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Hommages aux victimes du 7 octobre 2023 au Crif de Grenoble - Exercice incendie liée au réchauffement climatique à Seyssins - Quels risques naturels en Isère ? Explications du Président de l'IRMa.

Près de 400 personnes, juives et nous juives, réunies lundi soir à Grenoble à l'initiative du CRIF pour commémorer les victimes des attaques du 7 octobre 2023. 92 personnes sont toujours otages à Gaza.
Un important incendie s'est déclenché lundi sur les hauteurs de Seyssins. Tous les services d ela communes et de secours étaient mobilisés. Mais ce n'était qu'un exercice.
L'Isère est -elle l'abri des risques naturels majeurs ? Comment s'en prémunir et s'y préparer. Serge Taboulot, président de l'institut des risques majeurs basé en Isère est l'invité du JT.

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00:00Près de 400 personnes, juives et non-juives, réunis lundi soir à Grenoble à l'initiative
00:13du CRIF pour commémorer les victimes des attaques du 7 octobre 2023. 92 personnes sont
00:19toujours otages à Gaza. Un important incendie s'est déclenché lundi sur les hauteurs
00:22de Sessin. Tous les services de la commune et des secours étaient mobilisés mais ce
00:26n'était qu'un exercice. L'ISER est-elle justement à l'abri des risques naturels
00:31majeurs ? Comment s'en prémunir et s'y préparer ? Serge Taboulot, président de
00:35l'Institut des risques majeurs de Grenoble est l'invité de ce JT.
00:39Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans ce JT du mardi 8 octobre 2024. Du lundi au
00:47vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
00:52A Grenoble, comme dans beaucoup de villes de France, le CRIF, le conseil représentatif
00:57des institutions juives de France, a rendu hommage aux personnes tuées ou enlevées
01:02lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël parce qu'elles étaient juives.
01:08Lundi soir, plusieurs dizaines de personnes se sont retrouvées rue des Bains, à Grenoble.
01:13Un peu plus tôt dans l'après-midi, des élus de la ville que le CRIF n'avait pas
01:16souhaité voir à cet hommage avaient de leur côté observé une minute de silence
01:20aux côtés d'agents et de parlementaires.
01:22La mobilisation d'aujourd'hui signifie seulement que la mémoire des victimes et
01:28otages du 7 octobre porte en elle le rappel de toutes les menaces qui depuis la nuit des
01:35temps partout dans le monde pèsent sur les communautés juives.
01:39On est venu ce soir avec une grande joie pour soutenir nos frères et soeurs juifs.
01:45Pour nous, ils sont très importants et c'est une occasion de leur exprimer notre
01:51soutien, notre solidarité, notre amour.
01:55On pense parfois que la communauté juive est isolée.
01:58On a vu ce soir que ce n'est pas le cas, que les autorités sont présentes, que beaucoup
02:02d'élus sont présents, que les responsables associatifs religieux sont présents à nos
02:06côtés et je crois que ça fait beaucoup de bien aux membres de la communauté juive
02:10de se sentir aussi épaulés dans une période aussi difficile.
02:15Je suis venue pour commémorer le 7 octobre 2023, pour qu'on pense encore aux otages.
02:21La présence policière était là déjà avant le 7 octobre, elle s'est malheureusement
02:27renforcée.
02:28Nous sommes en période de fête et elle est aujourd'hui quasi quotidienne.
02:32Pour eux, actuellement en France, il y a une grande souffrance, il y a une grande peur
02:41et les juifs se cachent.
02:43C'est pour ça qu'on est venus.
02:47Ce mardi matin, un homme de 30 ans suspecté d'apologie d'acte de terrorisme a été interpellé
02:53à son domicile de Moiran.
02:55Sa garde à vue a été levée dans l'après-midi mais son matériel informatique conservé
03:00pour être étudié.
03:01Yanis Arab, présenté par son avocat comme doctorant en histoire et auteur de plusieurs
03:06ouvrages sur la Palestine, devait participer en décembre dernier à une conférence, finalement
03:12annulée par la préfecture.
03:13La députée LFI, Sandrine Nozbe, a estimé qu'il s'agissait d'une nouvelle répression
03:20de la parole de ceux qui dénoncent la guerre du gouvernement d'extrême-droite israélien.
03:25Pour assurer la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques, d'importants moyens avaient
03:31été mis en oeuvre, notamment avec l'engagement de la brigade olympique de l'armée de terre.
03:36A sa tête, le général Qatar, commandant de la 27e brigade d'infanterie de montagne
03:41basée à Grenoble, une mission singulière et très positive.
03:44En fait, c'était notre quatrième Olympiade, finalement, après 1924, 68, 92, nous étions
03:50dans cette aventure de 2024, aux côtés des forces de sécurité intérieure, aux ordres
03:57du préfet de police de Paris et du gouvernement militaire de Paris, et donc nous avons en
04:02fait densifié l'opération Sentinelle, qui est une opération bien connue des Français,
04:07mais ensuite il y avait des spécificités par rapport aux Jeux, avec des sécurisations
04:12de sites particuliers, emblématiques, comme le golfe de Guyancourt, le château de Versailles,
04:17le stade nautique de Versuremarne.
04:18C'était la première fois qu'un état-major de brigade était déployé dans le cadre
04:24de l'opération Sentinelle.
04:25Du fait de la particularité des Jeux, ça a parfaitement fonctionné, nous avons pu
04:28bien aider le gouvernement militaire de Paris à commander l'ensemble de l'opération,
04:32donc il y avait toute une logique de sécurité dissuasive, sans être trop pesant.
04:41Donc ça, ça a fait l'objet de travaux avec nos partenaires des forces de sécurité intérieure.
04:47En fait, il y a eu une attaque le 15 juillet, une attaque au couteau contre une de nos patrouilles,
04:55donc une attaque violente qui était là pour tuer un de nos soldats.
04:59Donc l'individu qui était un déséquilibré a été interpellé, parfaitement, avec une
05:05maîtrise de la force remarquable, qui a été soulignée par les autorités policières
05:10et judiciaires sur place, et puis notre soldat a été blessé, mais a repris la mission
05:16assez rapidement après avoir été soigné, il a voulu rester sur place, même s'il était
05:21en convalescence, et il est resté jusqu'à la fin de sa mission mi-août.
05:25Et dans quelques jours, des soldats du bataillon de chasseurs alpins partiront pour des manœuvres
05:31en Estonie, et puis en novembre, environ 225 militaires du 93e régiment d'artillerie
05:37de montagne s'envolera pour trois semaines pour un exercice de l'OTAN en Laponie.
05:43La métropole remontée après la découverte de la fermeture de boutiques du centre-ville
05:48de Grenoble.
05:49Zara, Place Victor Hugo, mais aussi Mage, Claudie, Pierlot ou Sandro, rue Dr Mazet,
05:54des enseignes qui annoncent en vitrine qu'elles ont déménagé au centre NERPIC de Saint-Martin-d'Erre
05:58ouvert mercredi dernier.
05:59Or, par un accord en 2018, le promoteur abscisse s'était engagé à ne pas démarcher de
06:04magasins du centre-ville, ni à donner suite à leur demande.
06:06Protocole que Grenoble n'avait pas signé, expliquant ne pas avoir confiance en abscisse.
06:11Le promoteur répond aujourd'hui que les enseignes citées étaient en voie de fermeture
06:15et qu'il ne s'agit donc pas de transfert.
06:17La métropole n'exclut pas de demander des dédommagements.
06:21Le 5 août 2022, un important incendie causé par la foudre détruisait 120 hectares de
06:26végétation très sèche sur des falaises à la buisse et Vorep, un feu qui durera
06:31dix jours, obligeant certains habitants à quitter temporairement leur domicile.
06:34Pour tester l'organisation des secours en cas de feu de forêt, un exercice grandeur
06:38nature a eu lieu lundi à Sessaing.
06:41Gaëtan Loiseau.
06:42Exercice, exercice, exercice, bonjour, ici l'Office national des forêts, nous tenons
06:47à vous informer d'un départ de feu au nord de la clinique du Dauphiné.
06:50Face aux risques liés aux catastrophes naturelles, les communes doivent se tenir prêtes.
06:54Cet exercice leur permet de se préparer à des situations qui vont se multiplier et s'amplifier.
06:59Avec le réchauffement climatique et le changement climatique qu'on vit, depuis la dernière
07:04décennie, il y a ce qu'on appelle des zones d'extension et donc maintenant c'est au niveau
07:08du territoire national et donc l'Isère en fait partie, donc il y a des moyens qui sont
07:13dégagés pour ce genre de département.
07:15Aujourd'hui, c'est en haut de Sessaing qu'il y a un feu.
07:18Alors direction la mairie où une cellule de crise a été construite.
07:21Tous les agents découvrent le scénario de cet exercice de sécurité civile.
07:25L'objectif, tester les différents dispositifs d'alerte de la population mais aussi l'organisation
07:31de la commune.
07:32J'ai d'ailleurs un appel en direct, voilà, vous voyez ça c'est les pompiers, je suis
07:36désolé en direct.
07:37Si je les émerte c'est ça, oui, bonjour capitaine, je répète pour vos propos, pour
07:45l'ensemble de la cellule, le feu progresse vers le sud-ouest.
07:48Et devant les agents, le maire annonce.
07:51L'évacuation d'urgence, s'il vous plaît, l'évacuation d'urgence de la clinique du
07:55Dauphiné est à envisager.
07:56Maintenant, il doit se rendre au second poste de contrôle monté lui par les pompiers et
08:01se situant non loin de la zone d'incendie.
08:03Nous on va mettre des moyens pour protéger les habitations, c'est pour ça qu'on voudrait
08:08qu'il y ait le moins de monde possible dans cette zone.
08:11Donc on évacue tout le monde en fait, on évacue la patientelle de la clinique et puis
08:16la quinzaine de personnes qui est directement exposée au feu qui progresse.
08:20C'est ça.
08:21S'il faut évacuer des personnes, il faut être en capacité de les accueillir.
08:24Les équipes de sauveteurs arrivent donc au gymnase pour préparer le bâtiment à recueillir
08:29les sinistrés.
08:30On va mettre en place notre dispositif à l'intérieur du gymnase avec des lits, des
08:34couvertures, éventuellement des kits hygiène.
08:39La crue hors norme à la Bérard montre que les événements climatiques redoublent d'intensité
08:43ces dernières années sur le département.
08:45Selon un récent rapport de l'ONU, ces risques naturels ne sont qu'un avant-goût de l'avenir.
08:50Voilà pourquoi il est important de s'y préparer.
08:52Avec une température moyenne de 16,17 degrés, le mois de septembre 2024 a été le mois
09:00le plus chaud jamais enregistré sur Terre selon l'observatoire européen Copernicus.
09:05Ce qui a provoqué des précipitations extrêmes.
09:07Même si l'ouragan Milton qui s'apprête à frapper la Floride semble loin de chez
09:11nous, aucun territoire n'est à l'abri d'un événement exceptionnel.
09:15Et l'Institut des risques majeurs de Grenoble travaille depuis longtemps avec les collectivités
09:19pour faire passer le message, notamment au travers du Résilience Tour qui se déroule
09:24cette semaine.
09:25Une façon non pas de prédire l'avenir mais de s'en prémunir.
09:28Et pour en parler, je reçois non pas Madame Irma mais Monsieur Irma.
09:31Bonsoir Serge Taboulou.
09:33Bonsoir.
09:34Vous êtes donc le Président de l'IRMA, l'Institut des risques majeurs, une structure
09:39créée en 1988 par le vulcanologue Aroun Tazieff et le département de l'ISER.
09:45Ce mardi, l'ISER était placée par Météo France en vigilance orange, pluie, inondation,
09:50ça vous a peut-être frappé ce matin notamment.
09:52Vous qui êtes aussi l'ancien directeur de Météo France Grenoble, est-ce que ça
09:56voulait dire cette vigilance orange qu'il fallait rester sur ses gardes ?
09:59Bien sûr, bien sûr et c'est d'ailleurs tout l'objet, je dirais, de notre action
10:04au niveau de l'Institut des risques majeurs, c'est de se préparer à faire face à ces
10:09risques qui, c'est vrai, dans notre nouveau climat, deviennent plus fréquents et souvent
10:16plus intenses qu'auparavant.
10:17On a vu tout à l'heure la collectivité de Cessin s'entraîner à des risques et
10:24ça fait vraiment partie de l'ADN de l'Institut d'entraîner les collectivités à faire face.
10:30C'est aussi un des objectifs de ce Résilience Tour qui se déroule cette semaine ?
10:34Oui, l'idée est très simple, il y a l'idée de minimiser les risques de catastrophe,
10:41c'est-à-dire que face à ces événements naturels ou technologiques, ou combinés d'ailleurs,
10:48qui se multiplient, eh bien l'acculturation des populations et des élus en charge de
10:58la sécurité fait qu'on diminue l'impact de ces événements un peu hors normes que
11:06l'on voit tous les jours à la télévision.
11:08Voilà, alors il y aura un certain nombre d'événements encore toute la semaine.
11:11Alors en Californie, il existe cette culture du risque avec la faille de San Andreas près
11:17de Los Angeles, le fameux Big One, ce gros séisme qui pourrait frapper cet état.
11:23Tout le monde sait ce qu'on doit faire en cas de tremblement de terre là-bas.
11:26Est-ce que c'est le cas en France ? Est-ce qu'il ne faudrait pas s'en préoccuper un peu plus ?
11:31Oui, sans doute parce que notre culture de risque est plutôt liée, surtout ici à Grenoble,
11:38aux risques liés à la montagne, aux éboulements, aux risques d'inondations avec l'ISER, le
11:45drac et tous les torrents qui descendent de nos montagnes autour de Grenoble.
11:50Le risque de sismique est bien présent, on est dans la zone française de niveau 4, c'est-à-dire
11:57le risque le plus important sur le territoire français métropolitain et sans doute on
12:03manque un peu des bons réflexes qui consistent tout simplement à ne pas sortir de chez soi
12:09et à se positionner sous une table, par exemple, pour éviter les chutes en cas de séisme.
12:15Et même à l'école en Californie, tous les petits californiens partent au début d'année
12:18avec leur sac, avec de quoi survivre entre guillemets pendant un ou deux jours en cas de problème.
12:25Plusieurs images nous ont frappé cette année, on l'a dit, on va le redire, évidemment cette crue du Vénéon en juin.
12:33Ça c'était imprévisible.
12:36Alors c'était effectivement peu prévisible parce que cette crue du Vénéon et cette catastrophe de la Vérarde
12:45a été franchement la conjonction de plusieurs phénomènes, des très fortes pluies sur le massif de Loisan
12:53qui s'associaient avec une fonte de neige encore présente à cette période et sans doute la vidange d'un lac glaciaire.
13:02Et il a fallu cette conjonction très peu probable pour arriver à la catastrophe que l'on a vécue.
13:08Heureusement, on peut le souligner, tous les acteurs de la crise ont très bien géré cet événement hors normes
13:16et d'un aléa si improbable, ça ne s'est pas traduit en catastrophe parce qu'il y a eu évacuation du hameau de la Vérarde.
13:26Et franchement, on peut féliciter tous les acteurs de sécurité civile à propos de cet événement.
13:33Oui, il n'y a eu aucun blessé mais finalement, les choses dramatiques comme celle-ci, elles arrivent par ces conjonctions de choses improbables
13:42parce que ce qu'on peut prévoir, la catastrophe n'arrive pas.
13:46C'est ce que j'appelle la loi de la tartine beurrée, c'est-à-dire qu'une conjonction de plusieurs événements
13:51et dont certains, en particulier les événements naturels, sont plus probables, conduit à une catastrophe.
13:58Si elle est bien gérée, on minimise les conséquences, par contre, on ne peut pas se prémunir de tout
14:04et c'est tout à fait le message du Résilience Tour qui va, d'étape en étape, en Tour de France, je dirais,
14:12un petit peu démythifier ces risques pour expliquer que ça arrivera et donc il faut avoir les bons gestes et les bons réflexes pour s'en prémunir.
14:26À la rivière aussi, une autre commune iséroise, au mois de juillet, une carrière s'est effondrée.
14:31Alors évidemment, c'était une carrière fragilisée par la main de l'homme
14:34mais là encore, les phénomènes météo entre séchesse et inondation n'y sont pas pour rien.
14:39D'ailleurs, il y a encore des pierres qui continuent de tomber.
14:42Il est en effet très probable que l'effondrement de la rivière soit lié aux précipitations abondantes de ce printemps.
14:53Ce genre d'événement, il n'est quasiment pas prévisible au jour et à l'heure à laquelle ça se produit,
14:59contrairement à des événements météorologiques.
15:02Par contre, l'idée dans ce cas-là, c'est que ça devient une catastrophe économique tout simplement
15:09parce qu'on coupe une voie de communication extrêmement importante en Isère.
15:15Donc il faut essayer de minimiser la vulnérabilité des territoires et c'est aussi un autre message du Résilience Tour.
15:22On a longtemps parlé des ruines de Séchillienne aux portes de Loison avec cet espèce de scénario catastrophe.
15:30La montagne s'écroule, ça fait un barrage, le barrage saute, inonde Grenoble. On en est où ?
15:36Je dirais qu'on en est à la même analyse.
15:39Par chance, ce scénario catastrophe ne s'est pas produit
15:42mais ça ne veut pas dire qu'il est totalement improbable non plus.
15:46C'est toute la difficulté de communiquer sur les risques parfois, je dirais en faisant un peu peur,
15:52alors qu'au contraire, lorsqu'on en parle, on a moins peur de ce qu'on connaît tout simplement.
15:58Alors ce mardi soir, le Résilience Tour nous propose une soirée débat au Pathé Chavon
16:01autour de la projection du film Le Jour d'Après, sorti en 2004.
16:05Il en sera également question mercredi à la Casemate.
16:09Est-ce que ça pourrait arriver le jour d'après ?
16:12Alors scientifiquement, le scénario est un film catastrophe, je dirais, d'invention hollywoodienne.
16:20Donc il n'a pas une grande valeur scientifique.
16:23Par contre, il fait passer un message très fort, c'est que le climat est fragile
16:29et que nous avons pour mission aussi de faire face à ces caprices devenues tellement imprévisibles
16:37que plutôt que Le Jour d'Après, c'est plutôt un monde inconnu, celui de notre nouveau climat.
16:44Voilà, et je précise que cette soirée est gratuite. Merci beaucoup Serge Taboulot.
16:48Venez ce soir à 20h au Pathé Chavon, c'est gratuit.
16:51Et comme le monde est bien fait, dans un instant vous retrouverez La Météo.
16:54Retour de l'actu dans une heure et en replay sur télégrenoble.net.
16:57Excellente soirée à tous.

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