ai, je crois, donné beaucoup là-dedans.
07:54Mais qu'à un moment, j'avais aussi un peu envie de décrocher.
07:56Et je me sentais un peu usé.
07:58Et puis qu'on arrive aussi, au-delà de l'aspect personnel,
08:00on arrive à une fin de cycle.
08:02On a déménagé en 2022.
08:05Ce déménagement, on le préparait déjà depuis deux ans.
08:08On avait eu la crise sanitaire.
08:10C'est la troisième édition qu'on vient de passer sur cette base 217.
08:14Et c'était un peu le délai, cette période qu'on s'était donnée
08:19pour installer la fête.
08:20Donc, on arrive au bout de ce cycle où les choses,
08:22techniquement, se passent plutôt bien.
08:24La fête a pris aussi, grâce à ce déménagement, un nouvel élan.
08:27Elle s'est élargie, arrive sur des taux de fréquentation du public
08:33qui sont ceux qu'on connaissait à la Courneuve.
08:36Mais avec aussi une vraie nouvelle dynamique qui s'est enclenchée.
08:39Puisque aujourd'hui, on arrive à parler très, très largement.
08:42Il y a un public qui s'est renouvelé à la fête.
08:44Et on arrive un peu à la fin de ce cycle.
08:46On va y avoir besoin aussi, demain, de continuer à réinventer.
08:48Puisque la fête, il faut qu'elle se réinvente tous les ans.
08:51Il faut qu'elle propose des nouvelles choses au public.
08:55Aux organisations politiques qui la constituent.
08:58Et même à la société.
09:00Parce qu'on a un rôle là-dedans.
09:02Et donc, pour ça, il faut l'incarner.
09:04Il faut avoir envie de faire bouger les choses.
09:07Moi, je ne me sentais pas d'incarner ça.
09:09Et qu'il fallait, à mon sens aussi, renouveler un peu l'équipe organisatrice.
09:14Et c'est en ça qu'on s'est un peu activés
09:18pour essayer de trouver quelqu'un qui reprenne la suite.
09:21Et puis...
09:23Comment ça s'est passé, Sophia ?
09:25Comment tu as su que tu allais récupérer ce bébé ?
09:28Tu l'as su il y a longtemps ?
09:30J'ai des petits trucs à nous ?
09:33Je l'ai su lors d'un déjeuner.
09:37Fabien Guay m'a proposé de déjeuner avec lui cet été.
09:42C'était une période particulière.
09:45C'était mi-juillet.
09:47Et moi, mi-juillet, j'étais en arrêt
09:50parce que je m'occupais de mon papa qui était en fin de vie.
09:53Donc, je travaillais un peu.
09:55On sortait de la campagne des législatives.
09:57Et puis, j'avais pris des congés, un petit arrêt.
10:00C'est un moment particulier.
10:03Du coup, je vois Fabien qui me propose un déjeuner.
10:07On va parler politique, on va parler situation locale, Seine-Saint-Denis, etc.
10:11Et du coup, on parle un peu de tout ça.
10:14Et il me dit, écoute, Thibaut s'en va.
10:17Et en fait, j'ai pensé à toi.
10:19Et j'aimerais que tu sois la prochaine directrice de la Fête de l'Humanité.
10:23T'as eu l'action sur le moment ?
10:25J'ai souri.
10:27J'ai dit, je ne te dis pas oui et je ne te dis pas non.
10:31Parce que c'est une proposition qui se réfléchit.
10:36Et je n'ai pas dit oui parce que je n'imaginais pas.
10:40Je n'étais pas sur le marché du travail.
10:42Je travaille dans un cabinet d'expertise pour les CSE.
10:46C'est un cabinet d'expertise comptable et pluridisciplinaire
10:52pour les syndicats dans l'agroalimentaire, dans l'aérien, dans différents domaines.
10:57Et donc, je lui ai dit que j'allais prendre le temps.
11:01J'avais une deadline pour donner ma réponse.
11:04Fin d'été, fin août.
11:07Tu l'as vu en mi-juillet ?
11:09Oui, voilà.
11:11Il y a un mois et demi pour réfléchir ?
11:13J'y ai réfléchi pendant un mois et demi.
11:15Ça ne t'a pas empêché de dormir ?
11:17Non, mais ça ne m'empêchait pas de dormir.
11:20Mais j'ai vraiment tout pesé parce que je suis aussi quelqu'un d'engagé localement.
11:26Je suis conseillère municipale à Saint-Denis.
11:29Et la Fête de l'Humanité, c'est ce grand rendez-vous.
11:34C'est une responsabilité énorme, mais c'est ce grand rendez-vous
11:37qui permet de rassembler toutes les générations,
11:41des camarades de toute la France.
11:44Et on était dans un moment, notamment cet été,
11:47où on avait besoin d'un...
11:49La Fête de l'Humanité était cet espace un peu libérateur
11:51et de lieu d'échange de démocratie.
11:53Et à la fois où on se faisait plaisir, où il y a des concerts,
11:57où on se retrouve entre amis.
11:59Et c'est des moments qui font du bien.
12:01Cette fête du jour n'a la porte.
12:03Et pour moi, me proposer cette responsabilité-là,
12:07c'était...
12:09J'en étais fière.
12:11Mais c'était une responsabilité que j'avais envie de prendre
12:14et j'avais envie de marquer aussi cette histoire.
12:17Est-ce que tu as quitté ton emploi ?
12:19Tout à fait.
12:21Parce qu'il y a quelqu'un qui nous demande si c'est un taf à temps plein.
12:23Les amis, c'est presque un temps plein.
12:25Oui, oui.
12:27Moi, j'avais déjà un boulot à temps plein.
12:29J'ai démissionné.
12:31Quand j'ai pris ma décision, je suis allée voir mon patron
12:33et je lui ai dit que je démissionne.
12:35Je vais à la fête de l'Humanité.
12:37Mais ses secrets, vous ne le dites à personne.
12:39Il ne l'a dit à personne.
12:41Il est très gentil.
12:43Voilà.
12:45Et ensuite, oui, effectivement, c'est un boulot à temps plein.
12:48On ne s'imagine pas.
12:50Moi, c'est pareil.
12:52Quand les gens ont appris que j'allais prendre ce poste,
12:54on m'a dit qu'il y avait une équipe.
12:57C'est kiffant.
12:59Ça se prépare vraiment à l'année.
13:02C'est énormément de réunions de préparation, d'anticipation.
13:06Et surtout, quand on a envie de faire évoluer cette fête
13:13et de prendre en considération aussi,
13:15parce qu'il y a tout un travail que je vais faire derrière
13:18où je vais aller rencontrer l'ensemble des fédérations
13:21et des militants communistes et des camarades
13:24pour faire le bilan aussi de la fête,
13:26voir ce qu'il y a à améliorer.
13:28Et ensuite, il y a énormément de prestataires.
13:31La fête, elle ne se monte pas toute seule comme ça.
13:35Combien de personnes cette année ?
13:37Sur la fête ?
13:38Sur la fête des bénévoles, il y avait 3 000.
13:41Globalement, en fait, sur l'équipe, on est 4, 5 à l'année.
13:45Puis après, on monte.
13:47Au bout du bout, on est 50.
13:49On va dire vraiment salariés de l'humanité
13:51à organiser l'ensemble.
13:54Mais après, on a, sur les prestataires,
13:56environ 2 500, 3 000 sous-traitants
13:59qui viennent faire des infrastructures.
14:01Et sur les stands et les militants
14:05qui vont monter bénévolement la fête,
14:08chacun dans leurs espaces,
14:09mais aussi dans des espaces d'organisation générale,
14:12c'est un peu plus de 10 000 personnes qui sont mobilisées.
14:16Et en fait, c'est tout ça, le travail.
14:18La fête de l'humanité et la directrice de la fête de l'humanité,
14:21ce n'est pas simplement faire une petite programmation musicale,
14:24même si c'est une très belle programmation musicale,
14:26et décider de...
14:29Tout est possible.
14:30J'en reviendrai.
14:31Tout est possible.
14:32Jules, par exemple.
14:33C'est l'Indien.
14:35C'est l'Indien.
14:36Ouais, on demanderait bien, mais ça va être une géniale idée.
14:39Ouais, peut-être.
14:41Non, mais du coup, le gros du travail,
14:44c'est quand même de justement faire en sorte
14:47que tous ces gens-là travaillent ensemble
14:49et construisent un commun pour cette fête de l'humanité.
14:52C'est ça, le plus dur dans ce métier.
14:54C'est ça qui prend le plus de temps.
14:56C'est de faire en sorte que toutes ces organisations politiques,
14:59syndicales, associatives,
15:00trouvent un sens à venir à la fête,
15:02se mobilisent pour qu'elles réussissent,
15:04et fassent chacun une proposition
15:06et que de tout ça naisse une richesse collective
15:08et un projet commun.
15:10Et c'est ça, vraiment, le sens aussi du rôle
15:14du directeur ou directrice de la fête de l'humanité.
15:16Si je me souviens bien, avant,
15:18il y avait un directrice et un directeur technique.
15:21Donc, il y avait deux têtes pour s'occuper de la fête de l'humain.
15:25Toi, tu as récupéré les deux casquettes.
15:27Pas vraiment.
15:28Il y avait un directeur technique.
15:30L'organisation change en fonction
15:34à la fois de la personne qui est à la tête,
15:38mais aussi des besoins de la période.
15:40C'est-à-dire qu'en gros, moi, j'ai été directeur technique
15:43avant d'être directeur quand on était à la Courneuve.
15:46Et quand je suis passé directeur,
15:49il y avait ce projet de déménagement.
15:51Et donc, j'ai revu une organisation interne
15:53où j'ai dissocié plusieurs responsabilités différentes
15:59parce qu'il y avait un besoin de cadre intermédiaire.
16:01Et donc, il y avait toujours un directeur technique.
16:03Il n'y avait pas les mêmes fonctions que moi,
16:04j'avais en tant que directeur technique.
16:05Mais il y a toujours eu un directeur technique
16:07qui s'occupe des questions techniques.
16:08Et du coup, cet organigramme-là va être transposé à la nouvelle...
16:12Il y a un directeur technique, il y a la même équipe.
16:17Enfin, il y a toujours la même équipe.
16:19Moi, après, je vais prendre le temps
16:21de voir un peu les missions de chacun et de chacune.
16:23Et il y a peut-être des petites choses qui changeront à la marge
16:27en fonction de ma manière de travailler,
16:29des nouveautés peut-être pour l'année prochaine,
16:32de nouvelles missions ou pas.
16:34Voilà, effectivement, il y a aussi ça qui peut un peu évoluer.
16:38Mais non, il faut un directeur technique.
16:40Il y a un responsable pour de la communication,
16:44un ou une responsable de la communication
16:46et de la billetterie qu'on va recruter.
16:49D'ailleurs, si vous connaissez des gens qui soient très postulés,
16:54le poste est en ligne sur le site de l'Humanité.
16:56N'hésitez pas à postuler sur le site de l'Humanité, les amis.
16:58Sur le site de l'Humanité, les amis, peut-être.
17:00Donc, n'hésitez pas, on recrute sur ce poste.
17:02Et donc, du coup, après, il y a Laura et Théo
17:07qui sont dans l'équipe depuis un moment et qui restent.
17:12Maël s'en va ?
17:14C'est Maël qui s'en va, tout à fait.
17:16Maël est déjà parti ?
17:17Oui.
17:18C'est vrai que ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu, Maël.
17:20Ça fait dix jours qu'il est parti.
17:22Et on peut dire où il est.
17:24On peut dire où il est.
17:25Il est où ?
17:26Il revient.
17:27Vous l'avouez ?
17:28Non.
17:29Il est au printemps.
17:30Il est au printemps de Bourges.
17:31Ah oui !
17:32Il est responsable de la communication du printemps de Bourges.
17:34On est très contents.
17:35On est très contents.
17:36Franchement, oui.
17:37Et il vient de débuter depuis lundi dans ses nouvelles fonctions.
17:39Ok.
17:40Mais il nous suit, il nous soutient encore.
17:42J'imagine que tu peux quitter l'IMA, mais l'IMA ne te quitte pas.
17:45Exactement.
17:46Petite question très intéressante.
17:48Vu nos actuels gouvernants, y a-t-il eu des tentatives pour court-circuiter l'organisation de l'événement ?
17:53Cette année ou les années précédentes ?
17:55Est-ce que t'as déjà ?
17:58C'est compliqué de répondre à ça.
18:02Je ne sais pas s'il y a eu des vraies tentatives de court-circuiter.
18:04Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, on ne nous fait pas cadeau.
18:08On est livré à nous-mêmes pour organiser une fête de cette ampleur.
18:13Et personne ne nous aide.
18:15On n'a aucune subvention.
18:16On n'a aucun privilège.
18:18On a le privilège de l'histoire quand même et de notre organisation qui est très bien rodée.
18:25Et qui continue à travailler main dans la main avec un certain nombre de services de l'État.
18:30Mais à part cette collaboration qui est le fruit d'un travail technique et de bienveillance.
18:37Mais aussi qui apporte au territoire dans les zones.
18:39On n'a aucune aide de qui que ce soit.
18:42Et c'est une bataille de tous les jours.
18:44Une bataille politique auprès de différents interlocuteurs qu'on doit convaincre.
18:49De nous accompagner pour que les choses se passent bien.
18:53Mais il n'y a pas de tentative directe de nous court-circuiter.
18:56Je ne crois pas à ça.
18:57Peut-être.
18:58En tout cas, moi je ne l'ai pas vu.
18:59Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a aucune volonté de nous aider.
19:02Et que cette fête, elle tient grâce à l'humanité.
19:06Et grâce aux centaines de milliers aussi de militants.
19:09Qui s'activent toute l'année.
19:13La volonté et l'abnégation.
19:14Et l'abnégation effectivement pour que cette fête puisse avoir lieu.
19:18Il y a Toto93000 qui a mis une autre vidéo de 2012.
19:22Les amis, si vous êtes super gentils, je vous en montre une à la fin.
19:26Parce qu'il y en a une où Gina rampe.
19:29Donc ça, on ne va pas la mettre.
19:30On va mettre une autre vidéo où il y a aussi Thibaut qui dort au-dessus des casions.
19:35Je ne sais pas trop ce qu'il fait.
19:37Moi je veux bien que tu fasses la même chose pour la prochaine fête.
19:40Pour l'annoncer.
19:41Je suis prêt à faire beaucoup, mais je ne suis pas sûr que je reviendrai sur...
19:44Toi, le réalisateur de films de fou.
19:52Ton premier défi, ça va être la fête de Normandie.
19:54C'est ça, oui.
19:55Première...
19:56C'est la petite soeur.
19:58C'est quand ?
19:59C'est le 16-17 novembre.
20:03À Rouen.
20:04Par des expositions.
20:05On vous y attend nombreuses et nombreux aussi.
20:08N'hésitez pas.
20:09Et ce sera la première.
20:11Elle est déjà bien lancée.
20:13Donc j'arrive dans des conditions assez confortables.
20:17Mais ça va être la première.
20:19Donc là, je vais être toute seule.
20:21Directrice.
20:22Et devoir régler peut-être des soucis.
20:26S'il y en a, s'il n'y en a pas, tant mieux.
20:28Et ça sera l'occasion aussi de voir les différents camarades.
20:32Les différents partenaires.
20:34Et faire cette fête-là complètement aussi.
20:37Et dès le lendemain, on part en tournée.
20:40On fait le Tour de France des fédérations.
20:43Et on revient sur Paris le 28 novembre.
20:46Donc je pars pour 10 jours avec les équipes partout.
20:50Sympa.
20:51Sympa.
20:52On va passer par où ?
20:54Alors, on va passer par Nantes.
20:57Après, on va aller à Toulouse.
20:59Marseille.
21:00Il y a Bordeaux.
21:02À un moment, on fait Dijon aussi.
21:04Dans le fond, non ?
21:06En fait, l'objectif, c'est de réunir un peu toutes les fédés.
21:10Par régions.
21:11Donc on prend des capitales régionales.
21:13On les invite.
21:14Et ça nous permet de faire des réunions.
21:16Le bilan de ça.
21:17Tirer les perspectives.
21:18Discuter avec les camarades.
21:19Sur comment on construit la fête de l'année prochaine.
21:22Quels enseignements on tire de celle-là.
21:24Et donc, on essaie de les réunir par grandes régions.
21:26Parce que si on doit faire chaque département,
21:28là, c'est compliqué.
21:33Du coup, quelle image, toi, tu as de la fête, Sophia ?
21:38Et à quoi va ressembler une fête de l'humanité
21:41sous la houlette de Sophia Boutry ?
21:44C'est compliqué un an en avance.
21:46C'est compliqué un an en avance.
21:49En tout cas, moi, ce que je souhaite,
21:52c'est que cette fête de l'humanité,
21:54ça va être une année particulière et exceptionnelle.
21:57C'est la 90e édition.
22:00Qui dit 90e édition, dit moment fort.
22:05Année exceptionnelle.
22:07Et qui sera le marqueur de plus de solidarité.
22:12De plus de moments de partage assez incroyables.
22:18En tout cas, moi, j'aimerais bien
22:20qu'on puisse marquer différents espaces
22:24avec des choses assez incontournables
22:27et qui puissent à la fois rappeler toute l'histoire de la fête,
22:31mais aussi amener quelque chose de nouveau
22:34et des sujets d'avenir.
22:36On verra.
22:38Je garde le suspense aussi.
22:40Mais il y a énormément de travail à faire.
22:44Je ne vais pas révolutionner la fête
22:46Je ne vais pas tout mettre à plat,
22:48supprimer toutes les scènes,
22:50revoir les différents stands.
22:52Je ne vois pas l'intérêt.
22:54Au contraire, j'aime la fête comme elle est aujourd'hui.
22:58Après, il y a des choses que j'aimerais amener en plus.
23:03J'ai discuté avec certains.
23:06J'aimerais aussi que ce soit des moments de surprise
23:10pour les camarades, pour les personnes qui vont venir.
23:14C'est aussi mon ADN.
23:16Je ne veux pas faire les choses, moi seule,
23:19de manière descendante.
23:21Je veux que ce soit quelque chose qui soit fait
23:23de manière très collective,
23:25avec à la fois les équipes,
23:27mais aussi les camarades,
23:29et sur différents sujets.
23:31Je pense au Village du Monde,
23:33qui est quelque chose que j'aimerais bien développer
23:36et rendre encore un peu plus fort,
23:38un espace encore plus incontournable qu'il ne l'est déjà.
23:42Après, il y a d'autres petits points
23:44que je vais garder en surprise.
23:47Je ne vais pas faire table rase du passé
23:52et de l'ancienne fête.
23:54En tout cas, ce n'est pas du tout ma volonté.
23:57Mais elle sera à mon image.
24:00C'est trop bien.
24:02Je suis trop pressée de découvrir.
24:04On nous demande s'il y a une fête de l'humanité locale en Normandie.
24:07Quel est le lien avec l'organisation nationale ?
24:11L'humanité est producteur de la fête de l'humanité Normandie.
24:14Donc, le lien est très fort,
24:17puisque c'est en partie,
24:19mais très en lien avec les organisations politiques locales
24:22et notamment la Fédération de Seine-Maritime du Parti Communiste
24:26et les autres fédérations du Parti Communiste de la région de Normandie
24:29qui ont construit cette fête.
24:31Mais effectivement, c'est les équipes de la fête nationale
24:33qui vont travailler sur la programmation,
24:35sur une partie de la communication,
24:37sur tout le dossier technique
24:39et la mise en œuvre,
24:41en lien avec ces fédérations.
24:43Donc, le lien est très fort.
24:45Sans transition, bonjour.
24:48La fête de l'humain, je trouve qu'elle s'est vachement rajeunie.
24:51Je ne sais pas si c'est votre avis aussi.
24:53Il y a beaucoup de jeunes qui sont venus cette année.
24:56Ça fait un petit moment, même à Bretigny, je l'avais vu.
24:59Moi, la fête, je la fais en tant que bâtisseuse
25:02et dans le stand de Saint-Denis.
25:04Je le vois avec l'espace un peu Umakumba.
25:07Oui, beaucoup de techno le soir maintenant.
25:09Oui, il y a de la techno.
25:11Même dans la journée, tu vois un peu du monde.
25:13Mais c'est sûr que ça fait un petit moment
25:15qu'il y a pas mal de jeunes.
25:17C'est quelque chose que tu vas perdurer ?
25:19La force de la fête de l'humain,
25:21c'est à la fois une fête jeune,
25:23mais c'est une fête intergénérationnelle.
25:25Tu as des parents, des grands-parents,
25:27des anciens militants, des familles,
25:29des plus jeunes.
25:31Par contre, je trouve...
25:33Désolé, ma voix est un peu...
25:35Super.
25:37Ça, c'est une exclue.
25:39C'est ma voix pour la fête de l'humain.
25:41Tu es la première exclue.
25:43Après, il y aura des noms pour les concerts.
25:45Céline Dion, je dis.
25:47C'est exceptionnel.
25:49Après, la Tour Eiffel.
25:51Brétigny-sur-Orge.
25:53Mais non, c'est surtout que c'est
25:55le rendez-vous incontournable
25:57de la rentrée politique et culturelle
25:59pour les jeunes.
26:01Ça, c'est juste génial.
26:03On sait que c'est la fête de l'humanité,
26:05du journal Humanité.
26:07Ce n'est pas forcément des jeunes communistes
26:09qui sont présents.
26:11C'est des gens qui viennent avec des valeurs
26:13et qui repartent après, derrière,
26:15avec un autre bagage,
26:17une image de la fête.
26:19Parfois, pour certains, c'est la première.
26:21Ils reviennent et ils en ramènent d'autres.
26:23Ils font des débats.
26:25Le but, c'est de les faire venir sur de la musique,
26:27mais leur faire découvrir autre chose.
26:29L'idée, c'est d'avoir plein de portes d'entrée différentes.
26:31Les débats en sont une pour un plus militant,
26:33plus engagé, plus sensible à ça.
26:35La musique en est une autre.
26:37Il y a une vitrine, mais il y a aussi plein d'autres choses dans la fête.
26:39Il y a du théâtre, du cinéma,
26:41il y a des arts de rue.
26:43C'est aussi un moment que la plupart des gens
26:45aiment passer avec leurs proches,
26:47ne serait-ce que l'atmosphère ambiante
26:49et ce qu'on y trouve dans la fête,
26:51quand on se balade dans les stands,
26:53quand on parle avec les gens,
26:55puisqu'il y a cette convivialité, cette fraternité,
26:57cette bienveillance,
26:59qui parle et a envie de construire ensemble.
27:01Et ça, c'est quelque chose de fort,
27:03qui est l'identité même de la fête,
27:05et qui fait qu'il y a aussi beaucoup de gens qui viennent.
27:07Il y a une stat intéressante,
27:09dont on discutait là tout à l'heure.
27:11Cette année, on a demandé
27:13à tous les gens qui venaient,
27:15c'était quoi la principale motivation pour venir à la fête.
27:17Et on l'a demandé, vous savez,
27:19on a deux segments de gens qui viennent,
27:21une billetterie commerciale un peu classique,
27:23qui parle à un public très large,
27:25et puis on a aussi notre bande soutien,
27:27et donc qui touche à priori un public
27:29qui est un peu plus engagé, militant, etc.
27:31Et en fait, on s'aperçoit
27:33que celle qui revient le plus,
27:35l'item qui revient le plus,
27:37c'est des gens qui viennent parce qu'ils veulent participer
27:39à un événement dont ils partagent les valeurs.
27:41Et ça, ça corrobore complètement ce que dit Sofia.
27:43C'est-à-dire que les gens, ils viennent pour,
27:45d'abord, un partage de valeurs, pour s'inscrire dans cet événement,
27:47et y trouver quelque chose.
27:49Et ils vont tous y trouver quelque chose de différent.
27:51Et bon, à la fête, c'est que tu viens pour une raison,
27:53en règle générale,
27:55t'as complètement oublié pourquoi t'es venu,
27:57et tu fais plein d'autres découvertes.
27:59C'était ça, ta première fête, non, Pérate ?
28:01Moi, c'était surtout le travail, de base.
28:03À un moment donné, je me suis perdu.
28:05Je me suis perdu même 3-4 fois, je crois.
28:07C'est ça, c'est ça, la beauté.
28:09Donc effectivement, oui, il faut continuer
28:11à travailler dans ce sens.
28:13Et toi, du coup, ta première fête, c'était à quel âge ?
28:15Tu te souviens ? Alors moi, ma toute première fête,
28:17je savais même pas. Moi, mes parents sont pas militants.
28:19Mon père est
28:21un ouvrier d'usine,
28:23donc il a décédé cet été.
28:25Ma mère est femme de ménage.
28:27Ils sont
28:29analphabètes, et donc du coup,
28:31c'est une amie de la famille,
28:33en primaire, qui m'a emmenée à la fête de l'Humain
28:35avec ma mère.
28:37Et je devais être en CM2.
28:39C'était ma première fête en tant que festivalière.
28:41On m'emmène, je découvre Ossaïs à la Courneuve.
28:43Ensuite,
28:45ma véritable fête, c'est en
28:472014.
28:49Et là,
28:51j'arrive, mais pas en tant que festivalière,
28:53j'arrive très vite en tant que
28:55bâtisseuse.
28:57Avec la section Saint-Denis.
28:59Exactement.
29:01La fête de l'Humain, je l'ai faite depuis
29:03ce moment-là, mais en tant que
29:05bâtisseuse dans le stand.
29:07J'ai pas beaucoup. J'ai un peu
29:09traîné dans les allées, etc.
29:11C'est compliqué de traîner quand on...
29:13Quand tu tiens un stand, tu peux pas trop.
29:15C'est impossible. Tu peux profiter.
29:17Ce qu'on fait, nous, c'est qu'on se donne des créneaux.
29:19On va se dire, le dimanche, on va faire
29:21tel concert.
29:23Puis on va essayer d'aller manger
29:25un peu avant
29:27le lancement de la fête, c'est-à-dire
29:29pendant la semaine de montage.
29:31Moi, la semaine de montage, j'adore.
29:33Moi, c'est les Charentes.
29:35Le couscous Charentes
29:37à 21h30
29:39quand t'es fatigué,
29:41que t'as monté le stand,
29:43que t'as fait de la peinture, etc. C'est juste génial.
29:45Il y a des camarades.
29:47Il y a, avant la fête,
29:49des camarades qui sont là
29:51pour les bâtisseurs,
29:53qui proposent à manger,
29:55des moments où on peut se retrouver.
29:57C'est ces moments-là aussi
29:59qui sont un peu forts pour ceux qui montent la fête,
30:01qui font la fête au quotidien.
30:07Thibaut, moi, j'ai une petite question
30:09pour toi.
30:11Tu pars ?
30:13Je te dis pas ça.
30:15Non, je te dirai pas là aujourd'hui.
30:17En tout cas, moi, personnellement,
30:19tu vas énormément me manquer.
30:21Je suis absolument honoré
30:23de t'accueillir ici
30:25avec beaucoup de plaisir et de bienveillance.
30:27Thibaut va beaucoup me manquer.
30:29Thibaut, que je connais depuis un an et demi,
30:31on se parle depuis trois mois.
30:33C'est vrai qu'on ne s'est pas trop parlé au début.
30:35Tu étais timide aussi.
30:37Je suis quand même très timide.
30:39Pas du tout star.
30:41Juste une personnalité.
30:45Là, du coup, tu diras pas ?
30:47Non, parce que ce n'est pas réglé.
30:49Je ne vais pas annoncer quelque chose
30:51qui n'est pas officiel,
30:53qui n'est pas complètement réglé.
30:57Les discussions sont en cours
30:59et si tout va bien,
31:01je travaillerai dans une entreprise
31:03qui travaille aussi avec la fête.
31:05Il y a un lien
31:07qui existera encore.
31:09J'espère que je pourrai,
31:11quoi qu'il arrive, continuer à aider la fête
31:13pour les futures éditions.
31:15En fait, toute ma vie,
31:17quand on passait par là,
31:19c'est dur de s'en passer.
31:21Peu importe le métier que je ferai demain
31:23et peu importe où je suis,
31:25d'une manière ou d'une autre,
31:27j'espère que je pourrai faire quelque chose
31:29pour aider la fête,
31:31peu importe où.
31:33Moi, j'ai une liste.
31:35Je sais exactement ce que tu peux faire.
31:37Sophie, tu disais que tu es aussi
31:39engagée politiquement ?
31:41Il y a des municipales en 2026 ?
31:43Oui, tout à fait.
31:45Peut-être que tu seras tête de liste ?
31:47On ne sait pas.
31:49Moi, je suis
31:51militante communiste à Saint-Denis
31:53et depuis 2020,
31:55c'est ma première expérience en tant qu'élue,
31:57je suis conseillère municipale
31:59et conseillère terrestriale d'opposition.
32:01Et dernièrement,
32:03la section communiste
32:05de Saint-Denis
32:07m'a élue
32:09comme chef de file
32:11des communistes à Saint-Denis.
32:13Chef de file ne veut pas forcément dire tête de liste.
32:15Mais il y a cette volonté,
32:17effectivement,
32:19pour la ville de Saint-Denis,
32:21de récupérer la ville de Saint-Denis
32:23qui a été communiste depuis la Libération,
32:25que l'on a perdue en 2020
32:27face à Mathieu Hanoutin, un maire socialiste.
32:29Et il y a cette volonté,
32:31effectivement, de travailler
32:33à un rassemblement
32:35à gauche, d'une gauche progressiste,
32:37localement,
32:39qui permettent d'amener
32:41un nouveau projet politique émancipateur.
32:43Et je vais en faire partie.
32:45Je vais en faire partie
32:47parce que j'y ai ma place
32:49et que c'est ma ville de cœur
32:51et c'est ma ville dans laquelle je vis depuis tous les jours.
32:53Enfin, dans laquelle je vis tous les jours.
32:55Mais c'est pas...
32:57J'anticipe ta question.
32:59C'est pas incompatible
33:01avec la fête de Luma.
33:03Un, parce que
33:05faire de la politique, pour moi,
33:07ce n'est pas un métier.
33:09J'ai toujours eu une activité professionnelle
33:11à côté de mon militantisme et de mon engagement politique.
33:13Bruno Le Maire, on me parle.
33:15Qui est le soir, le week-end.
33:17Pas que Bruno Le Maire, je peux te le dire.
33:19Mais pour le coup, ouais.
33:21Lui, il a même le temps d'écrire des livres aussi,
33:23c'est pour ça que...
33:25Mais c'est sûr que c'est compliqué
33:27quand tu prends des responsabilités
33:29et que tu t'engages
33:31aussi dans
33:33une bataille politique locale
33:35ou bataille politique quelle qu'elle soit.
33:37J'aurais pu être, je sais pas, référente
33:39sur une campagne politique nationale
33:41sur un sujet écologique
33:43ou social.
33:45Ça te demande du boulot.
33:47Donc c'est un engagement
33:49assez fort.
33:51Mais je suis prête. C'est pour ça que j'ai mis
33:53un mois et demi à réfléchir. C'est parce que
33:55j'ai dit à Fabien, si j'accepte, c'est pour mener les deux
33:57deux fronts.
33:59Et il a accepté, j'ai accepté.
34:01Donc...
34:03On y va. Let's go.
34:05Du coup, t'as installé ton petit bureau, là ?
34:07Ouais, alors on partage le bureau
34:09avec Thibaut.
34:11Là, je prends la petite... Ouais...
34:13Tu le laisses tranquille.
34:15J'ai commencé.
34:17Il y a beaucoup de bordel ?
34:19Non, ça va.
34:21Franchement, il est plutôt...
34:23Il y a un truc qu'il faut savoir
34:25sur Thibaut.
34:27C'est un mec...
34:29Oui, il est beau, mais il est hyper
34:31organisé.
34:33Vaut mieux pour gérer ça ?
34:35Ouais, mais t'en sais rien. Tu sais pas.
34:37T'arrives quelque part, t'as quelqu'un qui peut être directeur de je sais pas quoi.
34:39Enfin, t'en sais rien.
34:41Mais une organisation
34:43incroyable.
34:45Moi, je suis hyper contente de revenir,
34:47d'arriver derrière, parce que t'as
34:49quelqu'un qui est
34:51très clair dans sa manière
34:53de travailler, qui a des objectifs
34:55très clairs, qui est structuré,
34:57qui est très pédagogue,
34:59qui accompagne et qui rassure,
35:01qui permet aussi à chaque membre de son
35:03équipe et d'autres de les élever,
35:05de les faire évoluer,
35:07de faire évoluer la fête avec eux.
35:09Et il va manquer,
35:11il va tous nous manquer, mais il sera là encore.
35:13Je pense qu'il
35:15pourra encore nous aider.
35:17Je suis arrivée lundi.
35:19On est jeudi.
35:21Je suis très...
35:23T'as dormi combien de temps ?
35:25Normal, 6 heures par nuit.
35:27Je dors toujours 6 heures.
35:29C'est ce qu'il te faut ?
35:31C'est bien 6 heures, parce qu'en fait, il faut...
35:336 heures dans l'année, dans la semaine de travail.
35:35Après,
35:37c'est plus compliqué, mais
35:39je suis, je vous avoue,
35:41très fière
35:43de prendre la suite de Thibaut et surtout
35:45de passer deux semaines avec lui pour qu'il m'explique
35:47et qu'il
35:49me nourrisse de tout le travail
35:51qu'il fait et de tout ce qu'il a appris.
35:53C'est pas assez.
35:55C'est pas assez, mais bon, il y a...
35:57Il sera encore là. Non, c'est énorme.
35:59C'est énorme.
36:01Moi, j'essaie de me mettre le truc en tête.
36:03Il faut pas stresser. Il faut prendre les choses comme elles viennent.
36:05Parce que si tu te dis
36:07j'ai besoin de tout maîtriser pour y aller,
36:09moi, je dors pas. Ça sert à rien.
36:11Il faut prendre les choses
36:13une par une, comme elles viennent.
36:15Tu poses des questions, puis après,
36:17ton cerveau réfléchit, tu reviens sur autre chose.
36:19Et puis t'avances,
36:21il faut être organisé,
36:23un calendrier prévisionnel, et puis un moment, il y a un sujet
36:25auquel t'as pas pensé, tu vas revenir dessus.
36:27Je pourrais toujours rappeler Thibaut, j'ai les équipes.
36:29Enfin, voilà, quoi.
36:31Ouais, c'est ça. Il y a pas que moi. Il y a une équipe derrière aussi
36:33qui bosse super bien,
36:35qui connaît très bien la fête qu'elle a depuis plusieurs années,
36:37qui va accompagner ses transitions,
36:39et Sophia dans son
36:41nouveau rôle, qui aura
36:43à cœur de le faire, et elle pourra aussi bien
36:45se reposer sur toutes ses équipes, et puis
36:47sur tout l'orgasme général,
36:49avec des prestataires, des partenaires,
36:51des collectifs militants qui seront là,
36:53et qui seront toujours là,
36:55et qui nous aident à construire cette fête.
36:57C'est un rôle de chef d'orchestre,
36:59d'être directeur
37:01ou directrice, en l'occurrence
37:03de cet événement,
37:05mais il y a déjà tous les instruments
37:07qui sont sur place.
37:09Maintenant, il faut faire jouer tout le monde ensemble.
37:11Quelle métaphore.
37:13Elle arrivera à très bien le faire.
37:15Non, mais ce qui est rassurant, tu vois, ce matin, on était à
37:17Bretigny, on avait la préfecture,
37:19les élus, etc. Ils sont tous
37:21venus me voir en me disant
37:23vous êtes nouvelle, ne vous inquiétez pas, nous ça se passe super bien,
37:25vous pouvez compter sur nous, travailler
37:27ensemble.
37:29Mais comme
37:31tout le monde a envie que la fête se passe
37:33à merveille,
37:35et qu'elle évolue, et qu'elle soit
37:37encore plus grande,
37:39les conditions sont réunies
37:41pour que ça puisse
37:43très bien fonctionner.
37:45Petite question que j'ai vue tout à l'heure
37:47et que je n'ai pas prise.
37:49C'était...
37:51Il arrive que
37:53des associations expriment leur volonté de déposer
37:55un dossier de candidature pour avoir un stand
37:57à la fête de Lima.
37:59C'est quoi la demande à l'organisation de la fête ?
38:01La démarche ? La démarche, elle est simple,
38:03vous envoyez un e-mail
38:05à fête-humanite.fr
38:07h-u-m-a-n-i-t-e
38:09.fr
38:11Ça arrive dans les mails de l'équipe de la fête.
38:13En règle générale,
38:15c'est Théo qui est responsable de l'équipe
38:17des stands qui vous envoie un petit dossier
38:19à remplir. L'objectif c'est de savoir
38:21quelle est votre activité en tant qu'organisation
38:23et
38:25après qu'il va discuter
38:27avec vous de votre projet sur la fête pour voir
38:29effectivement déjà si sur les valeurs on s'entend,
38:31si sur le projet ça coïncide
38:33avec ce que nous voulons faire à la fête,
38:35et puis après derrière, c'est une question aussi
38:37un peu technique de place, d'emplacement, etc.
38:39Donc effectivement,
38:41si vous envoyez ça deux semaines avant la fête,
38:43ça ne marchera pas, mais si vous envoyez
38:45ça aujourd'hui, on peut commencer à discuter
38:47avec vous et voir comment on peut essayer de
38:49faire en sorte que l'orgas soit présente
38:51dès l'année prochaine à la fête de l'humain.
38:53Ok.
38:55Euh...
38:57Qu'est-ce qu'on peut aborder,
38:59les amis ?
39:01Donnez les dates
39:03de la fête de l'humain de l'année prochaine.
39:05Let's go ! Attendez, j'ai préparé en plus
39:07le truc.
39:09Ah, 323 jours.
39:1112, 13,
39:1314 septembre 2025.
39:15Toujours le deuxième week-end
39:17de septembre, les amis.
39:19Les places, pas tout de suite,
39:21mais incessamment sous peu.
39:23Ouais.
39:25Qu'est-ce que tu nous prévois pour cette fête ?
39:27Est-ce que tu as déjà des petites idées ?
39:29Déjà, est-ce que le village des médias indépendants, il reste ?
39:31Est-ce que le village des sports, ça grandit ?
39:33C'est-à-dire que l'humeur d'escalade sera
39:35un peu plus haut ? Est-ce que le village jeunesse,
39:37du côté de l'humeur d'escalade, arrêtera de se plaindre
39:39parce qu'ils n'ont pas de place ?
39:41Est-ce qu'il y aura plus de toilettes parce que les gens
39:43ne peuvent pas aller faire pipi ? Après, ils sont énervés,
39:45ils viennent nous le dire dans le chat.
39:47Comment ça va ? Dis-nous tout.
39:49Cette fête,
39:51on va avoir déjà
39:53beaucoup plus de monde que cette année.
39:55Je l'espère,
39:57mais j'en suis certaine.
39:59Il y a forcément un premier sujet
40:01qui a été un problème cette année,
40:03c'est celui des toilettes.
40:05Il va falloir y répondre.
40:09Ça, c'est un investissement.
40:11Comme vous le savez, la fête de Limat
40:13a un but très restreint.
40:15On fait comme on peut.
40:21Si vous voulez beaucoup de toilettes, il faut vendre
40:23beaucoup de soutien.
40:29Sinon, pas de toilettes.
40:31Non, sérieusement, ça c'est un vrai sujet.
40:33C'est aussi une question
40:35de confort pour tous ceux
40:37qui viennent à la fête de Limat.
40:39On a l'impression que c'est un sujet pipi-caca,
40:41mais ce n'est pas que.
40:45Le village des médias indépendants,
40:47c'était cool,
40:49je l'ai vu.
40:51On va voir comment est-ce qu'on va
40:53le réorganiser.
40:55C'est quelque chose
40:57qui va rester,
40:59sur lequel on va travailler l'année prochaine.
41:01On va essayer
41:03de réorganiser les choses
41:05différemment,
41:07mais ça restera.
41:09Et puis la question
41:11des familles,
41:13du village famille
41:15et sport qui a
41:17amélioré, je pense qu'on peut faire quelque chose
41:19de plus grand.
41:23C'est à voir.
41:25Après, j'ai une contrainte
41:27budgétaire.
41:29Après la mutualisation,
41:31le travail entre
41:33les différents espaces,
41:35c'est quelque chose qui peut se travailler,
41:37mais c'est un peu contraignant.
41:39Ça se discute,
41:41j'ai des idées
41:43en tête, mais je veux d'abord les voir
41:45avec les gens sur place avant de leur imposer
41:47quoi que ce soit.
41:49De toute façon, cette fête fonctionne
41:51grâce
41:53au travail qui est fait en amont
41:55et à l'acceptation
41:57des nouveaux espaces,
41:59des nouvelles zones et de la nouvelle offre
42:01qui peut être culturelle ou politique
42:03ou de nouveaux espaces
42:05entre les stands
42:07et les camarades qui sont autour.
42:09Il y a tout un équilibre
42:11à trouver dans toute la fête.
42:13Et l'idée, c'est que
42:15dans la fête, tu as le papy
42:17qui va aller à Jacques Rally
42:19regarder
42:21une pièce de théâtre,
42:23celui qui va
42:25à un spectacle de stand-up,
42:27il y en a,
42:29Swan Périssé,
42:31elle a fait à Jacques Rally.
42:33Du concert...
42:35C'était qui l'année d'avant ?
42:39L'année d'avant ?
42:41Fabrice Eboué. Pas du tout.
42:43Dommage, parce que j'aime beaucoup.
42:45C'était qui ?
42:47Il dit, ça va les amis ? J'ai rien entendu.
42:49C'est Squeezie ?
42:51Émeric Lomprey. Ah non, c'était lui !
42:53On en a parlé juste avant.
42:55J'ai un très grand fan d'Émeric Lomprey.
42:57L'année d'avant, c'était Guillaume Meurice.
42:59Je le trouve.
43:01Guillaume, j'adore.
43:03Bah oui.
43:05Celui qu'il n'aime pas,
43:07partez !
43:09Vous n'avez rien à faire ici.
43:11Il y a plein de choses.
43:13Je n'ai pas envie
43:15de trop spoiler.
43:17Et puis après,
43:19comme je dis, tout est possible.
43:21Le terrain, aujourd'hui,
43:23est plutôt bien.
43:25Il y a des choses qu'on peut encore améliorer.
43:27Il y a eu un gros travail
43:29sur l'accessibilité.
43:33Il y a eu un grand travail sur la question
43:35des violences sexistes et sexuelles.
43:37On a toute une application.
43:39On est dans un espace très safe.
43:43C'est aussi beaucoup de choses
43:45comme celle-ci qu'on va devoir améliorer.
43:47Il y a un espace détente.
43:49À tous les concerts,
43:51on a envie de se poser
43:53dans un espace un peu cool.
43:57En parlant des concerts,
43:59on a parfois l'impression
44:01que les annonces des artistes
44:03sont assez tardives.
44:05Est-ce que c'est possible
44:07d'en avoir quelques-unes plus tôt ?
44:09La réalité, quand même,
44:11c'est que peut-être qu'on n'est pas assez bons
44:13en communication et qu'on n'est pas assez visibles.
44:15Mais ces trois dernières années,
44:17on a eu trois annonces d'artistes
44:19de la programmation musicale
44:21aux alentours de fin mars,
44:23puis une autre en avril-mai,
44:25puis une finale où on dévoilait
44:27l'ensemble de la programmation fin juin,
44:29à peu près dans ces eaux-là.
44:31Je ne sais pas si c'est sous réserve.
44:33Je pense que Sofia verra son calendrier
44:35et comment est fait,
44:37mais on arrive toujours à en sortir quelques-unes.
44:39On n'arrivera jamais en mars
44:41à avoir toute la programmation
44:43parce que les discussions sont longues
44:45avec un budget qui est contraint.
44:47Si ce budget est contraint, ce n'est pas pour rien.
44:49C'est parce que dans le modèle économique de la Fête,
44:51et ça rejoint beaucoup de choses qui ont été dites,
44:53le modèle économique de la Fête,
44:55c'est qu'on essaye de faire un événement
44:57avec des centaines
44:59d'organisations différentes.
45:01C'est une ville éphémère qu'on crée
45:03où il y a 450 000 personnes qui vont venir.
45:05Même l'électricité est éphémère, les amis !
45:07Même l'électricité !
45:09C'est vrai,
45:11c'est des poteaux qu'on plante,
45:13des câbles qu'on tire.
45:15Tout ça, on le crée il n'y a rien,
45:17quelques semaines avant.
45:19Tout ça coûte, avec une programmation très riche.
45:21Et nous, on essaie de faire ça
45:23pour le prix le moins cher possible.
45:25Parce que là, on nous demande
45:27si le prix va augmenter.
45:29C'est pour ça que je dis ça.
45:31Effectivement, quoi qu'il arrive,
45:33nous, on va toujours réfléchir,
45:35et je pense que Sofia fera exactement ça,
45:37sur comment on arrive à conserver
45:39ce niveau de programmation,
45:41pour qu'il y ait le maximum de monde,
45:43au prix le moins cher possible,
45:45que ce soit accessible à toutes et tous.
45:47Et du coup, cette équation est super complexe.
45:49Et pour les toilettes, c'est pareil.
45:51Je reviens sur les toilettes,
45:53mais c'est vrai pour plein d'autres aspects.
45:55Nous, on va créer le truc en se disant
45:57on va être peut-être 400 000 l'année prochaine.
45:59Et donc, on va faire un budget
46:01à 400 000 en se disant ça va nous coûter tant,
46:03comment on fait en sorte que ça équilibre
46:05l'événement et que ça coûte le moins cher.
46:07Et donc, le prix le plus bas.
46:09Si on met 40 euros pour 3 jours à la fête de l'Humanité,
46:11quand on compare avec d'autres événements
46:13qui pourraient se tenir, c'est ridicule.
46:15Et donc, je sais, c'est toujours trop cher des fois.
46:17Pour beaucoup de gens, c'est très cher.
46:19On essaie d'avoir
46:21justement des dispositifs annexes
46:23pour faire venir des gens qui ne pourraient même pas
46:25se payer ces 40 euros.
46:27Mais du coup, on cale aussi les toilettes pour 400 000.
46:29Et donc,
46:31beaucoup.
46:33Je n'ai pas les chiffres en tête, mais beaucoup.
46:35Mais du coup, quand on est victime
46:37de notre succès comme cette année,
46:39un peu plus que 100 de toilettes.
46:41Plus que 1000 même.
46:43Plus que 1000 toilettes pour 400 000.
46:45On dirait qu'il y en a 100.
46:47Non, non, on dirait, mais il y en a beaucoup.
46:49Moi, je dirais qu'il y en a même 10.
46:51Au camping, j'en ai vu que 2.
46:53C'est pas vrai, il y en avait beaucoup plus.
46:55Mais bref, du coup, quand on cale
46:57les toilettes pour 400 000 et qu'on est victime de notre succès,
46:59et tant mieux pour 450 000,
47:01du coup, effectivement, c'est là où ça pioche.
47:03Et donc, là, cette année, on a eu plus de monde
47:05que prévoyé, ce qui est très bien.
47:07Et on est très très content de ce résultat.
47:09Mais du coup, il va falloir reconfigurer un certain
47:11nombre de choses pour l'année prochaine.
47:13Toujours avec cette volonté de rester
47:15le plus accessible.
47:17Mais on va être aussi dépendant
47:19de l'inflation, des négociations
47:21avec l'industrie musicale,
47:23avec les prestataires techniques
47:25qui, eux aussi, ont des coûts qui augmentent,
47:27de carburant,
47:29de salaire, bref.
47:31Tout ça, ça se reporte
47:33forcément sur l'organisation.
47:35Donc, c'est dur, aujourd'hui, de dire si
47:37le prix va bouger ou pas. C'est compliqué.
47:39En tout cas, la volonté politique, c'est qu'il ne bouge pas.
47:41Mais il va falloir bien
47:43étudier tout ça, là,
47:45dans les semaines à venir. C'est ce que va faire
47:47Sophia, mais aujourd'hui,
47:49c'est compliqué de se prononcer là-dessus.
47:51Après, je pense que si tu fais venir Manu Chao, tu peux monter
47:53à 80 euros, les gens, ils vont payer.
47:55Ah. C'est pas l'objectif.
47:57Ils viennent et...
47:59Vous avez vu comment on pense à vous,
48:01les amis ? Manu Chao, pour 40 euros,
48:03qui fait ça ? Et pas que lui, d'ailleurs.
48:05Pas que lui. Il y aura Jul, aussi.
48:07Ça, c'est mon rêve.
48:09Moi, je l'ai travaillé depuis
48:11deux mois, sur cette question.
48:13C'est très compliqué. C'est ce que j'ai compris.
48:15Bah, écoute,
48:17si Jul veut venir, il est le bienvenu.
48:19Mais
48:21si lui veut venir... C'est une bonne réponse.
48:23C'est une bonne réponse.
48:25Bon. Avec notre budget.
48:27Avec le budget. Carte blanche pour Jul.
48:29Jul, si tu nous écoutes...
48:31Viens, s'il te plaît. Il va vivre un moment extraordinaire.
48:33D'anthologie. Il faut qu'il comprenne.
48:35C'est la fête de l'humanité, c'est ça ?
48:37C'est sûr que ça manque dans son CV, quoi.
48:39Oui ! Il fait le stade de France
48:41et après...
48:43Il faut la fête de l'humain.
48:45T'as des exclus un peu artistes
48:47à nous donner ? Non.
48:49D'accord.
48:51Les gens vont être déçus.
48:53Non, parce que...
48:55Tout est possible, encore.
48:57Donc donnez-moi vous.
48:59Oui, n'hésitez pas
49:01à proposer des petits noms, des petits trucs.
49:03Ça peut être intéressant.
49:05Et parce qu'on va créer la surprise.
49:07Et puis il y a des exclusivités
49:09et des particularités comme ça.
49:11Donc non, pas aujourd'hui.
49:13Et puis la réalité, c'est qu'elle est là depuis
49:15trois jours.
49:17Je suis arrivée lundi.
49:19Je suis arrivée lundi, on me demande
49:21la programmation de l'année prochaine.
49:23Pas du tout, mais encore c'est...
49:25Extraordinaire.
49:27Extraordinaire.
49:29C'est mieux, je crois.
49:31Est-ce que t'as un petit mot de la fin
49:33avant qu'on lance l'épisode 2
49:35de l'Humarathon 2012 ?
49:37Un petit mot de la fin sur la fête de l'humain.
49:39Sur...
49:41Comment tu la vois sur cette année ?
49:43Comment ça va se passer pour toi cette année ?
49:45Non, moi je suis...
49:47Un peu stressée quand même
49:49parce qu'il y a beaucoup de choses
49:51à faire, mais je suis assez sereine
49:53au fait que cette prochaine édition
49:55et cette 90e édition va très bien se passer.
49:57Elle va...
49:59Elle va marquer l'histoire.
50:01Elle marquera l'histoire parce que
50:03déjà, c'est une première édition qui sera
50:05dirigée par une femme.
50:07Donc ça faut le dire, c'est historique.
50:09J'en rajoute un peu, mais...
50:11C'est pas faux.
50:13Et outre ça,
50:15je pense que
50:17on va aussi
50:19exploser le record de participation.
50:21Je suis hyper ambitieuse,
50:23mais j'y crois pas.
50:25Si ça va pas, on va ressortir cet extrait.
50:27T'étais là cette année ou pas ?
50:29T'as senti quoi quand t'es repartie ?
50:31Beaucoup de fatigue.
50:33Beaucoup de négation.
50:35Tu t'es pas dit, ça y est,
50:37la fête de l'humanité, la fête de notre
50:39journal l'humanité est devenue
50:41le moment phare.
50:43Je trouve qu'il faut encore qu'on le travaille ça.
50:45Ce lien entre la fête de l'humanité et le journal l'humanité.
50:47Il y a des gens, ils savent même pas que c'est la fête du journal.
50:49Ça, par contre,
50:51c'est un travail qu'on doit faire conjointement.
50:53Saphia, qu'on travaille ensemble.
50:55Invite-moi plus souvent.
50:57Je vais t'inviter une fois par semaine.
50:59On fait des points d'étape.
51:01On fait un point d'étape.
51:03Les amis, j'ai senti
51:05que les 20 000 en plus par rapport à l'année dernière
51:07prenaient beaucoup de place.
51:09On met en place pour 400 000
51:11et dès que ça explose un peu les compteurs,
51:13il n'y a plus de WC.
51:15Les amis,
51:17avant de partir,
51:19on va dire au revoir
51:21à Thibaut de la meilleure des manières.
51:23Marathon.
51:25Je crois que c'est l'épisode.
51:27Je préfère regarder lequel.
51:29Parce que le 1 ne t'apparaît pas dedans.
51:31C'est pas trop intéressant.
51:35Et le 2,
51:37t'as un gros rôle dedans.
51:39Ah oui.
51:41Je me souviens de Catherine.
51:43Catherine.
51:45Elle veut juste faire peur.
51:47C'était quoi le projet ?
51:49Je ne sais pas.
51:51C'était un stage.
51:53Il y a un moment, il fallait faire la communication.
51:55On n'avait pas de moyens.
51:57On s'est dit on va faire des vidéos, on va se marrer.
51:59C'était plus pour se marrer.
52:01Pour illustrer,
52:03on lançait une petite course au sein.
52:05C'était un semi-marathon international.
52:07À côté, il y avait une petite course qu'on voulait un peu fun.
52:09C'était le 5 km des lapins.
52:11C'était au moment de Pâques.
52:13Et on avait fait quelques vidéos
52:15pour faire la promotion.
52:17Des petites vidéos un peu décalées.
52:19À 3 dans le bureau.
52:21J'en ai parlé avec Gino dessus.
52:23T'as réussi à faire venir tout le monde.
52:25J'ai mis un peu de cœur quand même.
52:27En tant que stagiaire et tout, t'avais réussi.
52:29En fait, ça faisait marrer tout le monde
52:31de faire des conneries dans les bureaux.
52:33Ça a détendu tout le monde.
52:35Et ouais, c'est marrant.
52:37C'est un peu hontant.
53:13Les amis, ça fait un plaisir de vous avoir.
53:15Merci beaucoup.
53:16Je pense que ce serait bien qu'on se voit, pas toutes les semaines comme j'ai pu le dire,
53:21mais régulièrement pour faire des petits points un peu.
53:23Carrément, avec grand plaisir.
53:25Pour essayer de voir comment ça se passe quand même aussi.
53:27Ouais, et puis même inviter l'équipe aussi.
53:29Oui de fou, on peut s'en servir en tant qu'anneau de communication.
53:31Tout à l'heure on disait, les gens se posaient la question en se disant
53:34mais il y a quelqu'un qui est là à plein temps, enfin c'est un boulot à plein temps.
53:37Ouais, c'est un boulot à plein temps avec une équipe quoi, donc voilà.
53:41Découvrir un petit peu l'envers du décor quoi.
53:43Exactement, ouais.
53:44C'est hyper important.
53:45Je pense qu'il faut les mettre en avant aussi.
53:47De fou.
53:48Eh bien, les amis, je vous remercie.
53:50Toto93000, très content.
53:52Merci, cœur sur vous.
53:53J'attends l'augmentation.
53:54Cœur, cœur.
53:55J'attends l'augmentation !
53:57Les amis, on vous laisse là.
53:59Moi j'attends de ce qu'on me dise.
54:01On va raid Nathalie.
54:03Avec un... un impoteur.
54:05Nathalie.
54:06Les amis, on raid tous Nathalie.
54:08Prenez soin de vous.
54:09Prenez soin de vous.
54:10Nous on se retrouve mardi avec Violaine.
54:12Mercredi, Violaine qui va traiter du sujet Gérard Depardieu de procès.
54:17Mercredi, la revue de presse de Cyprien.
54:21Et jeudi, moi-même avec Eugénie pour l'interview de Victor Castanet et son livre Les Ogres.
54:28Je suis interviewer.
54:29Waouh.
54:30Je vous laisse.
54:32Prenez soin de vous.