• il y a 2 mois
Avec Xavier et Samuel

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##LES_AUDITEURS_ONT_LA_PAROLE-2024-10-08##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Nos auditeurs. Xavier est à bord de... Bonjour, Xavier. — Bonjour, Jean-Jacques.
00:08— Alors, provocation de Jean-Luc Mélenchon, qui appelle à brandir des drapeaux palestiniens et libanais dans toutes les universités.
00:15Il y a des universités... Il pourrait y avoir des manifestations ici ou là. Ça, vous trouvez que c'est une provocation.
00:23Mais vous dites qu'il ne faut pas s'interdire de débattre sur le sujet Israël-Palestine dans les universités.
00:30— Oui. Bah écoutez, c'est vrai que Mélenchon, il est dans la provocation, comme d'habitude. Il change pas son rôle.
00:36C'est toujours le même masque qu'il emploie pour être au centre du jeu politique et puis pour apparaître
00:42comme le peut-être potentiel présidentiable en 2027. Et c'est vrai que sur le fond, il a un petit peu raison
00:49dans la mesure où quand il dit que dans les universités, on ne peut pas empêcher de débats géopolitiques, il a raison.
00:54Le Conseil d'État lui donne raison. Déjà récemment, le Conseil d'État a rappelé que... — Je suis d'accord. Je suis d'accord.
00:59— En fait, le principe dans les universités, c'est que les usagers des universités, les usagers, donc les étudiants,
01:05ont le droit à la liberté d'expression politique, alors qu'évidemment, les professeurs, les enseignants doivent respecter
01:11le principe de laïcité, évidemment, comme tout le monde, et le principe de neutralité. Mais les usagers, les élèves, les étudiants
01:18ont le droit d'exprimer leurs opinions politiques. Et j'ai envie de dire « encore heureux », parce que sinon, si vous imaginez
01:24si on empêche les jeunes étudiants en sciences politiques, par exemple, de faire de la politique, ce serait quand même le comble.
01:30— Bah évidemment, évidemment. Non, non, mais Xavier, vous avez entièrement raison. On doit pouvoir parler du Proche-Orient à l'université.
01:38On n'est pas obligé non plus de brandir des drapeaux palestiniens ou israéliens en plein cours, hein.
01:43— Alors oui. Alors ça, par contre, là où vous avez raison, le conseil d'État le rappelle d'ailleurs, hein. Vous avez tout à fait raison, Jean-Jacques.
01:49C'est-à-dire que vous pouvez exprimer votre opinion politique à l'université, mais sans que ça empêche le bon déroulement
01:57et le bon fonctionnement du service public. Donc ça, évidemment... — Évidemment. Samuel, vous êtes à Paris. On va demander à Samuel. Samuel, bonjour.
02:05— Bonjour, Jean-Jacques. — Vous êtes d'accord, Samuel, avec ce que dit Xavier ou pas ?
02:10— Non, pas tout à fait. Je pense que dans les universités, il y a vraiment une tension un peu exacerbée. Donc c'est sûr que la liberté d'expression
02:20est très importante. Mais il y a certains sujets... Et j'ai été à l'université pendant ces tensions. Il y a vraiment un état sensonique.
02:28C'est-à-dire que je sais que moi, j'étais une partie à l'université pendant ces tensions. Je devais baisser la tête pendant que ça discutait,
02:34parce qu'il n'y a pas de discussion possible. C'est une troupe, une meute face à 2-3 étudiants, parce qu'on n'est pas beaucoup d'étudiants juifs dans les universités,
02:43parce que relativement, on n'est pas beaucoup de Juifs en France. Donc pour moi, c'est tout simplement impossible d'avoir une discussion apesée,
02:50parce qu'il n'y a jamais eu de discussion apesée concernant ce sujet, Jean-Jacques. — Vous entendez, Xavier ? Vous entendez ce que dit Samuel ?
02:57C'est-à-dire que la discussion est devenue impossible ? — Mais je comprends que... Effectivement, je comprends le point de vue de Samuel.
03:06Je comprends son désarroi, sa détresse, parce qu'effectivement, dans tout débat, dans toute situation, quelle qu'elle soit, quand vous êtes 2 contre 20,
03:16eh ben forcément, le rapport de force sait que vous êtes dans une situation minoritaire et c'est difficile de s'entendre.
03:23C'est une forcerie quand le sujet touche le conflit au Proche-Orient, où on voit qu'il y a des milliers, des dizaines de milliers de morts en jeu,
03:31des gens qui ont été heurtés, qui ont de l'empathie pour tous ces enfants, toutes ces femmes, de part et d'autre, qui ont été violés, tués, agressés.
03:41Et donc ça, ça génère beaucoup de souffrance chez les êtres humains, et c'est dur après de la contenir. D'autant plus que c'est des étudiants qui, rappelons-le,
03:47sont des jeunes qui ont peut-être plus de difficultés à contenir leurs émotions, à garder leur calme. Donc je comprends la position de Samir, je comprends ce qu'il veut dire.
03:57Mais il faut quand même dire une chose, c'est que la position de la France, c'est celle-là qu'on doit, nous, en tant que Français, je veux dire, au-delà de nos appartenances politiques,
04:07on doit aussi se rapprocher de la position de la France, c'est ça qui fait notre unité. Et la position de la France, c'est de défendre une solution à 2 États,
04:14c'est désormais d'appeler au cessez-le-feu, comme l'a fait Emmanuel Macron, et c'est de, finalement, respecter aussi la possibilité pour le peuple libanais ou le peuple gazaoui
04:24de pouvoir arrêter de subir de la foudre israélienne.
04:28– Bien, merci à tous les deux, merci Xavier-Samuel. C'est un débat que nous pourrions avoir, évidemment, sur la longueur, parce qu'il est passionnant,
04:36et c'est un débat que vous avez, 0826-300-300. Si vous souhaitez intervenir, je vous prendrai entre 8h et 8h30, exceptionnellement, en plus, parce que je trouve ça passionnant, évidemment.
04:478h, vous êtes sur Sud Radio.

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