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Karim Zeribi : «Comment une altercation routière peut terminer par un meurtre ? Il y a une forme de folie. [...] Il lui a roulé dessus délibérément. [...] Comment il peut réagir de la sorte ? C'est la sidération totale.»

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Transcription
00:00Non mais quand on entend effectivement ce drame tel qu'il a été évoqué, c'est la sidération d'abord qui moi, je dirais, c'est prendre de moi.
00:09Je veux dire, la sidération de voir comment une altercation routière peut terminer par un meurtre.
00:16Parce que disons les choses, l'arme a été utilisée, la voiture a été utilisée telle une arme et il y a une forme de folie qui s'était prise du conducteur, c'est pas possible.
00:27Je veux dire que des altercations, il y en a tous les jours, des centaines, des milliers.
00:32Je veux dire, bon, tu descends la vitre, tu parles un peu fort, mais vous n'avez pas vu, on a coupé la route et tout, c'est terminé.
00:37– Avec des noms d'oiseaux à la clé. – Voilà, je veux dire, c'est terminé.
00:42Là, vous vous rendez compte, il a roulé dessus, délibérément, je veux dire, 52 ans, je ne connais pas le profil du conducteur,
00:50mais il ne semble pas que ce soit quand même… – Un enfant de 2 ans avec sa fille de 17 ans dans la voiture.
00:55– Oui, Thierry Sidivi, c'est sa fille de 17 ans dans la voiture, je veux dire, comment il peut réagir de la sorte ?
01:00Je veux dire, sans prendre conscience qu'il met la vie de ce cycliste en péril, la preuve en est, il l'a tué.
01:05Donc je veux dire, c'est l'assidération totale.
01:07Mais malheureusement, c'est aussi révélateur d'un contexte qui fait que les gens ne se parlent plus, ne se supportent plus,
01:14ne savent même plus s'excuser, ne savent même plus se parler.

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