Des dizaines d'enfants disent avoir été victimes de violences et de maltraitance pendant plusieurs années. Des mineurs, placés dans des familles d'accueil, sans autorisation de l'ASE (aide sociale à l'enfance). Au total, 19 personnes comparaissent devant la justice. Le point sur cette affaire.
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00:00Il aura fallu que les victimes attendent 7 ans après la dénonciation des faits pour
00:05que s'ouvre ce procès.
00:06Entre 2013 et 2017, des dizaines d'enfants suivis par les services sociaux sont envoyés
00:11vers l'association Enfance et Bien-être, dont les responsables n'ont pas l'autorisation
00:15de prendre en charge des mineurs sans famille.
00:17Ils seront alors nombreux à dénoncer des sévices corporels extrêmement violents.
00:21Quelques années plus tard, les victimes sont soulagées de voir la situation évoluer.
00:25On est tous contents d'être ici, pour nous tous les jeunes, ça nous fait vraiment du
00:32bien.
00:33Même si on est tous un peu stressés, ça va nous apporter du bonheur et force à nous.
00:41Au premier jour de ce procès, les premiers prévenus ont nié toutes les accusations de
00:45violence en maintenant que les enfants auraient menti.
00:48Pour les avocats des victimes, cette affaire hors norme pointe du doigt les carences considérables
00:53et récurrentes du système de l'aide sociale à l'enfance, incompréhensible selon maître
00:57Jean Sagné que ces actes de violence n'aient pas été pris en compte sérieusement.
01:01Je ne comprends pas qu'on n'ait pas essayé de comprendre comment tous ces messages envoyés
01:07à l'ASE du Nord, comment ces informations qui ont été identifiées, ces violences
01:13qui ont été connues, n'aient pas donné lieu à plus d'investigations.
01:19Au moins cinq des victimes devraient témoigner lors du procès qui se tient devant le tribunal.
01:23Le tribunal correctionnel jusqu'au 18 octobre à Châteauroux.