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Rideaux baissés, locaux vides, fermetures de magasins et multiplication des défaillances témoignent d’un malaise profond du commerce de détail, en particulier dans les centres-villes, et du déclin des galeries ou zones commerciales de second rang. Ces difficultés vont perdurer. C’est le sens qu’il faut donner à l’évolution du climat des affaires dans le commerce de détail, qui, depuis la crise de la Covid, n’a jamais dépassé sa moyenne de long terme. Des commerçants ne sont pas spécialement optimistes sur l’évolution de leurs ventes au cours des trois prochains mois. Baisse de fréquentation des magasins, des ventes, le tout sans réelle possibilité de rattrapage sur les prix, ou pas en proportion de la hausse des coûts (notamment avec l’inflation des loyers commerciaux), la pression est mise sur les marges. [...]

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00:00Rideaux baissés, locaux vides, fermetures de magasins et multiplication des défaillances
00:16témoignent d'un malaise profond du commerce de détails, en particulier des centres-villes
00:22et du déclin des galeries ou zones commerciales de second rang.
00:25Ces difficultés vont perdurer, c'est le sens qu'il faut donner à l'évolution
00:30du climat des affaires dans le commerce de détails qui, depuis la crise de la Covid,
00:34n'a jamais dépassé sa moyenne de long terme.
00:38Des commerçants pas spécialement optimistes sur l'évolution de leurs ventes au cours
00:42des trois prochains mois.
00:44Baisse de fréquentation des magasins, des ventes, le tout sans réelle possibilité
00:49de rattrapage sur les prix ou pas en proportion de la hausse des coûts avec notamment l'inflation
00:55des loyaux commerciaux.
00:56La pression est mise sur les marges, témoin de cette détérioration de la capacité du
01:02commerce à transformer leurs valeurs ajoutées en bénéfices, le taux de marge a plié.
01:08Replacer cette tendance dans un temps long montre que le mal est chronique depuis le
01:14début des années 2000.
01:15Plus inquiétant encore, l'excédent brut d'exploitation, c'est-à-dire ce qui
01:20reste du chiffre d'affaires, une fois payés les factures, le personnel, c'est-à-dire
01:25acquitter des impôts et taxes, à l'exception de l'IS, diminue aussi en valeur absolue.
01:30Cela n'est notamment pas sans impact sur la valorisation des fonds de commerce qui
01:36est doublement impactée.
01:38Parce que l'EBE est un élément qui participe à l'élaboration du prix de cession, parce
01:44que fragilisés, nombre de commerçants sont contraints de mettre la clé sous la porte.
01:48Les fonds perdent instantanément de leur valeur au moment où de nombreux locaux se
01:53retrouvent sur le marché.
01:54Quant au retour des consommateurs sur leur lieu d'achat favori en 2025, cela reste
02:00très hypothétique.
02:01Certes, une partie des Français se retrouvent à la tête d'une abondante sur-épargne
02:06héritée de la période Covid qui n'a pas été réduite face au choc inflationniste
02:11ce qui aurait permis de lisser les effets de l'inflation sur la consommation.
02:15Bien au contraire, l'effort pour mettre de l'argent de côté s'est intensifié
02:19depuis la mi-2022.
02:21L'espoir, c'est que cette réserve soit enfin mobilisée pour faire sortir la consommation
02:27de son inertie.
02:28Moins rémunératrice, avec la baisse des taux d'intérêt, l'épargne devrait logiquement,
02:33progressivement, être libérée.
02:35Mais un autre scénario est possible.
02:38Poussé par les incertitudes politiques, économiques, budgétaires, fiscales, le taux
02:44d'épargne pourrait bien rester en 2025 collé à son niveau de 2024, sonnant ainsi
02:49le glas des espoirs d'une reprise générale des activités commerciales.
02:53Ce panorama masque toutefois des situations très contrastées.
02:57Les ménages restent ultra sensibles à l'inflation, notamment alimentaire.
03:03L'avantage va donc aux grandes enseignes loin des centres-bourgs, d'autant qu'elles
03:07peuvent jouer sur la péréquation des marges.
03:10Autrement dit, la marge sur certains produits est augmentée afin de compenser sa réduction
03:16sur d'autres, le plus souvent des produits d'appel.
03:19Et une fois dans le magasin ou le centre commercial, les achats débordent sur les autres rayons
03:24ou les établissements situés à proximité, surtout que les enseignes à prix cassé sont
03:29historiquement installées dans ces zones.
03:31La seconde précision est sectorielle.
03:34Dépense facilement arbitrable, présence d'une offre concurrente agressive voire déloyale
03:40sur le net, important marché de la seconde main sont les trois principaux éléments
03:45expliquant la plus ou moins grande intensité des difficultés des magasins physiques en
03:50fonction des secteurs.
03:51Il y a longtemps que l'habillement a coché toutes les cases et la casse depuis une dizaine
03:56d'années y est spectaculaire.
03:59L'ameublement et par extension l'équipement du logement glissent aussi peu à peu.
04:04La part de marché du meuble capté par les purplayers du e-business progresse et un peu
04:09moins d'un tiers du mobilier entrant chez les ménages est désormais d'occasion.
04:14La santé, pharmacie, magasins d'optique, d'appareils auditifs, la beauté, salon
04:19de coiffure et autres sont épargnés.
04:21Mais c'est certain, actuellement, il y a plus de perdants que de gagnants dans le commerce.
04:28L'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur
04:30de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur de l'ampleur

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