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00:00Musique
00:18Même si on ne manipule pas de fil électrique, une explosion de la sorte peut être mortelle.
00:23Et c'est important de le rappeler, mais les pompiers ne sont pas des experts en électricité.
00:27Dès que dans un bâtiment il y a un incendie, il y a forcément un risque lié à l'électricité.
00:33Ils ont pu nous passer des informations sur qu'est-ce qu'il faut être vigilant à faire et à ne pas faire.
00:41Savoir exactement quand on coupe une alimentation électrique au tableau, qu'est-ce que ça coupe exactement,
00:47à quelle distance peut-être des fois s'il y a une ligne au sol, il ne faut pas se rapprocher à plus d'une certaine distance.
00:54Donc voilà, ce sont des mesures de sécurité et où eux ne sont pas encore peut-être arrivés sur les lieux
00:59pour éviter de se mettre en danger et garantir notre sécurité.
01:02Une demi-journée leur est donc dédiée au siège Enedis.
01:05Deux heures de cours théoriques pour apprendre les différents réseaux,
01:09les niveaux de tension afin d'appeler le bon interlocuteur, puis place ensuite à la pratique.
01:15On a le premier atelier où on voit un câble 20 000 volts qui est tombé sur un véhicule suite à un accident.
01:21On essaie de savoir comment on intervient, on reparle de la tension de pas,
01:24on sensibilise les pompiers à savoir que oui il y a une victime,
01:27mais on ne peut pas mettre des pompiers à défaut pour aller sauver une personne.
01:31Donc il y a toujours à l'interlocuteur Enedis, on vient, on coupe, on met en sécurité.
01:36C'est l'atelier qui est après où il a mis des perches, on a mis en court-circuit à la terre
01:39pour mettre à chantier en toute sécurité pour que les pompiers interviennent en sécurité.
01:42Après on verra une situation de court-circuit sur une ligne de basse tension
01:46et une explosion de coffre électrique avec un compteur.
01:49Cette formation entre dans le cadre d'une convention entre le groupe et les pompiers.
01:53Un accord datant de plusieurs années est affirmé au niveau national.
01:57En échange, leurs pompiers vont aussi former les employés d'Enedis.
02:01On va sensibiliser les pompiers aux risques électriques
02:04et inversement les pompiers vont nous sensibiliser à la conduite des véhicules hors chemin.
02:10Ils vont nous former aussi aux risques canins au sens large,
02:14enfin animaux dangereux au sens large,
02:16puisque nos agents d'intervention sont parfois confrontés aux risques liés aux animaux dangereux.
02:24Dans une deuxième convention, l'entreprise va aussi donner des jours à ses salariés pompiers volontaires
02:29afin de se former davantage.
02:33Sans ce barrage, toute la vallée du Furan jusqu'à Saint-Etienne risquerait d'importantes inondations.
02:41Construite en 1960, la ventellerie du Pas-du-Riot a besoin de rénovation et d'un nouveau fonctionnement.
02:49De ces deux rivières à la sortie, il n'en restera plus qu'une, celle d'origine.
02:56Et les vannes sur la gauche resteront définitivement fermées
03:00et celles de droite s'adapteront au flux en amont.
03:03Le risque zéro n'existe pas.
03:05C'est sûr que si un jour on tombe sur une crue centenale, millénale,
03:09forcément il y aura des débordements et la nature est toujours plus forte que nous,
03:14mais on fait le nécessaire pour que sur des crues trentenales, cinquantenales,
03:20on puisse avoir des résultats et que les gens n'aient pas deux mètres d'eau dans leur salon.
03:24Les techniques utilisées pour la rénovation respectent celles du XIXe siècle.
03:28Ces pierres, par exemple, ont été récupérées sur place à l'époque.
03:32Les ouvriers reconstruisent les murs quasi à l'identique.
03:36Une fois l'eau écoulée, elle arrivera directement au barrage du gouffre d'enfer, un peu plus bas.
03:42L'autre tranche de travaux qui se passera cet hiver et au printemps,
03:45ce sera la rénovation de la vanne de fond du barrage,
03:48donc sur l'ouvrage lui-même, le trou qui est au fond et qui laisse passer l'eau.
03:52Mais on ne pouvait pas faire cette deuxième tranche de travaux en 2025
03:56sans avoir fait celle-ci de restauration des ouvrages de base qui permettent cette répartition.
04:01Le coût des travaux s'élève à 4 millions d'euros et ils se termineront d'ici fin 2025.
04:09Marine Tondelier, secrétaire nationale des écologistes,
04:12a tenu d'abord à rencontrer les représentants des salariés de casinos.
04:18Elle dit avoir choisi Saint-Etienne car c'est une ville d'enjeu.
04:22Et après cette rencontre avec les représentants syndicaux des salariés de casinos,
04:27elle leur présente des solutions pour qu'ils se fassent entendre à l'échelle nationale.
04:32Je vous propose de l'écouter.
04:34Je ne vais pas vous dire qu'on va sauver les emplois alors que le plan de licenciement est terminé.
04:38Je suis quelqu'un d'assez sincère, vous me connaissez pour ça.
04:41Par contre, il y a François Ruffin qui est venu, il y a Éric Coquerel,
04:44il y a le député local aussi qui a suivi.
04:47Et donc du coup l'idée c'est de pouvoir peut-être se fédérer entre nous
04:50pour avoir une petite taxe-force, multisensibilité pour suivre ce dossier sur le long terme
04:55pour les emplois qu'il y a encore à sauver à casinos.
04:58Et puis sur ce territoire, on voit bien que ça manque d'ambition.
05:01Je suis désolée, je le dis, j'ai un territoire qui ne va pas beaucoup mieux du bassin minier du Pas-de-Calais.
05:06Mais on se rend compte que cette ville, elle manque de transparence,
05:11elle manque d'ambition et qu'elle mérite aussi de l'alternance à un moment.
05:14Je pense que c'est important d'avoir des politiques qui s'occupent de la ville.
05:17Je n'ai pas tout compris à l'histoire de votre maire,
05:20mais je ne comprends pas qu'à un moment il faut rendre les choses à la démocratie
05:26et puis permettre au territoire d'avancer.
05:28Là, on voit qu'on est dans un moment de crise pour le territoire
05:31et qu'il n'y a plus vraiment de capitaine dans le bateau.
05:34Après cette rencontre avec les salariés de casinos,
05:36elle s'est rendue ici, juste derrière moi, à la librairie Quartier Latin
05:41pour une séance dédicace de son livre Nouvelle du Front
05:44qu'elle a écrit lorsqu'elle était conseillère municipale d'Édimbonon.
05:48À l'arrivée du Front National aux municipales,
05:51c'était donc une autre rencontre avec les Stéphanois.
05:56Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle de France.
05:59Pourtant, il manque bien des ingénieurs.
06:02Dès que vous commencez à vous déplacer, vous voyez qu'il manque des ingénieurs,
06:06mais surtout, il manque beaucoup de techniciens.
06:09C'est pour ça qu'on a aussi beaucoup de nouvelles filières
06:11qui se développent sur du bachelor et autres.
06:15Pour être une région où nous formions davantage.
06:19Même si nous formions déjà beaucoup, on ne forme pas assez.
06:23On a aussi la chance d'avoir un monde économique très développé.
06:27Je pense qu'il y a moyen de pouvoir les conserver sur le territoire.
06:31Face à ce constat, la région s'engage depuis 2023 à hauteur de 140 millions d'euros.
06:36Et ce lundi, c'est à la Loire d'en profiter pour les années à venir.
06:40Ces futurs ingénieurs vont recevoir du matériel de pointe
06:44pour suivre les avancées technologiques.
06:47L'école d'ingénieurs Public Télécom va aussi pouvoir développer ses classes préparatoires.
06:52Et combiné avec la faculté des sciences et techniques,
06:55de nouvelles filières de tout niveau vont apparaître.
06:58D'apprentissage à Bac plus 8.
07:01Et ces investissements vont s'étendre jusqu'à Rouen,
07:04où son IUT aura une nouvelle filière ingénieur.
07:07Cette convention va nous permettre de développer de nouvelles formations de techniciens et d'ingénieurs
07:11sur l'ensemble de nos sites rouennais et stéphanois.
07:14C'est un élément tout à fait nouveau.
07:16L'école d'ingénieurs Télécom Saint-Etienne a fait le choix,
07:19avec l'aide de l'université,
07:21de développer une filière d'ingénieurs délocalisée sur le site rouennais,
07:25au plus près des entreprises.
07:27Et d'être capable de se rapprocher des familles, des étudiants,
07:30qui, dans un contexte social et économique parfois tendu,
07:33si on ne développe pas des formations au plus près de leurs habitations,
07:36vont hésiter à se former.
07:38Donc c'est vraiment pour nous extrêmement important.
07:40En effet, un jeune sur deux hors des métropoles
07:42se projette deux fois moins dans les études supérieures.
07:45Avec ces investissements, d'ici 2030,
07:47l'université Jean Monnet espère avoir 135 nouveaux diplômés par an.
07:54Ce gymnase de début lieu à Andrézieux-Bouteillon
07:57date des années 70-80 et forcément,
07:59ce n'est pas les mêmes normes d'étanchéité qu'aujourd'hui.
08:02Et c'est pour ça qu'un grand plan de la ville
08:05est mis en place pour tous les bâtiments municipaux,
08:09dont ce gymnase, où une partie à l'intérieur a été condamnée.
08:13Donc on est dans le gymnase de début lieu,
08:15dans le quartier de la Chapelle,
08:17où vous avez les vestiaires qui, eux, sont toujours accessibles
08:21et l'aire de jeu qui, elle, n'est plus accessible depuis la prise d'arrêté.
08:27La ville met en place un programme d'étanchéité
08:31de l'ensemble de ces bâtiments communaux,
08:34qu'ils soient sportifs ou culturels.
08:36On avait alloué une enveloppe de 2,5 millions d'euros à ce sujet.
08:40Forcément, quand on parle d'étanchéité,
08:42on a des bureaux d'études spécialisés qui font le tour des bâtiments.
08:46Et lorsqu'ils sont venus faire la visite de celui-ci,
08:49ils nous ont dit qu'au-delà de l'étanchéité,
08:52il y a aussi la structure à reprendre.
08:54Donc c'est pour ça qu'on a dû prendre un arrêté
08:57pour interdire l'accès pendant trois mois,
09:00la durée prévue des travaux.
09:02Ce qu'il faut savoir, c'est que ce gymnase est utilisé
09:05par deux assos et le lycée,
09:11l'association de volleyball et l'association de foot de la commune.
09:18On est en train de trouver des solutions pour tout le monde.
09:22Et les autres clubs de la ville font preuve de solidarité,
09:26notamment le club de basket et le club de badminton
09:29qui vont laisser des créneaux à notre club de volley.
09:33Donc c'est aussi important à souligner.
09:35Et aussi le fait que le tennis club est en cours
09:38de regarder ce qu'il est possible de faire
09:40pour accueillir le lycée sous les bulles matisses.
09:46Au total, c'est 2,5 millions d'euros
09:48qui ont été investis par la ville pour ce plan étanchéité.
09:51Et pour ce gymnase, c'est 200 000 euros
09:53afin de le retrouver comme neuf dans trois mois.
09:57Pouille Leffer est en manque de médecins
09:59et son maire Jean-Yves Duron cherche une solution pour sa commune.
10:03Ce forum de la santé tombe à pic pour lui.
10:06Je vais voir un petit peu les aides qu'on peut avoir,
10:09notamment en termes de services.
10:12En termes de services pour nos anciens
10:14et également pour la population.
10:17Oui, la téléconsultation nous intéresse fortement
10:20pour justement répondre à cette demande.
10:24Ça pourrait pallier au manque de médecins.
10:27Sachant qu'en plus, à Pouille Leffer,
10:29nous allons ouvrir une résidence senior,
10:31ce qui va engendrer une nouvelle demande.
10:34Un forum utile pour les particuliers ou élus,
10:37mais aussi pour les professionnels,
10:39le monde du sport, santé environnementale,
10:41alternative, mentale ou encore préventive.
10:43Tout le monde est réuni à l'hippodrome de Ferr.
10:46L'idée, c'est qu'en fait, on travaille tous en lien
10:48et éviter tout ce qui est rupture de soins
10:51dans le parcours de soins du patient.
10:53Les liens se font aussi par des rencontres.
10:56Et en effet, c'est important de pouvoir croiser les gens,
10:59de les connaître.
11:00Parce que nous, notre équipe,
11:01il faut que nos partenaires nous présentent nos usagers.
11:04Donc, il est important que de rencontrer les partenaires,
11:07d'échanger avec eux, de se faire connaître
11:09et voire même de parler de certaines situations
11:11qu'on rencontre quotidiennement.
11:13Alors moi, là, c'était plus une curiosité personnelle
11:15parce que nous, dans notre clinique,
11:16on fait plus de la rééducation.
11:17Donc, à ce titre-là, le lâcher prise,
11:20c'est pas forcément le quotidien.
11:22Ça permet de voir ce qu'il existe.
11:24Et là, du coup, ça me permet de découvrir
11:26ce que font les voisins, en fait.
11:27Ce premier forum de la santé de Forest
11:29entre dans le cadre du contrat local santé
11:32signé également le 9 octobre.
11:34Eh bien, si vous voulez, la santé,
11:36ça avait été un des besoins qui avaient été identifiés
11:38dans le cadre du projet de territoire.
11:42Et bien que la communauté de communes
11:44n'ait pas la compétence santé,
11:46il semblait important, donc,
11:48de rassembler les professionnels de santé,
11:50de les identifier,
11:52d'être le lien entre eux
11:54pour voir toutes les actions qu'on pouvait conduire
11:56au niveau de la santé.
11:57Donc, il y a un diagnostic qui a été fait
11:59sur le territoire,
12:00avec notamment la participation des élus,
12:02des services de la communauté de communes
12:04pour identifier les besoins
12:06et mettre en face les solutions
12:08qui nous paraissaient les mieux adaptées.
12:10Ce plan comprend plusieurs actions,
12:12notamment sur le fait de bien vieillir
12:14et qui lie les acteurs jusqu'en 2029.
12:19Depuis près d'un an, Cotance revit.
12:22Charlotte et Sandra ont racheté
12:24l'un des seuls commerces de ce village
12:26de 740 habitants.
12:28Elles tiennent un restaurant,
12:30une épicerie et un point relais.
12:32En acceptant de participer
12:34au Grand Jeu de Forest,
12:36les restauratrices offrent un ticket
12:38à gratter à chaque client
12:40et gagnent en notoriété.
12:42C'est une bonne occasion de marquer le coup
12:44et de nous intégrer aussi
12:46dans cette dynamique de territoire.
12:52Ça permet aussi
12:56d'entrer dans un dialogue
12:58avec les clients
13:00et de changer un peu la routine.
13:06L'idée d'un Grand Jeu
13:08est venue de la communauté de communes Forest.
13:10Le territoire s'étend sur 42 communes rurales
13:12qui devaient trouver comment
13:14fédérer ces commerces.
13:16Ce sera un site privilégié
13:18pour pouvoir faire
13:20cette étude d'impact
13:22spécifiquement
13:24en milieu rural
13:26puisque le Cotance Café
13:28est véritablement très représentatif
13:30du commerce qu'on peut avoir
13:32dans nos campagnes.
13:38Des lots sont à gagner.
13:40Des produits locaux
13:42et des tickets de cinéma.
13:44Objectif, faire découvrir ce territoire
13:46et rappeler aux commerçants leur importance
13:48dans un milieu rural.
13:50En les sensibilisant sur le fait
13:52que la communauté de communes Forest
13:54est aussi à leur côté
13:56et que pour nous, ça reste aussi
13:58une partie de l'activité commerciale
14:00qui est très importante dans notre territoire.
14:02Le Grand Jeu de Forest, c'est jusqu'au 13 octobre.
14:04Dans plus de 200 commerces,
14:06un tirage au sort permettra de remporter
14:08un vol en avion et en montgolfière.
14:12Depuis ce samedi,
14:14les Forins mettent en place leurs attractions
14:16pour la célèbre Vogue des Noix
14:18de Firmini, la plus grande
14:20Vogue d'Europe en centre-ville avec une histoire
14:22qui remonte au XVIe siècle.
14:24En tout cas, une chose est sûre,
14:26pour les gérants des attractions et des stands,
14:28c'est un rendez-vous à ne pas manquer.
14:30Mon grand-père
14:32montait déjà ici avec
14:34le mur de la mort, les motos qui roulaient sur les parois.
14:36On était installé place
14:38de la gare, donc ça fait
14:40des dizaines d'années.
14:42Pour moi, elle est très particulière
14:44parce qu'ici, on en est à la cinquième
14:46génération. On a démarré
14:48en 1958 à Firmini.
14:50C'est mes grands-parents qui montaient
14:52place en moins de chose devant l'église.
14:54Je suis là avec ma fille, normalement
14:56elle monte en face de moi.
14:58Et quand je vais lâcher, c'est elle
15:00qui va reprendre. Elle était à l'école ici.
15:02Mon père, ça fait 40 ans
15:04qu'il a fait. Mon grand-père la faisait
15:06bien avant lui. Moi j'ai 31 ans,
15:08il fait 31 ans que je suis ici. C'est une très belle
15:10Vogue, voire une des plus belles de France
15:12pour moi, donc bien sûr que ça fait plaisir.
15:14Moi, j'ai pas besoin de dire à mon
15:16camion, il est
15:18mémorisé, le 6 octobre
15:20ou le 8 octobre, il part pour Firmini.
15:22J'ai pas besoin de conduire, il arrive tout seul.
15:24J'aime bien plaguer.
15:26Je pense
15:28qu'on va la caler
15:30ici, mais
15:32elle n'est pas en place encore.
15:34Et pendant ces quelques jours d'installation, le point
15:36à ne pas oublier, c'est la sécurité.
15:38Et une commission devrait passer ce vendredi
15:40pour inspecter les manèges.
15:44C'est des attractions qu'il faut
15:46manier avec précaution.
15:48Chaque détail est important, donc
15:50on fait attention à tout ça.
15:52C'est beaucoup de préparation de la mise en place, beaucoup de sécurité aussi.
15:54Il y a eu des
15:56petites difficultés dans les années précédentes,
15:58on ne voudrait pas que ça se reproduise.
16:00Et l'ouverture officielle, c'est ce samedi où
16:02tous les manèges seront accessibles au public
16:04jusqu'au dimanche 20 octobre.
16:06Depuis environ
16:08dix jours, Alexandra Charoin-Sprangenberg,
16:10la co-directrice
16:12de la librairie de Paris, dirige
16:14le syndicat national de la
16:16librairie française. Plus de 700
16:18adhérents pour au total 3500
16:20librairies. Un syndicat des
16:22métiers de libraire qui doit
16:24représenter tout le monde.
16:26Essentiellement indépendant, de toute taille,
16:28de tous horizons, de toutes spécialités,
16:30de tous genres,
16:32avec un salarié ou pas de salarié,
16:34avec plein de libraires, pas
16:36beaucoup. Alors c'est un syndicat
16:38qui a porté le rôle essentiel du livre pendant
16:40la crise du Covid, qui accompagne
16:42la loi langue,
16:44prix unique du livre, à la
16:46vente, mais pas à l'achat. Un point
16:48qui grince pour le syndicat
16:50qui défend toute la profession.
16:52C'est à l'issue de négociations avec
16:54les éditeurs qu'on négocie
16:56à quel prix on les achète, mais nous sommes de
16:58petits indépendants face à
17:00de très grosses structures
17:02type Bolloré. Donc on
17:04est dans un rapport de force qui est plutôt défavorable
17:06aux petits libraires indépendants.
17:08Des libraires indépendants pris entre le feu des géants
17:10comme Bolloré, le e-commerce,
17:12pourtant encadré par une autre loi,
17:14la loi d'Arcos, un transport
17:16pas très écolo, même si Alexandra
17:18dirige l'une des 20 premières
17:20librairies indépendantes françaises.
17:2270 000 références, 25 salariés,
17:24libraires, 6 au rayon presse.
17:26Elle connaît le poids écrasant
17:28des mastodontes. Pas étonnant
17:30qu'elle définisse son rôle de présidente
17:32d'un casque gaulois sur la tête.
17:34Pourquoi ça me fait rêver ? Parce qu'il y a
17:36un peu une dimension de village gaulois.
17:38Vous voyez Abraha Coursix qui défend
17:40son village face à l'envahisseur.
17:42C'est un peu comme ça que je vis la fonction.
17:44Aujourd'hui, je me bats pour que tous
17:46mes confrères, des plus petits aux plus
17:48grands indépendants, puissent avoir
17:50une condition d'existence et surtout
17:52continuer à promouvoir la lecture,
17:54promouvoir des éditeurs indépendants. Tous les
17:56auteurs qu'on connaît aujourd'hui
17:58en France, qu'on ne connaît pas encore.
18:00Il y a beaucoup de choses à découvrir.
18:02Je me bats pour que tout ça continue
18:04à exister. Régler la transition
18:06écologique, les conditions viables
18:08du métier. Une présidente qui accepte
18:10volontiers quelques contingences
18:12matérielles contre sa passion,
18:14celle du livre.
18:16Un dossier qui sera malgré tout mis en
18:18pause pendant ces 3 jours de fête du livre.
18:20Même s'il y a encore
18:22quelques contingences collectives
18:24comme ces 4,5% du chiffre d'affaires
18:26réalisé sous chapiteau
18:28qui sera reversé aux organisateurs.
18:30Un pourcentage égal pour tous, dont la
18:32moyenne nationale, confirme la présidente.
18:34Alexandra qui recevra notamment
18:36la plus grosse vendeuse de romans
18:38en France, Mélissa D'Acosta.
18:40Elle vient de détrôner Musso
18:42et elle sera là samedi
18:44uniquement, sous la Grande Librairie
18:46et au Mont-Seine.

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