• il y a 2 mois
Avec Djamel Koniez, Directeur de Spark Innovation & Fabrice Léger, Président de la Rics France

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : / https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel .
▪️ Instagram : / https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ .
▪️ Twitter : / https://twitter.com/SudRadio .
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LA_PLANETE_DEMAIN-2024-10-13##

Category

🗞
News
Transcription
00:00Sud Radio, La Planète Demain, Christophe Debien.
00:05Bienvenue sur Sud Radio dans La Planète Demain, l'émission qui aborde l'écologie de façon positive et optimiste.
00:13Alors dans la seconde partie de cette émission, nous aurons le plaisir d'accueillir Jamel Cognéz, directeur général de Spark Innovation,
00:21un incubateur situé à Villeneuve-d'Ascq, dans les Hauts-de-France, qui veut donner une seconde chance aux startups, mais pas que.
00:28Mais pour l'heure, nous allons parler immobilier. Et pour cela, aujourd'hui, nous recevons Fabrice Léger, président de l'ARICS France.
00:37Bonjour, Fabrice. Bonjour, Christophe. L'ARICS, c'est une organisation professionnelle internationale qui a été dédiée à l'immobilier,
00:46initialement fondée à Londres en 1868, si mes notes sont bonnes. Mais dites-moi, c'est une vieille dame, cette RICS.
00:55C'est une vieille dame qui se réforme régulièrement, qui épouse les modernités en permanence. L'ARICS est implantée en France depuis 1991.
01:04Il y a environ 140 000 membres dans le monde, 90 000 en Grande-Bretagne. Effectivement, c'est une vieille dame anglaise.
01:12Il y a 1 500 membres en France. Et ces 1 500 membres épousent tous les métiers de l'immobilier.
01:18Donc on a aussi bien des avocats, des notaires, des experts immobiliers, des agents immobiliers, des promoteurs qui sont membres de l'ARICS.
01:25Alors nos auditrices et auditeurs ne connaissent pas forcément votre organisation. C'est vrai qu'on n'entend pas trop parler de l'ARICS dans les foyers.
01:35Pouvez-vous nous expliquer un petit peu ce qu'est plutôt précisément l'ARICS et quelle est sa mission essentielle ?
01:43Sa mission est avant tout de réguler, réglementer, organiser les différentes professions de l'immobilier en vue de protéger les clients de notre industrie immobilière.
01:53Donc c'est donner confiance dans l'industrie immobilière en, on va dire, contrôlant les membres qui travaillent dans l'immobilier.
02:02Lorsqu'on est professionnel de l'immobilier, comme vous l'annoncez, et membre de l'ARICS, quels en sont les bénéfices d'être membre ?
02:11Les bénéfices, c'est que comme il s'agit d'une organisation professionnelle internationale, on a les mêmes codes partout dans le monde.
02:19Donc quand vous avez un client anglo-saxon ou un client allemand qui vient en France et qui souhaite investir dans l'immobilier, etc.,
02:27et s'il est lui-même RICS, eh bien il va s'adresser à des gens qui sont RICS avant tout.
02:31Alors, vous savez, dans La Planète Demain, nous parlons d'écologie positive, de nouvelles technologies vertes.
02:38Alors l'ARICS est-elle porteuse de ces valeurs environnementales ou de valeurs environnementales, ou applique-t-elle une politique RSE par exemple ?
02:46C'est le grand cheval de bataille en ce moment de l'ARICS. On a une présidente monde qui est très engagée sur ce sujet.
02:53Depuis plusieurs années, nous sommes membres et partenaires du CIPCA.
02:59Alors le CIPCA, c'est quoi le CIPCA ?
03:01C'est un salon de l'immobilier bas carbone qui se déroule la prochaine édition, c'est le 7 et 9 octobre.
03:09Et nous sommes partenaires, nous allons organiser des conférences et mettre en avant des jeunes pousses, des jeunes startups qui parlent d'immobilier,
03:23notamment la société CITOVI, qui est une startup qui aide les entreprises à bien organiser leur consommation et réduire les différentes consommations de leurs immeubles.
03:37J'imagine que cette société CITOVI dont vous parlez travaille avec des nouvelles technologies, je suppose.
03:44Absolument.
03:46Vous connaissez un petit peu leur système ou pas du tout ? C'est juste sur une généralité que vous les abordez ?
03:52Non, non, ils sont partenaires de l'ARICS, ils sont PropTech RICS et donc on les accompagne dans leur développement.
03:59La semaine dernière, on faisait encore une conférence sur l'immobilier en général et on leur a donné la parole pour qu'ils présentent leur métier
04:07et comment ils pouvaient aider les différents professionnels.
04:09L'expert immobilier a besoin de sociétés comme celle-ci pour pouvoir déchiffrer les problématiques qui incombent un immeuble.
04:17De nombreuses normes environnementales sont apparues dans l'immobilier ces dernières années.
04:23Est-ce qu'il y a eu un impact positif ou plutôt négatif, d'ailleurs, suite à ces décrets autour de l'environnement ?
04:32Les impacts sont positifs mais c'est un véritable maquis aujourd'hui.
04:37Aussi bien le public que les professionnels sont toujours dans la construction et voient quelle est l'implication qu'il peut y avoir sur leurs différents métiers.
04:51C'est vrai que c'est un peu compliqué aujourd'hui de sortir de ce maquis.
04:56Dans l'immobilier et notamment avec l'ARIX, vous avez certainement des investisseurs qui sont de véritables partenaires. Est-ce réellement le cas ?
05:04Oui, absolument. Il y a des investisseurs qui sont membres de l'ARIX et que l'on accompagne régulièrement dans leurs démarches.
05:12Quand vous les accompagnez, vous les accompagnez comment ?
05:15C'est de la formation avant tout puisqu'on n'est pas prestataire de service. On est là pour faire de la formation, pour aider à respecter tous les codes que l'ARIX dicte.
05:28Le contexte aujourd'hui de crise économique, la hausse des taux d'intérêt, ont-ils impacté le marché de l'immobilier ?
05:35Terriblement, absolument. On a une baisse très sensible de l'investissement en général.
05:43Quand vous prenez le marché des bureaux de l'Île-de-France, on a à peu près un parc qui fait 50 à 55 millions de mètres carrés.
05:49Il y a 5 millions de bureaux vacants aujourd'hui et sur les 50-55 millions de mètres carrés de bureaux, il y a peut-être la moitié ou le tiers qui est complètement obsolète.
05:59On a certains quartiers en première et deuxième couronne où les statistiques montrent qu'on ne mettra pas 4 ou 6 ans pour louer les bureaux qui sont vacants.
06:11— Ah oui, donc le futur est un petit peu gris, on va dire. — Oui, absolument. En revanche, à Paris, tout va très bien.
06:17Quand vous êtes Paris intra-muros, il y a des locations qui se font aux alentours de 1 000 € du mètre carré annuel.
06:22Vous passez le périphérique, vous pouvez tomber à 200 €. — Ah oui, en effet, oui. C'est...
06:27— Juste derrière le périph', hein. C'est pas loin. — Ah oui, c'est énorme, oui.
06:31Aux dernières nouvelles, tout le monde connaît aujourd'hui la loi Pinel. Elle est arrivée à la fin de sa vie, cette loi Pinel.
06:39Qu'est-ce qui va se passer après ?
06:40— Aux grandes dames des promoteurs, effectivement, qui comptent énormément sur ces dispositifs pour continuer à attirer les investisseurs particuliers.
06:52Puisque les investisseurs particuliers sur un programme immobilier d'un promoteur représentent à peu près 20% des ventes.
06:58Donc quand vous n'avez plus la loi Pinel, vous n'avez plus ou beaucoup moins d'investisseurs. Donc c'est un véritable problème pour eux, oui.
07:05— Alors je vais revenir un peu sur les nouvelles technologies. Est-ce que l'immobilier a su prendre ce virage new tech en faveur de l'environnement ?
07:15Et si oui, de quelle manière ?
07:17— Alors oui, ça se fait. Après, ça a un coût. Et ce coût-là, on ne peut l'investir que là où l'immobilier est élevé, à un prix élevé.
07:27Donc ça s'est fait sur des marchés où on avait des valeurs venales ou des valeurs locatives qui permettaient d'investir sur ces nouvelles technologies.
07:38— Alors justement, l'intelligence artificielle qui fait partie des nouvelles technologies, on va dire, est-ce qu'elle est intégrée dans les métiers de l'immobilier aujourd'hui ?
07:47— Absolument. Alors vous avez aujourd'hui des sociétés qui ont développé l'intelligence artificielle pour remplacer les experts immobiliers sur la partie habitation.
07:59Donc je suis allé rencontrer plusieurs, que ce soit à Paris, à Londres, où on me montre qu'effectivement, avec tout ce qui concerne l'open data, tout ce qui est accessible,
08:09on arrive à calculer la valeur d'un bien immobilier, un appartement ou une maison. Donc après, il y a toujours un truc qui manque. C'est la visite.
08:19Parce que si vous visitez pas le bien, comment vous pouvez apprécier réellement la qualité intérieure du bien ? Et même s'il y a plein de data qui existent, c'est toujours compliqué.
08:28— Est-ce que l'intelligence artificielle va remplacer les experts immobiliers, selon vous ?
08:35— Alors justement, pour poursuivre avec cette expérience-là, ceux qui ont développé ces logiciels-là, aujourd'hui, s'aperçoivent qu'ils ne peuvent pas le faire seuls
08:47et qu'ils ont besoin de la main de quelqu'un qui va contrôler ce qu'a fait la machine, au final. Donc maintenant, ils essayent de vendre ces logiciels aux experts immobiliers
08:56en disant qu'ils iront plus vite grâce à ce logiciel. Mais vous voyez, il y a une limite à cette intelligence artificielle.
09:03Mais c'est important, parce qu'on a besoin de savoir ce qui s'y passe. J'ai pris au board de l'ARICS en France quelqu'un qui s'occupe de ça.
09:11Et je lui ai demandé d'avoir une veille constante sur l'intelligence artificielle et quels sont les changements de nos métiers.
09:19— Autre chose, j'ai appris que vous organisiez jeudi prochain, d'ailleurs, à Paris, une grande messe annuelle sur le thème de « Quelles évolutions pour l'immobilier ? ».
09:29Tout un programme. Vous allez réunir tous les membres de l'ARICS, des professionnels de l'immobilier, mais aussi un parterre de personnalités qui interviendront à cette occasion.
09:40Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l'événement, justement ?
09:43— C'est un événement qui se passe à l'Automobile Club de France. On attend à peu près 800 personnes en présentiel.
09:49— L'Automobile Club de France, donc, à Paris. Place de la Concorde. C'est bien ça, oui.
09:53— On attend à peu près 800 personnes en présentiel et plusieurs milliers en distanciel, puisque ça sera également retransmis sur le site de l'ARICS.
10:01Il y a un lien qu'on pourra communiquer. Et on a différentes thématiques, donc la thématique du commerce, comment révolutionner le commerce
10:09et comment adapter le commerce aux nouveaux moyens de consommation. Le bureau, avec la problématique dont on parlait tout à l'heure,
10:15tous ces immeubles de bureaux qui sont vides et qui sont obsolètes. Donc on a une table ronde sur le bureau.
10:21Sur l'investissement également, puisque l'investissement s'est écroulé ces dernières années. Donc on a cette thématique.
10:27Et puis l'hospitality. Alors l'hospitality, dedans, il y a la partie hôtel, la partie résidentielle, mais surtout la partie hôtel,
10:33où là, on est en revanche en plein boom depuis plusieurs années. Et alors même si les chiffres d'affaires des hôtels seront peut-être moins bons
10:41en 2024 qu'en 2023, on est quand même sur des belles performances en ce moment. Donc voilà. C'est des thèmes assez intéressants.
10:47— OK. Merci beaucoup, Fabrice Léger, président de l'ARICS France. Nous allons nous retrouver dans quelques instants avec Thibault,
10:53notre french-trotter habituel, pour un nouveau reportage qui décoiffe. À tout de suite sur Sud Radio.
10:58Sud Radio. La planète de main. Christophe Debien.
11:03— Alors nous voici de retour dans la planète de main sur Sud Radio en compagnie de Thibault, notre french-trotter,
11:10qui s'est intéressé à une source d'énergie inépuisable et décarbonée. Et je parle de l'éolien en mer.
11:17Bonjour, Thibault. Vous êtes à Saint-Brieuc dans les côtes d'Armor pour affronter vents et marées.
11:23Eh oui, Christophe. J'ai pris place à bord de ce bateau en compagnie de l'équipe qui a piloté ce projet.
11:29On va aller voir ensemble ce parc comportant 62 éoliennes offshore qui permettent d'alimenter en électricité
11:36près de 800 000 foyers bretons. Là, on quitte la pointe de l'Arc ouest à quelques encablures de Paimpol.
11:42Le parc éolien situe à quelle distance de la pointe de l'Arc ouest ?
11:45Le parc est situé à environ 16 000 nautiques, donc à peu près, pour arrondir, 30-31 kilomètres.
11:53Je me rapproche de Raphaël Fint, qui est ingénieur offshore, qui a supervisé ce projet.
11:58On s'approche des éoliennes. On ne peut pas s'approcher plus, malheureusement.
12:02Mais est-ce qu'on peut déjà les décrire ? Je les trouve déjà impressionnantes.
12:06Si on part du niveau de l'eau, on voit la fondation, la partie jaune. C'est une structure qu'on appelle Jacket.
12:12Sur cette fondation, nous avons les mâts. Et tout en haut du mât, on a la turbine,
12:18qui est la partie protubérante qui dépasse, sur laquelle sont connectés les trois pales.
12:23Du niveau de l'eau jusqu'en haut des pales, on est à peu près à 200 mètres.
12:27C'est la tour Montparnasse, à peu près ?
12:29À peu près, oui.
12:30La longueur des pales est impressionnante.
12:32Les pales font à peu près 86 mètres de long. C'est l'envergure d'un A380.
12:38On peut s'interroger sur l'intégration d'un tel parc dans son environnement.
12:42Je rejoins maintenant Marie Tabard, directrice développement offshore d'Iberdrola en France,
12:46qui est en charge de ces questions.
12:48Qu'est-ce que vous avez pris comme mesures concrètes pour préserver cet écrin naturel assez exceptionnel ?
12:53Les mesures que l'on a prises concernent, comme tous ces grands projets,
12:57on a mis en place des mesures d'évitement, de réduction et de compensation pour l'environnement.
13:02La plus grosse mesure d'évitement qu'on a mise, c'est qu'on s'est mis le plus au nord de la zone
13:07définie par l'État pour éviter le site nature à 2000 et éviter le gisement principal à la coquille Saint-Jacques.
13:14La mesure de réduction qui est la plus importante, c'est qu'on a changé la méthode d'installation.
13:19On avait l'autorisation pour installer par deux méthodes, le forage et le battage.
13:23Le battage est une méthode beaucoup plus bruyante.
13:26On a pris un virage et on a décidé d'installer le parc 100% par la méthode de forage,
13:31ce qui réduit drastiquement les incidences sur la faune marine.
13:34Quelles étaient les craintes des habitants de la baie, en particulier celles des pêcheurs de coquille Saint-Jacques ?
13:41La question environnementale était centrale parce que la pêche est extrêmement importante dans la baie de Saint-Brieuc.
13:47Elle fait vivre de nombreuses familles.
13:49Il fallait qu'on construise un parc pour qu'il soit pêchable et pour qu'il y ait toujours de la ressource à pêcher.
13:54Aujourd'hui, on est très heureux puisque depuis le 1er juillet 2024,
13:58le parc a réouvert pour des activités de pêche aux ardormants.
14:02C'est-à-dire les engins de pêche qu'on laisse plusieurs jours sur le fond.
14:05Et puis également des activités aux arts traînants, c'est-à-dire du chalut qu'on traque derrière les bateaux.
14:12Merci Thibault. On vous retrouve dimanche prochain dans La Planète Demain sur Sud Radio, bien entendu.
14:18Et tout de suite, nous avons le plaisir d'accueillir Jamel Cognes,
14:23directeur général de Spark Innovation, l'incubateur des Hauts-de-France,
14:27qui offre une seconde chance aux startups, mais pas que, comme je le disais précédemment.
14:32Bonjour Jamel.
14:33Bonjour.
14:34Alors, Spark Innovation est à l'origine un incubateur de startups qui a été créé récemment,
14:39à savoir en mars 2024, me semble-t-il, à Villeneuve-d'Ascq,
14:44donc dans les Hauts-de-France, sous une forme associative.
14:48Vous en êtes le directeur.
14:50La mission que vous vous êtes donnée est donc d'accompagner des projets innovants, mais dans quel domaine ?
14:56Alors, en fait, il faut repartir juste un petit peu en arrière.
15:01En fait, ça fait maintenant dix ans que je suis startup manager dans d'autres incubateurs.
15:06Et en fait, on voyait de plus en plus de porteurs de projets arriver,
15:09avec des projets relativement classiques, mais dans lesquels on avait toujours une teinte verte,
15:14une teinte green, du réemploi, du reconditionnement, etc.
15:19Et en fait, l'idée est partie de là, de créer un incubateur qui leur soit spécialement dédié.
15:25Et donc, on accompagne des porteurs de projets startup, c'est-à-dire des projets innovants,
15:29dans le domaine de la green tech innovation, de la responsabilité sociétale des entreprises,
15:34la qualité de vie et les conditions de travail, l'économie circulaire, de la fonctionnalité et du zéro déchet.
15:39Quel boulot !
15:41Tout à fait, tout à fait.
15:42Combien de startups avez-vous ou de porteurs de projets aujourd'hui chez Spark Innovation ?
15:47Alors là, aujourd'hui, on a en incubation 17 startups qui représentent 23 porteurs de projets
15:53qui auront terminé leur parcours d'accompagnement, là, au mois de décembre.
15:59On est sur une thématique à Le Vanpoux, puisqu'on a déjà plus de 3 millions d'euros de levées de fonds,
16:05c'est-à-dire de business angels qui viennent investir dans ces projets-là parce qu'ils y croient.
16:10Et là, on vient de clôturer aujourd'hui, en tout cas ce soir à minuit,
16:13notre appel à candidature pour la prochaine promotion.
16:16Et là, j'ai 23 candidatures pour la prochaine promotion d'incubation.
16:20Qu'est-ce qui vous a donné envie de créer cet incubateur, Spark Innovation ?
16:25C'est quoi votre motivation, à la base ?
16:27La motivation, c'est déjà une motivation personnelle, puisque c'est les valeurs que je porte,
16:32vraiment, de pouvoir donner à nos enfants et aux générations futures une planète un peu plus propre.
16:38Et pour moi, faire rimer l'économie avec l'écologie, c'est quelque chose qui est, pour moi en tout cas,
16:45et pour les startups que j'accompagne, une évidence.
16:47Et l'idée, elle vient de là.
16:48Et surtout qu'aujourd'hui, il n'existait pas, au nord de Paris, d'incubateur avec cette thématique propre.
16:55Alors on est bien au nord de Paris, ça c'est clair, mais assez haut quand même, puisque vous êtes dans les Hauts-de-France.
17:01Effectivement, on est dans les Hauts-de-France, puisque les Hauts-de-France, c'est une région très dense
17:07qui mêle ruralité et urbanisme.
17:10Et effectivement, on a vivé de porteurs de projets assez énormes.
17:15Et quand on peut leur apporter cette conviction, d'apporter une touche green dans leur projet, c'est encore mieux.
17:21Pour mener à la réussite toutes ces startups ou ces porteurs de projets, quelles compétences faut-il ?
17:28Quelles sont les vôtres par exemple ?
17:30Alors les miennes, moi je suis porteur de projet déjà.
17:34Quand j'étais plus jeune, j'ai créé 8 entreprises.
17:40Et donc voilà, les compétences de la création d'entreprises, l'émulation, c'est quelque chose que je vis depuis 10 ans.
17:48J'en ai fait mes études aussi.
17:50Et surtout, je n'ai fait que ça dans ma carrière, accompagner des porteurs de projets.
17:54C'est vraiment ce qui m'anime tous les jours.
17:56Alors vous avez lancé, j'imagine, une prochaine promotion, on va dire, sur Spark Innovation.
18:04La promotion 2025, on approche de la nouvelle année à grands pas.
18:09Comment peut-on y participer lorsqu'on est une startup ou un porteur de projet ?
18:14Quels sont les critères ?
18:16Alors les critères, ils sont au nombre de trois.
18:19Le premier, c'est effectivement d'avoir déjà une idée.
18:23Alors pas proprement une idée dans la green tech innovation ou dans l'économie circulaire de la fonctionnalité.
18:29Mais être en capacité d'accepter que dans son projet, on puisse amener ces valeurs-là.
18:35Parce que tous les business models peuvent être transformés en business models vertueux.
18:41La deuxième condition, c'est de s'implanter dans le haut de France.
18:46Et la dernière, c'est de répondre à la verticale de l'incubateur.
18:49C'est-à-dire avoir un projet en corrélation avec ce que nous faisons.
18:53Et en 2025, vous pourrez accueillir combien de startups ?
18:57C'est quoi le maximum pour vous ?
18:59Alors en 2025, on lance là pour janvier une promotion dans l'appel à candidature.
19:04Ce terminal aujourd'hui qui va nous permettre d'accueillir 15 startups.
19:08On fera un renouvellement de cet appel à candidature en juin.
19:12Puisque l'incubation dure 12 mois chez nous.
19:16Et il y aura deux promotions de cette aussi au cours de l'année dans le cadre de l'incubateur de la seconde chance.
19:23Ce qui nous amène à 44.
19:25J'ai 44 startups.
19:2844 places disponibles dans le plateau qui est le nôtre.
19:32On sait que la réussite d'une startup, c'est de trouver des financements.
19:39Et de passer rapidement d'un état d'idée à un état de projet.
19:44Mais justement, en tant que startup, lorsqu'on est intégré au sein de votre incubateur Spark Innovation.
19:50Comme vous allez le faire encore une fois pour 2025.
19:53Quel programme d'accompagnement singulier proposez-vous pour cela ?
19:57Deux choses.
19:59La première chose, c'est qu'on a créé un programme d'accompagnement qui est complètement dédié.
20:06Qui repose sur deux piliers.
20:08Le premier pilier, c'est le design thinking.
20:10C'est de l'idée au projet très rapidement.
20:13Et le second, c'est l'esprit makers.
20:16L'esprit makers, c'est vraiment travailler sur des études de cas.
20:19Des cas concrets, des mises en situation.
20:21Et des choses qui puissent être rapidement scalables et applicables au projet.
20:24Clairement, on a banni au sein de Spark Innovation, ce que j'appelle la pédagogie verticale.
20:30C'est-à-dire un intervenant qui vient, qui déroule un pourpoint.
20:33Et qui travaille sur cette base-là.
20:35Vous avez aussi développé deux axes dans votre incubateur.
20:38Vous en parliez tout à l'heure.
20:40L'axe green et l'axe seconde chance.
20:43Le green, on comprend aisément à quoi il se rapporte.
20:46Mais ce que vous appelez la seconde chance, ça correspond à quoi précisément ?
20:50Tout simplement, là encore une fois, c'est parti d'un constat.
20:54Quand vous avez un porteur de projet qui candidate dans un incubateur,
20:57quel qu'il soit, ou qu'il soit placé en France.
21:01Quand il est refusé, quand le dossier de candidature est refusé.
21:05Il se retrouve un petit peu dépourvu.
21:08Puisqu'il ne peut pas être accompagné par le schéma classique de la création d'entreprise.
21:12Puisqu'on est sur une startup innovante.
21:14Et il ne peut pas intégrer son incubateur thématique.
21:17Parce qu'il a été refusé.
21:19Nous, on leur a créé un programme spécial.
21:21Un programme de pré-incubation qui dure 6 mois.
21:23Dans lequel on va l'accompagner.
21:25On va travailler vraiment sur son dossier.
21:27Pour lui donner de meilleures chances de réussite dans son incubateur d'origine à l'issue.
21:32Donc l'idée n'est pas de travailler en concurrence frontale avec les autres incubateurs.
21:36Mais vraiment travailler en complémentarité.
21:38Ce qui va leur permettre d'avoir des dossiers clairs, cohérents et prêts à l'incubation.
21:43Quand ils recandidateront chez eux.
21:45Startup et porteur de projet.
21:47C'est à Ville-Neuve-Dasque dans les Hauts-de-France que ça se passe.
21:50Spark Innovation vous y attend nombreux.
21:53En tout cas pour la promotion 2025.
21:5544 startups, c'est incroyable.
21:57Merci Djamel Cognes, directeur de Spark Innovation.
22:00On se retrouve dès dimanche prochain à 12h30 dans La Planète Demain sur Sud Radio.
22:06Bien entendu, à la semaine prochaine.
22:08Et surtout, soyons positifs.

Recommandations