• il y a 2 mois
Dans un rapport présenté ce dimanche, la Cour des comptes examine l'efficacité de la police à Marseille, mettant en lumière une diminution des effectifs policiers depuis 2016.

## Un appel à des renforts significatifs

Bruno Bartocetti, représentant du syndicat Unité (anciennement SGP Police-FO), critique le nombre insuffisant de policiers dans la ville. Suite à l'analyse de la Cour des comptes, il souligne la réduction des effectifs dans les Bouches-du-Rhône, précisant qu'il faudrait "400 policiers" en plus à Marseille. Actuellement, la ville ne compte que 4 064 policiers, soit 185 de moins qu'en 2017.

## Une crise d'attractivité et des risques accrus

Bartocetti estime que la baisse des effectifs sous les gouvernements d'Emmanuel Macron est due à une crise d'attractivité de la profession. Il avance que la perception de l'insécurité croissante, illustrée par le fait que des policiers sont régulièrement agressés, joue un rôle majeur. De plus, il mentionne l'"insécurité juridique" qui entoure l'utilisation de la force par les agents, exacerbant la méfiance envers leur professionnalisme. Il conclut que les rémunérations des policiers ne sont pas à la hauteur.

## L'héritage des précédentes administrations

Il rappelle que la chute des effectifs ne date pas seulement de la présidence actuelle, mais a commencé sous Nicolas Sarkozy, avec la suppression de 13 700 postes dans la police et la gendarmerie, affectant également Marseille. Bartocetti souligne que malgré un renforcement de 300 policiers en deux ans, la situation reste préoccupante.

## Des conditions de travail difficiles

Les conditions de travail des policiers compliquent l'exécution de leurs missions, tandis que la délinquance ne cesse d'augmenter. Bartocetti insiste sur la nécessité de prioriser la lutte contre les réseaux de stupéfiants. Concernant les opérations de nettoyage, il juge qu'elles sont "largement insuffisantes", nécessitant une mise en œuvre quotidienne pour des résultats tangibles, tout en précisant que ces opérations mobilisent 60 à 80 policiers, créant des lacunes dans d'autres services.

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00:00Dans un rapport présenté ce dimanche, la Cour des Comptes examine l'efficacité de la police à Marseille.
00:06Mettant en lumière une diminution des effectifs policiers depuis 2016, Bruno Bartossetti, représentant du syndicat Unité Anciennement SGP Police Faux,
00:15critique le nombre insuffisant de policiers dans la ville, suite à l'analyse de la Cour des Comptes.
00:20Il souligne la réduction des effectifs dans les bouches du Rhône, précisant qu'il faudrait 400 policiers en plus à Marseille.
00:27Actuellement, la ville ne compte que 40600 policiers, soit 185 de moins qu'en 2017.
00:34Bartossetti estime que la baisse des effectifs sous les gouvernements d'Emmanuel Macron est due à
00:39une crise d'attractivité de la profession. Il avance que la perception de l'insécurité croissante,
00:44illustrée par le fait que les policiers sont régulièrement agressés, joue un rôle majeur.
00:49De plus, il mentionne l'insécurité juridique qui entoure l'utilisation de la force par les agents,
00:54exacerbant la méfiance envers leur professionnalisme.
00:57Il conclut que les rémunérations des policiers ne sont pas à l'auteur.
01:00Il rappelle que la chute des effectifs ne date pas seulement de la présidence actuelle,
01:04mais a commencé sous Nicolas Sarkozy, avec la suppression de 13700 postes dans la police et la gendarmerie,
01:11affectant également Marseille.
01:13Bartossetti souligne que, malgré un renforcement de 300 policiers en deux ans, la situation reste préoccupante.
01:19Les conditions de travail des policiers compliquent l'exécution de leur mission.
01:23Tandis que la délinquance ne cesse d'augmenter,
01:26Bartossetti insiste sur la nécessité de prioriser la lutte contre les réseaux de stupéfiants.
01:30Concernant les opérations de nettoyage, il juge qu'elles sont largement insuffisantes,
01:35nécessitant une mise en œuvre quotidienne pour des résultats tangibles,
01:39tout en précisant que ces opérations mobilisent 60 à 80 policiers, créant des lacunes dans d'autres services.

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