William Maury, délégué national nuit Alliance, revient sur l’attaque du commissariat de Cavaillon : «Ce n’est pas que la police qui a été attaquée, c’est aussi l’État français».
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00:00Bonjour, les images, je les ai reçues très tôt ce matin, ça provoque une colère froide,
00:10je suis écœuré de voir des choses comme ça, mes collègues ont eu une peur bleue
00:15ce matin parce qu'ils pensaient qu'ils allaient brûler littéralement dans le commissariat,
00:21il y a quelques jours, c'était l'anniversaire malheureux des 8 ans de Viry-Châtillon où
00:27nos collègues ont brûlé dans une voiture et je pense que ça a fait écho cette nuit
00:32à ces images-là, on a reçu des vidéos où on voit littéralement les flammes des
00:38voitures en feu lécher la façade du commissariat, s'il s'avère que ce sont des faits criminels
00:46on est sur une tentative d'assassinat, aujourd'hui ce n'est pas que la police qui est attaquée,
00:52c'est l'état, c'est l'état français qui est attaqué sur son territoire, normalement
00:56dans un commissariat on doit être en sécurité, et bien là force est de constater que cette
01:01nuit on a failli avoir plusieurs morts, nos collègues principalement, les 5 personnes
01:06qui étaient dans les locaux placées en garde à vue et une famille qui a dû être évacuée
01:10en urgence également, qui habitait à côté du commissariat.
01:13– William Horry, vous attendez quel type de réaction de la part de l'état, de la
01:16part du gouvernement après l'effet très grave de cette nuit ?
01:18– Le problème c'est qu'à chaque fois on dit la même chose, le problème c'est
01:22qu'on a l'impression que de jour en jour le narcotrafic et la délinquance augmentent
01:28et que finalement rien n'est fait, on demande un choc d'autorité depuis plusieurs mois,
01:34Alliance Police Nationale on ne fait que ça, on martèle sur tous les plateaux qu'on peut
01:38faire un choc d'autorité, il faut prendre ces dossiers à bras-le-corps mais il ne faut
01:42pas que ce soit que des petites phrases, il faut qu'il y ait des actes, il faut qu'on
01:46ait un ministre de la justice, un garde des Sceaux qui se dise oui effectivement on n'est
01:51pas sur un sentiment d'insécurité, là on est face à quelque chose de gravissime,
01:55aujourd'hui l'ensemble de la classe politique doit pointer du doigt et doit se mettre derrière
02:01sa police nationale parce que quand vous touchez à la police nationale c'est à tous les
02:05français que vous touchez.