• il y a 2 mois
Chaque jour, Roselyne Dubois et son équipe répondent à vos questions sur l'actualité.

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Transcription
00:00On attend de la ministre aussi bien sûr, c'est la déclaration de l'état de catastrophe naturelle qui va accélérer les choses pour les assurances.
00:05On va y revenir, on y va aussi dans les Yvelines, mais d'abord, Christophe Persson, il y a beaucoup de téléspectateurs qui savaient qu'il allait pleuvoir
00:10mais qui s'étonnent de voir que ça monte toujours alors qu'il n'y a plus de pluie.
00:14On en est où ? Le pic est passé ou pas ? Demande Jacqueline.
00:17Non, non, non, le pic n'est pas du tout passé, c'est-à-dire que toutes les pluies qui se sont accumulées lors de la journée d'hier et un petit peu cette nuit,
00:23elles s'évacuent en direction des cours d'eau et donc le niveau monte.
00:25Si on se regardait par exemple justement sur les bords du Grand Morin, le niveau est encore en train de monter, d'où cette vigilance rouge qui avait été émise hier midi.
00:33On retrouve désormais un niveau à 3,60 m et il devrait monter encore jusqu'à 3,70 m durant la soirée et la nuit prochaine et on aura ensuite un plateau de crues,
00:41c'est-à-dire que cette nuit et demain matin, le niveau va rester encore très élevé, 30 cm au-dessus du précédent record qui datait de juin 2016,
00:49qui était déjà des pluies diluviennes après un printemps extrêmement pluvieux et donc là, on a un niveau qui va continuer de monter, c'est le cas sur beaucoup de cours d'eau.
00:58Il y a des cours d'eau qui réagissent très vite et qui justement ont une décrue rapide et d'autres justement, la crue est très lente et la décrue sera également très lente.
01:05C'est le cas notamment dans les Yvelines, on va retrouver Magali Chalet, on scrute le niveau de l'eau. D'ailleurs, il n'y a pas de transport scolaire aujourd'hui, Magali ?
01:12Oui, effectivement, il n'y a pas de transport scolaire et puis l'école élémentaire et l'école maternelle ont également été fermées.
01:22Mais ce que je voulais vous raconter pour l'instant, c'est l'histoire de cette boulangerie. Regardez, c'est la plus ancienne de Saint-Rémy-les-Chevreuses.
01:29Là, vous le voyez, la boutique, elle a l'air au sec, ça, c'est une chose. Mais regardez maintenant ce qui se passe derrière.
01:35Donc là, lorsqu'on franchit la berrière, on se rend compte que tout a été inondé. Ici, nous nous trouvons là devant le laboratoire pâtissier.
01:45C'est ici qu'on confectionne les gâteaux et toutes ces friandises. Regardez, l'eau est montée jusqu'à la poignée de la porte. On ne peut même pas l'ouvrir.
01:52L'eau est encore à l'intérieur et tout est bloqué, donc tout est complètement inondé. Et puis maintenant, regardez cette fois du côté du fournil.
02:01Le fournil, c'est là où l'on cuit le pain et toutes ces bonnes choses. Nous sommes avec Virginie, qui est la propriétaire de cette boulangerie.
02:10Virginie, pouvez-vous nous raconter ce qui s'est passé ?
02:15Bonjour. Oui, alors nous avons été pris d'assaut vers 3 heures du matin au niveau du fournil, du labo et de la cour. C'est venu vers 3 heures du matin.
02:29Donc le matériel a été plus touché qu'en 2016, parce qu'on a déjà subi une inondation en 2016. Donc il y a eu plus de dégâts que en 2016.
02:40Donc après, maintenant, on va attendre qu'on évacue tout ça et puis constater les dégâts. De toute façon, le four boulanger, je ne pense pas qu'on va pouvoir redémarrer.
02:51Oui, par exemple, je constate que par terre, il y a encore beaucoup d'eau. Vous avez dit tout à l'heure que les fournils et les appareils étaient dans l'eau.
03:00Oui, le moteur du four était dans l'eau. Donc je ne pense pas qu'en 2016, on a eu la chance de le redémarrer. Mais là, on va voir ce que ça donne.
03:08Mais de toute façon, il va falloir que ça sèche et tout. Donc il y aura plein de choses à faire avant de reprendre la boulangerie, l'activité.
03:14Merci beaucoup, Virginie. Merci.

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