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NewsTranscription
00:00À demain donc, examen du projet de loi de finances sur ce budget 2025, comment le patron des députés EPR va-t-il se positionner en mode guerre ouverte avec son successeur Michel Barnier, qui lui reproche un déficit abyssal, ou va-t-il jouer l'apaisement ? C'est une vraie question, vu les petites piques de l'un et de l'autre récemment.
00:16Bonsoir Jacques Serret.
00:17Bonsoir.
00:18La vérité Jacques, c'est que sur cette question, tout le monde se renvoie la balle.
00:23Oui, c'est simple, personne n'est responsable.
00:26Lorsque vous vous interrogez les figures du camp présidentiel, le prédécesseur de Michel Barnier, Gabriel Attal, se démène en coulisse pour défendre son bilan.
00:34En six mois, l'essentiel des arbitrages pris à Matignon sous l'air Attal étaient des arbitrages d'économie, insiste son entourage.
00:41Bref, ce ne serait pas de sa faute, et certains de ses soutiens pointent du doigt Elisabeth Borne.
00:46Mais évidemment, Elisabeth Borne, elle aussi, défend son bilan pour ses proches, elle n'a rien à se reprocher pour eux.
00:51Ses liens infotifs, ce pourrait être Bruno Le Maire, mais l'ancien ministre de l'économie lui aussi se défend.
00:56Il avait tiré la sonnette d'alarme et proposé des pistes d'économie sur son entourage.
01:00Avant d'ajouter la vérité, se verra le moment venu.
01:04Sous-entendu, ses liens responsables, c'est le président.
01:07Un petit théâtre qui agace du côté de l'Elysée.
01:10S'il n'était pas d'accord, il n'avait qu'à démissionner, s'emporte un conseiller du chef de l'État qui conclut par cette formule.
01:16Ce comportement, ça va tous les abîmer.
01:18Le partage des responsabilités, à un moment, ça peut avoir du bon.
01:22Merci Jacques Serret du service politique d'Europe.