Bercy prévoit d'augmenter lourdement la taxe dite de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion, dans le projet de loi de finances 2025. Cette mesure aurait des conséquences très importantes sur les tarifs pour les passagers.
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00:00Impossible pour le secteur aérien de supporter seul un milliard d'euros de taxe en plus.
00:04C'est ce qu'affirme la Fédération Nationale de l'Aviation et de ses Métiers,
00:07qui a envoyé un message très clair, les prix des billets d'avion devront dans ce cas augmenter.
00:12J'habite la Réunion, je trouve que c'est pas forcément très intéressant
00:16pour les personnes qui habitent dans les Dômes parce qu'on est directement impacté
00:20et ça va éloigner davantage les familles.
00:23Il y aurait moins de trajet, ça c'est sûr.
00:24On est dans un pays en Europe qui est déjà suffisamment taxé,
00:27on est quand même dans un pays où il y a beaucoup de redistributions,
00:30je dirais qu'aujourd'hui l'idée ce serait plutôt de réduire les taxes.
00:33Cette augmentation pourrait s'inscrire dans le cadre du projet de loi de finances 2025
00:37et s'appliquerait plus précisément à la taxe de solidarité sur les billets d'avion,
00:41qui représente déjà aujourd'hui 460 millions d'euros.
00:44Cette taxe serait donc multipliée par 3
00:46et concernerait davantage les voyages long courrier et les classes à faire.
00:50On va voir quel va être le comportement des voyageurs,
00:52soit ils vont s'acquitter de cette taxe supplémentaire
00:56et ça fera plus d'argent pour les finances publiques,
00:58soit ils veulent renoncer à voler
01:01et là pour le coup ce sera tout perdant pour les finances publiques,
01:05soit encore ils vont vouloir continuer à voler
01:08mais en empruntant d'autres compagnies aériennes
01:10que celles qu'ils utilisent aujourd'hui au départ de la France.
01:13Ils choisiront peut-être de prendre leur vol long courrier
01:16au départ d'un autre hub européen.
01:18C'est ce que craint la Fédération Nationale d'Aviation
01:20qui dénonce déjà une baisse de compétitivité au niveau international.
01:24Selon elle, depuis 20 ans,
01:25le pavillon français ne cesse de perdre des parts de marché
01:28face à des concurrents qui ne sont pas soumis aux mêmes réglementations.