LAS ABOGADAS - Capítulo 8 en Español
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00:30à demander, à toi et à ton journal, pour injuries et on ne va pas s'arrêter à savoir
00:33toute la vérité.
00:34Ne remues plus les choses si tu ne veux pas finir comme ton amie.
00:37Ce n'est pas le moment de rancunier, maintenant il faut se lever et lutter pour une Espagne
00:40grande et libre.
00:41Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Anton Fernandez Lobo et je serai votre lien
00:46avec la cupula du parti.
00:47Par ailleurs, nous allons tous au bureau de Cristina, tu le savais ?
00:50Quand tu as fini les partials, Cristina a une table à t'attendre.
00:52Salut, amie, pour ton nouveau bureau !
00:57Bon, nous sommes Alejandro Ruiz Huerta et Luis Javier Benavides, Luija, Luija, pour les amis.
01:05Et ta table, quelle est-elle ?
01:07Cristina, tu me regardais par là-bas en te présumant ?
01:09Oui, mon gars.
01:10Vraiment.
01:11Lola, quand vas-tu commencer à croire que tu es une bonne attendeuse ?
01:14Je veux aussi travailler dans le bain ici.
01:16Retourner dans les conflits ici.
01:17Que nous nous connaissons, Patiño.
01:19Mais en essayant de s'arrêter à Pedro Patiño, c'était précisément dans ce
01:23conflit que l'arme s'est tirée sur l'esprit de l'agresseur et a provoqué la mort il y a des heures.
01:31Ils l'ont tirée à l'esprit.
01:43Salut !
01:47Maman, j'ai appelé quelqu'un ?
01:49J'étais avec Lola et Javier et ils m'ont appelé.
01:53J'ai attendu une heure.
01:55Je n'ai pas pu voir la film et j'ai eu envie.
01:59Maman ?
02:01Maman, tu es là ?
02:06Qu'est-ce qu'il y a ?
02:10Qu'est-ce qu'il y a ?
02:19Je pense qu'il doit y avoir environ 20.
02:21Mets-les dans la poche.
02:22Mais qu'est-ce que vous faites ? Vous allez aux fabriques et vous les distribuez ?
02:27Jusqu'à ce qu'ils les légalisent, il n'y a pas d'autre façon.
02:30En France, on peut les acheter sans problème, mais ici...
02:35Un jour, on pourrait aller à Palomeras.
02:38Et prendre quelques-unes.
02:40Ça serait bien.
02:46Pas peur, Loli, ce sont des anticonceptifs. C'est une bombe.
02:49Si ta mère le voit, je ne sais pas ce qu'elle va faire.
02:52Je l'ai oublié l'autre jour et je lui ai dit que c'était de l'aspirine.
02:55Je ne crois pas.
02:56Trois, il s'est battu.
02:58C'est pas possible !
02:59Pour le mal de la tête.
03:05Merci.
03:08Tu veux une boîte ?
03:09Je n'ai pas mal à la tête, merci.
03:11Prends-en une, s'il te plaît.
03:12S'il te plaît quoi ?
03:14Viens, Lola. J'ai vu comment tu te regardes, Javier et toi.
03:19Tu te mets rouge.
03:22Entre Javier et moi, rien ne va se passer.
03:27Il y a quatre ans qu'enrique est mort.
03:28Non, il y a quatre ans qu'il a été tué, Margot, je ne m'en souviens pas.
03:32Personne ne te demande de l'oublier.
03:35Lola, vive ta vie, passe-toi bien.
03:38Fais l'amour.
03:40Ne sois pas pesée.
03:49Je t'aime dans le bas et aussi dans le noir.
03:57Je t'aime à l'endroit, je t'aime à l'envers.
04:00Je t'aime en haut, en bas.
04:01Comment tu veux faire ?
04:03Contre toi, contre toi.
04:08Offre-moi des cadeaux, des paquets, des bijoux.
04:11Fais-moi des bisous dans le dos, dans le cou.
04:14Lola.
04:15Quelle peur !
04:17Quelqu'un est venu te voir.
04:19Quelqu'un ?
04:20C'est un garçon.
04:22Il t'a dit qu'il t'attendait dans le salon.
04:43Bonjour.
04:44Excusez-moi de vous présenter comme ça.
04:46Je suis Augusto Villa.
04:47Je ne sais pas si vous vous rappelez de moi.
04:48J'ai été à votre jugement.
04:50Ah oui, c'est vrai.
04:52Tu veux boire quelque chose ?
04:53Non, non, je suis bien.
04:54Alors, s'il vous plaît.
04:55Merci.
05:03Bon, alors, tu es un avocat ?
05:04Oui, oui, oui.
05:06Quand il s'est passé l'affaire d'Enrique, j'étais en premier.
05:08J'ai été très impressionné par la façon dont tout s'est caché,
05:10sans permettre d'en faire une enquête.
05:13Et je suis très obsessif, tu sais.
05:16Je reviens toujours sur mes pas pour vérifier
05:18si j'ai fermé la porte ou le tapis.
05:22Bon, le fait est que l'affaire d'Enrique
05:24s'est transformée en une autre obsession.
05:26Alors j'ai commencé à m'enquêter.
05:29Et je suis très têtu.
05:32Qu'est-ce que c'est ?
05:33L'autopsie d'Enrique.
05:36Il ne peut pas être, personne ne l'a.
05:38J'ai réussi à parler avec le secrétaire judiciaire
05:39qui a évoqué l'acte d'autopsie.
05:49Je ne sais pas si c'est parce qu'il est en retard
05:51ou parce que je lui ai remorti la conscience,
05:53mais le fait est qu'il m'a donné une copie.
05:54L'examen s'observe très bien.
05:56Je ne sais pas si c'est parce qu'il est en retard
05:57ou parce qu'il a remorti la conscience,
05:59mais le fait est qu'il m'a donné une copie.
06:00L'examen s'observe très bien.
06:02Je ne sais pas si c'est parce qu'il a remorti la conscience,
06:04mais le fait est qu'il a remorti la conscience,
06:06mais le fait est qu'il a remorti la conscience,
06:08mais le fait est qu'il a remorti la conscience,
06:09mais le fait est que...
06:10Mais il a été blessé.
06:16Tu as montré ça à quelqu'un d'autre ?
06:18Non, tu es la première.
06:22Je ne l'ai pas acheté légalement,
06:23mais si on le confirme...
06:26Mais...
06:28Si on le confirme, on peut réouvrir le cas.
06:56Le Béatrice
07:15Lorsque les jeunes se sont engagés à leur tranquillité nocturne,
07:18des changements politiques grands se font dans le monde.
07:21Les accords de Paris ont terminé la guerre de Vietnam.
07:27La Nouvelle-York a un nouveau complexe financier
07:30et la révolution technologique nous laisse un premier avion commercial supersonique
07:34et certains prototypes de machines
07:36que nous ne savons pas ce qu'ils auront d'avantage dans nos vies.
07:39En Espagne, nos traditions sont gardées
07:42et l'Athletic de Bilbao gagne la Coupe du Monde de l'Athlétisme.
07:46Et non seulement à cause des besoins de notre pays,
07:49Franck a aussi considéré la nécessité d'alguns changements.
07:54Au Palais de l'Oise et en présence de son Excellence le chef de l'Etat,
07:58a eu lieu la célèbre cérémonie du jugement de son poste
08:01par le nouveau président du gouvernement, Alvirante Don Luis Carrero Blanco.
08:09Le président de l'Etat, Alvirante Don Luis Carrero Blanco,
08:12a été jugementé.
08:42Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
09:13Nous ne retournerons pas au Tajo jusqu'à ce qu'ils nous écoutent.
09:16Pas un seul, pas un seul plus, compagnons.
09:18D'accord.
09:20Comme vous ne travaillez pas maintenant,
09:22Fermin ne sera pas le seul à être envoyé chez vous.
09:24C'est clair ?
09:33Incroyable.
09:43Ma cario.
09:45Je ne sais pas ce que faire avec toi.
09:47Tu passes tellement de temps ici que je vais te mettre une chambre turque.
09:49Bon, ça sera moins.
09:53Assieds-toi.
09:58Merci.
09:59Alors.
10:01Tu veux dénoncer le président de l'Etat ?
10:03Non.
10:04Tu veux dénoncer le président de l'Etat ?
10:06Non.
10:07Tu veux dénoncer le président de l'Etat ?
10:08Non.
10:09Tu veux dénoncer le président de l'Etat ?
10:10Non.
10:11Tu veux dénoncer l'entreprise pour la quittation sans précédent ?
10:13Oui, bien sûr.
10:14Je n'ai rien fait.
10:15Mais...
10:16Abandonnement de son emploi, incitation à la fraude...
10:19Manola, Fermin ne va pas travailler de nouveau.
10:21Mais toi aussi, comment tu continues comme ça ?
10:23Il y a trois mois, un autre collègue s'est foutu la gueule en tombant dans un andamio.
10:27Tu sais pourquoi ?
10:28Parce qu'il ne se voyait pas.
10:29C'était la nuit.
10:30Tu ne devrais pas travailler la nuit.
10:31Pour ne pas parler de la quantité d'heures extra que nous faisons et que nous ne payons pas.
10:35Et quand nous demandons à le syndicat vertical, ils se mettent de profil.
10:38Si nous avons l'ennemi à la maison.
10:40Je vais rédacter la demande.
10:42Qu'est-ce que je mets ?
10:43Je ne sais pas.
10:44On peut mettre que...
10:45Qu'ils se mettent de profil à tous.
10:50Quand vous le saurez, dites-moi.
10:54Tu sais que tu as perdu ce jugement d'avant, non ?
10:56S'il te plaît Manola, tu ne peux pas me laisser comme ça.
10:58Si nous ne nous soutenons pas entre nous, qui va nous soutenir ?
11:01Le syndicat vertical ?
11:02Oui, mais ce n'est pas le syndicat vertical qui va être jugé.
11:04C'est toi.
11:05Je sais.
11:08Mais alors, qu'est-ce que tu veux faire ?
11:09Qu'à moins que ça soit utile pour quelque chose.
11:17Tu es sûr ?
11:19Je suis sûr.
11:21Tu sais que ça peut te perjudiquer, non ?
11:23Plus.
11:28Tu es fou ?
11:29Sûrement.
11:34Dolores,
11:35aidez-moi à chercher des dossiers des travailleurs de la construction,
11:38des cas d'accidents laboraux,
11:40des failles permanentes, des rembourses d'heures extras, tout ce que ce soit.
11:42D'accord ?
11:43D'accord.
11:44J'y vais.
11:55Bon.
11:57J'ai interrompu quelque chose ?
11:59Désolée.
12:01Dolores ?
12:05Désolé.
12:13J'étais un des arrestés de votre maison
12:15avec d'autres étudiants, au début de la charge.
12:17Ils m'ont emmené à la DGS,
12:19et j'ai entendu parler à deux de la secrétaire.
12:26Merci.
12:27Merci beaucoup.
12:29Le cas, c'est qu'ils étaient très nerveux, parce qu'on dirait qu'ils avaient eu la main sur un garçon.
12:41Une autopsie achetée de manière peu claire, et des rumeurs qui disent avoir entendu un étudiant arrêté.
12:52Nous savons que ce n'est pas grand-chose, mais ce document confirme ce que nous allions croire.
12:56Non, ce document, Lola, a été obtenu illégalement.
13:00Mais...
13:01Et à ta mère de tout ça, pas une seule parole.
13:03Tu m'entends ?
13:04Papa...
13:05Tu m'entends ?
13:12Tu es d'accord avec ça ?
13:13Je veux juste que ton fils soit justifié.
13:16Si nous renouons plus de preuves, nous pourrons obtenir qu'un juge autorise une deuxième autopsie,
13:21ou au moins une reconstruction des faits.
13:27Comme si je ne revivrais plus jamais la mort de mon fils.
13:31Et tu n'as pas faim d'entendre dire qu'Enrique est un suicide ?
13:46Tu veux un café ?
13:54Dolores ?
13:57Désolée.
13:58Tout va bien ?
13:59Oui, oui, non, c'est juste que...
14:01en voyant Luis et Elisa, j'ai pensé...
14:09Je me souviens de Paris, quand...
14:11j'habitais dans la garde, et je travaillais dans l'opéra.
14:16Ils ne nous laissaient pas emmener, et la porte était toujours...
14:19à l'arrière de la fenêtre, et...
14:21Pedro...
14:22il devait passer les traces sur le sol,
14:24pour qu'ils ne le voient pas.
14:29Et lui, toujours en train de défier l'autorité.
14:32Oui.
14:36C'est là que nous avons conçu la paix.
14:39Il voulait l'éteindre, car c'est comme ça qu'il écrivait ses poèmes.
14:42Mais je lui ai dit que c'était au-dessus de mon corps.
14:46J'aime mieux la paix, c'est un bon nom.
14:57Je l'ai manqué.
15:04Bon.
15:06Au travail.
15:07Je vais continuer avec les infos que tu m'as demandées.
15:10Je vais aller à l'hôpital.
15:12Au travail.
15:13Je vais continuer avec les infos que tu m'as demandées.
15:17Allez.
15:42Juan Muñiz, Eduardo Saborido, Pedro Santisteban,
15:46Nicolás Sartorius, Fernando Soto,
15:49Miguel Ángel Zamora,
15:51et Francisco Acosta.
15:54Oh mon Dieu, nous sommes dans tous les journaux.
15:56Ma mère dit toute la semaine
15:58que son fils est l'un des avocats de l'année 2001.
16:00L'avocat assistante.
16:01Rien, technicisme.
16:02Au final, les avocats assistantes
16:04font plus que les avocats principaux.
16:06Non, tu continues.
16:07Qu'est-ce que tu disais ?
16:08Rien.
16:09Rien ?
16:10Non.
16:11C'est pour ça que je te remercie de l'opportunité.
16:13C'est ça ?
16:14Oui.
16:15Prends ça.
16:16Je dois que tu vérifies l'attestation
16:18et les témoignages de tous les accusés.
16:20Même si nous représentons à Marcelino
16:21une stratégie de défense commune,
16:23il est important de connaître tous les infos.
16:25Javier, accompagne-moi.
16:26Je te donne les délégations.
16:27Bien sûr.
16:28À plus tard, assistante.
16:31Cristina,
16:32on a reçu un appel d'un autre journaliste étranger.
16:37Je ne l'ai pas appelé.
16:38Bon, avec un nom comme de l'opéra.
16:40Le Figaro.
16:41C'est ça, Le Figaro.
16:42Ils veulent savoir comment tu vas.
16:44C'est mal, ils m'appellent tout le temps.
16:45Mais tu ne disais pas, Cristina,
16:46qu'il fallait promouvoir l'intérêt
16:47entre la presse internationale ?
16:49Oui.
16:50Et que mon français était parfait aussi.
16:54Bonjour.
16:55Bonjour.
17:03Tu te sens un peu mal, non ?
17:06Oui, je suis un peu fatiguée.
17:07J'ai dormi mal.
17:08Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
17:10Tu veux un café ?
17:11Merci.
17:14Tu veux qu'on mange ensemble ou quoi ?
17:17Je ne sais pas.
17:18J'ai de nombreuses appels.
17:19On en parle plus tard.
17:21Bien sûr.
17:23Les pénis qu'ils demandent par l'Administration
17:25qui comptent plus de 160 ans en tout
17:26sont absolument disproportionnés.
17:28Nous sommes devant une nouvelle crime
17:29des droits humains
17:30perpétrée par un régime mortel
17:32qui se prend pour le sac jusqu'au bout.
17:35En tout cas, arrête pas l'inconscience.
17:37Si je ne l'aurais pas vu,
17:39je me ferais mourir.
17:40Je ne comprends pas.
17:41Il n'a pas été fait.
17:42Il a été fait.
17:43Je ne comprends pas.
17:44Pas sa vie.
17:45Très bien.
17:46Il n'a pas été fait.
17:47Non, il n'a pas été fait.
17:48Je n'ai pas été fait.
17:50Pour faire la promo,
17:51Non, si l'on est mes parents.
17:53Regarde, il est mieux d'appuyer qu'on soit des avocats
17:55d'idées et de partis différents,
17:57qu'on ait formé une défense plurale
17:58unis par une cause commune.
18:00Bon, on prend la photo ?
18:04Merci beaucoup.
18:05Merci beaucoup. Bonne journée.
18:06Bonne journée.
18:15Bon, unis, unis...
18:18L'opposition est déjà présente ici.
18:21Mais qu'est-ce qui se passe ?
18:22Les PSOE, qui veulent s'intégrer à la défense à cette hauteur,
18:26proposent un avocat jeune, un travailleur sévillien.
18:34Mais il y a dix accusés.
18:36Avec lui, nous serions onze avocats.
18:38Cela veut dire que quelqu'un d'entre nous resterait dehors.
18:42Il y a deux d'homosexuels.
18:44Et il y a trois de PCOE.
18:45Nous savons tous ce qui se passe.
18:47Ici, si nous prenons en compte la militance des prisonniers,
18:49le PCOE devrait avoir plus de présence.
18:51Et qui le dit ? Toi ou le parti ?
18:53Bien sûr, en ce cas, nous sommes les mêmes.
18:55Bon, la famille insiste que je défende.
18:58Mais ce n'est pas de l'individualisme,
18:59c'est une action conjointe.
19:01Tu n'es pas conscient de l'importance de ce jugement ?
19:04Je dois à mon client.
19:12C'est vrai qu'à cette époque,
19:14le cas est déjà très avancé.
19:17Je pense que c'est mieux de laisser la liste comme elle est.
19:20Ce cas est très important
19:22pour qu'il y ait une discrétion entre nous.
19:26Je suis totalement d'accord, Joaquin.
19:28Je suis totalement d'accord.
19:31De nombreuses voix internationales
19:33ont manifesté leur soutien aux accusés
19:35dans le processus militaire.
19:37Ce n'est pas la première fois
19:39que l'accusé a donné son soutien aux accusés
19:41dans le processus militaire.
19:43La dernière fois, l'écrivain américain
19:45Arthur Miller a déclaré que c'est scandaleux
19:47qu'un homme puisse être emprisonné
19:49pour tenter d'organiser des syndicats...
19:51Tu as terminé le livre ?
19:54Pas encore.
19:56J'ai terminé hier le second récit du monologue.
20:00Et ?
20:03J'ai trouvé ça très intéressant, la vérité.
20:07Comment le personnage féminin
20:09est-il toujours sous-jacent
20:11au protagonisme masculin ?
20:13J'ai écrit tous les signes de récitation.
20:15Je l'ai lu d'une seule seconde.
20:19Je te laisse peut-être un autre.
20:21Je crois que tu auras plaisir.
20:23Il s'appelle Le Second Sexe.
20:25D'accord, merci.
20:27Quand tu l'as terminé, je le reçois.
20:29Bien sûr.
20:33Je vais continuer.
20:37Merci pour la nourriture.
20:39De rien.
20:59Quoi ?
21:00Tu n'as jamais vu une femme embarassée ?
21:07Marcelino.
21:09Comment vas-tu ?
21:11Très bien.
21:13Comment ça va ?
21:15Très bien.
21:17Franck est mort et ils ont décrété l'amnistie.
21:19C'est pas vrai.
21:21Oui, mais si c'était vrai...
21:25Il y a plus de presse internationale
21:27que le jour où les Beatles sont arrivés.
21:29Vraiment ?
21:30Oui.
21:31Et c'est très bien.
21:33Qu'est-ce qu'il demande ?
21:35La Fiscalie prévoit que la réunion
21:37s'est fait pour organiser
21:39une épreuve générale qui détruise le régime.
21:41Combien ?
21:42Ça n'a pas de sens.
21:43Combien ?
21:44On essaye tout.
21:45Cristina.
21:5020 ans.
21:55Mais on a des options.
21:57Les documents incautés se sont incorporés
21:59sans suivre le protocole habituel.
22:01On peut impugner ça.
22:04D'accord.
22:07On va tout essayer, Marcelino.
22:09On fait tout ce qui est possible.
22:11On est 10 avocats qui travaillent en équipe.
22:14Et ma Joséphine, comment elle va ?
22:16Au pied du canon.
22:18Vos femmes n'ont pas arrêté de se mobiliser
22:20ni un seul jour.
22:22Qu'elles s'intéressent à ça.
22:29Ils vous traitent bien ici ?
22:31Plus ou moins.
22:34Ils nous laissent fumer dans la cellule
22:36et jouer aux cartes.
22:38Tout ce qu'ils nous donnent de manger,
22:40c'est de la merde.
22:42D'accord.
22:46Bien.
22:48Je m'en occupe
22:50dans un Santiamène.
22:56De part de Joséphine.
22:58Même si tu es républicain,
23:00tu vas manger comme un roi.
23:02Merci.
23:05Excusez-moi.
23:07Je suis un peu épuisée.
23:09C'est le 4ème mois
23:11et je ne sais pas si c'est possible
23:13de m'accompagner à la sortie pour que j'aie de l'air
23:15ou un peu d'eau.
23:17Merci beaucoup.
23:19J'étais en train de venir ici
23:21et je me disais que je n'étais pas bien.
23:32On a entendu qu'il y a eu un coup de poing.
23:34Il y a eu ce rumeur.
23:36Mais on croit que c'était sûrement un erreur de sécurité.
23:38Ça pourrait le faire.
23:40Ils nous suivent tous.
23:42Oui, mais ce n'est pas le plus important.
23:44On doit se concentrer sur la défense.
23:46Vous faites un très bon travail.
23:48Vraiment.
23:50C'est pour ça que depuis le parti...
23:52Mais ce n'est pas suffisant.
23:54Ils veulent démontrer
23:56que les commissions ouvrières sont une affilée de l'EPC.
23:58Non, on va le dénoncer.
24:01Mais on a besoin d'une mobilisation sans précédent.
24:03Exactement.
24:05Mais il est essentiel
24:07d'avoir des observateurs internationaux.
24:09C'est ce qu'on fait.
24:11Vous avez un résumé
24:13de tous nos soutiens.
24:17Il y a même des lettres
24:19de certains ministres australiens.
24:21Je vous doute qu'ils s'adressent au tribunal.
24:23En tout cas,
24:25allons voir
24:27comment on va démarrer demain.
24:29Je voulais te dire quelque chose.
24:31Oui.
24:33Hector, ne m'attends pas.
24:35Je te connais.
24:37Demain, j'ai besoin de toi.
24:39Bien sûr.
24:41Tu veux un cigarette ?
24:43Oui.
24:45C'est sur Jésus.
24:47Jésus ? Mon Jésus ?
24:49Oui.
24:54Tu veux du feu ?
24:56Oui.
24:59C'est bon.
25:03Le parti ne veut pas que je me sépare.
25:05Que t'attendais-tu ?
25:07C'est plus grave que la section féministe.
25:09Et que j'efforce de tout régler.
25:11Mais bien sûr que je le fasse.
25:13Mon mari, qu'il lui toque la gaita.
25:15Et que je m'éloigne.
25:17Et je croyais que tu et l'apparatus étaient le même.
25:19Une question.
25:21Est-ce vrai que
25:23Marlon Brandon va aller au jugement ?
25:25Non.
25:27C'est la peine !
25:28Juste maintenant que je vais me libérer.
25:33Mère de Dieu !
25:37C'est Elisa ?
25:39Je vous jure qu'ils se passent le jour comme ça.
25:42Parfois je ne rentre pas dans le bureau,
25:43je ne sais pas si ils me donnent envie de m'unir.
25:47Qu'ils s'amusent.
25:48Oui.
25:50Allez !
25:51Pour votre triomphe en 2001.
25:53Pour nous.
25:56Pour Dieu.
25:58Et pour Lénine.
26:13Oh mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?
26:14Ça n'a pas l'air bon.
26:15En tout cas, il y a beaucoup de calme.
26:20Tu me laisses passer ?
26:21Bien sûr.
26:23Faites-vous un favor et perdez le jugement.
26:29Tirez.
26:35Paquita, on y va.
26:42Oui, elle est dehors.
26:43Pauvre fille, elle était si nerveuse.
26:45Cristina, viens.
26:52C'est bon, c'est bon.
27:01Que t'a dit le juge ?
27:04Le meilleur que nous pourrions attendre.
27:06Ils vont réduire les peines.
27:08Il m'a montré la qualité et tout,
27:10c'est-à-dire que ce n'est pas un farol.
27:18La session s'ouvre.
27:22Le président, M. Alfonso Roda Corominas.
27:40Bonjour, madame.
27:41Bonjour.
27:47J'ai mis cette corvette, Manuela.
27:49Très bien.
27:50Je suis nerveux.
27:51Je vais voir ce qu'il y a.
27:52Regarde, c'est là.
27:54Bon, on verra.
27:57M. Macario.
27:58Encore ici.
27:59Adrián Salazar.
28:01Lien syndical de la construction
28:02et fervent serviteur des travailleurs.
28:04Manuela Carmena.
28:05L'avocate de Macario
28:06et fervente suivante de l'Atlético de Madrid.
28:09Tu devrais avoir accepté ce lien syndical.
28:11Bien sûr, pour me fermer la bouche, non ?
28:12Je ne m'unis pas avec le fascisme.
28:14Très bien, j'aime.
28:16J'espère qu'il y a Macario que je connais.
28:17Et dans le jugement, rien de farol,
28:18ni de discours, ni de rien.
28:20Les camarades,
28:21la lutte des classes a toujours existé.
28:23Parce que les classes privilégiées
28:24se sont appropriées des moyens de production,
28:26opprimant les travailleurs,
28:27leur effort n'a jamais été récompensé
28:29comme ils le méritent.
28:30C'est bon, c'est bon.
28:31C'est bon, c'est bon.
28:32Ordre, ordre.
28:35Silence, désallogement de la salle.
28:36Et ça, ça va aussi pour vous, M. Barja.
28:39Madame, avec votre permis,
28:40c'est une perdue de temps.
28:42Le départ du demandeur
28:43était tout à fait précédent.
28:45Il a abandonné son poste de travail
28:47et a commencé une protestation
28:49par l'organisation illégale,
28:50madame, illégale,
28:52des commissions ouvrières
28:53à laquelle il appartient.
28:54Et c'est un honneur !
28:55La lettre, s'il vous plaît.
28:59Macario, c'est bon.
29:00Tu parles ou je parle,
29:01mais on n'arrivera pas comme ça.
29:04Madame,
29:05mon patron est un homme honnête.
29:07C'est un ouvrier
29:08qui fait toujours son travail.
29:09Sauf le jour des voitures.
29:10Madame Carmela,
29:11je dois donner la raison
29:12à l'advocat de l'entreprise.
29:13C'est vrai, madame,
29:14mais si il a fait ça,
29:15c'était pour dénoncer une injustice.
29:16Il y a d'autres voies.
29:17Oui, voies
29:18qui, dans la plupart des cas,
29:19ne fonctionnent pas
29:20et qui génèrent
29:21beaucoup de tensions au travail.
29:23La preuve de cela
29:24est le témoin
29:25qui souhaite apporter l'accusation.
29:26D'accord, allons-y.
29:27Que passe le témoin ?
29:37Asseyez-vous.
29:39Je sais, Lola,
29:40mais si on ne présente pas
29:41l'accusation tôt,
29:42on risque qu'elle le prescrive.
29:43Mais il y a eu un crime,
29:44on va l'essayer.
29:45Oui, mais sans le permis
29:46de la famille,
29:47on ne peut rien faire.
29:48J'essaierai de parler à Margot.
29:50C'est la seule personne
29:51qui peut convaincre la vérité.
29:52D'accord.
29:53Parlez-lui,
29:54mais en tant que possible,
29:55s'il vous plaît.
29:56On n'a pas le temps,
29:57vraiment.
29:58Si on ne le fait pas maintenant,
29:59je crois qu'on n'aura pas le temps.
30:00C'est ce que j'ai pensé.
30:01C'est ce que j'ai pensé.
30:02C'est ce que j'ai pensé.
30:03Parlez-lui,
30:04mais en tant que possible,
30:05s'il vous plaît.
30:06On n'a pas le temps, vraiment.
30:07Si on ne le fait pas maintenant,
30:08je crois qu'on se regrettera.
30:09Bonjour.
30:10Bonjour.
30:12C'est Augusto.
30:13Javier.
30:14Il a terminé le droit.
30:15On s'est rencontrés à l'université
30:16et il me demandait des conseils.
30:17Ah, j'en ai un.
30:18Opposite.
30:19Non.
30:23Bon, je vais mieux, d'accord ?
30:24Enchanté.
30:25De même.
30:26Quoi ?
30:27Tu vas monter ?
30:28Non, j'ai l'assemblée
30:29à Palomeras.
30:30Je t'accompagne,
30:31pour que je vois ma soeur.
30:32Non, non, non.
30:33C'est vrai.
30:34Je n'ai pas de problème.
30:35J'ai mon véhicule là-bas.
30:36Javier, je te dis que non.
30:37S'il vous plaît.
30:40Je n'ai pas besoin
30:41que tu m'emmènes nulle part.
30:42Ni que tu sois au courant de moi.
30:44Je peux faire ça seule.
30:46Je te le disais
30:47parce qu'il pleuvait,
30:48mais je crois
30:49que la porte de la métro
30:50est à côté.
31:03Vous pouvez nous dire
31:04votre profession ?
31:05Oui, je suis tourneur.
31:06Bon.
31:08C'était ça.
31:10Ordre.
31:11Ordre !
31:12Ordre ou je m'éloigne de la salle.
31:15Continuez la lettre.
31:16Vous connaissez mon partenaire ?
31:18Almaka, bien sûr.
31:19Allons, nous avons
31:20pâté des bandes ensemble,
31:21n'est-ce pas, mon ami ?
31:22Je comprends que
31:23jusqu'à ce qu'il n'y ait pas eu
31:24son accident.
31:25Madame, s'il vous plaît,
31:26le cas de M. Zafra
31:28est un cas qui a été
31:30très triste,
31:31et nous désolons profondément
31:32son accident,
31:33mais il n'a pas de
31:34sens dans ce jugement.
31:35Oui, il en a un, madame,
31:36parce que cette maladie
31:37a gravement touché
31:38mon partenaire,
31:39en considérant que
31:40son partenaire
31:41pourrait continuer
31:42à garder son bras
31:43de ne pas avoir
31:44à travailler plus de heures
31:45de plus que celui
31:46stipulé dans le convenu.
31:47Qu'est-ce que je vais faire ?
31:48Le plâtre ne reste pas, madame.
31:49Il pleut, il ne pleut pas,
31:50ou il fait un soleil
31:51de trois coups de cul.
31:52Avec pardon.
31:53Bien sûr, je comprends,
31:54mais si le plâtre
31:55ne reste pas,
31:56vous aussi, non ?
31:57Je l'ai vu,
31:58et quand j'ai voulu
31:59m'en rendre compte...
32:00Et il vous a fait savoir
32:01votre situation
32:02et celle de vos collègues
32:03à votre syndicat ?
32:04Oui, mais je n'ai rien.
32:05Comme celui qui entend pleuvoir,
32:06mais après,
32:07bien qu'ils nous payent les coûts.
32:08Bien sûr !
32:09Sérieusement,
32:10l'accusation va convertir
32:11ceci en un jugement
32:12contre l'organisation
32:13syndicale espagnole ?
32:14Bien, c'est ce qu'il me semble.
32:15S'il vous plaît, s'assoyez.
32:16Madame,
32:17grâce au témoin,
32:18il est clair
32:19que les travailleurs
32:20sont obligés
32:21de faire des heures de plus
32:22sans aucun contrôle.
32:23Et ils ne nous payent pas une.
32:25Madame, je peux me rapprocher ?
32:26Oui, bien sûr.
32:27Selon ce qu'on peut confirmer
32:28dans ce rapport,
32:29en 1970,
32:30il y a eu
32:31plus d'un million
32:32d'accidents laboraux,
32:33desquels
32:343 000
32:35étaient victimes mortelles.
32:36Comme vous le savez,
32:37le plan national
32:38de sécurité et de hygiène
32:39au travail
32:40a été créé
32:41pour empêcher
32:42la haute sinistralité,
32:43mais ce n'est pas efficace
32:44si les travailleurs
32:45sont obligés
32:46de faire 14 heures de plus
32:47pour gagner un salaire
32:48qui soit au moins
32:49digne.
32:50C'est pourquoi
32:51il faut
32:53que nous avons
32:54une façon de faire
32:55un travail aussi rapide
32:56et efficace
32:57pour les travailleurs.
32:58C'est pour ça que nous avons
32:59un plan national
33:00de sécurité et de hygiène
33:01pour empêcher
33:02les travailleurs
33:03de faire
33:0414 heures de plus
33:05pour gagner un salaire
33:06qui soit au moins
33:07digne.
33:08C'est pourquoi
33:09il faut
33:10qu'il y ait
33:11une manière
33:12de faire
33:13une journée
33:14de plus
33:15efficace
33:16pour les travailleurs.
33:17C'est pourquoi
33:18nous avons
33:19un plan national
33:20de sécurité et de hygiène
33:21Je vous conseille de garder le silence si vous ne voulez pas qu'elle soit expulsée de cette salle.
33:25Madame, mon patricien a quitté son poste de travail ce jour-là, oui.
33:29Mais c'est aussi vrai qu'il a dédicé de nombreuses heures supplémentaires à son entreprise et n'est jamais arrivé à les rembourser.
33:33Parce qu'il fait toujours ce qu'il fait, mais après son syndicat ne le réclame pas.
33:37Ordre ! Ordre ! Silence dans la salle !
33:41Qu'il me l'amène à tous les tribunaux !
33:44Prévenez-moi, lettre 2.
33:51Madame Carmena, je ne peux pas déclarer le quittage de votre patricien sans précédent,
33:56tant que vous avez l'intention de transformer votre rage en un geste épique.
34:01Retournez à vos endroits.
34:04Prenez soin de vos parties.
34:08Monsieur Barja, je déclare votre quittage sans précédent.
34:14D'autre part, j'ordonne à l'entreprise de payer toutes les heures supplémentaires,
34:18tant celle de M. Barja que celle de ses collègues.
34:21En plus, je vous conseille de respecter les heures restantes de 12 heures entre les journées de travail.
34:26C'est tout.
34:27Très bien ! Très bien !
34:40Merci pour tout.
34:42Encore une fois, quand j'ai un conflit de travail, je vous appellerai.
34:46Merci, madame.
34:53Elle s'appelle Manuela Carmena.
34:56Et c'est celle qui t'a tué ?
34:57Non, pas du tout.
34:59Bien joué, Manuela. Très bien.
35:01Mais qu'est-ce que tu me dis ? J'ai perdu le cas.
35:03Je vois.
35:04Alors, prenez soin de vous, car vous gagnez beaucoup d'ennemis.
35:08Bonne journée.
35:10Manuela, qui est-ce qui est là, qui parle avec Salazar ?
35:16C'est Raúl Sotovento.
35:18C'est le leader de l'organisation syndicale de transports.
35:20Et de ce qu'ils m'ont dit d'un côté de l'autre, Salazar est un béni.
35:25Les choses changent, Raúl.
35:27Maintenant, tu frappes un travailleur et tu as une fraude.
35:30Et les départements laboraux gagnent terrain.
35:32Je vois. Et le seul, où est-il ?
35:40Les 10 procédés, membres de l'association illégale de commissions ouvrières,
35:44ont été arrêtés, le 25 juin 1972, dans le convent de Oblatos.
35:49Accusés d'un crime d'association illégale en degré de directeur.
35:54Le ministère fiscal est-il ratifié de ses accusations ?
35:57Oui, monsieur.
35:58La défense peut présenter ses allégations.
36:02Avec le permis de votre seigneur.
36:04D'accord, Joaquin.
36:06Tu vas enlever de nouveau l'encyclique ?
36:08Je suis avocat d'habitude, qu'est-ce qu'on va faire ?
36:12L'encyclique « Paxem in Terris » de Juan XXIII
36:16accorde que les droits de réunion et d'association sont des instruments
36:19absolument indispensables pour la défense de la dignité et de la liberté.
36:24L'accusation fiscale se base uniquement sur une hypothèse policière qui n'est pas soutenue.
36:28Et en plus, la brigade politique sociale a caché son source d'information.
36:32Ils accusent mon représentant d'une mauvaise conduite sociale sans preuves.
36:35Quelque chose d'impropre d'un tribunal de n'importe quel pays civilisé.
36:38Je suis allé au convent pour écouter une conversation sur l'Église actuelle.
36:42Nicolas et moi sommes allés voir notre ami, le Père Jesuit Carlo Zimmer.
36:46Et je me suis perdu et je suis allé m'arrêter là-bas.
36:48Oblotes dit qu'il s'appelait...
36:50J'en ai déjà entendu suffisamment.
36:53Le ministère fiscal se ratifie de sa qualification avec la pétition de peine.
36:57Bonne avenir, madame.
37:09Continuez, monsieur Uribe.
37:11Madame, le ministère fiscal a donné les témoignages des accusés.
37:15Et en base à l'argumentation de la défense,
37:17est-il prêt à accepter une réduction de la...
37:22Passez.
37:39Mesdames et Messieurs,
37:41le jugement s'arrête.
37:43Les accusés seront emmenés à la prison.
37:46Vos avocats attendront que ce tribunal se prononce.
37:50Vous savez ce qui s'est passé ?
37:52Un attentat.
37:54Un attentat ?
37:56Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
37:57Qu'est-ce qu'ils disent ?
37:58Ils ont tué Carrero Blanco.
37:59Merde.
38:01Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
38:02Ils ont tué Carrero Blanco.
38:11Bordel !
38:13Bordel !
38:15Bordel !
38:17Bordel !
38:19Bordel !
38:21Bordel !
38:23Bordel !
38:25Bordel !
38:28Bordel !
38:32Mais qu'est-ce qu'ils font ?
38:33Merde.
38:36Qu'est-ce qu'ils font ?
38:37Qu'est-ce qu'ils font ?
38:39Bordel !
38:40Le passage !
38:41Laissez-le, merde !
38:42Allez, passez !
38:43Passez par ici.
38:44Vous devriez passer par là.
38:51Lâchez-le !
38:52Lâchez-le !
38:54Lâchez-le !
38:55Lâchez-le !
39:24Ils ont arrêté le jugement.
39:26Mais personne n'est sorti de l'hôtel.
39:28J'ai essayé de le trouver, mais il n'y a pas eu de manière, Javier.
39:32D'accord.
39:34Il vaut mieux que vous alliez tous à la maison, avec vos familles.
39:36Et soyez prudents, la rue peut être très dangereuse.
39:39D'accord ?
39:41Il vaut mieux que vous alliez tous à la maison, avec vos familles.
39:43Et soyez prudents, la rue peut être très dangereuse.
39:46D'accord ?
39:54Tu veux que j'essaye de trouver Christina ?
39:56Ou Hector ?
39:57Non, ne t'en fais pas, Marie-Antonia.
39:58Je le ferai.
39:59Tu vas à la maison, vraiment.
40:00D'accord.
40:01Merci.
40:11Bonjour, oui, Javier, c'est Lola.
40:14Mais vous n'avez pas l'assemblée aujourd'hui ?
40:17Je ne sais rien de ce qu'ils disent sur la radio.
40:19Désolé, je dois y aller.
40:21Au revoir.
40:26Merde !
40:28Vicente, passe-moi le téléphone.
40:40C'est un attentat criminel.
40:42Un cratère sur la route de 8 mètres de diamètre.
41:05Il ne répond pas ?
41:06Non, personne ne m'appelle dans le bureau.
41:08Les lignes sont peut-être collapsées.
41:10Avec qui avez-vous parlé ?
41:14Tranquille, Javier va bien.
41:20Je ne lui ai pas encore raconté ce qui s'est passé avec Enrique.
41:23Il n'y a pas encore rien à raconter.
41:33Je vais l'appeler une autre fois.
41:39Bonjour, Javier.
41:40Bonjour, Maria Dolores. Est-ce que Lola est là ?
41:42Non, elle n'est pas venue ici.
41:44Elle n'a pas appelé ?
41:45Non, ne m'inquiète pas, Javier.
41:47Ne t'en fais pas, je crois qu'elle a quelque chose à la maison.
41:49Peut-être qu'elle est là à l'attente. Je vais voir si je la trouve.
41:51Dis-lui de m'appeler, s'il te plaît.
41:53Oui, au revoir.
42:09Oh mon Dieu, ça devient de plus en plus dur.
42:12Oh mon Dieu, on ne sort pas de là en vivant.
42:14Tu peux arrêter ?
42:15Depuis deux heures, on est là.
42:16Je sais, mais pendant que l'on est là, rien ne peut se passer.
42:19En plus, le jugement va être annulé.
42:21Oh mon Dieu !
42:29Si on demande d'aller avec les prisonniers,
42:31on ne sera pas ici pour toujours.
42:33Je sais, mais au moins, il y aura de la sécurité.
42:35Tu penses vraiment qu'on va annuler le jugement ?
42:37J'espère.
42:38Coromina n'est pas sûre d'une chose comme celle-ci.
42:40Tu penses vraiment qu'on va annuler le jugement ?
42:42Ecoutez-moi, s'il vous plaît.
42:43Le plus intelligent serait de parler avec le président du tribunal
42:46et de lui dire qu'on a l'intention de le faire
42:48et de demander l'annulation du jugement.
42:50Tu sais ce que je te dis, Joaquin ?
42:52Tu auras l'intention de le faire.
42:54Parce que moi, j'ai l'intention de le faire très heureusement.
42:58Putain, quelqu'un dit ce qu'il pense, non ?
43:01Ah bon, oui.
43:02Que tout le monde soit tué.
43:03C'est le chemin.
43:08Regarde, la musique de ma vie.
43:10Je ne sais pas comment tu peux être si tranquille.
43:12Parce que j'ai l'air le pire.
43:14Et parce que, mes compagnons distingués,
43:17la toga de l'avocat fait une mortage stupende.
43:20C'est ça.
43:21T'inquiète.
43:23Donne-moi un cigarette.
43:27Un pour toi et un pour moi.
43:31Cristina, donne-moi un cigarette.
43:32Prends-le.
43:33Qui a le feu ?
43:37Qui a le feu ?
43:38Qui a le feu ?
43:49Bonjour ?
44:07Il suffit qu'il y ait une procession dans la rue.
44:12Et parce qu'on n'entend plus rien.
44:15Je ne sais pas.
44:16Manolo, viens t'asseoir.
44:18Mais c'est pire le silence que les cris.
44:22Je n'en ai plus les doigts.
44:24J'ai besoin d'une radio.
44:31Comment ça va ?
44:34Mal.
44:37Ils nous ont refusé la suspension du jugement.
44:39Pas même de le placer pour demain ?
44:41Non, ils n'ont pas accepté ça non plus.
44:43Il fallait attendre.
44:45Ils ont dit quelque chose d'autre sur l'attentat ?
44:47Non, non, non.
44:54Allons-y, les amis.
45:08Vous pouvez s'asseoir.
45:13On est foutus, Paquita.
45:20On revient à la vue orale du sommaire 1001-72.
45:25On ratifie le ministère de l'Intérieur avec sa pétition de peine ?
45:29Oui, madame.
45:30Si c'est ainsi, prenez soin de vous.
45:34On a failli condamner et condamner comme responsables,
45:37en concept d'auteurs d'un crime d'association illicite,
45:41les procédés qui sont exprimés
45:43avec les suivantes peines de réclusion majeure.
45:47Marcelino Camacho Abad et Eduardo Saborido Galán,
45:50réincident, 20 ans chacun.
45:54Nicolas Artorius Alvarez de Boorque
45:56et François-Henri Dupont.
45:5820 ans chacun.
46:00Nicolas Artorius Alvarez de Boorque
46:02et Francisco García Salve,
46:04réincident, 19 ans chacun.
46:10Silence !
46:15Silence dans la salle !
46:19Et faites-en un chant,
46:21car après les graves événements qui ont eu lieu ce matin,
46:24vous pourriez avoir été fusillés.
46:28Silence !
46:29Silence dans la salle...
46:40Police ! Police !
46:44Police ! Où êtes-vous ?
46:46Police ! Police !
46:50Police ! Police !
46:55Jean!
47:02Oui, oui, allons-y, allons-y.
47:05Biche de merde.
47:08Viens, viens !
47:11T'as vu Lola ?
47:12Non.
47:17Laissez-le passer, laissez-le passer.
47:20Lola !
47:22Laissez-le passer, ils me le permettent, biche de merde !
47:24Ariadne !
47:25Ariadne !
47:41Lola, pardonne-moi.
47:54Lola, remercie-toi !
47:57Tu étais sale...
48:18Lola, c'est important.
48:19âlion peut-être quelque chose.
48:21Pardon.
48:22J'étais la copine du garçon qui est mort ici.
48:25Ce garçon ne s'est pas tiré et tous les voisins le savent.
48:28Pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ?
48:30Parce que je ne savais pas comment le faire.
48:32Regarde Lola, tu n'as pas à choisir entre être heureuse et faire justice à Enrique.
48:36Regarde papa, je sais qu'ils sont tes amis, mais ils sont des bâtards.
48:39Ils pressent trop.
48:41C'est ça l'apothéose des communistes.
48:44Ils sont en colère.
48:46Ils savent qu'ils perdent le pied et veulent les démoraliser.
48:48Mais ils le réussissent.
48:49Quatre conseils, 11 peines de mort.
48:52Ce sont des ordres clairs.
48:54Aucun avocat du parti doit les défendre.
48:56Maintenant tu vas nous dire qui on peut défendre et qui non.
48:59C'est un moment très délicat et nous jouons beaucoup.
49:03Paca défend les terroristes.
49:05Non, je défends ceux qui en ont besoin.
49:07C'est une enfant de 19 ans...
49:09Une enfant de 19 ans qui appartient à un groupe terroriste
49:13et qui a des crimes de sang à son dos, Paca.
49:15Il y a des choses qu'on ne peut pas défendre.
49:17Je ne vais pas t'envoyer.
49:19Ça a l'air de mal.
49:21Ils vont nous tuer.
49:23Le gouvernement a demandé à un ancien juge du tribunal suprême
49:25un décret contre le communisme.
49:27Ce décret permettra de célébrer des conseils de guerre contre les civils.
49:30C'est comme si nous étions en guerre, non ?
49:32Nous étions déjà en guerre.
49:34Au moins, ils nous l'ont déclaré.
49:36Arrêtez-vous !
49:38Vous serez arrêtés pour réunion illégale.
49:39Nous travaillons.
49:40Vous, calmez-vous, mademoiselle.
49:41Allons.
49:43Allez.
49:45Tirez-les à l'intérieur.
49:49Sous-titrage Société Radio-Canada