• il y a 2 mois
Dans ce nouveau numéro de Loire Eco !

A Andrézieux-Bouthéon, JDE Peet's monte en puissance dans la production des capsules de café L'Or.
A Saint-Galmier, l'eau de source de Badoit pétille toujours autant.
A Saint-Chamond, InvasivTraker chasse les plantes invasives et les transforme en énergie.
Dans la Loire, « Les entreprises s'engagent » pour l'inclusion
Sans oublier le tour d'horizon punchy de l'information économique avec le Punch Eco !

La Loire a des savoir-faire, Loire Eco est là pour vous le faire savoir !

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00:00Bonjour, bonjour à tous et ravi de vous retrouver pour ce nouveau numéro de Loire Éco,
00:09votre rendez-vous qui met à l'honneur l'économie ligérienne. Alors, vous le savez,
00:13notre Loire a plein de talents, des pépites connus et reconnus de partout en France,
00:18dans le monde de la gastronomie particulièrement. Mais nous évoquerons aussi des entreprises qui
00:24mettent l'engagement sociétal en priorité. Nous ferons aussi un tour d'horizon rapide
00:28de l'actualité économique de notre beau département. Tout ça,
00:31c'est à découvrir dans quelques instants dans Loire Éco. Vous êtes ok ? C'est parti !
00:35Bonjour à tous, une émission un peu spéciale. D'habitude, on commence toujours par le quiz,
00:54mais Sylvain n'est pas là aujourd'hui, on le salue d'ailleurs. Et aujourd'hui,
00:59on a Gilles Cayuela qui est là, fidèle parmi les fidèles. De quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
01:03Cette semaine, je vous emmène au cœur d'un des poids lourds industriels de notre département,
01:07une entreprise néerlandaise qui emploie 500 salariés dans sa seule usine française située
01:12à Andrézieux-Boutéon. Et depuis la Loire, cette société livre plus de 60 pays dans le monde. Cette
01:19entreprise, c'est JDE Petz pour Jacob Douve Egberts, le géant mondial du café qui a fait
01:25de son site historique d'Andrézieux-Boutéon, ex-maison du café, le site pilote pour la
01:30production des capsules aluminium. Le temps de me préparer un petit café et je reviens vous en dire
01:35plus. Allez, à tout de suite. Laetitia Le Manneur, bonjour. De quoi allez-vous nous parler ?
01:39Et bien moi, je parle en fait d'une entreprise qui se lance tout juste. Une start-up invasive
01:43tracker qui a même reçu un prix RSE de la ville de Saint-Chamond. Et c'est votre invitée qui est en
01:48face. Et c'est mon invitée qui est ici aujourd'hui. Bienvenue monsieur. Maître Vinault, on est très
01:53content de vous accueillir encore aujourd'hui. Merci de m'accueillir. Et bien moi, pendant que
01:57Gilles Cagliuela dégustera son café, commerce équitable, moi je vous parlerai d'engagement,
02:02du choix que font les entreprises ligériennes de s'engager pour une société qui se veut plus
02:08inclusive et plus durable. Les entreprises s'engagent. Les entreprises s'engagent. Allez,
02:13Loire ECO, c'est parti. Punch ECO, votre rendez-vous qui percute l'économie ligérienne.
02:21On attaque avec le groupe Thomas Intérim qui passe dans le giron du spécialiste Lyonnais
02:25des ressources humaines Domino RH. Fondé en 2006 à Montbrison par Vigénie Torres et
02:30Mika Elmarel, le groupe d'intérim ligériens spécialisé dans le secteur du BTP, de l'industrie,
02:34de la logistique et du tertiaire compte sur la dynamique de croissance de Domino RH qui possède
02:39déjà 155 agences et quelques 730 salariés pour accélérer son déploiement. Thomas Intérim qui
02:46compte pour leurs 53 agences prévoit de réaliser un volume d'affaires de 100 millions d'euros en 2024.
02:51On poursuit avec le Tipeee français. Créé en 2021 par la société SCB Conseil et
02:58Développement, la marque ligérienne d'habitat à Tipeee, Kao Saturbois, lance la commercialisation
03:02d'un nouveau modèle. Au produit initial en forme de A a été ajoutée une petite extension sur le
03:07côté. L'emprise au sol reste la même mais la hauteur passe de 6 m à 4,50 m. De nouvelles
03:13dimensions qui font penser l'ensemble d'un habitat complet et fonctionnel de 49 m2 à une chambre type
03:18hôtel de 19 m2. Conçu en partenariat avec RC Design à Saint-Chamond, ce nouveau modèle du
03:24Tipeee français a été pensé par son dirigeant Eric Clary pour adresser la restauration haut de gamme
03:28qui souhaite se diversifier avec l'aide de l'hébergement. Le Tipeee français vise aussi les
03:33domaines événementiels, les professionnels du tourisme et les centres de bien-être qui souhaitent
03:37leur offre d'hébergement. Implanté depuis 2022 à doigts yeux près de Saint-Chamond, le Tipeee
03:41français a réalisé 600 000 euros de chiffre d'affaires sur l'exercice 2023-2024. La TPE
03:46ligérienne vise entre 800 000 et 900 000 euros de chiffre d'affaires annuel avec le lancement de ce
03:52nouveau modèle. Des nouvelles de la success story Pizza Cozy. L'enseigne de restauration ligérienne
03:59vient de remporter le prix de meilleure chaîne de magasins de l'année et meilleure franchise
04:022025 dans la catégorie pizzeria street food. Avec plus de 900 000 votes de consommateurs,
04:08Pizza Cozy s'est démarqué grâce à la qualité de ses produits, son engagement pour une expérience
04:13client chaleureuse et son modèle de franchise innovant. Fondée en 2010, Pizza Cozy compte
04:18près de 70 pizzerias en France et ambitionne d'atteindre les 100 points de vente en 2025.
04:22On termine ce punch éco avec la compagnie des déboucheurs qui n'en finit plus de grandir.
04:28Spécialisée dans l'assainissement et le curage des canalisations, l'entreprise ligérienne lance
04:33la compagnie des chemiseurs. Cette nouvelle entreprise sera spécialisée dans la réhabilitation
04:38des canalisations et ouvrage par chemisage technique qui permet de réparer l'intérieur
04:43sans faire de tranchées. Une entité pilote sera testée sur des chantiers dans la Loire et le Rhône
04:48avant que le concept ne soit dupliqué via la mise en service en septembre 2025 d'un second véhicule
04:53d'intervention. La compagnie des déboucheurs qui compte pour leurs 95 agences en France a
04:58investi 2,6 millions d'euros en 2023 dans de nouveaux locaux à Saint-Etienne. La PME ligérienne
05:04qui emploie 23 salariés au siège et 211 sur l'ensemble du réseau, vise la barre des 50
05:09millions d'euros de chiffre d'affaires en 2026. Voilà c'est terminé pour aujourd'hui, je vous dis
05:13à très vite pour un nouveau numéro de PUNCH ÉCO.
05:20Alors Gilles, vous allez nous parler de café, l'ancienne maison du café située à Andrézieux-Boutéon.
05:25Quand on passe sur le rond-point, ça sent bon. Et voilà pourquoi.
05:28Et bien oui, effectivement, parce que c'est une entreprise qui est historique, qui a fêté
05:32récemment ses 45 ans. C'est le site historique de production anciennement maison du café qui a
05:39été repris depuis par le géant néerlandais J.D. Huppertz. J.D. Huppertz, c'est 20 000 salariés
05:45dans le monde, 8,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023. C'est colossal. Et à l'occasion
05:51du coup des 45 ans de l'usine d'Andrézieux-Boutéon, on a eu l'occasion de rentrer dans cette institution
05:59et de rencontrer donc le directeur France de J.D. Huppertz, Vincent Prolongeau, et la directrice
06:05du site Christelle Stouvenel, qui malheureusement n'a pas pu se libérer, qui aurait dû venir sur le
06:10plateau pour nous parler justement de cette belle usine. Alors l'occasion pour nous a été de découvrir
06:15l'outil industriel, une excellence industrielle aussi, avec un site qui produit annuellement 5
06:24milliards de capsules. C'est colossal. C'est en fait des tonnes de café ça ? Parce qu'il n'y en a pas
06:28beaucoup de grammes. C'est 5 milliards de capsules mais c'est aussi, il faut savoir qu'à l'origine
06:34c'est plutôt du café moulu qui représente encore 20% de la production. C'est au total 35 000 tonnes
06:42de café transformés chaque année. C'est colossal. Je vous avais annoncé un poids lourd industriel,
06:48c'est vraiment pour le coup un poids lourd industriel. Ça c'est sûr, mais alors pour faire
06:51ces quantités ils ont dû concéder à d'énormes investissements je suppose ? Eh bien tout à fait,
06:56c'est le moins qu'on puisse dire mon cher Rémi. Le dernier investissement majeur a été fait entre
07:00fin 2020 et fin 2022, c'est un investissement de 110 millions d'euros, c'est colossal. Ça a permis
07:06à l'entreprise d'augmenter sa capacité de production de plus de 60%. Il faut savoir que
07:12depuis 2015 le géant néerlandais a investi 300 millions d'euros sur son site d'Andrézieux
07:19Boutéon, donc qui est je le rappelle la seule usine française de J.D.E.Petz. Comme je vous l'ai
07:24dit tout à l'heure, vous ne l'aurez pas échappé, c'est depuis la Loire que l'on livre 60 pays dans
07:31le monde. Et comme si bien rappelé Christelle Stouvenel, la directrice, si on boit un café
07:39l'or, les fameuses capsules l'or, un peu partout dans le monde, c'est forcément que ça a été
07:45fabriqué dans la Loire. Ici on a un petit bout de Loire de partout et ça on aime bien, Cocorico.
07:49Mais dites donc, 300 millions d'investissements depuis 2015, 60% d'augmentation, c'est des
07:54investissements mais c'est aussi des effectifs, ça embauche j'espère ? Tout à fait, l'augmentation
07:58des capacités de production de l'usine a été corrélée à une augmentation des effectifs. Sur
08:032022 et 2023, c'est 40 recrutements qui ont été faits. Et au final, depuis 2017, oui c'est ça,
08:10en 2017 l'entreprise comptait 250 salariés, elle en compte aujourd'hui 500. Donc un doublement des
08:17effectifs pour répondre à la demande croissante du marché du café. Ce qui fait forcément de
08:23J.D.E.Petz un acteur majeur de l'économie ligérienne. J'ai une question piège. Vous
08:28êtes toujours à l'affût des scoops, vous aimez bien nous sortir des infos en avant-première. Est-ce
08:35qu'il y a d'autres investissements ? Qu'est-ce que c'est l'avenir ? Alors vous imaginez bien que
08:39j'ai posé la question à Christelle Stouvenel, malheureusement elle ne m'a pas lâché un
08:43investissement de 30 ou 40 millions d'euros. On a simplement su qu'aujourd'hui la stratégie de
08:48l'usine c'était de monter en puissance et d'optimiser son outil de production avec, nous
08:55a-t-elle livré, de belles enveloppes d'investissements, sans nous dire exactement le
09:00montant, donc de belles enveloppes d'investissements sur la partie digitalisation et robotisation parce
09:05que c'est l'enjeu de cette usine, c'est aujourd'hui d'arriver à atteindre une excellence opérationnelle.
09:13Ces investissements, bien entendu, dans ce qu'on peut appeler aujourd'hui l'usine 4.0,
09:18devraient avoir un impact également positif sur l'empreinte carbone, ça c'est aussi important.
09:22Il y avait des objectifs qui avaient été fixés à 30% de baisse de la consommation électrique et de
09:30l'empreinte carbone de l'usine, ça c'était pour 2030, ils en sont déjà à 27%. Donc c'est des
09:37investissements qui ont été faits et qui vont encore être faits parce qu'il y a dans les tuyaux,
09:41ça c'est la petite information, il y a dans les tuyaux un projet de récupération de la chaleur
09:46émise par les torréfacteurs qui viendraient du coup chauffer ensuite l'usine.
09:51Parfait, merci beaucoup pour cette pause café, ô combien intéressante, Gilles Cayuela,
09:58merci pour ce petit bout de Loire qui rayonne de partout dans le monde, bravo, c'est une vraie pépite.
10:02Je vais vous parler de l'eau pétillante de la Loire, je vous propose de partir en direction
10:12de Saint-Galmier, on va voir, on va visiter. Donc on a eu la chance de Lilian Barre d'amener
10:22une caméra le jour où il y avait une visite du syndicat patronal le MEDEF et on va voir que
10:27cette entreprise locale continue d'investir dans la Loire, ils ont refait leurs communications et
10:32on va voir les machines tourner, c'est un sujet de Lilian.
10:42Badoit a bien changé, mes sports sont toujours bien, c'est toujours une eau importante sur le
10:49marché français, vous pouvez voir aujourd'hui la nouvelle identité visuelle qui permet de
10:54recentrer sur notre coeur de métier historique, la gastronomie et la joie de vivre, c'est un peu
11:01les codes qu'on a voulu retranscrire et qui sont un peu nos valeurs ancestrales qu'on essaye de
11:06faire perdurer dans le temps. Badoit aujourd'hui c'est 260 millions de bouteilles produites l'année
11:13dernière sur un marché donc français principalement sur différentes gammes de la badoit verte à la
11:19badoit rouge en passant par les arômes. Aujourd'hui l'entreprise c'est 150 salariés à temps plein et
11:25vu qu'on est un produit saisonnier on a aussi une activité intérimaire durant l'été pour pallier
11:31au pic d'hydration sur la période estivale. C'est important de montrer qu'on a un acteur local et
11:39investi localement dans les différentes associations dans le MEDEF, c'est aussi un
11:44moyen de travailler avec des gens locaux sur les activités qu'on peut avoir inhérentes à notre
11:50domaine industriel. On est vu ce matin visiter une entreprise adhérente du MEDEF donc le MEDEF
11:54il est constitué à la fois donc de branches professionnelles comme la métallurgie, le btp,
11:58le transport, la chimie et des adhérents directs comme d'ailleurs badoit nous a rejoints cette
12:03année et c'était l'occasion pour nous de mieux faire connaissance puisque dans nos missions c'est
12:08on va dire la colonne vertébrale déjà de défendre l'entreprise, d'accompagner avec un certain nombre
12:13de services mais aussi de rassembler les entreprises pour qu'elles se connaissent mieux et donc les
12:17visites d'entreprise c'est toujours un moment qui est apprécié de tous. On en organise à peu
12:22près trois quatre par an des entreprises souvent industrielles et là c'est vrai que c'était une
12:27joie de venir voir cette pépite badoit puisque tout le monde connaît l'eau et en a bu et on a
12:31pu voir un petit peu le process industriel donc je remercie effectivement badoit pour le récueil.
12:38Ce qu'on peut voir ici c'est nos dernières technologies qui nous permettent d'être plus
12:42efficaces sur nos consommations énergétiques, sur nos consommations d'eau. La source d'obiens c'est
12:48pour nous un travail de tous les jours de gérer cette ressource au mieux, c'est pour nous la
12:54chose la plus importante où on mène des activités de préservation intensive, de réduction d'eau
13:01également pour qu'on puisse faire perdurer la marque de nombreuses années en soi.
13:05Vous connaissez cette plante, l'ambroisie, il y a plein de gens qui en sont allergiques ou la
13:25renouée du Japon qui envahit entre autres les berges de la Loire et bien il y a une entreprise
13:30qui va trouver une solution peut-être pour les éradiquer, c'est un sujet qu'on va évoquer avec
13:35Laëtitia Le Banner, bonjour Laëtitia. Oui bonjour, je suis ravie. Alors c'est super parce que des fois
13:40on parle de grosses entreprises qui rayonnent au niveau mondial et puis des fois dans leur écho on
13:44a du savoir-faire avec des chefs d'entreprise qui investissent, qui sont des start-up, qui créent de
13:49l'emploi, qui ont des idées, qui les mettent en application et ça c'est super, merci pour ce sujet.
13:53Alors bon du coup le nom c'est Invasive Tracker, c'est avant tout l'histoire d'un homme passionné
13:58par l'environnement, donc David Rodier, merci d'être présent avec nous aujourd'hui, ingénieur
14:04écologue de formation si c'est bien ça, qui a aussi beaucoup voyagé et qui a travaillé
14:11dans la fonction territoriale si je ne me trompe pas. Donc fort de cette expérience vous avez
14:17décidé de vous attaquer à un problème majeur, effectivement c'est plantes invasives, donc c'est
14:24des espèces végétales introduites accidentellement ou volontairement et qui menacent
14:31maintenant notre biodiversité et nos écosystèmes. Alors moi déjà la première question que je voulais
14:35vous poser c'est pouvez-vous nous expliquer comment vous êtes venu à cette idée de Invasive
14:40Tracker et puis surtout quel a été le déclic pour se lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriat ?
14:45Écoutez c'est assez simple, effectivement j'ai commencé par faire des études en sciences de
14:51l'environnement et ménagement du territoire, d'abord sur Saint-Etienne puisque je suis originaire
14:54d'ici, je suis né au milieu du Pays Gaga, avant de poursuivre mes études à l'université de l'huile
15:04et de les terminer à Nice histoire d'avoir aussi d'autres sons et discours pédagogiques, ne pas
15:12entendre qu'une seule voix et au cours de ma carrière effectivement j'ai eu l'occasion de
15:18voyager un petit peu, de faire un peu d'humanitaire avant de travailler pendant plusieurs années comme
15:22responsable de services techniques dans différentes communes, essentiellement en Rhône-Alpes, dans
15:27l'Est lyonnais puis ensuite sur Saint-Just-en-Rambert et c'est par le biais de l'entretien des espaces
15:32verts, pas forcément les parquets jardins parce que ce sont des espaces qui sont très bien
15:38gérés, très bien soignés mais plutôt sur des espaces un petit peu plus naturels et sauvages
15:43comme les bords de Loire à Saint-Just-en-Rambert ou les bords de la Bourbe du côté de Pont-de-Cherouil
15:48en Isère, qu'on est un peu plus confrontés à des plantes qui sont souvent indésirables et où
15:54l'entretien est un petit peu moins régulier donc où le contexte favorise aussi leur développement.
16:00Qu'est-ce que vous entendez par plantes indésirables concrètement ? Ça veut dire
16:04qu'elles ont une action néfaste sur l'écosystème ?
16:07Oui tout à fait. L'Office français de la biodiversité, l'OFB, définit une espèce végétale exotique envahissante,
16:14EVEE pour les initiés, comme une plante étrangère aux écosystèmes locaux, introduite de façon
16:22volontaire ou fortuite par l'homme, c'est-à-dire soit on a introduit ces plantes via les
16:29souvent les jardineries pour avoir des espèces un petit peu différentes dans le jardin et pas faire
16:33comme son voisin, ou transportées involontairement par les transports internationaux, l'avion ou les
16:38conteneurs. Et moi vous m'aviez communiqué justement, pour rebondir sur ça, des chiffres, 60%
16:45donc ces plantes là invasives, 60% elles sont responsables de l'extinction de cette
16:51biodiversité, c'est des chiffres énormes, et j'en avais même un autre que vous m'aviez communiqué,
16:56donc en 2019 il y a eu une étude de fait à ce sujet à l'échelle mondiale, et notamment ces
17:00plantes invasives coûteraient 400 milliards d'euros, c'est quand même très conséquent.
17:06Exactement, ce sont des études internationales menées par l'IPBES qui indiquent effectivement
17:12que ces espèces exotiques envahissantes sont impliquées dans 60% des disparitions des espèces
17:18globales, parce que quand une plante envahissante colonise un milieu naturel, elle détruit ou
17:23elle provoque la disparition des autres plantes, mais par conséquence elle détruit l'ensemble de
17:29l'écosystème, donc elle a aussi un impact sur la vie animale, les insectes, les oiseaux qui mangent
17:33ces insectes, et les super prédateurs. Et ce coût de 400 milliards, on peut dire c'est un coût
17:38direct et indirect, il y a comme l'ambroisie en introduction aussi, par rapport à tout ce qui
17:43peut être, on va dire même à l'homme tout simplement, pour les allergies qu'il peut y
17:49avoir aussi derrière. Oui tout à fait, l'ambroisie est la plante allergique ou allergisante la plus
17:55connue, elle crée des problèmes respiratoires pour les personnes qui sont sensibles, c'est un
17:59impact économique direct par rapport aux soins qu'on doit leur apporter, mais on peut aussi citer
18:03les pertes d'exploitation des exploitations agricoles, qui sont concernées par des hectares
18:07parfois de renouées du Japon, qui font que les plantes, que les bêtes ne peuvent plus pâturer,
18:12ou l'entretien supérieur que doivent mener la direction des routes, les directions des routes
18:18sur la route, ne serait-ce que pour garantir la visibilité des panneaux. Ou des radars.
18:23Je pense à Saint-Chamond plus particulièrement. Votre approche elle est quand même innovante,
18:30puisque vous avez reçu un prix, on en parlera après de la ville de Saint-Chamond, mais qu'est-ce
18:34que vous pouvez nous dire précisément, donc vous arrachez, qu'est-ce que vous faites très
18:38concrètement, vous les arrachez, on va parler aussi de valorisation énergétique derrière,
18:43qu'est-ce que vous apportez de plus par rapport aux méthodes traditionnelles ? Alors comme je vous
18:48l'ai dit tout à l'heure, je suis d'une formation d'ingénieur écologue à la base, donc ce qui
18:51m'intéresse moi c'est de connaître les plantes, les identifier, les étudier, également les
18:56cartographier, donc une des briques de leur entreprise c'est de proposer des inventaires,
19:00des prestations intellectuelles, de cartographie à grande échelle, pas l'échelle de la commune,
19:05mais identifier les tâches, les massifs dans un quartier, dans un bassin versant ou sur un
19:10parc industriel, parce que tout le monde est concerné. La deuxième brique de l'activité
19:14effectivement c'est la lutte physique sur le terrain de ces plantes par des méthodes d'arrachage
19:18ou de fauche, par contre à ultra haute fréquence. Pour la renouée du Japon je préconise de faucher,
19:24de couper cette plante au moins tous les quinze jours, de façon à finir par épuiser le système
19:29racinaire. Donc ce sont des techniques assez rustiques et rudimentaires, je ne suis pas un
19:32grand inventeur, je n'ai pas inventé un concept exceptionnel, par contre j'applique des méthodes
19:39de bon sens que j'essaie d'adapter à la problématique rencontrée. On est quand même sur de l'arrachage ou du
19:45fauchage mécanique ? Vous n'êtes pas avec une faux ? Alors dans certains endroits, sur des murs
19:51soutènements ou dans des zones difficiles d'accès comme des talus très forts, très pentus, on peut
19:55intervenir de façon manuelle, parce que mine de rien un sécateur ou une main humaine qui arrache
20:00une herbe ou un jeune arbre, ça reste redoutable et très efficace. Par contre pour des questions de
20:06rentabilité et d'efficacité, dès qu'on peut mécaniser, on essaie de mécaniser. Et en fait il y avait
20:11la dernière brique aussi, je crois bien, de revaloriser justement, en gros ça devient un
20:16déchet finalement, ces plantes invasives, pour faire de l'énergie derrière ? Exactement, je suis
20:22également passionné de voitures propres et électriques en particulier, et en fait Invasive
20:27Tracker est né de ces deux passions, la passion de l'environnement d'un côté mais la passion de la
20:33technologie et des énergies renouvelables, en particulier l'hydrogène, et donc l'idée
20:39c'est de valoriser ces biodéchets qui sont parfois déjà valorisables, très difficilement
20:45comportables, vers une autre filière, et la filière hydrogène me paraît être une solution très
20:50pertinente. Ah oui, donc on traque, on éradique et on revalorise. Et comment on transforme, d'un point de vue
20:56technologique, ces déchets en hydrogène, ça m'interroge un petit peu, vous pouvez nous en dire un petit peu
21:03plus ? Je peux vous en dire un tout petit peu plus, effectivement, les déchets végétaux, quand
21:09ils sont coupés, sont en général constitués à peu près à 80% d'eau, donc il y a une première étape de
21:14séchage, de dessiccation, pour arriver à une matière dite sèche. Les opérations de fauche ou de broyage
21:20permettent de calibrer les biodéchets, donc de ne pas avoir de grandes branches ou des grandes
21:26cannes. Si ce n'est pas le cas, on passe aussi par une étape broyage, et ensuite ces biodéchets
21:32sont valorisés. J'ai des partenariats avec des entreprises comme Afner Energy, qui est une
21:37start-up française, alors qui n'est pas ligérienne et qui n'est pas ouverte en Alpine, mais qui reste
21:42française, et qui est le leader national, voire européen, de l'hydrogène à base de biomasse, avec
21:49qui j'ai d'ores et déjà un accord de principe pour travailler ensemble et pour travailler sur cette
21:54filière de valorisation des biodéchets que je vais produire. D'accord, on s'attendait à la méthanisation,
21:59mais non, c'est l'hydrogène, et on comprend mieux pourquoi avec cette formule de récupération d'eau,
22:04en fait. Il y a eu des tests de méthanisation, en particulier sur la renouée du Japon, mais de part
22:08la structure de la plante, ce n'est pas une plante qui est très valorisable en méthanisation.
22:14Très intéressant. Alors moi, je voulais au moins aussi qu'on aborde le prix que vous avez reçu,
22:18prix RSE, puisque la ville de Saint-Chamond est engagée dans une démarche de responsabilité
22:22sociétale des organisations, donc RSO, et ça depuis 2019 quand même, et c'est la première ville dans
22:29la Loire à avoir cette démarche-là. Et cette année, ils ont mis en place donc le prix RSE pour
22:36les entreprises du territoire, donc commerçants, restaurateurs, artisans et entreprises.
22:42On sait qui est le gagnant. Et on sait qui est le gagnant, parce que je vous l'ai amené sur la partie, du coup, innovation, et c'est vrai que c'est
22:49aussi comme ça qu'on s'est rencontrés. Donc là, l'idée de Saint-Chamond, c'est vraiment de valoriser,
22:55il y a eu quand même douze candidatures avec différentes catégories, et vous avez été primé.
23:00Alors pour vous, cette reconnaissance, qu'est-ce qu'elle représente ? Qu'est-ce que vous pouvez
23:05nous dire un peu plus sur l'avenir de Invasive Tracker ?
23:08Écoutez, comme vous l'avez dit, on était douze candidats, mais je ne suis pas le seul primé, puisqu'il y a eu cinq lots qui ont été remis.
23:14J'ai été effectivement récompensé sur l'aspect innovation de la démarche de l'entreprise.
23:19Il faut déjà saluer l'initiative de Saint-Chamond, puisque c'est la première ville qui a une démarche RSO,
23:24et j'ai la chance d'habiter cette ville, donc d'avoir des contacts un petit peu privilégiés avec l'équipe municipale et les services techniques.
23:31Donc effectivement, cette proximité m'a permis d'être candidat à ce prix.
23:37D'un point de vue de développement pour l'entreprise, ce prix va me permettre déjà de communiquer.
23:42Il m'a permis d'être présent sur ce plateau, ce qui n'aurait pas été le cas si je n'avais pas candidaté.
23:50Et donc voilà, l'idée, c'est de faire connaître, de communiquer sur l'entreprise pour aller chercher de nouveaux marchés, de nouveaux partenariats.
23:58Il permet de grandir, puisque je ne suis pas encore au statut de la maison du café.
24:03Justement, on peut peut-être évoquer un petit peu ces objectifs chiffrés.
24:09C'est quoi l'objectif à deux, trois ans de votre société en termes de chiffre d'affaires et peut-être même de croissance d'effectifs ?
24:17Tout à l'heure, on parlait d'une entreprise qui a recruté massivement.
24:20Vous n'allez peut-être pas recruter 250 salariés en trois ans, mais on peut imaginer deux ou trois, peut-être.
24:25Marc à la main avec tout ce qu'il y a.
24:26Oui, c'est effectivement le projet.
24:30L'entreprise est très, très jeune puisque j'ai commencé comme auto-entrepreneur en octobre 2022.
24:36Donc voilà, c'est très jeune.
24:38Je suis en train de basculer sur des statuts un petit peu plus constitués de URL pour me permettre justement de bénéficier de différents fonds et aides de création d'entreprise
24:46comme Initiatives ou France Active.
24:49Mais l'idée, l'objectif est bien de recruter, on va dire entre trois et cinq salariés à trois ans.
24:57Et au niveau du chiffre d'affaires, 2023, c'était à peine 1200 euros de chiffre d'affaires.
25:032024 sera un petit peu plus conséquent avec environ 35 à 40 000 euros.
25:08L'objectif, c'est de franchir les 100 000 euros à l'horizon 2025 et puis de continuer la croissance.
25:14Bon, écoutez, merci beaucoup David Royer.
25:16Je trouve quand même que le trophée représente l'envol.
25:19Oui, c'est tout ce qu'on peut vous souhaiter.
25:23Puis vous reviendrez, puis vous direz, je me rappelle, je venais juste de me constituer et on espère que vous allez avoir un vrai envol.
25:31En tout cas, ce trophée est peut-être le tremplin, justement, pour que vous puissiez vous envoler bien loin.
25:35Merci beaucoup, David.
25:37Merci à vous.
25:38Merci Laetitia.
25:39Alors, ce n'est pas évident à dire, le nom de l'entreprise, c'est ?
25:44Invasive Tracker.
25:45Merci beaucoup.
25:45Le tracker des plantes invasives.
25:46C'est ça.
25:52Laurent Vinault, on est très content de vous accueillir avec nous.
25:56Alors oui, vous êtes toujours le responsable des bons plans, des entreprises qui s'engagent,
26:02des entreprises citoyennes, sociétales, qui parlent du développement durable, de la responsabilité.
26:07Et aujourd'hui, vous nous avez trouvé un invité dynamique qui s'occupe principalement de cette structure
26:15qui rayonne au niveau national, mais particulièrement dynamique ici dans la Loire.
26:18Ce qui nous intéresse, effectivement Rémi, c'est ce qui se passe dans la Loire.
26:21Et effectivement, quand vous dirigez une entreprise, il faut prévoir, mais il faut aussi faire des choix.
26:29Et une entreprise, dans ses prévisions, elle doit aussi faire le choix de l'engagement.
26:33Parce que quand on dirige une entreprise, il faut que les choix que l'on fait, qui conduisent au quotidien la politique de l'entreprise,
26:40soient aussi en cohérence avec son éthique, avec son état d'esprit.
26:44Vous n'ignorez pas qu'aujourd'hui, on est dans une société fragmentée, dans une société que certains appellent archipélisée.
26:52Dans une société où il y a des défis qui sont là, immédiats.
26:55Bien sûr.
26:55Un défi écologique, le défi de la transition digitale également.
27:00Les rapports nouveaux au monde du travail, on les a bien vus, combien ils ont été exacerbés depuis la crise sanitaire et post-sanitaire.
27:07Et chaque entreprise, quelle que soit sa taille, elle a en interne, à sa hauteur, des éléments de réponse à apporter à ces grands défis sociaux, sociétaux et environnementaux.
27:20Et c'est pour faciliter ce passage de l'intention à l'action qu'a été créée en 2018 une communauté.
27:26Alors, ce n'est pas une communauté des années 70, c'est une vraie communauté qui a été créée pour définir des axes de coopération entre l'État d'un côté et les entreprises de l'autre.
27:39Cette communauté s'appelle Les entreprises s'engagent.
27:41Et la vocation de cette communauté, c'est de permettre de rendre à l'entreprise sa vocation première.
27:47C'est laquelle sa vocation ?
27:48C'est d'être au service de l'humain, de générer de la valeur ajoutée, mais de tendre aussi vers une croissance inclusive.
27:54Alors, pour bien comprendre les missions et les objectifs de cette communauté, qui est une communauté nationale, mais fédératrice,
28:01puisqu'on va la retrouver déclinée dans les 101 territoires à la fois métropolitains et ultramarins.
28:08J'accueille effectivement, j'ai le plaisir d'accueillir, Zouaim Barek, qui est dirigeante de l'entreprise BBAI, ici à Saint-Étienne, et qui est, c'est comme ça qu'on l'appelle, pardonnez-moi avec respect, le leader.
28:19Le leader.
28:20Le leader.
28:21C'est pas bien gaga.
28:22Le leader des entreprises engage Club Loire.
28:25Alors, Zouaim Barek, les entreprises, ça fait longtemps qu'elles sont engagées, qu'elles n'ont pas attendu 2018 pour se réveiller un matin en se disant je vais m'engager.
28:34Et elles traduisent déjà significativement leur engagement social, sociétal, chacune à leur hauteur.
28:40Alors, qu'est-ce que la communauté des entreprises engage va leur apporter de plus en termes d'idées, en termes d'outillage, qu'elles n'avaient pas déjà ?
28:48En introduction, je souhaiterais vous faire voir une vidéo qui permettrait un peu d'expliquer exactement, et après on reviendra pour aller un peu plus loin.
28:55C'est une très bonne idée.
28:57Nous sommes la communauté, les entreprises s'engagent.
29:00Nous savons que l'entreprise a un rôle à jouer pour répondre aux grands défis de notre époque.
29:05Nous formons des coalitions inédites, entreprises, Etats et sociétés civiles, pour l'inclusion de tous et pour le climat.
29:11Nous inventons l'entreprise engagée de demain pour ouvrir l'avenir au plus grand nombre.
29:16Nous sommes des milliers d'entreprises, partout en France.
29:20Nous sommes les entreprises s'engagent.
29:22La communauté des entreprises qui agissent pour une société inclusive et un monde durable.
29:31Rejoignez-nous.
29:34Cette cour de vidéo nous apporte un éclairage à la fois utile et intéressant sur les raisons d'être et les missions attendues de cette communauté.
29:43Une communauté qui est forte aujourd'hui de 90.000 entreprises et qui a pour objectif d'en réunir, d'en fédérer 150.000 d'ici 2027.
29:53Ses objectifs, on l'a compris, c'est fédérer les entreprises engagées, créer des axes de coopération, valoriser les entreprises et valoriser leurs bonnes actions et pratiques.
30:02Alors vous-même, vous dirigez l'entreprise BBAI, ici à Saint-Etienne, qui est spécialisée dans le bobinage, la maintenance d'appareils tournants.
30:11Et vous êtes, vous avez rejoint cette communauté, les entreprises s'engagent.
30:15Quand on rejoint une communauté, on s'engage.
30:19C'est bien, mais il y a le choix.
30:23Sur la feuille de roue, sur le menu, on a neuf thématiques possibles.
30:27Les jeunes, l'environnement dont on vient de parler, la sobriété, le handicap, les réfugiés, les quartiers prioritaires, les lycées professionnels, neuf thématiques.
30:37Et quand on a choisi une de ces neuf thématiques, on a après 70 engagements possibles.
30:43La liste du menu, elle est quand même large.
30:45Alors qu'est-ce qui guide votre choix ?
30:47Est-ce que c'est ce qui correspond à votre éthique ?
30:50Est-ce que c'est ce qui est faisable ou est-ce que c'est tout simplement un peu de marketing ?
30:55En réalité, c'est la sensibilité d'abord qui s'exprime et en fonction de chaque entreprise, on est capable d'aborder certains sujets.
31:03C'est en fonction de ça qu'on s'engage, par rapport à son engagement personnel, son histoire et en fonction de la spécificité d'entreprise.
31:12Neuf thématiques, 70 engagements. On n'est pas obligé de s'engager sur tout ?
31:16Surtout pas. En tout cas, ce n'est pas évident.
31:19Surtout dans le sens où une petite entreprise, je parle de la mienne, en tout cas, il n'est pas évident d'annoncer qu'on va s'engager sur les 70 engagements.
31:26Ce n'est pas crédible. Donc, il faut faire peu d'actions, mais vraiment efficacement pour qu'on soit une approche efficiente.
31:34C'est important ce que vous dites parce que ça confirme ce que je disais tout à l'heure. Chacun peut s'engager à sa hauteur.
31:39Tout à fait.
31:39On est bien d'accord. Un mot sur l'organisation de cette communauté. Les entreprises s'engagent. On a deux niveaux.
31:45Au plan national, on a un groupement d'intérêts publics, ce qu'on appelle un JIP, qui a été co-créé en 2012 par le ministère du Travail.
31:54Pôle emploi, appelé aujourd'hui France Travail, et une association d'entreprises engagées. Ça, c'est l'échelon national.
32:01Et au plan départemental, il y a 101 territoires métropolitains ultramarins. On va retrouver dans chaque département un club qui est en fait une hybridation publique-privée
32:13avec d'un côté les services des concentrés de l'État, la préfecture, la direction du travail de l'emploi et de la cohésion sociale de l'animation des territoires,
32:21un leader dirigeant, un représentant du JIP national au niveau départemental, et un réseau d'entreprises locales.
32:28Dans la Loire, quel choix a été fait ? Une articulation un peu atypique. C'est un cadre iptique, c'est-à-dire quatre structures, Face Loire, Forêts-Entreprendre,
32:38Crépy-Loire-Haute-Loire et depuis peu un consulaire, la Chambre de Commerce et de l'Industrie, qui coordonnent et qui animent les entreprises engagées, Club Loire.
32:50Alors, comment marche ce club ? Qui fait quoi au sein des entreprises engagées chez le Loire ?
32:55Après quelques mois de fonctionnement avec trois animateurs qui sont Face, Crépy et Forêts-Entreprendre, on a réfléchi au moment de la signature des chambres consulaires au niveau national,
33:07une convention avec le groupement d'intérêts publics à Paris, d'intégrer éventuellement notre chambre consulaire locale pour pouvoir élargir, étocher le plus large nombre d'entreprises.
33:20On a fait quelques réunions, évidemment, on a consulté les représentants locaux, en tout cas de Saint-Etienne, la chambre de commerce locale,
33:29et on est arrivé pour proposer à nos correspondants de l'État, parce qu'on est obligés également de présenter la fille de route, on a proposé le consortium,
33:37une composition de quatre animateurs, on a mis des règles, et je suis personnellement, en tant que représentant des entreprises sans gage, ce qu'on appelle communément le leader,
33:47je suis ravi et heureux de participer à cette aventure, et j'ai trouvé très intéressant, notamment les structures associatives, les trois, qui travaillent sur le même domaine, pratiquement,
33:59la complicité, la synergie, je suis satisfait de l'avancement, parce que ça nous permet d'aller beaucoup plus loin, de jouer une bonne ambiance,
34:10et l'intégration très prochainement de la SICI d'une manière officielle, ça sera intégré d'une manière officielle, présenté officiellement avec la présence du monsieur le préfet le 12 décembre,
34:19à la chambre de commerce de Saint-Etienne, pour vous démontrer de quoi est capable notre consortium.
34:24Alors justement, ce consortium, à travers ce club Loire, il réunit aujourd'hui combien d'entreprises ?
34:29On a dans la Loire, officiellement, en 1941, une entreprise déjà qui a été accompagnée dans un sujet d'engagement, notamment par rapport au pacte,
34:40400 à peu près entreprises signataires sur la plateforme, et qui participent d'une manière régulière à différents événements.
34:49On reviendra dans un instant sur la plateforme. Donc vous en avez déjà 400, vous avez un objectif à la hausse à venir,
34:55alors précisément, comment vous animez ? Vous suivez une feuille de route, vous sensibilisez, vous faites de la pédagogie par exemple,
35:02vous montrez les bonnes pratiques, vous donnez envie, on a parlé tout à l'heure d'une belle idée avec Invasive Tracker,
35:10comment est-ce que vous faites pour dire finalement aux entreprises, engagez-vous, venez avec nous ?
35:15Alors grâce aux animateurs qui sont sur le terrain, qui travaillent déjà par ailleurs sur d'autres sujets,
35:21ça permet de toucher énormément d'entreprises et organiser des matinales ou en tout cas des ateliers tout au long de l'année.
35:28On a une feuille de route, une programmation.
35:30Alors qu'est-ce qu'on va découvrir par exemple ?
35:31On découvre l'approche de l'entreprise par rapport au handicap, on peut travailler sur la lutte contre la récidive,
35:39on est bientôt, on va rencontrer les responsables pour pouvoir mener quelques actions au sein de la maison d'arrêt.
35:46On peut parler de subprécieux énergétiques, puisqu'on parlait tout à l'heure également de ce thème-là,
35:51pour visiter des entreprises qui font notamment GDE, j'en reviens parce que je les connais,
35:56qui mènent des actions pour faire de l'économie d'énergie.
35:58Donc c'est différents thèmes.
36:00Pour le traitement de déchets avec compostant de mémoire.
36:02Ah oui, tout à fait, compostant.
36:03On programme très prochainement également pour visiter une structure qui produit de biogaz à Saint-Denis-de-Cours-sur-Croisse dans le 42,
36:11c'est une belle entreprise, donc Métamoli qui est connue.
36:14Donc c'est vraiment du très concret ?
36:15Évidemment.
36:17Si je peux me permettre, j'aimerais qu'on soit plus concret.
36:19On est une entreprise, on s'engage, parce que de toute manière, toutes les entreprises s'engagent sur l'un de tous ces items qu'il y a.
36:26Comment ça marche ? On voit qui ? Et quel est l'intérêt de l'entreprise ?
36:29C'est de mettre de l'ordre dans la tête pour savoir une procédure, pour pouvoir appliquer et se mettre en action ?
36:36Comment ça fonctionne réellement ?
36:38En fait, à partir du moment, il me semble, d'après ce que je vois,
36:42la majorité des entreprises sont engagées quelque part sur un sujet.
36:46Le faire connaître, ça permet d'être accompagné.
36:50Nous sommes là pour faire les liens entre l'entreprise privée et l'Etat, sur différents sujets, différents thèmes.
36:56Pour y aller, c'est facile, d'abord par notre consortium, les animateurs qui sont connus, reconnus sur la place,
37:02mais également à partir de la plateforme, il suffit d'y aller, de dire je rejoins la communauté.
37:06Par moments, c'est un peu compliqué, mais globalement, on peut y arriver facilement,
37:11de suivre les différentes étapes, on peut faire connaître en tout cas son engagement si on n'a pas encore commencé,
37:17et faire connaître aussi l'existence comme entreprise engagée pour pouvoir...
37:21On imagine que ce n'est pas seulement l'objectif de valoriser les engagements qui sont déjà faits.
37:26Tout à fait.
37:26Il y a aussi peut-être l'idée de...
37:28Je ne sais pas, c'est une question que je me pose.
37:30Est-ce que ce collectif a aussi vocation à être une forme de guichet unique,
37:36où on viendrait finalement à s'agglomérer toutes les initiatives en fait ?
37:42En tout cas, ce n'est pas à ma connaissance aujourd'hui l'histoire de guichet unique.
37:48Cette autre entreprise est libre aujourd'hui de mener des actions,
37:51mais le fait de faire partie des entreprises engagées, ça permet de se retrouver régulièrement.
37:54D'avoir un seul lieu où on se dit, je veux m'engager sur tel sujet,
37:59hop, je sais qu'en étant dans cette communauté, je vais avoir les ressources qui vont venir plus facilement.
38:06Je suis d'accord avec toi.
38:07Le choix des élémateurs à la base, avant que j'arrive dans les entreprises engage Club Loire,
38:14c'est par rapport à leur présence sur le terrain et l'accompagnement qu'ils mènent déjà.
38:17Parce que l'origine du Crépy s'est faite plusieurs décennies, Face Loire également.
38:21Les forêts d'entreprendre, c'est des gens actifs sur le terrain.
38:24Donc ils connaissent les entreprises, ils accompagnent les entreprises.
38:27Ça ne change rien pour les entreprises, parce qu'ils ont déjà les mêmes allocuteurs pour pouvoir y aller.
38:32Le fait de remplir le portail, de manifester son envie d'intégrer les entreprises engage,
38:38c'est pour vous faire connaître, puisque vous êtes déjà engagé.
38:41On ne cherche pas à faire du nombre pour le nombre,
38:44mais simplement on veut inviter toutes les entreprises engagées déjà à nous rejoindre pour partager les mêmes valeurs.
38:51– Dernière question, M. Barrecq.
38:53Alors, je confirme qu'effectivement, les entreprises, c'est bien un gros entonnoir.
38:58Enfin, les trois clubs, c'est un grand entonnoir où on se retrouve tout en bas de l'entonnoir pour accueillir les entreprises.
39:06Je reviens quand même sur ce qu'indiquait Rémi Pupier.
39:09Une entreprise qui va sur cette fameuse plateforme, les entreprises s'engagent pour être valorisées,
39:15pour valoriser sa marque employeur.
39:18Il faut être honnête, ce n'est pas un petit peu des fois le chemin, le parcours du combattant.
39:22Pour devenir visible, s'inscrire, il faut prendre un peu de son temps.
39:25Ils en offrent déjà beaucoup par ailleurs, il faut quand même qu'ils en rajoutent un petit peu.
39:28Qu'est-ce que vous leur conseillez précisément à ces entreprises ?
39:31Comment on peut les accompagner, comment on peut les outiller dans leur démarche d'inscription ?
39:36– Ce que je disais à l'instant, notre consortium est là présent,
39:41et là également parce qu'on fait des visites de terrain.
39:43Ce n'est pas parce que l'entreprise a signé qu'on l'a abandonnée.
39:46Donc on a un contact permanent tout au long de l'année.
39:48On peut imaginer, on le fait déjà, est-ce qu'on peut les accompagner pour les guider,
39:52pour des gens qui ne sont pas rompus, qui n'ont pas la facilité éventuellement ?
39:57Également, on a prévu un petit tutoriel pour pouvoir permettre aux entreprises
40:01de pouvoir le faire librement, tranquillement chez eux.
40:04– D'accord.
40:04– Et c'est payant du coup, le taxé ?
40:06– Non, l'engagement, on ne parle pas d'argent, l'engagement sincère.
40:10Pour rappeler, pour vous dire l'histoire, tout ce qui est financement des clubs,
40:15101 clubs de sport mental,
40:17101 clubs sont financés à 60% aujourd'hui par rapport à des mécènes privés.
40:23Mes deux entreprises, je vous donne l'exemple de Dalkia,
40:27c'est la présente, notre présidente d'entreprise,
40:29les entreprises engagées au Nouveau-Paris, Nouvelle-Nationale,
40:31c'est Sylvie Joannot, la présidente de Dalkia.
40:35Elle participe, il y en a d'autres, il y a Microsoft, il y a Lidl,
40:38il y a pas mal d'entreprises qui participent au niveau financement.
40:42– Et localement, la démarche est un dollar.
40:44– Un dollar.
40:46Pour les entreprises qui s'engagent, c'est simplement un engagement sincère,
40:49tout ce qu'on leur demande.
40:50– Donc, un seul site à retenir, www.lesentreprisesengagent.gouv.fr
40:59– Ah, très bien, parfait.
41:01– Je rajoute juste un petit mot, parce que c'est actuellement,
41:03c'est très important les différentes rencontres qu'on a eues avec M. le Préfet,
41:06et l'administration en tout cas de l'État,
41:08c'est encourager les entreprises, grâce à nos animateurs,
41:12pour recruter dans les QPV, en tout cas les quartiers privilégiés de la ville,
41:16pour l'inclusion.
41:17Aujourd'hui, c'est un sujet très important.
41:18– Les QPV étant une des thématiques.
41:21– Tout à fait. – Absolument.
41:22– Ça fait partie des priorités aujourd'hui.
41:23– Vous l'avez évoqué tout à l'heure, c'était très intéressant.
41:26Merci beaucoup, comptez sur Tl7 pour pouvoir soutenir
41:28et vous accompagner dans les événements que les entreprises s'engagent,
41:31pour pouvoir réaliser tout au long de l'année.
41:33Merci beaucoup.
41:34On va terminer cette émission par le journal des entreprises,
41:38et c'est Gilles Cayuela qui va nous parler de cette nouvelle édition.
41:42– Oui, à nous, vous pouvez parler du numéro d'octobre
41:44du journal des entreprises Auvergne-Rhône-Alpes,
41:46un numéro dans lequel vous retrouverez une enquête
41:48sur les difficultés de financement des start-up dans la région,
41:51et puis également tout un tas d'informations sur les entreprises de la Loire,
41:56avec notamment un focus sur la société Rivolier
41:59qui vise un développement à l'international.
42:01Voilà, tout ça est à retrouver en version papier,
42:03mais également sur Internet, sur le www.lesentreprises.com.
42:08– Merci beaucoup.
42:10La Loire est un territoire de savoir-faire,
42:12et nous, à Loire Éco, on est là pour vous le faire savoir.
42:14Merci à tous.
42:16– Sous-titrage ST' 501

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