• il y a 2 mois

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00:00Bienvenue dans les studios Sudinfo.
00:02Alors aujourd'hui on va parler de la Sofico qui fête ses 30 ans,
00:06ce mardi-ci, 30 ans la Sofico. Donc c'est le gestionnaire
00:11du réseau autoroutier.
00:12Je me tourne vers monsieur Gosselin, Jean-Luc Gosselin, bonjour monsieur.
00:15Bonjour.
00:17La Sofico en fait, pourquoi a-t-elle été créée
00:20il y a 30 ans ?
00:21La Sofico, comme vous avez raison, est une jeune fille
00:23d'une trentaine d'années
00:25qui a été créée finalement
00:28pour réaliser une tâche complexe, fastidieuse, importante et majeure
00:33qui était l'entretien
00:35du réseau existant, le développement du réseau par la réalisation
00:39de chez nos manquants également.
00:40Et ce, pourquoi ? Parce qu'à un moment donné, les régions se sont retrouvées
00:44investies de nouvelles missions.
00:46De nouvelles missions, qui dit nouvelles missions, dit des budgets conséquents,
00:49dit des outils financiers, des outils techniques à mettre en place.
00:52Et la Sofico était la structure
00:53qui a été créée en ce but.
00:56La Sofico a la particularité d'offrir un rythme financier,
00:59une agilité, je serais tenté de dire,
01:01qui est vraiment propice à l'exécution
01:03des chantiers qui vont se dérouler sur plusieurs années.
01:06Quand on parle de chez nos manquants, ça veut dire quoi ? Que finalement,
01:09la Sofico a investi plus d'un milliard trois
01:12pour réaliser
01:14des ouvrages majeurs
01:16qui finalement venaient créer un petit peu des interruptions
01:19dans des réseaux. Juste donner un exemple, à Liège,
01:22si on regarde Liège, la liaison de Liège,
01:24le tunnel de Quinte était un des chenots manquants
01:27qui aujourd'hui est réalisé, donc il ne manque plus, nous l'avons, heureusement.
01:31L'autoroute A8 du côté de Guélanguin, même chose, a été réalisée
01:34dans un premier temps à ce niveau-là.
01:36Dernièrement, le contournement autoroutier de Couvain
01:39est venu également
01:40dans cette thématique-là.
01:42Là, on est uniquement au niveau du circuit
01:44de réseau routier.
01:46Nous sommes également actifs au niveau de la voie d'eau.
01:49Au niveau de la voie d'eau.
01:50L'ascenseur de Strépitieux est intervenu en termes de chenots manquants,
01:54ainsi que le canal du centre.
01:55Les écluses majeures, Yvon Ramé, Lannay, Amsens,
02:00sont intervenues également.
02:01Nous avons financé l'ensemble des travaux de ces écluses
02:04pour avoir une mise à grand gabarit
02:06pour des montants de l'ordre de 400 millions d'euros,
02:09avec des retombées économiques majeures,
02:13locales, mais également de manière indirecte,
02:15quelque part en création ou tout au moins pour favoriser
02:18la création d'emplois sur l'ensemble de ces chantiers,
02:21sur l'ensemble de ces activités.
02:23Ce qui me fait dire qu'au départ, d'un point de vue historique,
02:26on était là pour compléter l'infrastructure.
02:28Mais au fur et à mesure de l'évolution de nos 30 ans,
02:31l'infrastructure était complétée.
02:34Mais maintenant, nous agissons
02:36en tant que gestionnaire de ces infrastructures-là.
02:39Nous en sommes responsables.
02:42Nous intervenons aussi bien en termes d'entretien
02:44qu'en termes d'investissement au niveau de la voie d'eau.
02:50Ce qui me fait dire que quelque part,
02:51nous sommes catalyseurs d'activités économiques.
02:53Et les investissements aujourd'hui, en 2023-2024,
02:58ça représente quoi, ces investissements ?
03:00Plusieurs centaines de millions, tant au niveau de la voie d'eau
03:02qu'au niveau des routes principalement.
03:04Parlez d'investissements annuels.
03:07Investissements annuels et n'oubliez pas qu'on parle d'investissement.
03:10Il y a également la face cachée, je serais tenté de dire,
03:12qui est l'entretien, la maintenance des réseaux.
03:16Quand vous voyez quelqu'un, une entreprise ou le service public de Wallonie
03:20qui intervient le bord d'une route nationale,
03:23le bord d'une autoroute pour faucher ou pour nettoyer des avaloirs,
03:26c'est également de l'entretien qui est indispensable.
03:29On retombe directement sur un aspect sécurité.
03:31Si vous laissez pousser la végétation n'importe où, n'importe comment,
03:34il y a un problème de sécurité.
03:35Ce n'est peut-être pas de l'investissement,
03:37mais c'est de l'entretien cyclique, périodique,
03:39qui intervient régulièrement et que nous effectuons également.
03:42Et votre financement, vous le tirez de nos impôts ?
03:46Non, le financement majeur de la Sofico aujourd'hui
03:48vient de ce qu'on appelle le prélèvement kilométrique des poids lourds,
03:52qui au niveau de la Wallonie est une redevance
03:55qui est intégralement reversée au niveau de la Sofico
03:58et que nous utilisons, ça et d'autres sources entre guillemets,
04:02mais la majeure c'est là, pour réinvestir directement dans nos réseaux.
04:06A contrario, dans les deux autres régions du pays,
04:08cette notion-là est sous forme de taxes.
04:10Désolé, mais les responsables des taxes au niveau du citoyen,
04:13ce n'est pas chez moi.
04:15Les camions, principalement les camions étrangers ?
04:17Principalement, pas uniquement étrangers,
04:19tous les camions qui ont une masse utile supérieure à 3,5 tonnes
04:23pour du transport de marchandises.
04:25C'est ça.
04:26Maintenant, parlons un petit peu des perspectives.
04:28Effectivement, on a parlé du passé et du présent.
04:30Quels sont vos points d'attention pour les prochaines années ?
04:35Je pense notamment, par exemple, à l'accélération des chantiers
04:40et ainsi de suite.
04:41L'accélération des chantiers, c'est évidemment un sujet
04:44hautement d'actualité.
04:46On entend tout partout dire
04:48« ça ne doit pas se faire vite, ça ne doit pas se faire vite. »
04:50On a entrepris très dernièrement des réflexions
04:52avec le secteur des entreprises,
04:54avec le service public de Wallonie, Mobilité Infrastructure,
04:57qui est notre partenaire technique,
04:59avec la Sofico, pour voir comment on pourrait accélérer
05:03certains chantiers.
05:04Je ne pense pas que l'on sache tout accélérer
05:07de toute la manière possible, imaginable.
05:09Il y a des phases de chantier qui se prêtent une accélération
05:12sous réserve de plein de contraintes techniques,
05:14car accélérer, c'est bien, mais la qualité de l'exécution
05:17doit impérativement être maintenue.
05:20C'est la 1re chose qu'il faut garantir.
05:22Est-ce que ça veut dire qu'il y aura plus de travail de nuit,
05:24plus de travail de week-end sur ces chantiers ?
05:27Oui, il pourrait très bien y avoir plus de travail de nuit
05:29et plus de travail de week-end, à condition d'avoir le personnel,
05:33d'avoir la disponibilité de l'ensemble des intervenants
05:36et d'avoir la disponibilité également des matériaux.
05:38Mais oui, c'est envisageable.
05:40Mais je pense, pour certaines phases bien critiques,
05:43bien particulières de chantier,
05:44je vais donner un exemple.
05:45Si vous faites, par exemple, une route en béton armé continue,
05:48clairement, quand vous avez lancé la machine,
05:51ne l'arrêtez pas, laissez-la continuer.
05:53Oui. D'autres priorités,
05:55je sais que le ministre François Decken avait parlé de nos ponts,
05:59et Viaduc, en Wallonie.
06:02C'est un problème ?
06:03C'est un aspect important pour la Sofico, les ponts ?
06:08C'est plus qu'important, c'est fondamental.
06:11C'est tout à fait fondamental.
06:12Il y a eu une étude qui a été commoditée l'année dernière
06:15et qui donne un indice de santé
06:18de l'ensemble du parc des ouvrages d'art des ponts
06:20au niveau de la Wallonie.
06:22Très clairement, des moyens considérables
06:25sont à mettre sur la table
06:27pour pouvoir intervenir sur ces ouvrages d'art,
06:30les maintenir, voire les améliorer.
06:32Il y en a énormément.
06:34On parle ici de projets sur plusieurs dizaines d'années,
06:3720, 25, 30 ans.
06:39Vous avez été attentif,
06:40le gouvernement wallon a communiqué son budget
06:43il y a quelques jours, la semaine précédente.
06:47Au niveau des ponts,
06:48on parle d'un budget sur la législature de l'ordre de 184 millions d'euros.
06:52C'est un chiffre qui est grand, qui n'est pas grand,
06:54mais c'est un peu l'arbre qui cache la forêt.
06:57Pour intervenir de manière considérable
06:59sur la thématique des ouvrages d'art, qui est primordiale,
07:02il y a trois composantes à réunir.
07:05La première, l'aspect budgétaire, financier.
07:07Il faut de l'argent, bien entendu,
07:09des moyens sont mis sur la table.
07:11Deuxièmement, il faut des gens, des hommes,
07:14capables de préparer les dossiers, les cas des charges,
07:18de passer les marchés, de suivre l'exécution des marchés.
07:21Et troisièmement, et non des moindres,
07:23il faut un parc industriel,
07:25une structure de sous-traitance au niveau des industries
07:28capable de relever ce défi.
07:30Ces trois composantes-là doivent être prises ensemble
07:34et former un projet sociétal.
07:36Mettre de l'argent seul ne suffira pas.
07:38Avoir des gens seuls ne suffira pas.
07:40Avoir des entreprises seules ne suffira pas.
07:42Ce qu'il faut y voir, et c'est ce que je défends régulièrement,
07:46c'est clairement un cap qui est donné, qui est fixé,
07:51pour dire, nous devons intervenir sur nos ouvrages d'art,
07:54nous avons les moyens,
07:56nous devons trouver les forces vives, les têtes grises,
07:59mais également les gens qui vont aller sur le terrain,
08:01l'ensemble des composantes techniques pour y aller,
08:03et vous, partenaires industriels,
08:05préparez-vous, soyez prêts, ça arrive.
08:08Je vais vous piquer, mais l'état des ponts qu'on dit préoccupants,
08:12ça veut dire qu'on ne les a pas assez entretenus ces dernières années,
08:16alors que c'était déjà vous qui étiez le gestionnaire,
08:19je parle de la SOPHIE, bien entendu.
08:21On ne les a pas assez entretenus ou non, c'est pas ça qui est la cause ?
08:25Une intervention sur un ouvrage d'art a plusieurs caractéristiques.
08:28D'abord, c'est peut-être ce qui est le plus compliqué,
08:31d'un point de vue technique.
08:32C'est ce qui va coûter le plus cher et ce qui va durer le plus longtemps.
08:35Par rapport à un chantier classique, je serais tenté de dire routier,
08:40je ne parle pas de la construction d'une église qui va prendre des années.
08:43Restons quelques instants dans le domaine routier.
08:45Les autoroutes, les ponts, nous avons énormément d'ouvrages qui sont vieux.
08:50Nous avons des ouvrages qui datent des années 60, des années 70.
08:55Et force de reconnaître que pendant ces quelques décennies-là,
08:59les moyens mis à disposition des infrastructures
09:02étaient très, très, très pauvres.
09:04Dans le cas de la création de Nostrofico, c'est intervenu là-dedans.
09:08Alors, évidemment, aujourd'hui,
09:10on se retrouve face à un passif qu'on ne peut pas négliger.
09:12On ne peut pas oublier le parc des ouvrages d'art.
09:16Nous devons intervenir.
09:18Nous devons surtout prioriser nos interventions,
09:21savoir où nous allons aller, ce que nous allons faire, où et quand,
09:25et dire, on va aller là et réquisitionner les forces vives,
09:29euros, personnes et sous-traitances, pour dire, nous intervenons là-bas,
09:33il faut garder au minimum un état,
09:35voire surtout essayer d'améliorer les indices de santé général
09:39de notre parc d'ouvrages d'art.
09:40On parle aussi beaucoup des vitesses dynamiques sur les autoroutes.
09:46Expliquez-moi le principe de ces limitations de vitesse dynamique.
09:50Aujourd'hui, quand vous circulez sur l'autoroute,
09:53vous avez un panneau qui vous dit 120, 90, 70, 50.
09:57Je pense que nous serons tous d'accord pour dire
10:00que ce n'est pas toujours bien adapté à la réalité.
10:03Je prends l'exemple du tunnel de Quinte,
10:05très en amont du tunnel, vous avez d'autres panneaux qui peuvent varier.
10:10L'indication peut déjà varier.
10:12L'idée, c'est de dire,
10:14regardons l'état d'utilisation réel à ce moment-ci de la route
10:20pour voir quelle serait la meilleure vitesse à adopter pour que ça aille bien.
10:26Je ne vais pas dire qu'on va travailler en termes de tronçon,
10:29mais je vais donner un simple exemple.
10:30La National 25, qui a la particularité d'avoir des usagers extrêmement lents,
10:35des tracteurs, je ne voulais pas le dire,
10:38et des usagers qui vont un peu plus vite, qui respectent le 120 à l'heure.
10:41Il y a une manière coercitive qui est des radars tronçons,
10:44parce qu'il faut bien dire stop, on ne roule pas à n'importe quelle vitesse.
10:48Mais en parallèle de ça, on est en train d'étudier des systèmes
10:51d'indications de vitesse à respecter
10:54en fonction de la présence ou pas d'un véhicule lent.
10:57Donc je pourrais faire 120 s'il n'y a personne devant moi
11:01et s'il y a un véhicule lent qui...
11:04On va le dire comme ça. Il y a énormément de choses à faire.
11:07On est en train d'y travailler. Un autre exemple.
11:09Si on parle d'un chantier, et surtout d'un chantier qui se déplace,
11:14d'un chantier mobile, ça ne sert à rien de limiter de 120 à 70 à l'heure
11:1810 km avant le chantier.
11:19Essayons d'adapter cette information-là à la réalité du terrain,
11:25mais surtout de communiquer l'information à l'usager
11:29qui se trouve dans la bonne zone.
11:31Il n'y a pas l'usager qui se trouve n'importe où.
11:33Vous prenez l'exemple du chantier.
11:36Dans un chantier, il y a du personnel qui travaille.
11:38C'est 70, 70, machin.
11:40Et s'il n'y a pas de personnel,
11:42parce que la voie n'est pas à travailler à ce moment-là, à cet endroit-là,
11:47on pourrait avoir une vitesse variable dans le chantier ?
11:49Je n'irai pas jusque-là.
11:50Si c'est un chantier d'importance,
11:52il y a un ensemble de déviations qui sont mises en œuvre.
11:56Par exemple, 2-3 bandes ont tombé en 2 bandes.
11:58Et là, les notions de vitesse limitée resteront.
12:01Par contre, si vous avez un chantier mobile qui se déplace
12:04d'un nettoyage ou n'importe quoi, de filet d'eau,
12:07le long d'une route, il faut le savoir quand on y arrive.
12:11Bien avant, ça ne sert à rien.
12:12Dernier point, en tout cas,
12:15beaucoup de gens aujourd'hui ont des voitures électriques
12:17et encore vont en avoir,
12:18puisque le renouvellement des véhicules de société dans notre pays
12:24est ainsi, où beaucoup de gens passent en électrique.
12:28La Wallonie est souvent critiquée par rapport à la Flandre,
12:31en disant qu'on n'a pas assez de bandes de recharge,
12:33pas assez de bandes de recharge ultra-rapides.
12:36Est-ce que c'est une priorité pour vous, à la Sofico ?
12:39Il n'y a pas que les Belges,
12:41il y a les étrangers qui vont arriver avec leurs voitures électriques aussi.
12:44Très clairement, au niveau de la gestion du réseau structurant,
12:47c'est une priorité.
12:48On y a déjà travaillé de par le passé,
12:50on est en train de terminer un plan relativement modeste,
12:53j'en conçois, mais on est en train d'équiper
12:55sur nos aires concessionnaires des bornes,
12:57mais on n'en est pas encore à l'explosion de l'ensemble des bornes
13:01pour respecter notamment les règlements européens.
13:03On est en train de définir un plan
13:05pour pouvoir implanter des bornes plus rapides
13:08sur l'ensemble du réseau structurant,
13:09on est en train de le finaliser actuellement.
13:11Donc oui, la volonté, très clairement,
13:13est de la Sofico et du gouvernement en place
13:16et d'augmenter l'ensemble des points de recharge.
13:20Et pour l'utilisateur, pour vous, pour moi,
13:22qui roule en voiture électrique, on sentira ce parc agrandi
13:27à quel horizon ?
13:282025, 2026 ?
13:30Je pense que les dates que vous annoncez sont extrêmement correctes.
13:33Pourquoi ? Je serais tenté de dire,
13:35pour n'importe quel acteur économique, n'importe où en Wallonie,
13:39installer une banque de faibles puissances, c'est très facile.
13:42Installer beaucoup de banques de grosses puissances,
13:44ça demande, d'une part, des investissements plus conséquents
13:47et des disponibilités et des travaux beaucoup plus conséquents.
13:50Donc oui, ça risque de prendre un an, deux ans, trois ans.
13:53D'accord. Alors on a parlé du réseau routier, du réseau des bornes,
13:55mais il y a aussi un autre réseau qu'on ne connaît pas et que vous gérez.
14:00Oui. Vous voulez peut-être parler des fribes optiques ?
14:03Voilà, exactement.
14:04J'aime bien que vous me posiez la question parce que peu de personnes le savent.
14:07Si vous regardez, je vais essayer d'utiliser le nom,
14:11une plateforme de cinéma commerciale qui finit par X,
14:15elle passe par le réseau de fibres optiques de la Sofico.
14:18Alors la fibre optique de la Sofico, c'est quoi ?
14:20C'est 5 000 km de fibres, principalement en Wallonie,
14:25un tout petit morceau du côté de Bruxelles, un tout petit morceau de la Pente.
14:28C'est 5 000 km de fibres optiques qui sont gérées,
14:32qui sont installées et qui sont utilisées.
14:35Elles sont utilisées par la Sofico pour son usage propre.
14:39Tous les systèmes de conduite intelligents qu'on a pu évoquer vont passer là-dedans.
14:43La commande, la télécommande, la télésurveillance de différents ouvrages,
14:47par exemple des écluses dans le domaine de la navigation,
14:52différentes remontées d'informations.
14:55Et toutes ces informations-là, l'état du réseau,
14:57les caméras ou il y a un peu partout,
14:58arrivent notamment au niveau du centre Pérex situé en dessous.
15:02Ça, ce serait tenter de dire, ce sont quasiment nos usages propres.
15:05C'est ça.
15:06Mais nous utilisons cette fibre, en fait, nous louons,
15:09nous mettons à disposition, contre rémunération,
15:12parce que oui, j'ai besoin d'argent pour faire tous mes travaux,
15:14très clairement, j'ai besoin d'argent, contre rémunération,
15:17nombre d'acteurs, notamment, par exemple,
15:19énormément, plus de 150, 160 bâtiments du service public de Bologne.
15:24J'ai des centres administratifs publics qui sont,
15:27j'ai des hôpitaux qui sont.
15:28Je loue une partie notamment à l'RTBF, ce genre de choses.
15:33On utilise la fibre optique, notamment, on veut l'implanter
15:36dans l'ensemble des parcs d'activité économique
15:38qui sont situés en Bologne.
15:39On l'utilise pour des opérateurs de télécommunications.
15:42On amène la fibre,
15:43sous-entendu pour la connecter sur d'autres systèmes,
15:46dans les zones grises, dans les zones blanches,
15:47qui sont totalement desservies de numérique,
15:50ce serait tenter de dire, de communication au sein de la Bologne.
15:53Ce qui me fait dire que oui, nous utilisons la fibre pour nos besoins.
15:57Oui, nous utilisons la fibre, d'accord, via des relations commerciales,
16:01mais également pour la société.
16:03Aujourd'hui, en Bologne, un des objectifs que nous avons
16:06au niveau des fibres optiques, c'est de couvrir l'ensemble du territoire,
16:09d'apporter le numérique partout.
16:11Et là, je reprends un terme qui m'est cher,
16:13c'est la notion de nos activités,
16:15je présente la Sofico comme étant un catalyseur.
16:19Ce n'est pas moi qui mettrai une note à GSM,
16:21mais j'ai pour vocation, avec le réseau,
16:24de mettre tout à disposition pour que ce soit possible,
16:26pour le bénéfice de l'usage.
16:28Mais ce réseau de fibre optique,
16:30il est un peu calqué sur le réseau autoroutier.
16:32Vous n'allez pas aller au fin fond des Ardennes
16:36parce qu'il n'y a pas d'autoroutes qui passent par là ?
16:39J'ai quand même beaucoup d'autoroutes et beaucoup de nationales
16:42et beaucoup d'activités économiques qui se mettent partout.
16:44Tous ces éléments sont raccordés.
16:46D'accord. Et alors, dernière chose,
16:48parce qu'en fait, la Sofico, c'est beaucoup plus large
16:51que les routes et autoroutes dont on parlait au début,
16:53vous êtes aussi actif dans l'énergie renouvelable.
16:56Oui, l'énergie renouvelable, peut-être de manière modeste.
17:00Je le reconnais très fondamentalement.
17:03Mais il ne faut pas y voir la quantité, il faut y voir l'intention.
17:06L'énergie renouvelable, on travaille au niveau de la voie d'eau,
17:09notamment, on a des centres électriques en exploitation.
17:12Au niveau du réseau autoroutier, nous avons des éoliennes,
17:15peut-être pas beaucoup.
17:16Ces éoliennes, on a donc différents outils
17:19qui nous permettent finalement de produire de l'énergie.
17:21Un ordre de grandeur, en 2023, donc l'année dernière.
17:25Je ne vais pas vous inonder avec des mégawattheures et ainsi de suite.
17:28Juste un ordre de grandeur.
17:29Tout ce qui a été produit de par les actions,
17:31de par les investissements, de par les partenariats de la Sofico,
17:35c'est plus ou moins équivalent
17:37à la consommation annuelle de la ville de Liège.
17:41Ah oui, quand même.
17:42Donc on parle quand même d'environ 100 000 ménages.
17:45C'est ça que ça produit.
17:46Les mégawattheures, ça n'a pas beaucoup d'importance.
17:49Le résultat, alors oui, c'est modeste, ça, j'en conviens.
17:54Mais ce qu'il faut y voir, c'est l'impulsion
17:56que je veux donner au niveau de la Sofico
17:59en termes de valorisation énergétique.
18:01Nous avons la particularité extrêmement intéressante
18:05d'être présents partout, partout, partout,
18:08d'un point de vue géographique au niveau de la Vologne.
18:10Donc nous avons des possibilités d'extension,
18:13des possibilités de valorisation,
18:15que ce soit en éolien, de manière classique, au niveau de la route,
18:19que ce soit en solaire.
18:20Il y a moyen de faire des choses. Je veux qu'on fasse ces choses.
18:23Je vous remercie beaucoup pour avoir répondu à toutes nos questions.
18:26Vous avez encore répondu à beaucoup d'autres questions
18:28parce que dans une autre émission,
18:30que vous pouvez regarder sur ce site d'info également,
18:32M. Gosselin a répondu aux questions de nos lecteurs
18:35en matière de revêtement autoroutier, de coordination des chantiers,
18:38d'objectifs au niveau des chantiers routiers.
18:41Donc ça, je vous recommande de voir la vidéo numéro 2.
18:45Merci beaucoup, M. Gosselin.
18:46Bonne journée.

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