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Transcription
00:00Depuis 2021, trois athlètes professionnels ont été tués au Kenya.
00:05Les principaux suspects, leurs compagnons.
00:08L'organisation Les Anges de Tirop a été fondée après l'un de ces meurtres.
00:12« Si vous connaissez des gens qui vivent des moments difficiles, mettez-nous en contact.
00:16Nous devons nous soutenir, faire attention aux autres et aider ceux qui en ont besoin. »
00:20Chaque semaine, elle organise des rencontres communautaires
00:23pour parler des violences basées sur le genre.
00:27« Vous venez vous entraîner ici et puis vous avez des problèmes financiers.
00:30Vous n'avez plus de nourriture, plus d'endroits où vous entraînez.
00:33Donc vous vous dites, je vais aller avec cet homme et il va prendre ça en charge.
00:37Comme ça, je pourrai m'entraîner comme il faut. Et c'est là que les problèmes commencent. »
00:43Les attaques contre les athlètes font souvent la une des journaux.
00:46Mais de nombreuses autres restent dans l'ombre.
00:48Selon le gouvernement, un tiers des Kenyannes sont victimes de violences domestiques.
00:52C'est le cas de la fille de Frénie, qui aurait été violée par son mari il y a 6 ans.
00:56Malgré une plainte, elle n'a jamais obtenu justice.
01:01« J'ai été au tribunal, mais ils avaient donné de l'argent à la police.
01:05Donc ils ont clôturé le dossier. Je n'ai rien pu faire.
01:08Mes amis et ma famille, qui ont vécu des agressions similaires, ne portent plus plainte.
01:13Ils ne font pas confiance au système. »
01:15Quelques avocats essaient d'aider les victimes.
01:18Mais seulement 7% des plaintes aboutissent à une condamnation.
01:22« Les lois kenyannes sont bonnes, mais leur application laisse à désirer.
01:32Ce qu'il faudrait, c'est que les enquêtes aient lieu,
01:35qu'elles soient mieux organisées et que des preuves soient collectées. »
01:41Pour endiguer ces violences, il faudra également faire évoluer la société.
01:4542% de la population estime toujours qu'il est parfois acceptable de battre.

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