• il y a 2 mois
Avec Philippe David, Emmanuel Galasso et Guy Carlier. Au programme ce soir : Retour sur le cas Mbappé après son déplacement en Suède. On évoquera également le rachat du Paris FC par la famille Arnault avec un ancien joueur du PSG, Luis Fernandez.

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##VRAIES_VOIX_FOOT-2024-10-15##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00C'est maintenant qu'il faut le faire, c'est pas demain, c'était pas hier, c'est maintenant !
00:05En face c'est Paris-Rhone, c'est pas Maïda de Lille, c'est Paris-Saint-Germain.
00:09Il a dit Laurent Bolle fait souvent la faune ou pas ?
00:11C'est une fiotte !
00:12C'est une hotte !
00:13Voilà !
00:15Mais c'est sur Sud Radio, grand couillon !
00:17Évidemment !
00:19Les vraies voix du foot, 20h21, Philippe David.
00:23Bienvenue dans les vraies voix du foot, avec comme tous les mardis soir de 20h à 21h sur Sud Radio,
00:29ce duo qui rappelle, il y a quelques années, Papin-Cantonat, Chefchenko-Inzaghi,
00:35ou encore aujourd'hui, vous sauriez quel duo ?
00:37Je dirais Messi-Ronaldo, ça vous va ou pas ?
00:40Ils sont un peu trop à ce bide.
00:41Alors allez !
00:42Pouget-Piresse !
00:44Ah oui, les pépés !
00:45Absolument !
00:46Alors là c'est encore plus ancien, mais c'est même...
00:48Voilà, c'est même...
00:49Ah voilà, c'est le nôtre, alors c'est bien connu !
00:51Maxime Senna, qui est la quatrième voix de ce quatuor, on va dire ça comme ça.
00:56Salut Guy Carlier, ça va ?
00:57Bonjour à tous, ça va très bien !
00:58En pleine forme ?
00:59Bah oui, je me suis régalé hier devant ma télé !
01:01Ah oui ? Bah en plus on a gagné !
01:03Oui, en plus on a gagné !
01:06Emmanuel Galasso, salut Emmanuel !
01:08Salut Philippe, bonsoir à tous !
01:09En forme ?
01:10En très grande forme, je pense qu'on va faire une belle émission et on a beaucoup, beaucoup de choses à dire, à décrypter !
01:15Alors, au menu de cette émission, on va bien évidemment parler de ce qui s'appelle désormais l'affaire Mbappé.
01:20Vous savez que la star du Real de Madrid et de l'équipe de France est accusée de viol...
01:26Alors, c'est des accusations, il n'y a ni mise en examen ni rien, on se l'aide !
01:29Son avocate va parler dans le 20h de TF1 et évidemment, nous vous ferons le débrief de ce qu'a dit l'avocate du footballeur
01:39dès qu'elle aura terminé évidemment son interview chez nos confrères de TF1
01:44et on va en parler avec Alexandre Corbose, rédacteur en chef du site butfootballclub.fr.
01:50Ensuite, on va parler bien évidemment de l'équipe de France.
01:53Alors, peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse, 6 points sur 6.
01:57On ne va pas faire la fine bouche, encore que, quand même, on va peut-être la faire un petit peu sur certains points.
02:03Et ensuite, si je vous rappelle 21 juin 1986, vas-y Louise, vas-y mon petit bonhomme, ça rappelle des souvenirs ça !
02:10Parce qu'on aura avec nous Louis Fernandez pour parler du rachat du Paris Football Club
02:14et ce qu'il y a de la place pour deux clubs au plus haut niveau à Paris, ça a tout le temps échoué.
02:20C'est qu'il a joué au Paris Saint-Germain, il l'a entraîné aussi d'ailleurs.
02:23Il l'a amené au titre en coupe-découpe en 1996.
02:26Mais il a aussi porté le maillot ciel et blanc du Matra Racing de Jean-Luc Lagardère à la fin des années 80.
02:33Et donc, on a un menu très copieux et je vous dis, priorité à l'actu,
02:38on fera le résumé de ce qu'a dit l'avocat de Kylian Mbappé à la fin du journal de TF1.
02:43Allez, c'est parti !
02:49Et nous avons avec nous Alexandre Corbose, rédacteur en chef du site butfootballclub.fr.
02:54Bonsoir Alexandre.
02:56Bonsoir à tous.
02:57Bonsoir Alexandre.
02:58Alors, on va parler de l'affaire Mbappé.
03:00Est-ce que, évidemment, je le dis, je le répète, on fera le résumé de ce qu'a dit son avocate aux 20 heures de TF1.
03:06Est-ce que cette affaire a pris l'ampleur qu'elle a prise suite au tweet de Kylian Mbappé hier
03:12qui était à la limite de l'accusation du Paris Saint-Germain et qui aurait peut-être encore plus mis le feu aux poudres ?
03:18Non, je pense pas. Je pense que c'est vraiment parti avec, hier, l'information de Afton Bladet
03:24comme quoi il y avait cette histoire de viol dans l'hôtel où a séjourné Kylian Mbappé et ses amis
03:29et c'est de là que tout part.
03:31Parce qu'après, évidemment, il y a la réaction de Kylian qui est épidermique
03:36et peut-être aussi un peu abusive par rapport au PSG.
03:41Mais je pense pas que ça soit lié au PSG, la suite.
03:44La suite, c'est vraiment l'enquête qui a suivi son cours avec les accusations à l'encontre de Kylian Mbappé
03:50mais rappelons-le, des accusations qui, aujourd'hui, ne visent pas encore directement
03:54puisqu'il est, il me semble qu'il est accusé, j'ai plus exactement le terme, mais c'est accusé modéré
04:02en gros, c'est le plus bas niveau, c'est le plus bas niveau aujourd'hui d'accusé possible.
04:06Voilà, donc au niveau suédois.
04:08Donc voilà, il faut encore relativiser, être très très prudent dans cette affaire.
04:12Vous venez de donner la source à l'origine de l'information.
04:18Vous pouvez rappeler le nom, c'est un...
04:20Aftonbladet.
04:22C'est Aftonbladet. En fait, c'est le plus grand quotidien local en Suède.
04:27C'est un quotidien sérieux ou c'est un tabloïd ?
04:29Non, non, c'est un quotidien sérieux. Aftonbladet et Express N sont les deux meilleurs quotidiens sportifs
04:35et généralistes aussi, c'est l'équivalent du monde en fait.
04:38Donc là-bas, il n'y a aucun doute sur le sérieux de la source.
04:42Et puis c'est surtout, il n'y a aucun doute sur le fait que ça ne soit pas relié au PSG.
04:46Parce que comment le PSG aurait pu savoir que Kylian Mbappé était en virée le jour même
04:50pour éventuellement lui tenir un complot ?
04:53Moi, je ne crois pas du tout à la thèse du complot du PSG contre Mbappé.
04:57Je pense que c'est une histoire malheureusement très commune aux footballeurs
05:00à savoir quand ils se retrouvent dans une soirée avec des filles,
05:03il y a très très très souvent des accusations de viol.
05:07Donc voilà, ça se vérifie encore une fois.
05:09Emmanuel Galasso.
05:10Oui, c'est important de rappeler en effet que Kylian Mbappé pour l'instant,
05:14ce qui le rend suspect aux yeux de la justice,
05:17c'est qu'il est passé la nuit d'hôtel dans le même hôtel que la plaignante.
05:21Ce qui le rend finalement suspect au même degré que tous ceux qui étaient présents dans l'hôtel ce soir-là.
05:26Ce qui ne l'accable pas, ce qui ne l'innocente pas non plus.
05:29Donc pour recontextualiser les choses,
05:31mais moi ce qui me dérange un peu, parce qu'évidemment,
05:33ce n'est pas nous qui allons rendre la sentence ce soir et qu'allons être juges,
05:36mais c'est la différence entre le temps médiatique et le temps judiciaire.
05:41Et comme souvent dans ce genre d'affaires,
05:44le temps judiciaire finalement se calque sur le temps médiatique.
05:47Moi j'aimerais qu'on prenne le temps.
05:48J'aimerais que ce soir qu'il n'y ait pas l'avocate au JT de 20h,
05:52j'aimerais qu'il y ait quelques jours de recul.
05:54Et que voilà, on ait juste le temps d'avoir des résultats,
05:57et qu'ensuite on puisse sereinement écouter les deux parties
06:00et pouvoir un peu apporter un éclairage.
06:01Pour l'instant, ça me paraît un peu précipité.
06:04Ça y est, le reportage sur TF1 est passé.
06:06En fait, elle n'était pas présente sur le plateau de TF1,
06:08mais ils ont fait un reportage.
06:09Alors qu'elle était annoncée.
06:10Elle s'exprime.
06:11Donc l'avocate n'était pas présente, c'est ce que je disais.
06:14Il y aura une plainte pour dénonciation calomnieuse
06:16dans quelques heures qui va être posée de la part du clan Mbappé.
06:19Et lui se sent tout à fait serein,
06:21mais il ne comprend pas l'emballement médiatique autour de cette affaire.
06:26Alors justement, il ne comprend pas l'emballement médiatique
06:29et il envoie son avocate sur TF1,
06:31qui est quand même un support d'information nationale.
06:34C'est-à-dire qu'il fait de cette affaire-là,
06:36où il est évidemment présumé innocent,
06:39une affaire d'État.
06:42Donc c'est au moins une maladresse.
06:44De la même façon que c'est une maladresse
06:47tout de suite de réagir
06:49en disant que c'est probablement un complot.
06:52Je suis d'accord avec Alexandre Corbose
06:55pour dire qu'il est évident que le PSG n'est pas derrière ce truc-là.
06:58Ou alors ils sont complètement idiots.
07:00Mais c'est évidemment pas possible.
07:02Et c'est une maladresse, une réaction épidermique de Mbappé
07:05par rapport à cette audience, il faut le rappeler,
07:08qui a eu lieu aujourd'hui d'ailleurs,
07:10concernant les 60 millions d'indemnités.
07:13À l'heure actuelle, il est dit que Mbappé n'a reçu aucune plainte contre lui.
07:18Oui, d'accord.
07:19Mais moi juste, je suis...
07:20Alors une fois de plus, je ne suis catégorique dans aucun sens,
07:23mais il y a quand même des antécédents au niveau du PSG
07:25sur les armées numériques qu'ils ont mis en place
07:27dans les affaires avec Neymar, avec Verratti, même avec Mbappé.
07:29Alors j'incrimine pas du tout le PSG,
07:31mais je trouve que c'est un peu prématuré dès maintenant
07:34de dire que le PSG n'est pas lié, même de loin, à cette histoire
07:37et n'a pas un peu profité de l'emballement médiatique.
07:39En l'occurrence, nous, ils sont très cons
07:41de ne pas avoir retenu les leçons...
07:44Ça s'appelle l'impunité, je pense qu'ils ont déjà prouvé que...
07:47Là, vraiment.
07:48Et en plus, si tu veux, cette affaire-là,
07:51comme Mbappé, c'était complètement maladroit et suicidaire
07:56s'ils sont derrière ça.
07:58C'est complètement fou !
08:00Alexandre Corbose, le rédacteur en chef du site ButsFootballClub.fr
08:04Non, moi, j'y crois vraiment pas, pour le coup,
08:07à cette possibilité que Paris soit mêlée.
08:10Parce que, déjà, il aurait fallu qu'ils sachent
08:12que Kyan Mbappé parte là-bas
08:14pour peut-être envoyer quelqu'un pour le piéger.
08:17Ça paraît quand même gros, à moins que les services secrets
08:20soient mêlés, mais il ne faut pas non plus exagérer.
08:22Je ne pense pas que pour du foot...
08:24Moi, sincèrement, je ne crois pas du tout en la thèse
08:26de la tentative, même avec l'armée numérique,
08:29de tentative de déstabilisation.
08:31Parce qu'au final, ça va se limiter à des fake news.
08:33Mais là, en l'occurrence, il était bien en soirée à Stockholm
08:36avec son ancien coéquipier Nordi Mukherjee.
08:40Il était présent.
08:42Il n'y a rien qui laisse entendre
08:44que le PSG ait pu profiter, ou même de près ou de loin,
08:47créer l'emballement et le buzz autour de ça.
08:49Alors, il y a eu un buzz qui a été fait.
08:51Vous en avez parlé, notamment sur ButsFootballClub.
08:53Vous avez parlé de Kouba.
08:55Je me touche d'une photo postée par Jude Bellingham
08:57sur son compte Instagram.
08:59Son partenaire de Kylian Mbappé au Real Madrid.
09:01Absolument.
09:03Avec notamment une ancienne star du Real Madrid.
09:05Il n'y avait pas que des joueurs actuels.
09:07C'était Roberto Carlos.
09:09Absolument.
09:11Sa photo a été retirée de son compte Instagram,
09:13à Jude Bellingham.
09:15Mais la photo a été postée sur la page internet
09:18ou Twitter du Real Madrid,
09:20avec tout le monde moins Mbappé.
09:22Est-ce que vous avez des infos dans ce domaine ?
09:25Là aussi, ça fait partie de l'emballement
09:28du « mauvais coup de com' » du Real Madrid.
09:31Pour le coup, il aurait peut-être dû communiquer avant.
09:33Parce qu'ils ont communiqué derrière sur la question.
09:35Ils ont expliqué que c'était simplement un problème d'équipement.
09:37A savoir que c'était avec la fondation du Real Madrid
09:40qui est sponsorisée Adidas.
09:42Et que c'est Nike qui n'avait pas voulu
09:44qu'Mbappé participe à cette campagne.
09:46Pour confirmer ça,
09:48ils n'arrêtent pas de poster des photos et des vidéos
09:51de Mbappé à l'entraînement
09:53cet après-midi.
09:55Pour l'instant, le Real défend complètement Mbappé.
09:57Après, c'est la politique du Real.
09:59C'est la star de Florentino.
10:01Il faut protéger la star.
10:03Depuis le début de saison, dès qu'il est mauvais,
10:05il y a des unes de la presse de Marca, de AS
10:07qui sont systématiquement
10:09très positives à l'égard de Mbappé.
10:12Je ne pense pas que d'autres joueurs aient bénéficié
10:14d'autant de gentillesse
10:16de la part de la presse espagnole.
10:18Là, c'est télécommandé par Florentino.
10:20Pour le coup, c'est évident.
10:22On était allé voir en préparant l'émission
10:24juste avant les sites de la presse espagnole.
10:26Marca, on n'a rien trouvé.
10:28C'est quand même une institution en Espagne.
10:30AS, il n'y avait rien de mémoire.
10:32La Vanguardia, qui est un journal catalan,
10:34donc c'est un peu différent vu l'antagonisme
10:36entre Real Barça, Catalogne, Castille.
10:38En parle, mais pas en titre énorme.
10:40On a l'impression qu'en Espagne, ça ne prend pas.
10:42On a été voir la Gazzetta dello Sport.
10:44Pratiquement rien.
10:46Qui est un journal ultra leader en Italie.
10:48T'as regardé toute la presse ?
10:50J'ai regardé Ticker en Allemagne.
10:52Est-ce que t'as regardé Madrid ?
10:54Boum boum !
10:56Par rapport à ça,
10:58je suis assez d'accord avec Alexandre
11:00sur le fait que Florentino Pérez est soutenu
11:02depuis le début et la presse madrilène.
11:04On sait qu'il y a un lien assez clair
11:06entre Florentino Pérez et la presse pro-Real.
11:08Je parle de la presse pro-Real,
11:10pas de la presse espagnole en général.
11:12Mais on sait aussi que pour Florentino Pérez,
11:14son enfant chéri par-dessus tout,
11:16c'est le Real Madrid et c'est l'institution.
11:18C'est un peu l'image du Real.
11:20C'est pas impensable que Florentino Pérez,
11:22dans une réaction, ait tenté d'éteindre l'incendie.
11:24Ce qui ne veut pas dire qu'il ait des infos
11:26et qu'il ne croit ni en la culpabilité
11:28ni en l'innocence de Kylian Mbappé.
11:30Visiblement, il y a eu une réunion
11:32de crise hier soir,
11:34juste quand l'information est sortie
11:36dans la presse suédoise.
11:38Le Real s'est mis directement sur le dossier
11:40et l'a pris très au sérieux.
11:42Alexandre, au point de vue
11:44de l'enquête,
11:46où est-ce précisément ?
11:48Là, on est vraiment au tout début de l'enquête.
11:50Il y a eu la plainte,
11:52il n'y a pas de documents, des vêtements
11:54qui ont été saisis et qui sont en cours
11:56d'expertise.
11:58Pour l'instant, on en est vraiment au balbutiement
12:00de l'enquête.
12:02Ça peut encore durer longtemps.
12:04C'est surtout dans le timing,
12:06l'emballement, parce que c'est
12:08Kylian Mbappé, parce que
12:10c'est quelqu'un qui a une importance
12:12médiatique en France qui est assez incroyable.
12:14On aurait eu le privilège
12:16de voir son avocate au JT
12:18de TF1 parler
12:20dès le premier jour d'une affaire,
12:22même pas dès les premières heures,
12:24parce qu'on est à 23 heures
12:26après la publication des informations.
12:28C'est tombé hier vers minuit.
12:30Par rapport à l'histoire du viol,
12:32on est à peine à 30 heures.
12:34On est vraiment très, très tôt.
12:36La plainte vient de déposer.
12:40C'est juste dingue la vitesse.
12:42Est-ce que t'as pas l'impression
12:44qu'il y a une bête médiatique
12:46depuis ses 16-17 ans
12:48qui a créé un personnage médiatique
12:50qui s'est très bien servi des médias jusque-là
12:52à créer un peu un monstre
12:54qui se retourne contre lui
12:56et quand sportivement ça va moins bien
12:58et quand il y a des phrases un peu extrasportives,
13:00une fois de plus,
13:02relayées par les médias,
13:04tu te dis pas qu'à trop vouloir jouer
13:06avec les médias et en étant gagnant jusqu'à présent,
13:08ça ne se retourne pas contre lui aujourd'hui ?
13:10Je m'étonne vraiment de la communication
13:12de Mbappé depuis quelques temps.
13:14Avant, il était bien conseillé.
13:16Aujourd'hui, je me demande s'il ne fait pas tout tout seul
13:18sans écouter son entourage
13:20parce que le message, le tweet hier
13:22fake news, il était épidermique.
13:24Il n'a pas été commandé par qui que ce soit.
13:26Là, ça se voit qu'il a réagi
13:28par énervement directement
13:30en reliant au PSG.
13:32Je ne suis même pas sûr qu'il ait eu
13:34Bilal Ghazi
13:36qui est un de ses conseillers aujourd'hui
13:38qui est un ancien journaliste et qui aurait pu lui dire
13:40de faire attention. Je ne suis pas certain qu'il l'ait appelé
13:42avant de réagir.
13:44Pour bien le connaître,
13:46je suis très surpris
13:48de la manière
13:50dont il laisse partir ça.
13:52J'ai l'impression que ça dérange un petit peu tous.
13:54Vous avez tout à fait raison sur la communication
13:56désastreuse de Mbappé.
13:58C'est relativement nouveau.
14:00On en a eu un point d'or hier
14:02parce que comme on lui avait reproché
14:04justement d'être
14:06à Stockholm au moment
14:08du match Israël.
14:10Il a voulu montrer
14:12qu'il a regardé le match contre la Belgique
14:14et alors, avec une vidéo d'une télé,
14:16on a l'impression d'être
14:18c'est la télé du kebab
14:20Istanbul à Argentoil.
14:22L'écran est de travers, il y a les filles qui dépensent.
14:24Mbappé, l'homme du peuple.
14:26Donnez-nous le nom
14:28du décorateur qu'on le tonde.
14:30Merci beaucoup
14:32Alexandre Corvoz,
14:34acteur en chef du site
14:36butfootballclub.fr
14:38En tout cas, ça lui passera l'envie de sécher
14:40l'équipe de France la prochaine fois.
14:42Tout de suite, on va parler de l'équipe de France
14:44et de ce bilan des matchs de Ligue des Nations
14:46avec deux matchs de victoire
14:48mais il n'y a peut-être pas que du positif.
14:50On se retrouve tout de suite. Vous voulez réagir ?
14:52Le 0826 300 300.
14:54Sud Radio.
14:56Et on va parler
14:58vraiment de football avec
15:00ces deux matchs des Bleus en Ligue des Nations.
15:02Une victoire 4-1
15:04contre Israël à Budapest.
15:06Une victoire 2-1
15:08contre la Belgique à Bruxelles.
15:10Et on a un auditeur, un fan de foot
15:12qui a fait la tournée des Grands Ducs
15:14avec les Bleus. Salut Ludovic.
15:16Oui, bonsoir Philippe.
15:18Salut Ludovic. Vous allez bien ?
15:20Très bien. Alors, comment ça s'est passé
15:22cette tournée entre Budapest et Bruxelles
15:24quand on est supporters des Bleus ?
15:26Budapest-Bruxelles
15:28via Chypre aussi.
15:30Oui, exactement.
15:32Et c'était un super week-end.
15:34Franchement, pour le match contre Israël,
15:36on était vraiment pas nombreux.
15:38Le stade sonnait un petit peu creux.
15:40C'était quoi ? 3 000 et quelques personnes.
15:42Après, on est toujours très contents
15:44de suivre les Bleus.
15:46Encore hier contre la Belgique, on n'a pas vu une super première mi-temps.
15:48Mais en tout cas, c'est vraiment
15:50chouette de pouvoir les suivre
15:52avec l'Association des Baroudeurs du Sport, d'encourager
15:54notre équipe et d'aller le plus loin possible
15:56dans cette Ligue des Nations.
15:58Que pensez-vous de ces deux matchs, Guy ?
16:00Ben écoute, après l'enthousiasme
16:02et puis le...
16:04Je trouve que c'est beau un supporter comme ça,
16:06surtout dans des périodes plus difficiles
16:08où on n'est pas les rois du monde.
16:12Si, je vais m'exprimer avec délicatesse.
16:14Je me suis vraiment
16:16fait chier, comme d'habitude,
16:18avec l'équipe de France ces derniers temps.
16:20C'est-à-dire que j'en suis à un point
16:22où ils gagnent, ils perdent.
16:24Il y a une espèce d'ennui latent.
16:26Hier, ce qui m'a choqué, à la fin du match,
16:28c'est la joie
16:30des champs qui sautaient dans les bras
16:32de tout son staff, comme si
16:34on venait de gagner la Coupe du Monde.
16:36C'est évidemment un message qu'il envoyait
16:38au télé en disant
16:40on s'est fait bouffer
16:42en première mi-temps.
16:44C'est pareil,
16:46c'est toujours le même schéma
16:48avec une équipe comme ça, passive
16:50et en dessous
16:52de la Belgique.
16:54Le commentateur de Beansport
16:56qui faisait l'avant-match
16:58disait, ici, personne n'en parle.
17:00Le chauffeur de taxi qui m'a emmené
17:02au stade ne savait pas qu'il y avait un match.
17:04Donc, on sait aussi
17:06les absences Courtois,
17:08De Bruyne, etc.
17:10Donc,
17:12pour eux, c'était vraiment un match
17:16sans vraiment passion.
17:18Un match amical, un peu amélioré.
17:20Ils sont en fin de cycle aussi.
17:22Il y a eu un moment
17:26où il y a eu un petit rebond
17:28dans l'électroencéphalogramme
17:30en deuxième mi-temps.
17:32Et en fin de première,
17:34avec le penalty et la frappe de Barcola.
17:36Tout à coup,
17:38sinon pour le reste,
17:42on en reviendra ensuite aux joueurs.
17:44Il y a eu des choses
17:46hallucinantes pour une équipe de ce niveau-là.
17:48Manu ?
17:50C'est difficile de mettre les deux matchs
17:52au même niveau, sachant que l'adversité est
17:54très différente entre Israël et la Belgique.
17:56Même si la Belgique, c'est plus ce que c'était,
17:58comme le disait Guy.
18:00L'Israël est tellement en difficulté.
18:02Ils en ont repris 4 hier soir
18:04contre l'Italie.
18:06Je pense que c'est très dur de tirer quelques conclusions
18:08que ce soit du match contre l'Israël.
18:10On peut trouver un lien entre les deux.
18:12C'est la difficulté qu'on a à rentrer dans les matchs.
18:14Les deux fois, on a beaucoup de mal à rentrer dans le match.
18:16Face à la Belgique, c'est à partir de la demi-heure de jeu
18:18d'amélioration.
18:20Ce qui est assez inquiétant, c'est que les matchs
18:22s'enchaînent et on se rend compte que dès qu'il y a
18:24un tout petit peu d'intensité, un peu de pressing
18:26et qu'on est embêté dans nos sorties de balles,
18:28on n'a aucune solution
18:30et on n'arrive pas à régler ce problème-là.
18:32Ce qui ne fait pas peur, c'est que
18:34je fais un fraction du match contre l'Israël.
18:36La première demi-heure contre la Belgique, avec une équipe
18:38efficace en face, on peut être mené 3-0.
18:40Entre le penalty manqué par Tillmans
18:42et les 2-3 occasions nettes
18:44que se créent les Belges, comment tu l'as
18:46vécu dans le stade Ludovic ? Tu ne penses pas
18:48qu'avec une équipe hyper réaliste
18:50à la demi-heure de jeu, on pouvait
18:52en avoir 3 ou 4 au fond ?
18:54Moi, je trouve que c'est Doku,
18:56c'est ça ? Côté Belge ?
18:58Oui, Doku, ça veut dire que Digne...
19:00C'est exactement
19:02ce que vous allez dire. Lucas Digne, franchement,
19:04sur la première demi-heure...
19:06Je pense que c'est lui qui représente bien
19:08la difficulté qu'a eu la France
19:10pour rentrer dans le match.
19:12Et Saliba, sur le but d'Openda,
19:14il est quand même un petit peu,
19:16on peut le dire, responsable.
19:18Les deux centraux n'étaient pas...
19:20Il avait gardé son masque,
19:22probablement. Je ne suis pas d'accord
19:24avec vous sur la défense centrale et Saliba
19:26qui fait un match très compliqué.
19:28Le but, il l'a pour lui. Mais Lucas Digne,
19:30qui fait une première demi-heure compliquée comme ses coéquipiers,
19:32je trouve qu'après, il est
19:34dans les meilleurs joueurs. Pour moi, Lucas Digne,
19:36aujourd'hui, peut-être que je m'enflamme,
19:38mais c'est une vraie alternative à Théo Hernandez
19:40au poste d'arrière-gauche. Je trouve qu'il donne
19:42plus de garanties défensives que Théo Hernandez.
19:44Je ne sais pas. Un type qui est pris
19:46sept fois par un allié
19:48pour un latéral
19:50de métier, je trouve
19:52que ça signifie quand même qu'il n'est pas au niveau
19:54de son top international.
19:56Il n'est pas soutenu par son milieu
19:58et par Saliba qui est de son côté aussi.
20:00C'est un problème de tactique générale.
20:02On est d'accord.
20:04Vas-y, Ludovic.
20:06Je ne suis pas persuadé que, comme vous dites,
20:08si on tombe sur une équipe ultra réaliste,
20:10offensivement, sur la première demi-heure
20:12qui nous met la tête sous l'eau,
20:14on sait très bien que sur les matchs qui sont
20:16à plus fort enjeu, on a des joueurs qui sont plus concentrés.
20:18Là, on ne les a pas sentis en une étante.
20:20En tout cas, ça va. On gère le match.
20:22On est mené. On sait que,
20:24là, en plus, contre la Belgique, on est toujours
20:26devant. Je ne suis pas sûr
20:28que les joueurs
20:30spécifiquement aient peur
20:32sur même d'autres rencontres.
20:34On les sent qui sont dans la gestion
20:36et qu'ils élèvent le niveau de jeu
20:38quand les équipes en France...
20:40C'est indigne de l'équipe de France. C'est indigne
20:42du maillot national.
20:44Tes supporters de l'équipe de France,
20:46ça doit te faire mal au cœur de voir que
20:48sur certains matchs, ils ne s'investissent pas.
20:50Ils devraient avoir la rage
20:52à chaque fois.
20:54Dernière chose aussi,
20:56pour en revenir à ce que ça ne te gêne pas,
20:58qu'on soit passé
21:00d'une animation offensive
21:02avec des joueurs créatifs,
21:04des Pogba puis des Griezmann,
21:06à un Gendouzi
21:08qui a fait un bon match par ailleurs,
21:10mais qui n'est pas un numéro 10.
21:12Donc, je veux dire qu'on se retrouve
21:14avec un Gendouzi dans ce rôle-là,
21:16ça signifie aussi quelque chose, non ?
21:18Après, un coup de coup contre Israël,
21:20poste pour poste, grosso modo.
21:22Ludovic ?
21:24Oui, aujourd'hui. Après, peut-être que les joueurs,
21:26on ne les a pas, mais ce n'est pas parce qu'il y avait aussi Griezmann
21:28que le jeu
21:30de l'équipe de France était aussi plus alléchant.
21:32C'est la manière dont ils sont utilisés.
21:34C'est peut-être plus de l'opérationnelle.
21:36En tout cas, j'ai l'impression qu'hier,
21:38pour le match contre la Belgique,
21:40il y avait un manque au milieu.
21:42C'est peut-être pour ça qu'on s'était fait autant boucher
21:44sur la première minute.
21:46Je ne voudrais pas être bouffeur de micro.
21:48Juste pour revenir sur la défense centrale,
21:50est-ce que tu ne penses pas qu'il y a une forme de suffisance ?
21:52Moi, j'ai trouvé que
21:54Saliba et Konaté sont...
21:56Non, mais regarde ce que je fais à Arsenal.
21:58Il y a une forme de suffisance
22:00qui leur fait perdre
22:02une dixième de seconde sur l'attaquant adverse,
22:04sur le gars qui a la rage.
22:06Tu sens que c'est ça ou pas ?
22:08Je ne sais pas. On sent qu'il y a un petit temps de retard.
22:10Après, est-ce que c'est un manque d'implication ou quoi ?
22:12Je ne m'en parle pas.
22:14Je pense que là, on a quand même un souci.
22:16C'est qu'on joue avec trois milieux
22:18qui sont des numéros six.
22:20On joue avec sept joueurs défensifs,
22:22les quatre défenseurs
22:24et les trois milieux.
22:26Aujourd'hui, j'ai l'impression que dans l'approche que Deschamps a des matchs,
22:28c'est qu'il prend les matchs les uns après les autres.
22:30Comme il réfléchirait en Ligue des Nations,
22:32comme il réfléchirait en Coupe d'Europe ou en Coupe du Monde.
22:34C'est-à-dire qu'il prend match après match.
22:36Aujourd'hui, la question qu'on peut se poser,
22:38quel est l'objectif ? Est-ce que c'est la Ligue des Nations qui se termine en mars
22:40ou est-ce que c'est la perspective de la Coupe du Monde 2026 ?
22:42On peut se dire qu'il faut peut-être qu'on tente des schémas,
22:44qu'on tente des coups, qu'on tente des choses
22:46dans la perspective de cette Coupe du Monde 2026.
22:48J'ai l'impression que Deschamps nous répond à chaque match.
22:50Il considère qu'il faut prendre les matchs les uns après les autres
22:52et les gagner.
22:54La Ligue des Nations, c'est une compétition à part entière aussi.
22:56L'objectif est de se qualifier.
22:58Quand on avait battu l'Espagne à San Siroche,
23:00t'es quand même content, non ?
23:02C'est personnel.
23:04Je trouve que c'est une compétition.
23:06Dans la tête de Deschamps,
23:08ça reste une compétition.
23:14Ça explique la joie du staff
23:16après le match aussi.
23:18Je te prends le pari qu'en mars,
23:20quand la Ligue des Nations se terminera
23:22chaque match de préparation,
23:24les classes plus d'un an qui nous amènent jusqu'à la Coupe du Monde 2026,
23:26chaque match sera les mêmes que ceux-là.
23:28Je ne dis pas le contraire.
23:30Il n'y a pas l'excuse de la compétitivité.
23:32Mais connaissant Deschamps, il ne va pas faire de test
23:34alors que c'est une compétition officielle.
23:36C'est quoi l'objectif ?
23:38Je ne comprends même pas qu'il y ait des balades.
23:40C'est les gens dans la rue, le classement,
23:42la Ligue de France...
23:44Il n'y a pas de mentalité Deschamps à partir du moment.
23:46C'est sûr qu'il y a deux compétitions qui comptent pour les gens.
23:48C'est le Mondial et l'Euro.
23:50Pour une réponse rapide, Ludovic,
23:52tu es tellement fan des Bleus pour aller à Chypre,
23:54pour aller à Budapest.
23:56Si demain ils vont jouer au Liechtenstein,
23:58un match où il fait moins 10, tu y vas aussi ?
24:00Bien sûr, les Liechtenstein...
24:02Le Liechtenstein, c'est à côté.
24:04C'est grave.
24:06Ils trouvent que le nom fait exotique.
24:08Non, mais c'est le match inintéressant.
24:10C'est comme quand tu...
24:12Comme quand tu vas jouer Saint-Marin.
24:14Andorre ?
24:16Andorre, on n'y touche pas parce que c'est l'ancien nom
24:18de Sud Radio, c'est Radio Andorre.
24:20Jouer Andorre, c'est toujours un grand match.
24:22Merci à tous.
24:24Andorre, c'est le slogan de l'équipe de France depuis Deschamps.
24:26Je ne veux pas m'acharner.
24:28Juste un mot sur Deschamps.
24:30Encore, je vais te faire perdre du temps.
24:32Deschamps, ce n'est pas un problème de personne.
24:34Mais il y a un moment
24:36où c'est la fin d'un cycle.
24:38Et là, il y a une lassitude de Deschamps.
24:40Et en plus, il est moins rigolo que Domenech.
24:42Domenech était plus nul.
24:44Mais au moins, il demandait Estelle Denis en mariage.
24:46Deschamps ne fait pas de punchline comme ça.
24:48Avec Deschamps, au moins, les joueurs descendent du bus.
24:50Merci beaucoup, Ludovic.
24:52Dans quelques instants, on va continuer à parler des Bleus.
24:54On va parler des perspectives et de l'identité de jeu.
24:56C'est quand même important, l'identité de jeu.
24:58Est-ce qu'on est encore les Brésiliens de l'Europe ?
25:00Je ne crois pas.
25:02On se retrouve tout de suite sur Sud Radio.
25:04Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
25:06Retour des vraies voix du foot
25:08avec comme toujours Guy Carlier,
25:10Emmanuel Galasso et Maxime Senna.
25:12On parle du bilan de l'équipe de France.
25:14On a parlé du bilan de ces matchs,
25:16mais on va parler des perspectives.
25:18Avec nous, vous pouvez appeler le 0826 300 300.
25:20Direction Limoges.
25:22Salut Walter.
25:24Hola.
25:26Bonoito.
25:28Walter, franco-portugais.
25:30Là, on avait compris.
25:32C'est le sud-sud-sud de Limoges.
25:34Le sud-sud-sud-ouest de Limoges.
25:36On va commencer.
25:38On va parler de l'identité de jeu.
25:40C'est important.
25:42On va parler des audiences.
25:443,9 millions contre Israël.
25:464,7 contre la Belgique.
25:48C'est-à-dire des audiences très faibles pour les bleus.
25:50Est-ce que pour toi, Walter,
25:52cette désaffection, c'est uniquement dû au style de jeu
25:54qui n'est pas le plus sexy
25:56qui existe de l'équipe de France en version Deschamps ?
25:58Oui.
26:00Je crois que c'est un mouvement général.
26:02Le football aujourd'hui.
26:04Moi, le premier.
26:06J'ai l'habitude de me balader un peu sur les terrains de football.
26:08Je fais un peu de scout à mes heures perdues.
26:10Je crois que l'ambiance générale,
26:12elle n'est pas gaie au niveau du football.
26:14C'est vrai qu'aujourd'hui...
26:16Je vais parler un peu comme un vieux C.O.N.
26:18si je peux me permettre.
26:20Le football d'avant, pour moi,
26:22il y avait quelque chose de plus.
26:24Il y avait cette technicité.
26:26Il y avait ce jeu
26:28qui était fluide.
26:30C'est vrai que le football d'aujourd'hui
26:32a cette tendance d'être un peu plus physique,
26:34un peu plus dur, un peu plus costaud.
26:36Mais c'est vrai qu'on ne prend pas de plaisir.
26:38Je l'entends souvent au bord des terrains.
26:40Même au niveau amateur.
26:42Même parce que l'amateurisme,
26:44le football amateur a pris un peu ce chemin-là.
26:46Ce que je regrette d'ailleurs.
26:48Mais c'est vrai que j'entends le désamour du football
26:50parce qu'on ne vibre plus.
26:52On n'a plus cette technicité.
26:54Alors oui, ça se prend dedans.
26:56C'est physique.
26:58Mais moi, le football spectacle d'avant,
27:00des animaux,
27:02Zidane, Figo et j'en passe,
27:04j'ai plus plaisir.
27:06Je le dis assez régulièrement.
27:08Je regarde beaucoup de matchs à la télé aussi.
27:10Mais c'est vrai que j'ai plus ce plaisir
27:12d'être devant mon écran. Je le regarde parce que je l'aime.
27:14Mais j'ai plus la même sensation
27:16qu'avant. Le football n'a plus
27:18la même faveur.
27:20C'est dingue, j'avais exactement la même discussion avec Patrick Roger,
27:22notre directeur général, qui est fan de foot
27:24pas plus tard qu'hier.
27:26Dis Carlier.
27:28C'est un phénomène, je dirais que c'est une mondialisation
27:30du foot.
27:32Il y avait dans l'équipe un papier sur
27:34le Brésil, le désenchantement
27:36des supporters brésiliens.
27:38Maintenant,
27:40quand l'équipe nationale jouait,
27:42c'était vraiment la folie.
27:44Maintenant, tu as
27:46les femmes qui regardent
27:48une autre télé des séries,
27:50les enfants qui sont sur leur Playstation,
27:52et t'as quelques vieux nostalgiques
27:54qui regardent l'équipe du Brésil jouer.
27:56C'est terrible.
27:58Parce qu'ils se sont européanisés
28:00dans leurs jeux.
28:02Ils sont mondialisés.
28:04Oui, puis les entraîneurs
28:06les font jouer à l'européenne.
28:08Il n'y a plus de place pour la créativité,
28:10l'improvisation,
28:12ce qui faisait les qualités brésiliennes.
28:14C'est exactement ça.
28:16Emmanuel Galasso, et on va faire réagir Walter, bien sûr.
28:18Oui, mais je pense même plus globalement,
28:20sans parler que du Brésil,
28:22l'identité de jeu des nations s'est perdue.
28:24A une époque, c'était facile. Si on mettait toutes les équipes
28:26avec un maillot neutre, on pouvait quasiment reconnaître
28:28de quelle originalité le football.
28:30Il y avait l'Allemagne, le Brésil, l'Argentine, la France, l'Angleterre.
28:32Là, tu les reconnaissais.
28:34Il y avait le kick and rush anglais,
28:36le jeu allemand qui était physique, solide.
28:38Il y avait le catenaccio italien, le jeu léché brésilien.
28:40Aujourd'hui, tout ça s'est perdu.
28:42Le football champagne français.
28:44Mais ce qui finalement est resté,
28:46c'est le football espagnol, de mon point de vue.
28:48Et ça s'explique d'une manière assez simple.
28:50C'est que c'est Pep Guardiola qui a gagné la bataille
28:52idéologique du football depuis 10 ans.
28:54Et aujourd'hui, qu'est-ce qu'on voit ?
28:56Une équipe comme Manchester City, comme le Bayern,
28:58comme Brest, jouent de la même manière,
29:00ou essaient de jouer de la même manière, influencées par Guardiola,
29:02qui est à la fois le fils de Johan Cruyff
29:04et du football espagnol.
29:06Donc quelque part, le seul football national qui a su maintenir
29:08son identité, c'est le football espagnol.
29:10Et ça s'explique par Pep Guardiola.
29:12Walter, toi qui es franco-portugais,
29:14ne me dis pas que tu as une crise urticaire
29:16quand Emmanuel Galasso dit que
29:18la dernière équipe qui a mis l'identité en Europe,
29:20c'est l'Espagne, qui est un des
29:22grands rivaux du Portugal. C'est le seul pays frontalier
29:24du Portugal. Et qu'est-ce que tu penses
29:26de l'approche de Guy, qui a parlé
29:28de Acelesao. Et déjà,
29:30est-ce qu'Acelesao, la vraie,
29:32c'est le Brésil ou le Portugal ?
29:34Alors, pour moi, la vraie,
29:36Acelesao, c'est la mienne.
29:38C'est bizarre, je sentais que tu allais répondre à ça.
29:40Oui, oui.
29:42Il y avait le petit air qui flottait.
29:44Et ça va au-delà de ça, je veux juste revenir là-dessus.
29:46C'est qu'aujourd'hui, dans nos écoles de football,
29:48ici en France, qu'est-ce que j'entends ?
29:50Et qu'est-ce que je vois ?
29:52On ne me parle plus de « Ah, il dribble bien ! »
29:54« Oh, il remet pas bien le ballon ! »
29:56Non, on me parle de « Oh, il est fort ! »
29:58« Il est costaud ! » « Oh, il est puissant ! »
30:00Voilà tout ce qu'on parle aujourd'hui au niveau du football.
30:02Il n'y a plus cette magie.
30:04On ne la cherche même plus.
30:06Et c'est ça qui est terrible. Et aujourd'hui,
30:08pour revenir au Brésil, c'est la même chose.
30:10Ils se sont européenisés. Aujourd'hui,
30:12on peut parler. Quel est le joueur aujourd'hui
30:14qui brille en tant que joueur brésilien ?
30:16Il y en a un seul.
30:18Il est au Réal. Sinon, à part ça,
30:20on a eu des joueurs extraordinaires.
30:22Vinicius Junior.
30:24Exactement. C'est le seul qui, aujourd'hui,
30:26fait un petit peu sortir, si je puis dire.
30:28Et Neymar, quand il n'est pas blessé.
30:30Non, mais c'est vrai.
30:32Il revient, là, Neymar.
30:34Il revient, mais il faut voir où il a été.
30:36Malheureusement.
30:38C'est un joueur extraordinaire.
30:40Mais aujourd'hui, c'est vrai que le Brésil ne fait plus rêver
30:42parce qu'il n'y a plus de star brésilienne.
30:44Il n'y a plus de joueur extraordinaire
30:46qui sait tripoter le ballon comme il savait
30:48tripoter le ballon avant.
30:50On a perdu ce jeu léché,
30:52comme disait tout à l'heure, justement,
30:54votre invité.
30:56On n'a plus cette magie du football.
30:58Alors oui, c'est costaud, comme je disais tout à l'heure.
31:00Ça y va. Il y a l'impact.
31:02Mais c'est très défensif.
31:04Et moi, ça ne me fait pas rêver.
31:06Emmanuel Galefou.
31:08Je ne suis pas totalement d'accord avec Walter.
31:10Moi, j'ai l'impression que dans l'expression collective,
31:12je suis d'accord avec toi, c'est plus la partie physique qui va ressortir.
31:14Mais moi, pour faire du foot à un niveau amateur,
31:16tous les lundis soirs, quand on affronte des équipes...
31:18Attends, on t'appelle le Ronaldo de Viroflé, quand même.
31:20Ce qui est quand même pas connu.
31:22J'embrasse tout mes coéquipiers
31:24de l'équipe de Caius.
31:26Non, mais parfois, on affronte des joueurs en face
31:28qui jouent très, très individualistes.
31:30Donc en fait, il y a toujours cette culture de l'individualisme,
31:32notamment due au YouTube, quand on voit les compilations
31:34de Naïmar, de Ronaldinho et autres.
31:36Ça crée quand même une envie de dribbler,
31:38mais ça ne passe pas par l'expression collective,
31:40ça passe par l'expression personnelle.
31:42Donc c'est vrai qu'une identité collective,
31:44on passe par le physique, mais il y a quand même une ultra-individualisation
31:46aujourd'hui dans l'approche du jeu.
31:48Ça reste à des divisions inférieures.
31:50Effectivement, au niveau amateur,
31:52et dès qu'on arrive
31:54sur des grandes équipes,
31:56on arrive presque à une caricature.
31:58On parlait de Guardiola,
32:00c'est pas forcément mieux, ce jeu
32:02qui démarre des gardiens.
32:04C'est d'un ennui.
32:06C'était bien au début,
32:08mais après, c'est la sorte.
32:10Maintenant,
32:12quand je vois jouer Manchester City,
32:14jusqu'à l'an dernier,
32:16j'arrivais à trouver du plaisir, surtout quand il y a De Bruyne,
32:18que j'adore.
32:20C'est les joueurs qui font les différences.
32:22Allende, qui est quand même un joueur fabuleux.
32:24Sur le collectif,
32:26tu as toujours le joueur
32:28qui te donne la grâce.
32:30C'est ça
32:32qui n'a pas compris.
32:34Je reviens à notre ami Deschamps.
32:36Tu parlais juste d'une chose,
32:38tu parles de notre invité Fernandez,
32:40et tu parles d'une phrase de Thierry Roland
32:42en 1986,
32:44ça, c'est gravé dans nos cerveaux
32:46de fouteux.
32:48Pourtant, cette année-là, la France n'a rien gagné.
32:50On a été battu par l'Allemagne.
32:52Et on a la 3e place,
32:54on a la place du con.
32:56Et pourtant,
32:58on se souvient de ce match
33:00contre le Brésil.
33:02Et c'est ça qui reste.
33:04C'est les joueurs, c'est les gestes.
33:06Mais les amis, vous m'avez remis
33:08un truc en mémoire. Quand tu parles du Brésil,
33:10donc il y a le dossier dans l'équipe, Guy,
33:12est-ce que finalement, la dernière fois
33:14où le Brésil a gagné la Coupe du Monde, c'est en 2002,
33:16et que ce n'est pas la dernière fois où le Brésil a joué
33:18avec un trio de super techniciens,
33:20Rivaldo, Ronaldinho,
33:22Ronaldo. Est-ce que ce n'est pas la dernière
33:24fois où le Brésil a vraiment joué à la brésilienne
33:26qu'il a gagné une Coupe du Monde ?
33:28En 2006, ils n'ont plus Rivaldo,
33:30mais l'équipe de 2006, avec Ronaldinho,
33:32avec Kaká, Robinho, Ronaldo, encore qu'ils jouaient.
33:34Il y avait quand même une équipe solide en 2006
33:36qui n'a pas gagné qu'on a sorti en quart de finale.
33:38Mais pour moi, pour te répondre,
33:40je dirais que c'est 2006, la dernière année.
33:422006, la dernière année.
33:44Qu'est-ce que t'en penses, Walter ?
33:46Oui, effectivement,
33:48c'était l'une des plus belles équipes
33:50aujourd'hui. Alors voilà,
33:52on vit toujours avec le passé, mais c'est vrai que j'aimerais
33:54voir un futur un peu plus glorieux
33:56pour le Brésil, qu'ils reviennent un petit peu
33:58à leur ADN, parce qu'ils ne l'ont plus,
34:00ils l'ont complètement perdu aujourd'hui.
34:02Aujourd'hui, pour moi,
34:04je le vois, le Brésil ne fait plus...
34:06Alors, ils jouent, bien sûr, sur
34:08encore cette identité brésilienne, mais ils ne font plus peur.
34:10En Europe, ils ne font plus peur.
34:12Plus personne n'a peur de les affronter.
34:14Voilà, parce qu'ils ont ce jeu à l'européen.
34:16Mais moi, le Brésil, aujourd'hui, n'est plus mon Brésil d'avant.
34:18Et qu'est-ce qui manque à l'identité
34:20française, à l'identité de jeu à la française,
34:22Guy ?
34:24Attends, je n'étais pas préparé à poser cette question.
34:26Ce qui manque
34:28à l'identité de jeu, d'abord, c'est
34:30qu'il y a toujours un leader.
34:32Dans les grandes équipes, il y a toujours
34:34un Platini, un Zidane, etc.
34:36Sur celles qui sont vraiment au toit du monde.
34:38Là, je crois
34:40qu'on ne l'a pas. On l'a eu avec
34:42Mbappé, qui nous a sauvé une Coupe du Monde.
34:44Presque à lui tout seul.
34:46C'est terrible qu'il soit dans le...
34:48Dans l'état
34:50où il est aujourd'hui.
34:52Donc, moi, je suis à peu près
34:54convaincu qu'on ne l'aura plus dans l'avenir.
34:56Donc, il manque chaque génération,
34:58en général, à un grand joueur.
35:00Quand on ne l'a pas, ça a été le cas
35:02de 94, quand on n'est pas allé
35:04aux Etats-Unis.
35:06On ne va pas aux Etats-Unis.
35:08Avec Griezmann, on aurait pu l'avoir.
35:10On aurait pu l'avoir avec Griezmann.
35:12Si on avait eu un peu plus confiance et qu'on lui avait donné un peu plus de responsabilité.
35:14Qui n'aurait pu durer
35:16encore un an ou deux de plus, Griezmann.
35:18Tu ne nous écoutes pas, on a fait ce débat
35:20la semaine dernière. Nos auditeurs vont être
35:22lassés.
35:24C'est mauvais
35:26pour toi, ça, ce qui vient de se passer.
35:28Un mot de la fin, Emmanuel ?
35:30Pour l'identité, pour répondre
35:32à la question, je pense que ça commence dès la formation.
35:34Chez les jeunes, ça vient du niveau amateur
35:36déjà. Chez les catégories jeunes de
35:38l'équipe de France et dans les clubs
35:40pro et dans les centres de formation.
35:42Oui, c'est inculquer une expression
35:44collective. C'est inclure un individu
35:46au sein d'une
35:48philosophie de jeu global.
35:50C'est sûr que ça se fait sur 10, 15, 20
35:52ans pour marquer des générations.
35:54Le mot de la fin ?
35:56Tu vois, au Portugal, il y a
35:58des générations de joueurs
36:00qui sont vraiment
36:02de haut niveau et très prometteurs.
36:04On en a un au PSG.
36:06Moi, j'aime bien. J'aime beaucoup regarder
36:08le jeu de la portugaise.
36:10Et toujours très fort
36:12en équipe de jeunes. Merci beaucoup
36:14Walter de Limoges.
36:16Merci Walter.
36:18Pour finir dans la langue de
36:20Pelé, c'est bien quand même
36:22pour parler de football.
36:24Je cherche un auteur littéraire, mais tu n'as pas trouvé.
36:26Si, si. T'en veux un ?
36:28C'est l'équivalent de Molière dans la langue
36:30portugaise. Il peut dire ce qu'il veut.
36:32On n'ira pas vérifier.
36:34Allez, tout de suite.
36:36Absolument.
36:38Tout de suite, on va retrouver Louis Fernandez.
36:40Est-ce qu'il y a de la place pour deux grands
36:42clubs à Paris avec leur achat du
36:44Paris Football Club ? Vous voulez réagir ?
36:46Le 0826 300 300. On se retrouve
36:48tout de suite sur Sud Radio.
36:50Les vraies voies du foot
36:52avec Guy Carlier, Emmanuel Galasso,
36:54Maxime Senna. Et là, on a vraiment
36:56un immense bonheur parce qu'on a
36:58avec nous un homme du carré magique.
37:00Bonsoir, Louis Fernandez.
37:02Bonsoir, messieurs.
37:04Bonsoir, Louis.
37:06On se souvient de ce fameux
37:08tir au but, mais on ne va pas parler de ça
37:10même si on parlait du Brésil.
37:12Il y a quand même une chose, c'est le rachat du
37:14Paris Football Club par la famille
37:16Arnaud et Red Bull. Vous avez
37:18joué, vous. Vous êtes un des deux, je crois,
37:20avec Vincent Guérin, à avoir porté
37:22dans le maillot du Paris Saint-Germain
37:24que le maillot du Matra Racing qui a été
37:26le dernier club parisien
37:28outre le PSG en Ligue 1.
37:30Est-ce que c'est une bonne chose,
37:32ce rachat par des très grosses
37:34fortunes du Paris Football Club, Louis ?
37:36Ne mentionnez pas
37:38de très grosses fortunes. Dites plutôt
37:40que c'est bien pour le football qu'on
37:42puisse recevoir
37:44ces personnes qui se
37:46lancent dans ce monde du football qui est un peu
37:48déstabilisé ces derniers temps.
37:50Vous savez, le football, ce n'est pas dans une période
37:52comme celle que vous m'avez citée.
37:54Mais pour parler
37:56de l'arrivée de ces investisseurs,
37:58j'irais pour le Paris FC.
38:00C'est une très bonne chose parce que
38:02ce serait quand même l'idéal
38:04d'avoir dans Paris
38:06pas un club, deux, trois, quatre clubs.
38:08Je pense même au Restart. Vous savez, ces clubs
38:10qui ont été dans un passé
38:12où on jouait les premiers rôles en haut
38:14ou étaient dans ses premières divisions, deuxième division.
38:16Et là, je pense que
38:18l'arrivée du Paris FC avec
38:20les nouveaux investisseurs,
38:22c'est une très bonne chose.
38:24Ça, c'est sûr et certain.
38:26Pour parler un petit peu des investisseurs,
38:28Bernard Arnault aurait 55%
38:30en épargne.
38:32La famille Arnault aurait 55%
38:34en épargne. 15% d'épargne
38:36pour Red Bull et 30% d'épargne
38:38pour Pierre Ferracci qui resterait jusqu'en
38:402027.
38:42Le président aujourd'hui est
38:44en présidence.
38:46C'est intéressant parce que la relation
38:48entre la famille Arnault et Red Bull vient
38:50de la Formule 1, donc il y a une vraie relation de confiance.
38:52C'est aussi une manière de
38:54mettre un pied dans le foot avec Red Bull
38:56qui a déjà trois clubs, Salzbourg, Leipzig
38:58et New York, et qui a une vraie expertise
39:00dedans. Louis,
39:02est-ce que pour vous, c'est
39:04le mariage parfait entre un investisseur
39:06français, ça fait plaisir d'en avoir,
39:08et une marque qui a déjà
39:10fait ses preuves dans le milieu du foot ?
39:12Oui, c'est une marque qui a déjà fait ses preuves.
39:14C'est la seule chose que je souhaiterais
39:16et que je voudrais voir, parce que
39:18pour moi, c'est
39:20d'une importance primordiale,
39:22c'est la gestion, la gestion sportive,
39:24la gestion d'un club, parce que
39:26quand il y a des investisseurs qui arrivent,
39:28on se dit, tiens, maintenant on va avoir des gros moyens,
39:30on va avoir beaucoup de...
39:32sur l'aspect financier... Non, non, je pense que
39:34ce qui est important, c'est la prise de conscience
39:36et je pense que le Paris FC est en train de réaliser
39:38de bonnes choses, et en plus
39:40cette saison, elle est bonne parce qu'on voit cette équipe,
39:42on voit ce club qui est en train
39:44de progresser...
39:46Voilà, leader, c'est pour ça que
39:48je crois qu'il faut, dans la continuité,
39:50il faut éviter de se tromper,
39:52il faut éviter de se tromper le moins possible.
39:54Vous savez, quand on était au Matra,
39:56M. Jean-Luc Lagardère était un
39:58homme paix à son âme,
40:00qui était un grand chef d'entreprise,
40:02un investisseur qui investissait dans ce club,
40:04mais malheureusement, il y a quelqu'un, peut-être un de ses directeurs,
40:06lui disait qu'il fallait rester au Parc des Princes.
40:08Non, il ne fallait pas rester au Parc des Princes,
40:10il fallait rester à Colombe,
40:12c'est de faire grandir le club sur le plan sportif
40:14du côté de Colombe, avec le stade de Colombe...
40:16Des infrastructures à Colombe...
40:18Exactement, et c'est pour ça que
40:20le Parc des Princes, maintenant, il ne faut pas,
40:22vous savez, que ce soit peut-être Jean Moin ou Charles Étienne,
40:24je ne sais pas quel sera l'avenir,
40:26mais ce qui est important,
40:28c'est que ces investisseurs qui vont venir,
40:30il faut bien les accompagner,
40:32il faut être proche, et je pense que
40:34quand j'ouvre le Parc des Princes aujourd'hui, je pense que le travail
40:36est en train de bien se faire, mais après, quand vous montez,
40:38je leur souhaite qu'ils montent,
40:40parce que la Ligue 2, c'est un long parcours,
40:42et c'est pour ça que je crois qu'avec les investisseurs,
40:44ils vont avoir les moyens pour pouvoir bien se renforcer,
40:46pour pouvoir bien continuer,
40:48parce que, vous savez, ils n'ont peut-être pas besoin de se renforcer,
40:50ils ont déjà les éléments qui sont là et qui font le travail remarquablement bien.
40:52Guy Carlier.
40:54Sur l'investissement
40:56d'Arnaud,
40:58de Red Bull, etc.,
41:00je ne vais pas être redondant avec ce que va dire Emmanuel,
41:02je suis 100% d'accord avec lui,
41:04sur l'expertise de Red Bull,
41:06c'est une garantie au niveau
41:08du sportif,
41:10et puis Arnaud, au niveau de la gestion.
41:12Et vous avez raison, pour revenir sur ce qu'a dit Louis,
41:14sur la gestion,
41:16je dirais,
41:18intellectuelle et sentimentale aussi,
41:20c'était une erreur incroyable
41:22d'aller au parc. Le Racing,
41:24c'est une marque,
41:26le Racing, les maillots,
41:28le ciel est blanc, le Racing,
41:30c'est le Réal,
41:32c'est l'équivalent du Réal,
41:34ça représentait un trésor
41:36par rapport au PSG qui était un club neuf,
41:38on avait là un club à Paris, avec des racines,
41:40et tout à coup,
41:42oui, le RC Paris,
41:44un club vraiment historique,
41:46et du coup, de l'emmener au parc
41:48en alternance avec PSG, etc.,
41:50ça n'avait plus de sens, et d'ailleurs
41:52les gens n'ont pas suivi, alors que dans les
41:54matchs d'accession à la Ligue 1,
41:56notamment, je me souviens du match de barrage,
41:58à Colombes, c'était plein, ça vibrait,
42:00c'était de la même façon
42:02que le Red Star peut devenir un club
42:04ouvrier de la périphérie
42:06de ce qu'on appelait
42:08la banlieue rouge,
42:10mais qui peut être le club des cités,
42:12pourquoi pas,
42:14le Paris EFC doit trouver
42:16son identité maintenant.
42:18Louis Fernandez ?
42:20Non, mais tout a été bien dit,
42:22je pense que c'est ce qui est important,
42:24là où aujourd'hui,
42:26Louis regarde, Louis observe,
42:28quand je vois arriver les investisseurs,
42:30je suis content, je suis content
42:32pour les clubs qui vont les faire venir,
42:34mais il ne faut pas mentir,
42:36il faut faire des choses
42:38très professionnellement, bien,
42:40pour moi, il n'y a pas que
42:42la gestion sportive, mais ensuite il y a aussi
42:44une gestion administrative, il y a aussi
42:46des jeunes, il y a une formation
42:48qu'il faut encore plus que jamais
42:50s'en occuper, regarder,
42:52vous savez, le bassin parisien,
42:54c'est quand même un
42:56réservoir,
42:58la région, un réservoir extraordinaire,
43:00fabuleux, c'est pour ça qu'il faut
43:02mettre en place une bonne politique, et je pense que
43:04le Paris Football Club
43:06va encore grandir, parce qu'ils ont
43:08un investisseur
43:10qui va encore venir, deux investisseurs,
43:12trois investisseurs vont être là, et je pense
43:14que ça ne peut que contribuer, mais attention,
43:16il faut éviter de commettre le moins d'erreurs possibles,
43:18il faut être le plus,
43:20on va dire, le plus efficace possible,
43:22et vous savez, ce qui donne
43:24à un club, regardez, vous prenez l'exemple du Real de Madrid,
43:26c'est l'institution, vous savez, quand il y a une institution
43:28aussi belle, aussi bien armée,
43:30aussi bien, je connais, parce que j'ai même travaillé
43:32à l'athlétique de Bilbao, et c'était de même,
43:34c'était pareil, et bien quand les institutions
43:36sont respectées,
43:38quand dans la formation, dans le travail,
43:40ou quand dans le monde professionnel,
43:42quand les clubs sont bien structurés,
43:44ça ne peut que marcher, c'est pour ça que
43:46je dirais que, moi, on est content,
43:48oui, je suis content de voir que le PFC va peut-être
43:50recevoir et en faire avec
43:52Red Bull ou avec la famille
43:54je suis content,
43:56c'est pour ça que je suis content pour eux,
43:58et j'espère qu'ils sauront faire des choses
44:00remarquablement bien pour que tout fonctionne bien, c'est tout.
44:02Louis, quand même, quand on voit,
44:04il y a 4 divisions professionnelles en Angleterre,
44:0614 clubs pros à Londres, pour une taille équivalente,
44:08Madrid est une ville,
44:10vous connaissez très bien le championnat espagnol,
44:12vous avez notamment entraîné l'espagnol,
44:14et l'athlétique Bilbao, comment expliquer
44:16que dans une ville comme Madrid, ou une agglo comme Madrid,
44:18qui est beaucoup plus petite, il y a quand même 4 clubs pros,
44:20entre le Real, l'Atletico,
44:22le Rayo Vallecano, Retafe,
44:24qu'à Barcelone, qui est beaucoup plus petit,
44:26il y a 2 clubs pros, l'espagnol et le Barça,
44:28il y en a 2 à Séville, il y en a 2 à Valence,
44:30Girona, qui est à quelques kilomètres,
44:32Girona, oui,
44:34même à Bilbao, Bilbao,
44:36c'est le Pays Basque, vous en avez 5,
44:38il y a Saint-Sébastien, il y a Osasuna,
44:40si en Angleterre,
44:42vous en avez autant
44:44dans une capitale,
44:46c'est que la gestion de ces clubs,
44:48elle fonctionne bien, ça travaille bien,
44:50mais on ne fait pas avec les moyens que l'on a,
44:52on ne fait pas avec les moyens que l'on n'a pas,
44:54et c'est vrai que des fois, on le sent, on le voit,
44:56en France, quand vous avez un club comme Bordeaux,
44:58un club comme Saint-Étienne, la saison dernière,
45:00ils sont remontés, moi j'en étais content
45:02parce que Saint-Étienne, c'est quand même un club
45:04dans un passé mythique,
45:06et vous prenez Bordeaux aujourd'hui,
45:08vous voyez dans quelle situation Bordeaux est-il aujourd'hui,
45:10c'est lamentable, c'est scandaleux,
45:12on ne peut pas tolérer, on ne peut pas accepter,
45:14ce qui s'est passé à Bordeaux, ce n'est pas un président
45:16qui arrive, qui a déjà fait à Lille,
45:18je ne sais pas où en Belgique,
45:20non, on ne peut pas tolérer ça, il faut que les dirigeants
45:22sachent aussi regarder le fonctionnement des clubs,
45:24vous me donnez tous ces exemples-là,
45:26j'espère qu'à Paris,
45:28on va revoir, renaître le Paris FC,
45:30voir le Paris Saint-Martin,
45:32voir le Restart,
45:34même s'il y en a un quatrième avec plaisir, on est preneurs,
45:36parce qu'il y a de la place,
45:38parce que tous ces jeunes qu'il y a dans cette formation,
45:40dans tout ce secteur,
45:42qui est le secteur parisien, il y a de quoi faire
45:44pour faire des grands clubs dans l'agent parisien.
45:46Louis,
45:48il y a eu un mouvement général
45:50qui est très positif,
45:52ça a été favorablement accueilli, il manque juste
45:54une chose là-dedans, dans tout ce que vous venez de dire,
45:56vous avez juste oublié une chose,
45:58c'est que fait Louis Fernandez ?
46:00Il a sa place dans cette nouvelle structure,
46:02et est-ce qu'il en a envie ?
46:04Moi j'ai toujours
46:06l'envie de travailler pas comme un entraîneur,
46:08mais plutôt comme un coordinateur sportif,
46:10j'ai toujours envie d'être un conseiller,
46:12d'être dans un club,
46:14pour aider, pour apporter mon expérience,
46:16parce que je pense qu'il y a encore des choses à...
46:18Et votre passion ?
46:20La passion qui est toujours intime et toujours aussi présente
46:22en moi, voilà.
46:24On parlait de l'investissement,
46:26a priori on partirait sur 100 millions d'euros d'investissement
46:28dès le début, c'est Antoine Arnault qui serait
46:30à la présidence du club, Antoine Arnault,
46:32il faut le préciser, grand ami de Nasser El Khalafi,
46:34et grand fan du PSG,
46:36et de foot,
46:38et il y a cette fameuse histoire du Parc des Princes,
46:40parce qu'on en a entendu parler un certain temps,
46:42à priori, ça on peut à peu près l'affirmer,
46:44toujours avec précaution,
46:46mais à priori Antoine Arnault n'ira pas chercher
46:48Nasser El Khalafi sur le dossier du Parc des Princes,
46:50parce qu'ils ont une bonne relation,
46:52et c'est pas dans son but. Mais j'ai une question Louis,
46:54est-ce qu'à terme, en partant du principe que
46:56les choses sont faites intelligemment,
46:58et que le Paris FC continue et monte en Ligue 1,
47:00est-ce qu'à terme il peut y avoir une vraie rivalité
47:02qui existe entre le PSG et le Paris FC,
47:04sachant qu'actuellement c'est entre le Paris FC et le Red Star,
47:06comment vous imaginez les choses ?
47:08Est-ce que c'est pensable que
47:106, 5, 10, 15 ans, il y ait une rivalité qui se fasse entre eux ?
47:12J'attends avec impatience
47:14que ces clubs soient
47:16en première division, que ce soit le Paris FC
47:18ou que ce soit le Red Star. J'ai eu l'occasion
47:20d'assister à la saison dernière
47:22à un classico
47:24entre un Atlético de Madrid
47:26et un Real Madrid.
47:28J'ai eu l'occasion de prendre
47:30le TER
47:32ou un train pour faire
47:34un déplacement. J'ai vu les supporters
47:36des deux côtés être ensemble,
47:38ne pas s'invectiver,
47:40ne pas s'attaquer.
47:42Au contraire,
47:44on peut accepter le chambrage,
47:46on peut en rigoler,
47:48mais il y a le respect qui est avant tout.
47:50Je pense que c'est important. C'est un club comme le Paris FC,
47:52si le Red Star monte ou si le PSG
47:54est en première division, ça ne peut qu'attirer
47:56du monde, ça ne peut faire venir que du monde.
47:58Pour l'image du football, ce serait l'idéal.
48:00Maintenant, il faut que les supporters,
48:02il faut qu'il y ait une certaine considération vis-à-vis d'eux.
48:04Je ne sais pas, ce n'est pas moi qui vous en dirai plus,
48:06mais bon, si ces clubs-là
48:08sont ensemble un jour en première division,
48:10je serai un homme heureux, content de les voir jouer les uns contre les autres.
48:12Pour répondre à la question d'Emmanuel,
48:14il faut dix ans.
48:16Pour faire un club pérennisé.
48:18Je pense que là, ils sont partis dans cette idée-là
48:20et pas d'arriver tout de suite
48:22façon Qatari au PSG.
48:24C'est un autre choix.
48:26Ils sont partis pour construire
48:28un club à terme.
48:30Un club à long terme.
48:32Il nous reste un peu plus de 30 secondes.
48:34Un club, c'est un projet à long terme
48:36pour vous, Louis ?
48:38Oui, c'est un projet à long terme, bien sûr.
48:40Je pense que c'est ça qu'il faut considérer.
48:42Je pense que si les personnalités des personnes,
48:44des groupes, c'est une famille comme celle de la famille Arnaud,
48:46plus des Red Bull,
48:48ils ne viennent pas pour un an.
48:50Ils viennent ici pour s'installer, pour prendre place
48:52et pour réaliser quelque chose d'extraordinaire.
48:54C'est ce que j'en souhaite, le bien que j'en souhaite.
48:56Merci beaucoup, Louis Fernandez.
48:58C'était un bonheur de vous avoir avec nous.
49:00Merci.
49:02Et merci de ce que vous nous avez fait vivre.
49:04C'était vraiment des grands moments.
49:06Merci à vous.
49:08Allez, c'était les vrais voix du sport.
49:10Merci Guy Carlier.
49:12En forme, on revient mardi prochain ?
49:14Ben oui, pourquoi pas.
49:16Emmanuel Galasso, on revient mardi prochain.
49:18Evidemment, Maxime Senna, parce que lui, en plus,
49:20il coupe les micros, etc.
49:22On a vraiment besoin de lui.
49:24Je suis juste un peu déçu qu'on n'ait pas parlé du gros match d'hier soir,
49:26à savoir la victoire de Gérardin de Bordeaux face au CMO Brassens
49:28en cinquième tour.
49:30Je ne parle plus que des youtubeurs.
49:32On est separés avec mon fils dans l'équipe nationale de France.
49:34Ah ben bravo à lui.
49:36Allez, tout de suite, Jacques Pessis,
49:38les clés d'une vie. Demain, 17h, les vrais voix.

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