• il y a 2 mois
La FNSEA et les "Jeunes agriculteurs" appellent à "une reprise des actions à partir du 15 novembre" pour protester notamment contre l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur. Depuis plusieurs semaines, des actions sont organisées par endroits pour réclamer des mesures "concrètes et durables" à l'État.

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Transcription
00:00Ce soir à 19h, vous voyez Michel Barnier.
00:02Tout à fait. Et donc nous allons évoquer la nécessité d'un vrai plan de sauvetage de l'agriculture parce que tout ce que vous évoquez...
00:10Attendez, pardon, je vous interromps tout de suite mais je croyais que ce plan avait été mis en place puisqu'on se souvient de l'an dernier, c'était il y a quelques mois,
00:18des engagements pris par à l'époque le Premier ministre Gabriel Attal sur une botte de foin entourée d'agriculteurs, une loi était prévue, enfin tout ça n'a pas eu lieu ?
00:27Alors concernant la loi, la loi a débuté en septembre 2022, deux ans après il n'y a rien, ça va repartir fin d'année, début 2025.
00:37Cette loi de toute manière ne prévoyait rien comme amélioration pour les jeunes même si elle parlait du renouvellement des générations.
00:44Quelqu'un qui s'installerait aujourd'hui ou après cette loi n'avait pas... il n'y avait pas de différence.
00:51Par contre des fonds d'urgence ont été débloqués, 270 millions, c'est beaucoup mais qui en a bénéficié ? 30 000 agriculteurs, 30 000 exploitations sur 400 000 exploitations.
01:04Sur quels critères ?
01:06Alors sur quels critères ? Des producteurs bio, on a 60 000 exploitations bio en France, environ 10% ont été bénéficiaires.
01:15On a aussi des viticulteurs qui ont touché une partie des fonds à hauteur de 6-7 000 euros et là on nous annonce un plan pour de l'arrachage.
01:24Donc on n'a pas solutionné le problème et on va solutionner le problème en enlevant le problème, en enlevant la vigne.
01:30Ensuite on a eu les problèmes sanitaires, les problèmes sanitaires c'est là encore 7-8 000 producteurs par rapport à la maladie hémorragique.
01:39Et aujourd'hui on voudrait nous faire croire qu'on a sauvé et que tout ce qui avait été promis avait été mis en place.
01:46Pardon, on vous a aussi promis, si je me souviens bien, de mettre fin à certaines normes puisque vous plaignez régulièrement d'être assommé par ces règlements,
01:54alors européens mais souvent franco-français, ces normes qui vous empêchent de travailler. Est-ce que de ce côté-là il y a du progrès ?
02:01Alors on a eu des annonces ponctuelles pour pouvoir déposer nos dossiers de la politique agricole commune, ça concernait les jachères, ça concernait les prairies,
02:09mais le problème il n'est pas réglé, ça c'était du ponctuel. On a aussi fait évoluer la loi par rapport aux fossés et au curage,
02:17où avant on était sous des régimes d'autorisation qui prenaient au moins 8 mois.
02:21Et là ça va plus vite ?
02:22Là c'est 2 mois, mais comme vous voyez les fossés qui sont pleins.
02:24D'accord mais c'est déjà mieux alors, il y a quand même du mieux.
02:26Mais c'est trop tard.
02:27On a l'impression que tout est négatif.
02:28En fait c'est trop tard, on voit que ça aurait dû être entamé cet été. Là il pleut, ça fait un an qu'il pleut.
02:35Et il y a des inondations.
02:36Et voilà, il y a des inondations.
02:37Parce que les fossés ne sont pas curés.
02:39Et donc ça déborde par-dessus les routes, les animaux sont dans les champs alors qu'on devrait les laisser dehors.
02:44On avait des dates d'épandage, il aurait fallu épandre nos lisiers, nos fumiers, on est hors délai.
02:49Mais le ministre Barnier, Premier ministre, nous a accordé un délai.
02:53Mais c'est même pas sûr qu'on puisse continuer à aller dehors, c'est même pas sûr qu'on puisse récolter.

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