• il y a 2 mois
Mercredi 23 octobre 2024, SMART JOB reçoit Julien Bellynck (Directeur Général, Eficia) , Michael Bismuth (expert en affaires publiques, intervenant, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye) et Lucie Carbone (humoriste)

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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job. Votre rendez-vous emploi RH Management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:15Bien dans Smart Job, on va parler de la formation aux plaidoyers et de la relation institutionnelle. On les appelle les lobbyistes.
00:22Eh bien oui, une formation leur est dédiée. On va en parler avec Mickaël Bismuth, expert et justement intervenant dans le domaine des affaires publiques.
00:30C'est comme ça qu'on les appelle à Sciences Po, Saint-Germain-en-Laye qui propose cette formation.
00:34Le grand entretien, l'entreprise vaut mieux en rire. On accueillera quelqu'un que vous connaissez. Elle se d'ailleurs décrit comme la personne la plus connue du CAC 40 et la moins connue des Français.
00:47Vous avez reconnu Lucie Carbone. Elle est humoriste et elle parle de l'entreprise à sa manière. Elle sera notre invitée. Elle nous expliquera son parcours aussi personnel qui est assez intéressant.
00:56Fenêtre sur l'emploi, Energy Manager, c'est un profil pénurique. C'est un nouveau métier et on va en parler avec Julien Bélin qui est le DGA de Efficia. Il sera notre invité à la fin de l'émission.
01:07Tout de suite, c'est bien dans Smart Job.
01:18Bismarck.
01:21– Mickaël Bismuth, ravi de vous accueillir bien dans Smart Job puisque je vous ai présenté dans le lancement comme je parlais du lobbying, des relations institutionnelles, des relations publiques.
01:31Vous êtes un intervenant dans une formation qui a démarré il y a quelques jours à Sciences Po, Saint-Germain-en-Laye.
01:37D'abord un mot sur ce métier. Vous avez vu, j'ai utilisé trois mots.
01:42Relations institutionnelles, relations publiques, lobbyistes, ça veut dire la même chose ça ? C'est le même métier ?
01:48– Oui, tout à fait. Ça veut dire la même chose. Après, vous pouvez avoir des nuances.
01:52Quand vous faites des affaires publiques, vous défendez plutôt un intérêt privé.
01:57Quand vous faites du plaidoyer, vous défendez plutôt un intérêt qui ressemble à un intérêt général.
02:03Mais en fait, le but est le même, c'est celui d'influencer la norme.
02:06– Le mot lobbyiste, depuis une vingtaine d'années, avec mon expertise, il a beaucoup évolué.
02:12Mais c'était un gros mot quand on disait c'est un lobbyiste, c'était un gros mot.
02:16On a besoin de faire du lobby dans tous les domaines de la société ?
02:20– Évidemment. Dans le cadre d'une démocratie représentative comme la nôtre,
02:24ceux qui forment la décision, ce sont les politiques.
02:27Mais les politiques ne peuvent pas prendre leur décision en chambre.
02:30Ils ont besoin d'être éclairés et c'est là justement le rôle des lobbyistes.
02:34– Alors, j'évoquais cette formation à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye,
02:38formation de qualité avec des intervenants, il suffit d'aller voir la qualité des intervenants
02:43qui sont à la fois des profs, qui sont des lobbyistes, qui sont des avocats,
02:48parce que les avocats font aussi beaucoup de lobbying.
02:50Pourquoi avoir voulu créer une formation ?
02:53– On a voulu créer une formation déjà qui s'inscrive dans la formation continue.
02:57Il existe bon nombre de diplômes en Master 1 et Master 2.
03:01Là, l'objectif et notre cible prioritaire, ce sont des professionnels de la communication
03:07qui exercent pour leur majorité depuis 5 ans et qui ont une envie de reconversion.
03:12C'est-à-dire qu'ils se disent qu'ils ont à peu près vu ce qu'ils avaient à voir dans leur domaine
03:17et qu'à présent, ils voulaient intégrer l'ensemble des métiers
03:21qui correspondaient aux affaires publiques et aux plaidoyers.
03:24C'est bien là leur objectif.
03:26Après, on peut avoir des cibles secondaires par exemple,
03:28de nouveaux lobbyistes et de nouveaux chargés de plaidoyer
03:32qui ne se sentent peut-être pas très légitimes dans leur emploi
03:35et qui ont besoin de formations, de compléments, d'éléments
03:38qui justement permettront d'asseoir leur présence dans le cadre de ce secteur.
03:43– Alors moi qui suis resté très longtemps à l'Assemblée Nationale
03:45dans une carrière précédente, j'ai croisé beaucoup d'assistants parlementaires
03:49et mon petit doigt me dit que certains sont devenus des lobbyistes
03:52ou chargés des relations nationales, ce qui fut votre cas.
03:56On voit bien ce lien fort entre convaincre le politique
04:00et avoir des lobbyistes qui savent bien s'exprimer,
04:04qui ont les bons arguments, qui ont les bons textes de loi.
04:07Qu'est-ce qu'on va leur apprendre à ces élèves en formation continue ?
04:11– Alors on va essayer de leur apprendre à la fois deux choses je crois,
04:14c'est très important.
04:15Il y a à la fois une dimension magistrale avec des cours
04:20qui vont donner les notions clés à la fois sur le droit communautaire,
04:24sur le droit constitutionnel, le droit public,
04:26et puis à côté de cela des éléments extrêmement opérationnels,
04:30c'est-à-dire par exemple savoir rédiger un communiqué de presse.
04:33En ce qui me concerne, par exemple, j'enseigne un cours de légistique,
04:37c'est-à-dire comment rédiger des amendements,
04:39en l'occurrence comment transformer, comment essayer de modifier
04:42les textes qui sont proposés par l'Assemblée Nationale.
04:46– Alors arrêtons-nous un instant dessus parce que les chefs d'entreprise
04:48qui nous regardent et les DRH, il faut être précis,
04:50il y a parfois des groupes d'intérêt qui rédigent les amendements
04:54pour le député qui va valider évidemment son engagement,
04:58personne ne le force, mais qui va porter en fait un amendement
05:02qui a été construit, rédigé par un groupe d'intérêt, on est bien d'accord ?
05:05– C'est extrêmement courant et c'est ce qu'on appelle
05:07la pratique des amendements clés en main.
05:09– C'est-à-dire qu'on apporte clés en main l'amendement
05:12et que le député défendra en commission ou à l'Assemblée Nationale ?
05:16– Libre à lui si on a réussi à le convaincre bien évidemment
05:19et ensuite ce n'est pas parce que vous avez transmis un amendement clé en main
05:23que celui-ci va se retrouver dans le texte de loi.
05:25– Ça c'est vrai puisque c'est le débat démocratique qui aura lieu
05:28et il y aura un vote sur cet amendement.
05:29– Comme je vous l'ai dit c'est les politiques qui décident au final.
05:31– Un mot, c'est quoi les qualités d'un bon chargé des relations publiques,
05:35institutionnelles ou de plaidoyer, c'est quoi ces qualités ?
05:38L'écoute, la capacité à s'adapter ?
05:40– Je vous dirais que c'est à la fois une dimension technique,
05:43vous devez très bien connaître votre dossier,
05:45c'est indispensable, vous êtes au confluent du droit et de l'économie,
05:49donc vous devez absolument avoir cette maîtrise-là.
05:52Et puis ensuite vous avez ce besoin de pouvoir communiquer,
05:56de pouvoir porter votre dossier, donc ce sont plutôt des qualités relationnelles,
06:02des qualités communicationnelles, des qualités diplomatiques aussi
06:05parce que bien évidemment il faut s'adapter aussi à son auditoire.
06:08– Yvan Chupin, Michael Bismuth, c'est vous et Alexandre Thuayon
06:12qui font partie des chevilles ouvrières de cette formation.
06:15Elle a commencé la formation, on peut encore s'y inscrire ou on attend l'année prochaine ?
06:19– On va attendre l'année prochaine je pense, là déjà on a notre première promotion.
06:23– La promo elle est là ?
06:24– On l'a accueillie la semaine dernière, notamment avec Elodie Jacquet-Laforge
06:27qui est l'ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale
06:30et qui est la marraine de notre promotion
06:32et qui est actuellement directrice générale d'Intercommunalité de France.
06:36– Combien d'élèves, combien de participants à cette première promo ?
06:39– La première c'est une petite promotion, on sera aux petits soins pour eux, nous sommes 6.
06:44– Donc 6 élèves qui font de la formation continue
06:46et qui vont changer de vie aussi à l'issue de cette formation.
06:49Ça se passe à Sciences Po Saint-Germain en lait
06:52et c'est piloté entre autres par vous Michael Bismuth
06:54et plein d'autres intervenants de très bonne qualité.
06:57– 37 intervenants, 107 heures de cours.
06:59– Génial, merci.
07:01Vive le lobbying, c'est ça que vous dites ?
07:03– On peut le dire, vive le lobbying.
07:05– Vive le bon lobbying et la démocratie, tout ça ça va avec.
07:07– Merci de nous avoir rendu visite Michael Bismuth,
07:09vous êtes intervenant dans cette formation à suivre
07:12et si vous voulez vous inscrire, ça sera évidemment pour la saison prochaine 2025.
07:16Merci de nous avoir rendu visite.
07:18– Merci à vous.
07:19– On tourne une page, on va sourire, oui on va sourire,
07:21peut-être même on va rire avec Lucie Carbone, c'est notre invitée, c'est une humoriste.
07:25Elle connaît le monde de l'entreprise, bah oui parce qu'elle y est passée
07:27puis elle a renversé la table, elle est devenue humoriste
07:29et on va la découvrir tout de suite, c'est l'invitée du Cercle RH.
07:34Générique
07:46Le Cercle RH est un grand entretien pour faire un pas de côté,
07:50pour rire, rire de l'entreprise à travers les yeux et l'humour de Lucie Carbone.
07:55Bonjour Lucie.
07:56– Bonjour.
07:57– Très heureux de vous accueillir.
07:58Alors là, nous c'est une émission très sérieuse, on accueille des DRH,
08:01on accueille beaucoup de dirigeants qui viennent nous parler.
08:03Vous, vous avez choisi de faire le pas de côté et de rigoler
08:07de tous les travers de l'entreprise.
08:09Ne perdons pas un instant pour que ceux qui ne vous connaissent pas
08:12et que ceux qui vous aiment évidemment, vous revoient ou vous voient,
08:16là c'est une parodie du manager devenu coach, le coche,
08:20et regardez, écoutez et on pourra évidemment en parler juste après.
08:24– Première surprise, je ne suis plus manager, je suis coach.
08:28Et attention parce que ça n'a rien à voir.
08:30Alors ce qui change, c'est qu'on a pris la hiérarchie et qu'on lui a cassé les genoux.
08:33Ok, donc là on est tous ensemble, on est dans la même galère, le même bateau
08:37et je ne vous dis pas ça en tant que manager, non, je vous dis ça en tant que coach.
08:40Bon vous n'avez pas oublié, la semaine prochaine on a une grosse rencontre,
08:43le COMEX, c'est que des numéros 10.
08:45Va falloir jouer collectif parce que sur le terrain vous êtes tout seul,
08:47mais on est tout seul ensemble.
08:48À partir du moment où vous projetez, là c'est parti pour 90 minutes.
08:52Va falloir répondre présent.
08:53Parce que qu'est-ce qu'on joue là ?
08:54Là on joue la relégation.
08:56Sachez qu'il y a des filiales en province qui n'attendent que nous.
08:59L'abonnement Ouigo n'est pas loin.
09:00Alors c'est parti pour la petite causerie.
09:02Caro, t'es chef de projet Caro ?
09:04Numéro 7, c'est toi qui animes le jeu.
09:0690 slides ?
09:07Tu veux qu'on se prenne une saucer alors qu'on n'est même pas sur le terrain ou quoi ?
09:10Stratégie 4-4-2 les PPT.
09:124 slides de contexte, 4 slides de plan d'action, 2 slides de planning.
09:17On part pas bien, on part pas bien.
09:19Alors Lucie, des spectacles en stand-up sur scène évidemment
09:22et puis des vidéos où vraiment on se marre bien parce qu'il y a le télétravail,
09:26il y en a plein d'autres.
09:27Là, le message clé c'est quoi ?
09:30On change les mots ?
09:32On dit plus manager, on dit coach ?
09:34Oui, c'est ça.
09:35C'est un peu questionner le changement de wording.
09:37Comme on pourrait dire, c'est qu'effectivement c'est quelque chose que j'ai connu en entreprise.
09:40C'est qu'un jour il y avait quelqu'un qui arrivait en disant
09:43on ne dit plus manager, on dit coach.
09:45Et c'est vrai que ça m'a surpris.
09:47Je me suis dit mais qu'est-ce qui se passe ?
09:48Il y a Didier Deschamps qui va arriver.
09:50Donc c'est un peu questionner ces évolutions.
09:52Est-ce qu'on est toujours dans un rapport hiérarchique ?
09:55Qu'est-ce que ça change ?
09:56En termes de performance, il y avait une métaphore liée au sport, footballistique
10:01qui amène justement ce changement de nom.
10:03Donc c'était un peu réfléchir à ça.
10:06Puis l'utilisation de la métaphore du jeu du 4-4-2.
10:09Il n'y a que des numéros 10.
10:11En plus, il y a beaucoup de managers qui s'amusent à ça, à faire de la métaphore.
10:15Mais revenons à vous quand même.
10:17Votre légitimité, je pense que vous la tirez du fait que vous avez connu le monde de l'entreprise.
10:21Vous avez un parcours sans faute.
10:23Sciences Po, Com...
10:25Vous rentrez chez Total, me semble-t-il.
10:27Vous faites de la formation informatique, c'est ça ?
10:31Oui, c'est ça.
10:33Donc vous êtes dans la boîte.
10:35Vous êtes dedans.
10:36Je suis dedans.
10:37Je vis tout.
10:38Vous vous tapez, vous faites attention, vous êtes dans les rues.
10:40Toujours un peu.
10:41Je continue à avoir un peu les us et coutumes.
10:44Mais oui, c'est vrai que j'ai tout vécu.
10:45Moi, j'ai démarré dans le conseil.
10:47J'ai fait du conseil en informatique.
10:49Et ensuite, effectivement, j'étais en interne, en l'occurrence chez Total,
10:52surtout sur des projets informatiques.
10:54Donc tous les sujets de process, de réunionnites, d'organisation, de réorganisation,
11:00je les ai connus, je les ai vécus.
11:02Et c'est vrai que je les regarde...
11:04Quand j'étais en entreprise, il y a des choses effectivement qui m'étonnaient,
11:07sur lesquelles je suis revenue d'ailleurs maintenant en vidéo ou en spectacle.
11:11Et c'est toujours des évolutions de tendance que je suis maintenant,
11:14que je suis effectivement un peu sortie et que j'ai fait ce pas de côté.
11:17Mais c'est toujours un processus chez les humoristes qui viennent de l'entreprise.
11:20Il y en a un ou deux comme ça, un autre qu'on avait reçu sur ce plateau
11:23et qui lui aussi était cadre sup.
11:25La mue, elle se fait quand ?
11:27Parce que soit vous êtes drôle depuis que vous êtes petite
11:30et en même temps vos parents vous disent faites belles études et rentre dans une belle boîte.
11:33Ça, c'est l'option 1.
11:34Soit vous vous découvrez très drôle parce que c'est tellement horrible ces process informatiques
11:38que vous dites il faut vraiment que je me marre.
11:42Moi je ne pense pas avoir été ni même être encore quelqu'un au quotidien de très drôle.
11:48Je ne suis pas quelqu'un, parfois il y a des gens qui disent
11:50j'ai toujours été le clown dans les mariages, les anniversaires, on me remarque.
11:53Moi honnêtement je ne pense pas tant.
11:56Moi je suis vraiment le cliché de d'abord les études.
11:59Une fois qu'il y a eu le CDI, on évolue comme manager.
12:02Et en fait c'est vrai que moi je suis passée par un épisode de ma lettre au travail
12:05où en fait l'écriture, l'humour et le jeu ça a été une bouée de sauvetage.
12:11Mais jouez dans la boîte.
12:12Ah non.
12:13Non mais c'est ça qui est important.
12:14Vous ne pétiez pas le système de l'intérieur.
12:16Ah non.
12:17C'est en dehors que vous commencez à vous moquer de là où vous étiez en fait.
12:20Oui, moi j'ai eu besoin d'en sortir pour un peu exprimer mes étonnements.
12:25C'est sur la réunion limite.
12:27Étonnement Lucie, même plus que ça parce que vous parlez de mal-être quand même.
12:30Oui, j'ai dû passer par un mal-être au travail où concrètement
12:33plusieurs jours d'affilée je suis arrivée au bureau en me disant mais qu'est-ce que je fais là ?
12:37C'est-à-dire que physiquement j'étais là, je faisais très bien mon travail.
12:40Je pense que je suis un peu le cliché de la bonne élève.
12:42Mais c'est vrai qu'il y a des choses qui m'étonnaient.
12:45Et vraiment, alors ce n'est pas du tout contre les entreprises ou les organisations.
12:49Mais simplement moi je ne me sentais pas forcément à la bonne place.
12:52Et quand j'en suis sortie, je pense que j'ai eu besoin de l'exprimer pour quelque part
12:58peut-être me rassurer sur le fait que je n'étais peut-être pas seule à le constater et à les vivre.
13:03Mais vous ne l'êtes pas parce que vous avez bien sûr un public d'entreprises qui font appel à votre humour.
13:07Mais vous avez aussi un public qui vient au point-virgule.
13:09Moi je me suis amusé en préparant l'émission à regarder quelques vignettes, quelques capsules.
13:13Le télétravail par exemple qui est assez excellentissime puisque ça a été la norme.
13:18Et on s'aperçoit qu'aujourd'hui, vous qui fréquentez aussi des entreprises, les boîtes reculent.
13:22Enfin je ne sais pas, c'est le sentiment que vous avez.
13:24Avec cette manageuse qui globalement, la fille arrive, Lucie arrive au boulot.
13:28Elle est toute seule quoi. Elle n'a pas accès aux mails, elle n'a pas les docs, elle n'a pas d'ordi.
13:33Enfin je veux dire, ça c'est du vécu, c'est des choses que vous allez chercher dans les échanges que vous avez en fin de spectacle.
13:38Comment vous vous nourrissez de tout ça ?
13:40Alors déjà j'ai quand même un vécu, j'ai travaillé 5 ans.
13:43Donc il y a quand même des choses sur les open space, sur le bruit, sur la façon d'interagir en open space.
13:49Il y a quand même beaucoup de choses que j'ai vécues.
13:51Après c'est vrai que moi j'ai quitté le milieu du travail, si je peux l'appeler comme ça, il y a 5 ans.
13:56Donc effectivement depuis il y a eu des évolutions que moi je n'ai pas connues.
13:59Typiquement le flex office, moi ça je ne l'ai pas connu.
14:01Donc pour me tenir un peu à jour, effectivement je regarde, je fais une petite veille active sur LinkedIn.
14:07Il y a des gens aussi qui me le racontent, qui savent que j'ai une appétence un petit peu sur les sujets de travail.
14:11Et qui me disent, punaise là quand même on a un sujet, regarde-le parce qu'on pense que potentiellement ça peut prêter à la vidéo.
14:18Plus de collègues, plus de liens avec l'ancienne vie ?
14:20Il y en a aussi toujours.
14:22Non mais c'est intéressant de savoir ce qu'il se passe toujours dans la boîte dans laquelle on a été.
14:25Oui si quand même je le suis.
14:29De fait il y a un réseau sur LinkedIn, moi j'ai quand même dans ma communauté des gens qui m'ont vu consultante, qui m'ont vu chef de projet.
14:36C'est incroyable.
14:37C'est toujours hyper intéressant.
14:39On n'aurait jamais pensé que tu fasses ça.
14:42Donc c'est toujours rigolo.
14:44Et puis c'est aussi des gens qui évoluent aussi dans leur propre carrière.
14:46Et donc voir l'évolution un peu réciproque c'est hyper, c'est un côté touchant.
14:51Vous avez pensé que c'est le divan de Chapier mais quand vous parlez de mal-être c'est pas un mot anodin, c'est pas j'ai envie de faire autre chose.
14:58Le mal-être ça veut dire qu'à un moment donné vous prenez la décision d'aller voir votre DRH et dire voilà, moi j'ai bien fait le boulot, j'imagine que ça se passe comme ça.
15:07Mais maintenant je vais quitter la boîte.
15:09Il y a bien un moment donné où vous quittez la boîte.
15:11Il y a un moment où on n'en peut plus.
15:12Moi j'ai eu un déclic où j'arrive un lundi et en fait je pleure.
15:16Je dépile, j'ouvre ma boîte aux lettres Outlook et je me mets à pleurer alors qu'il n'y a aucune raison, je ne me sens pas bien.
15:23Je ne me sens pas bien, je suis à deux doigts du malaise.
15:26Je me souviens aller voir la médecine du travail et c'est un peu rigolo parce que j'y vais à midi et l'infirmière me dit vous savez on n'accepte que les urgences.
15:33Donc là il faut revenir à 14 heures.
15:35Et là je fous en larmes, je n'en peux plus.
15:37Quelle psychologie l'infirmière.
15:39Et du coup elle a dû ouvrir une petite chambre où on a discuté.
15:43Donc non vraiment un mal-être.
15:45Et là c'est le jour où ça bascule.
15:47C'est le jour où quelque part vous êtes en train de définitivement quitter la boîte.
15:51En fait c'est le jour où je me dis je suis allée trop loin dans le mal-être.
15:54C'est-à-dire que ce n'est plus simplement dans ma tête, ça devient physique.
15:57Donc j'ai cette prise de conscience où je me dis mais qu'est-ce que je m'inflige en fait.
16:01Donc vous vous sauvez aussi à travers l'humour.
16:04L'humour c'est aussi une manière de vous soigner.
16:06Oui clairement.
16:07En tout cas au départ parce qu'aujourd'hui votre métier c'est une activité professionnelle.
16:11Enfin je suis sûr.
16:13Mais au départ c'est pour vous soigner quoi.
16:15Au départ c'est vraiment l'écriture et le jeu.
16:18C'est ce qui m'a permis de respirer.
16:20Un exercice quoi.
16:21Ah ouais ça a été vraiment ma respiration.
16:23C'est là où j'ai retrouvé du sens.
16:25C'est là où j'ai retrouvé de l'énergie.
16:27C'est là où j'ai retrouvé...
16:29Souvent parfois il y a des coachs qui parlent de petites flammes.
16:32Franchement j'ai toujours trouvé ça hyper stratosphérique et hyper absurde.
16:36Mais c'est vrai qu'à ce moment-là de ma vie,
16:39l'écriture, le fait d'aller jouer sur scène,
16:41de rencontrer les gens, qu'on puisse rigoler ensemble,
16:44honnêtement à un moment de ma vie c'est la seule chose qui me faisait du bien.
16:48Lucie Carbone c'est votre nom de scène.
16:50Peu importe votre vrai nom.
16:52Mais est-ce qu'aujourd'hui vous conscientisez le chemin parcouru ?
16:56Est-ce que vous dites ça y est je suis totalement nettoyée de la boîte
16:59et je suis totalement libre de vivre ma vie ?
17:01Parce que c'est de ça dont il est question quand on est en stand-up,
17:04quand on est en capsule vidéo.
17:06Vous devez vous sentir avec une liberté dingue.
17:09C'est super sur scène.
17:11En plus il y a ce que je fais en vidéo, il y a aussi ce que je fais sur scène.
17:13En vidéo c'est vrai que je parle beaucoup du milieu du travail.
17:16Ce qui est intéressant je pense pour les gens qui me suivent,
17:19c'est qu'en spectacle ils découvrent aussi d'autres sujets.
17:21Et ça c'est vraiment une liberté que je prends et à laquelle je veille.
17:25Parce que pour moi la scène c'est l'espace de liberté le plus ultime.
17:31France Inter où vous êtes moins sur le travail mais sur des sujets plus larges, plus transversaux.
17:35Alors c'est des sujets qui sont imposés.
17:37Donc effectivement c'est des sujets plus sociétaux, économiques.
17:41C'est des tendances un peu plus froides.
17:44Ce n'est pas forcément de l'actualité politique etc.
17:46C'est des choses un peu plus de fond.
17:48Mais moi qui connais un peu aussi cet univers,
17:50on retombe aussi sur des habitudes de boulot.
17:52Même quand on n'est plus dans la boîte avec des process informatiques chez Total.
17:55Quoi qu'il arrive on rentre quand même dans un autre système.
17:59Il y a quand même un rédacteur en chef, un type qui vérifie.
18:02Il y a une organisation, il y a des process.
18:04On ne se rend pas compte mais parfois dans le milieu de l'humour,
18:07il y a aussi des steps un peu hiérarchiques.
18:12Où il faut d'abord passer en open mic sur des scènes.
18:15Dans chaque corps de métier il y a des codes, un référentiel de pratique.
18:23Et c'est ça qui est aussi marrant.
18:25De changer d'un espace à un autre, il y a des choses qu'on retrouve.
18:29Ce n'est pas la liberté absolue.
18:31Je le dis pour ceux qui nous regardent.
18:33La boîte ce n'est pas toujours simple.
18:35Mais il y a aussi pas mal de contraintes dans le métier.
18:37Il y a des producteurs, il y a de l'argent.
18:39Il faut vivre, il faut négocier.
18:41L'humour ça reste quand même une industrie aussi.
18:44Par exemple pour faire venir les gens au spectacle,
18:48c'est vrai qu'on nous invite très fortement à faire des vidéos.
18:51Donc à partir du moment où on fait des vidéos,
18:53on rentre dans une mécanique, un peu de performance,
18:56d'analyse des algorithmes, etc.
18:58Et ça c'est vrai que ça m'agace un peu.
19:00Mais ça fait partie de ce système là.
19:02Lucie, c'est quoi les 5 ans à venir dans votre vie ?
19:05Parce qu'on a compris que l'entreprise c'était fini.
19:08Vous la fréquentez toujours parce que parfois on vous invite
19:10et on dit faites nous rire.
19:12Parce que même nous on commence à en avoir marre de ce qu'on fait.
19:14C'est quoi les 5 ans à venir ?
19:16Alors les 5 ans à venir,
19:18je tiens le spectacle vivant.
19:20Pour moi c'est incroyable.
19:22Parce que je trouve que c'est un lieu de liberté,
19:24d'expression, d'idées.
19:26C'est un contact direct.
19:28J'adore par exemple prendre le temps de discuter
19:30avec les gens après le spectacle.
19:32C'est un espace de rencontre et d'échange qui est vraiment incroyable.
19:34Donc le spectacle,
19:36là où en ce moment je...
19:38Au point virgule tout à fait,
19:40où elle est vendredi et samedi.
19:42Pour les 5 ans, j'envisage quand même un second spectacle.
19:44Sur...
19:46Justement un petit peu je pense
19:48tout ce qui est un peu digital.
19:50Digital dans l'entreprise et en même temps dans la vie
19:52un peu plus courante
19:54sur justement les réseaux sociaux, les algorithmes.
19:56Pour moi c'est toujours des choses...
19:58Maintenant je suis un peu plus dans ça.
20:00Il y a des choses que je trouve étonnantes aussi.
20:02C'est vrai que c'est des choses...
20:04Pour le second spectacle, j'envisage quelque chose
20:06à quel point l'informatique
20:08et le digital a pris de la place
20:10dans nos...
20:12Dans l'entreprise, ça c'est une évidence.
20:14Mais aussi dans notre quotidien
20:16plus courant.
20:18Comment ils laissent aussi certaines personnes sur la touche ?
20:20Oui, une fracture numérique.
20:22On n'a pas tous le téléphone avec Instagram
20:24et le doigt sur Insta. C'est vrai qu'il y a des personnes
20:26qui aujourd'hui ne servent pas bien leur téléphone.
20:28Et encore le téléphone à clavier.
20:30Il y a des enjeux. Par exemple en ce moment
20:32je réfléchis à la cybersécurité.
20:34Il y a un enjeu dans les grandes organisations
20:36et en même temps il y a peut-être
20:38Jean-René Patrick qui s'est fait pirater
20:40sur Facebook.
20:42Il y a des choses qui sont transverses.
20:44Des enjeux qui touchent
20:46à la fois les organisations et en même temps
20:48nous, à titre d'individu.
20:50Prochaine vidéo, c'est laquelle ?
20:52Dans les thématiques que vous avez là sur votre bureau.
20:54Pas cinq ans, les trois prochaines.
20:56Le télétravail. Je veux y revenir.
20:58Je vous dis,
21:00toutes sont très bien, mais le télétravail
21:02est tellement vrai !
21:04En fait, le télétravail, je veux y revenir
21:06parce que je ne comprends pas trop
21:08ce rétro-pédalage et je trouve
21:10que c'est intéressant parce qu'au fond,
21:12dans le retour au télétravail,
21:14j'ai l'impression de sentir
21:16la question de la confiance en entreprise.
21:18Je trouve que c'est un sujet
21:20qui mérite d'être évoqué.
21:22Le télétravail, ça c'est évident.
21:24La cybersécurité.
21:26La cybersécurité, je trouve que c'est un sujet
21:28qui n'est pas trop traité mais qui est,
21:30comme je disais tout à l'heure, hyper intéressant.
21:32C'est un peu Matrix, c'est la science-fiction.
21:34On rentre dans la tuyauterie, on ne sait pas trop qui tire la ficelle.
21:36C'est hyper intéressant parce qu'effectivement,
21:38il y a des organisations et des process.
21:40Il y a des choses qui sont très techniques.
21:42Vous revenez un peu à l'informatique.
21:44On voit que c'est un sujet qui ne vous fait pas peur.
21:46Parce que vous étiez dedans.
21:48Alors que moi, j'ai très peur de ces sujets.
21:50Je ne les connais pas.
21:52Justement, parce que j'en ai une connaissance,
21:54j'aime bien aussi les rendre accessibles
21:56et peut-être essayer de les vulgariser.
21:58Vulgarisons l'informatique et la cyber.
22:00La cyber, tout le monde en parle,
22:02personne ne sait vraiment ce que c'est.
22:04C'est un peu un hacker qui demande un million.
22:06Oui, c'est vrai.
22:08Juste pour revenir sur la cybersécurité,
22:10c'est quand même un enjeu diplomatique.
22:12C'est un enjeu financier évidemment
22:14pour les grandes organisations
22:16versus le fait qu'on puisse se faire pirater
22:18par un simple clic.
22:20Il y a aussi une conduite du changement,
22:22une pédagogie pour rendre le sujet accessible
22:24et se dire juste un clic.
22:26Lucie Carbone était notre invitée.
22:28On a ri.
22:30Mais elle est sérieuse.
22:32Elle nous a éclairés.
22:34On monte avec vous.
22:36On élève tout d'un coup le niveau de l'humour
22:38parce que vous réfléchissez à beaucoup de sujets
22:40qui impactent le monde de l'entreprise
22:42et donc nos vies.
22:44Le point virgule, le vendredi et le samedi.
22:46Les vidéos, facile à trouver.
22:48Vous faites Lucie Carbone, vous la trouverez.
22:50Et France Inter, à peu près toutes les deux à trois semaines.
22:52C'est plus compliqué.
22:54Restez branchés sur Inter et restez l'oreille collée.
22:56C'est peut-être plus simple.
22:58Et vous tomberez sur Lucie Carbone.
23:00On tourne une page.
23:02Tout de suite, c'est Fenêtres sur l'emploi.
23:04On parle d'écologie et de sobriété énergétique.
23:20On termine avec Fenêtres sur l'emploi
23:22pour parler environnement et énergie.
23:24On en parle avec Julien Béling.
23:26Vous êtes le directeur général adjoint
23:28de l'entreprise Efficia créée en 2013
23:30dont la mission est d'apporter un service
23:32d'efficience énergétique
23:34aux entreprises dans lesquelles vous entrez.
23:36C'est bien ça la mission d'Efficia ?
23:38C'est bien ça la mission d'Efficia.
23:40On rend des services de pilotage énergétique
23:42des bâtiments.
23:44D'abord, c'est un métier nouveau
23:46parce que ce métier de Energy Manager,
23:48on parle beaucoup des managers,
23:50c'est sorti quand ce métier ?
23:52Il existe depuis quand ?
23:54Il existe depuis quelques années.
23:56C'est relativement récent.
23:58Il existe depuis un siècle.
24:00C'est le monsieur qui ferme les radiateurs le soir en partant.
24:02Il a peut-être un peu changé de nom
24:04et changé de substance.
24:06Le métier c'est quoi ?
24:08C'est de permettre à l'entreprise
24:10grâce à vos conseils
24:12de réduire sa facture énergétique ?
24:14Oui.
24:16Réduire sa facture énergétique
24:18et son empreinte carbone.
24:20Nous, on ne donne pas de conseils.
24:22On agit.
24:24Concrètement, on change les réglages
24:26des machines qui consomment de l'énergie
24:28dans les bâtiments de nos clients à leur place.
24:30Il faut quand même bien un diagnostic
24:32pour faire un bilan complet du bâtiment
24:34pour savoir ce qu'on doit changer.
24:38On peut avoir une approche comme ça.
24:40On fait un diagnostic et ensuite des recommandations.
24:42Chez Efficient,
24:44on a une approche un peu différente
24:46où on prend les commandes sur ce qui consomme de l'énergie
24:48et on règle ces machines
24:50à la place des occupants
24:52et on continue.
24:54Vous prenez la main sur ces machines.
24:56Il y a une prestation qui est donnée à Efficient
24:58pour gérer, régler
25:00et faire vivre ces machines
25:02pour qu'à la fin, le client vous dise
25:04j'ai économisé pour des grands sites
25:0620 000, 30 000, 40 000, 100 000.
25:08C'est ça l'objectif.
25:10C'est bien résumé.
25:12Le parc tertiaire en France, ça représente 940 millions
25:14de mètres carrés répartis sur
25:161,2 million de bâtiments.
25:18J'imagine que les énergie managers
25:20et Efficient n'ont pas
25:22les 1,2 million de bâtiments.
25:24Il en reste combien encore ?
25:26Pas encore. Je vous le souhaite évidemment
25:28dans les dix années à venir ou les cinq années à venir.
25:30C'est quoi le parcours
25:32que vous devez faire pour que les bâtiments
25:34soient aux normes
25:36et consomment le moins possible ?
25:38La semaine dernière,
25:40le GIMELEC, notre interprofession,
25:42a publié une étude
25:44sur le taux d'équipement des systèmes de BACS.
25:46Ça veut dire des systèmes de
25:48GTB en français.
25:52On parle en français de gestion technique
25:54du bâtiment, donc des systèmes qui permettent de piloter
25:56la CVC, chauffage,
25:58ventilation, climatisation et l'éclairage.
26:00Le GIMELEC a indiqué qu'il y a
26:02un taux de couverture d'aujourd'hui de 15%
26:04des bâtiments uniquement, bâtiments
26:06éligibles à une obligation légale.
26:08Il y a un décret du même nom, décret
26:10BACS. Aujourd'hui, il n'y aurait que 15%
26:12des bâtiments éligibles équipés.
26:14Donc 85% ne le sont pas encore.
26:16C'est notre
26:18perspective en France.
26:2085% encore des bâtiments équipés
26:22puisqu'il n'y en a que 15%.
26:24Les enjeux pour vous, on a bien compris
26:26que vous n'étiez pas l'opérateur technique
26:28qui allait changer la chaudière,
26:30mais quand même, il y a des bâtiments qui
26:32aujourd'hui sont encore chauffés avec
26:34des radiateurs en fonte,
26:36avec une isolation thermique déplorable,
26:38bâtiments publics ou privés.
26:40Comment on fait là ?
26:42Ce que l'on fait nous, on ne change pas la chaudière,
26:44mais en revanche, on pilote la chaudière.
26:46On l'arrête, on la démarre, on la règle
26:48à distance.
26:50En revanche, c'est le mainteneur
26:52ou le génie
26:54climaticien du bâtiment qui va changer
26:56la chaudière pour en installer
26:58une plus performante.
27:00Des formations pour devenir Energy Manager
27:02avant de nous quitter ? Est-ce qu'il y a aujourd'hui
27:04des filières ou des jeunes qui disent
27:06je veux donner du sens ? Parce qu'on l'entend
27:08beaucoup à ma vie et à mon métier.
27:10Je veux devenir Energy Manager, je fais comment ?
27:12Aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup
27:14de filières dédiées
27:16dans le système éducatif.
27:18L'approche
27:20la plus classique, c'est des diplômes d'ingénieurs
27:22plutôt généralistes parce que le métier nécessite
27:24plusieurs compétences et puis
27:26formation avec de l'expérience.
27:28C'est comme ça
27:30que ça se pratique aujourd'hui. Il y a
27:32certaines écoles qui commencent à créer des masters spécialisés
27:34dans le Smart Building.
27:36Ce que vous ne faites pas,
27:38je précise, le Smart Building, c'est l'idée de coordonner
27:40des bâtiments entre eux. Quand un bâtiment
27:42est éclairé,
27:44c'est une entreprise et puis le soir, ce sont les gens
27:46qui habitent dans les appartements.
27:48C'est ça le Smart Green ?
27:50Le Smart Green, oui. Le Smart Building,
27:52c'est l'application à l'échelle d'un bâtiment.
27:54Uniquement un seul bâtiment. Et ça, vous le faites ?
27:56C'est ça qu'on fait. On corrèle
27:58la consommation et les besoins.
28:00On n'a pas de chiffre, c'est compliqué parce que ça dépend du nombre de personnes
28:02dans le bâtiment, de la taille du bâtiment, mais
28:04on économise beaucoup avec cette
28:06modalité Efficia ?
28:08On économise beaucoup
28:10dans les bâtiments tertiaires.
28:12Chez nous, on économise à peu près
28:1420% de la consommation en pilotant
28:16finement les machines
28:18qui consomment. Donc c'est du pilotage
28:20informatique et c'est de la gestion très fine
28:22des outils. Merci Julien
28:24Bélinc, directeur général adjoint
28:26d'Efficia, entreprise créée en 2013
28:28et qui a encore de très belles années devant elle
28:30vu le nombre de bâtiments
28:32à accompagner
28:34dans son efficience énergétique.
28:36Merci de nous avoir rendu visite.
28:38Merci à vous pour vos messages.
28:40Merci à toute l'équipe. Merci
28:42à Alice à la réalisation aujourd'hui.
28:44Merci à Thibault Ausson et merci évidemment à Nicolas Juchat.
28:46Et merci à vous, le public qui nous
28:48regardait fidèlement. Je vous dis à très très
28:50bientôt. Bye bye.