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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Sabrina Medjaber est avec nous, Gilles-William Golnadel de Raguenel,
00:06Paul Melun et Yoan Ouzahy sont avec nous.
00:09On va parler évidemment de l'actualité dramatique en Israël,
00:13mais c'est bien de commencer par le talent de temps en temps.
00:17Il y a quelque chose qui peut nous surprendre.
00:20On parlera d'ailleurs tout à l'heure de la masterclass de Monsieur Barnier
00:23lorsqu'il a pris 1 à 1 les chefs de groupes parlementaires.
00:27On en a beaucoup parlé ce matin, c'était assez amusant.
00:29Mais là, c'est Claude Maluret que vous connaissez, Claude Maluret qui est sénateur indépendant
00:35et qui a ironisé ce mercredi à la tribune du Sénat sur un éventuel gouvernement nouveau Front Populaire.
00:42Donc ça peut faire sourire, donc sourions.
00:46En écoutant tout à l'heure l'analyse de la situation politique par le président du groupe socialiste,
00:52j'ai eu brusquement une sorte de cauchemar réveillé, Monsieur le Premier ministre.
00:58J'étais ici, à cette tribune, et en face de moi, à la place où vous êtes, ce n'était pas vous.
01:08C'était Lucie Castet.
01:10A ses côtés, Sandrine Rousseau, ministre des Finances et de la Décroissance,
01:20Sophia Chikirou, garde des Sceaux,
01:24Aymeric Caron, ministre de l'Ecologie et des Insectes,
01:28Sébastien Delogu, ministre de la Mémoire et des Anciens Combattants,
01:32Louis Boyard, ministre du Développement Durable du Cannabis,
01:37et Jean-Luc Mélenchon, ministre des Affaires étrangères et de l'Amitié avec la Russie, le Hezbollah et l'Alliance Bolivarienne.
01:50Lorsque j'ai rouvert les yeux, je me suis aperçu que j'étais en train de tomber de mon siège.
01:56Ce que nous dit le président du groupe socialiste montre que l'on ne peut aborder ce débat
02:05sans faire d'abord table rase de l'invraisemblable campagne menée depuis des semaines
02:09par le Nouveau Front Populaire pour convaincre les Français que l'élection a été volée,
02:14que votre gouvernement est illégitime et que vous êtes l'otage du Rassemblement National.
02:19Cette campagne va continuer plus virulente que jamais,
02:23comme le prouve aussi le discours de fureur et de haine de Mme Pannot hier à l'Assemblée.
02:30C'est vrai que l'humour est souvent la meilleure manière de répondre,
02:35et c'est ce qu'a fait d'ailleurs Michel Barnier.
02:37Restez avec nous parce que tout à l'heure, on reverra les séquences d'hier.
02:40Voilà, c'est pas mal d'avoir ce talent-là dans le monde politique.
02:45Il est assez rare, disons-le, talent d'écriture, talent de culture.
02:49C'est drôle, c'est très bien dit, mais c'est aussi terrible.
02:52C'est terrifiant parce que ça correspond à une réalité qui n'est pas si éloignée,
02:56si absurde, que ce qu'on aurait pu vivre.
02:58Ben si, je ne pense pas que Louis Boyard aurait été le développement durable.
03:02Mais je pense que Mathilde Pannot aurait été ministre,
03:05je pense que tous les gens qui l'ont citée auraient fait partie d'un gouvernement.
03:08Ça devrait quand même inquiéter les insoumis que, à la seule mention de leur nom,
03:12tout le monde se fiche à rire.
03:13Oui, mais tout le monde ne rit pas.
03:15Non, mais la gosserie, sur fond de vérité, est beaucoup plus efficace que la méchanceté.
03:19Bon, je pensais qu'à Sciences Po, il y aurait une reprise en main, pas du tout.
03:23Je ne veux pas dire que c'est pire qu'avant.
03:24Mais alors, le nouveau directeur s'appelle Louis Vassi.
03:27J'espère qu'il va prendre des sanctions.
03:29C'est quelqu'un de très bien.
03:29Oui, enfin, tout le monde me dit que c'est quelqu'un de...
03:31Non, mais je suis sûr qu'il est très bien, mais comme...
03:33Il vient d'arriver, il vient de naître.
03:34On ne peut pas le reprendre.
03:35Et alors, et alors ?
03:39C'est parce qu'il vient de naître qu'il ne vient pas prendre les décisions ?
03:42Mais non, mais il va peut-être prendre les bonnes décisions.
03:45Mais alors, vous voulez que je vous dise ?
03:46Il ne les prendra pas, voilà.
03:47On verra, on verra.
03:49Et ce qui s'est passé hier, il n'y aura aucune sanction.
03:51De la même manière qu'à Sciences Po, des affiches ont été enlevées de la photo de Philippines.
03:58Et il y a une sanction ?
03:59Non, il n'y en aura pas.
04:01On n'a peut-être pas trouvé les personnes qui l'ont fait non plus.
04:03Elle est en photo, cette jeune fille.
04:05Non, mais on n'a peut-être pas trouvé les personnes qui ont arraché les affiches.
04:07C'est le plus compliqué.
04:07Je vous dis, elle est en photo.
04:08Ah, on vient d'arriver.
04:09La séquence, on peut la voir tout de suite.
04:11D'ailleurs, on avait prévu de la voir après le sujet de ce qui s'est passé hier.
04:14Non, à Sciences Po.
04:16Est-ce qu'on peut voir les images, Benjamino ?
04:19On les a, ces images de là ?
04:21Voyons-les, voilà.
04:22Donc ça, c'est une jeune femme qui est en train d'enlever.
04:24Donc nous, elle est floutée pour nous.
04:26Mais on voit son visage.
04:27Elle est étudiante à Sciences Po.
04:28Tu la vires ?
04:29Ah oui, là, oui.
04:30Tu la vires ?
04:31Point.
04:31Mais Monsieur Vassi, il ne la virera pas.
04:33Peut-être sera-t-elle sanctionnée ?
04:34Mais il ne l'a mis, non, il n'y a jamais...
04:37Au contraire, c'est parce qu'ils savent qu'ils ne sont pas sanctionnés qu'ils font ça.
04:42Alors moi, je vous propose de voir le sujet d'Adrien Spiteri et ce qui s'est passé à Sciences Po,
04:47ses dernières sœurs.
04:48Un rassemblement pro-palestinien a eu lieu dans le hall de Sciences Po.
04:51Sur place, des messages hostiles à Israël ont été scandés.
04:54Certains syndicats étudiants s'insurgent, tout comme certaines personnalités politiques.
04:57Il ne se passera rien.
04:58Monsieur Louis Vassi, est-il au courant simplement de ce qui se passe à Sciences Po ?
05:02Qu'il regarde l'heure des pros.
05:07Vive la Palestine !
05:09Vive la Palestine !
05:11Des messages de soutien à la Palestine, des appels à l'intifada ou encore ce slogan.
05:17Abat les colonialistes !
05:19Abat les colonialistes, le tout sous les applaudissements de certains étudiants.
05:24Maintenant !
05:27Ce rassemblement a eu lieu hier dans le hall de Sciences Po Paris
05:31à l'initiative de plusieurs organisations étudiantes.
05:34La scène a été filmée par un membre de l'Uni et selon le délégué syndical,
05:39le message est très clair.
05:40L'intifada, il faut comprendre que là, on parle de lutte armée
05:43et quand eux, ils parlent de lutte armée,
05:45ils parlent de lutte armée contre Israël,
05:47mais ils parlent aussi de lutte armée contre ce qu'ils considèrent comme les alliés d'Israël,
05:51c'est-à-dire l'Occident et donc la France.
05:53À l'occasion d'une table ronde sur la rentrée universitaire ce matin à l'Assemblée,
05:57certaines personnalités politiques comme Julien Odoul, porte-parole du RN, ont réagi.
06:02Hier, des étudiants d'extrême gauche masqués portant des keffiers
06:06ont organisé un meeting improvisé pro Hamas et pro Hezbollah
06:09dans le hall de Sciences Po Paris en appelant au soulèvement.
06:13Depuis les massacres du 7 octobre, Sciences Po Paris et d'autres grandes écoles et universités
06:18sont devenus la honte dans l'enseignement supérieur français et des fabriques antisémites.
06:23Pour le moment, le ministre de l'enseignement supérieur Patrick Edzel ne s'est pas exprimé sur le sujet.
06:30– Il ne se passera rien. – Non, il ne se passera rien du tout.
06:32– Il ne se passera rien, rien du tout.
06:33– Et pour une raison qui est simple d'abord Pascal,
06:35parce que ceux qui ont nommé M. Vassi n'ont aucun intérêt à ce que ça change.
06:40Ceux qui ont nommé M. Vassi, c'est un collège d'enseignants, d'étudiants,
06:44de personnes qui précisément ne veulent pas que ça change.
06:47C'est la continuité, alors on peut être bienveillant avec lui.
06:49– Tout le monde qui a le droit d'avoir un libre-arbitre,
06:51une liberté de conscience, il peut décider.
06:53Moi c'est quelqu'un que je connais, je peux vous dire que ce n'est pas du tout sa ligne.
06:56– Mais je vous assure, c'est quelqu'un qui prend des décisions.
07:00– Mais si ce collège avait voulu du changement, vous nommez François-Xavier Bellamy,
07:05là vous savez qu'il va y avoir du changement.
07:06En nommant M. Vassi, on s'attend à une forme de continuité.
07:09– C'est-à-dire quoi ? Ils vont être virés ces étudiants ?
07:12– Je ne peux pas parler à sa place, je n'en ai pas parlé avec lui.
07:14Moi ce que je vous dis simplement, c'est que Louis Vassi,
07:17qui est le nouveau patron de Sciences Po,
07:18ce n'est pas du tout le gauchiste pro-amas, voire laxiste.
07:22C'est quelqu'un qui a des idées très arrêtées sur les choses,
07:24qui a travaillé sur ces sujets-là.
07:25– Est-ce qu'il va les virer, oui ou non ?
07:27Des étudiants qui demandent l'intifada, le soulèvement,
07:34est-ce qu'on les vire, oui ou non, dans Sciences Po ?
07:37Eh bien je vous dis qu'il ne les virera pas.
07:40– On va demander.
07:41– Eh bien il ne les virera pas, parce que ce n'est pas leur culture.
07:46Parce que c'est très intéressant d'ailleurs,
07:48il y a beaucoup de gens qui nous avertissent de l'autre côté de la Méditerranée,
07:51en Algérie, au Liban, qui nous expliquent ce qui se passe.
07:55– Vous ne me regardez pas comme si tu avais entendu un mot-là.
07:57– Je vous regarde parce que ces gens me fatiguent.
08:00Et que ces gens qui sont en place, qui ont le pouvoir de changer les choses,
08:04ils ne les changent pas.
08:05Et M. Vassi ne fera rien, il ne se couche pas.
08:08– Laissons-le prendre ses marques et on verra.
08:12– Écoutez, on ne va pas faire un procès d'intention à M. Vassi,
08:15que je n'ai pas l'honneur de reconnaître, comme M. Ragnel,
08:17et qui vient d'arriver au monde.
08:19La réalité, il faut comprendre, il nous teste, ces gens-là,
08:22c'est une question de rapport de force.
08:24Ils nous testent, ils sont une minorité qui a le mérite d'être agissante.
08:29Eux, ils font des choses.
08:31Et donc, ils testent la réaction des représentants de l'État et de l'université.
08:36Donc, de deux choses l'une, où il se passe quelque chose,
08:39j'en accepte quand même l'augure, où il ne se passe rien.
08:42Et dans ce cas-là, l'année, je veux dire…
08:44– Donc, on en parle tous les soirs ? Et on voit où ça en est ?
08:48Tous les soirs, on en parle pour savoir s'il y a une sanction à Sciences Po ?
08:51– Vous ne me regardez pas comme si c'est moi qui étais responsable de la sanction.
08:53– Vous m'expliquez que M. Fassier est formidable.
08:55On en parle tous les soirs ? Tous les soirs, on le met au programme ?
08:58Et on dit où ça en est ?
08:59– Pascal, moi, à titre personnel, évidemment que je souhaite
09:01que ces étudiants soient sanctionnés.
09:03Ils n'ont plus leur place dans un établissement de Sciences Po.
09:05Il n'y a pas de débat par rapport à ça.
09:06– Je suis content de vous l'entendre dire.
09:07– Mais il n'y a pas de problème.
09:08– Ils seront probablement sanctionnés, d'autant qu'ils ne représentent vraiment pas grand-chose.
09:11C'est une minorité dans les instituts du politique.
09:14Je pense que ni la communauté enseignante, ni la majorité des élèves n'appellent à l'éducatif à darre.
09:19– Eh bien, on en parle demain soir.
09:20– C'est une grande foule à peur.
09:22– On en parle demain soir.
09:24– D'accord.
09:24– On en parle demain soir.
09:26Rendez-vous est pris.
09:27Doit-on crâner une guerre totale Israël-Iran ?
09:29Je vous propose de voir le sujet d'Adrien Spiteri.
09:32On a beaucoup parlé hier soir.
09:33Vous étiez d'ailleurs très nombreux.
09:34Hier soir, c'est une des rares émissions où on n'a parlé que d'un seul thème.
09:37Et vous étiez vraiment très nombreux devant la télévision,
09:41devant notre émission.
09:43Résumé de ce qui s'est passé ces dernières heures avec Adrien Spiteri.
09:50Le dôme de fer israélien était toujours en action ce matin
09:54pour intercepter des projectiles en provenance du Liban
09:57au lendemain de l'attaque iranienne
09:59durant laquelle 200 missiles comme celui-ci ont été tirés sur les Taébreux.
10:06À Tel Aviv, les dégâts sont visibles.
10:08Tzahal promet de réagir.
10:10– Ce que je peux vous dire, c'est que
10:13cette agression sans précédent recevra une réponse.
10:17– Dans cette attaque, Israël a pu compter sur le soutien des Etats-Unis
10:20avec qui des discussions sont en cours,
10:23mais aussi de la France et du Royaume-Uni.
10:26– Nous sommes aux côtés d'Israël et reconnaissons son droit
10:28à la légitime défense face à cette agression.
10:32– De son côté, Téhéran met en garde Israël et ses alliés.
10:36– Si le régime sioniste, qui est devenu fou,
10:40veut poursuivre de tels crimes ou agir contre notre souveraineté
10:43et notre intégrité territoriales,
10:45l'opération de ce soir sera répétée avec une plus grande intensité
10:49et toutes les infrastructures du régime seront visées.
10:53– Dans les rues de Téhéran, certains habitants ont célébré
10:56l'attaque iranienne d'hier soir photo d'Assad Nasrallah à la main.
11:00Mais certains s'inquiètent de la riposte israélienne
11:03et d'un embrasement régional.
11:05Une inquiétude partagée aujourd'hui par l'ONU et la Russie.
11:09– Je vous propose d'écouter Benjamin Netanyahou
11:11qui a pris la parole ces dernières heures.
11:14– Je voudrais adresser mes condoléances du fond du cœur
11:17aux familles de nos héros tombés aujourd'hui au Liban.
11:20Que leur mémoire soit bénie et qu'ils reposent en paix.
11:23Nous sommes au cœur d'une guerre difficile
11:25contre l'axe du mal de l'Iran qui veut nous détruire.
11:28Cela n'arrivera pas car nous resterons unis
11:31et avec l'aide de Dieu, nous gagnerons ensemble.
11:34Nous récupérerons les otages du sud
11:36et nous ramènerons nos citoyens au nord
11:37et nous garantirons la victoire d'Israël.
11:40– Qu'est-ce que nous pouvons dire ce soir
11:41que nous n'avons pas dit hier soir ?
11:45– On s'est aperçus dans la soirée
11:47qu'Israël a disposé quand même
11:50d'un soutien assez général des diplomaties
11:54en ce compris celle de la France
11:56même si elle manquait peut-être un peu d'enthousiasme.
11:58Mais quand même, les mots ont fini par être dits.
12:02À une exception près, c'est celle du représentant de l'ONU,
12:06M. Guterres, qui n'a même pas osé
12:12condamner l'immigrant.
12:13Raison pourquoi ?
12:15– Il est personna non grata désormais en Israël.
12:18– En dehors de cette décision qui s'imposait
12:22et symboliquement forte,
12:24on voit bien qu'aujourd'hui, l'ONU ce n'est pas la solution,
12:28l'ONU c'est le problème.
12:30Et ce n'est pas seulement un problème contre Israël,
12:33c'est un problème contre l'ensemble de l'Occident.
12:37– Un des problèmes, pas le problème,
12:39le problème en l'espèce, c'est la guerre
12:42et ça a été le Hamas le 7 octobre.
12:43– Le Hamas et le SDN.
12:44– Ce n'est pas l'Association des Nations Unies le problème.
12:45– Non mais j'étais par rapport aux relations internationales.
12:48On pensait, après la SDN,
12:50que l'Organisation des Nations Unies allait faire tout pour faire la paix,
12:56elle fait tout le contraire pour agiter au contraire et faire la guerre.
13:01– Et elle n'arrive pas à enrayer les conflits qui se multiplient.
13:03– Le monde, et notamment le monde occidental, en ce compris Israël,
13:07serait beaucoup plus en paix et en sécurité s'il n'y avait pas l'ONU.
13:11– Ali Khamenei a pris la parole,
13:13c'est le chef suprême, le guide suprême de la Révolution.
13:20– Si Israël se retirait de cette région, ses conflits, ses guerres,
13:24ses affrontements disparaîtraient complètement sans aucun doute.
13:28Les pays du Moyen-Orient pourront se gérer eux-mêmes, gérer leur région,
13:32vivre ensemble dans la paix, la santé et le bien-être.
13:36Ils vont gérer eux-mêmes, gérer leur région.
13:40– Je voulais vous montrer, vous faire écouter ce qu'il se passe,
13:43les répercussions en France avec cet échange entre Sabrina Sebaï,
13:47je ne suis pas sûr que tout le monde la connaisse,
13:49c'est une députée du Nouveau Front Populaire qui s'est adressée à Jean-Louis Hériault,
13:55qui est le nouveau ministre des Armées que certains…
13:57– Ministre délégué.
13:58– Ministre délégué.
13:59– Le ministre des Armées reste Sébastien Lecornu.
14:01– C'est un bel esprit.
14:03– Et cet échange est intéressant et c'était aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
14:09– Depuis le 23 septembre, plus de 1 000 personnes ont été tuées au Liban,
14:12dont 104 enfants et plus d'un million de déplacés.
14:15Hier, une attaque terroriste a causé la mort de 7 Israéliens à Jaffa,
14:18alors que l'Iran envoyait des missiles vers Israël.
14:22Monsieur le ministre, quand est-ce que la France va ainsi prendre ses responsabilités
14:25face au boucher de Tel Aviv, qui tue, bombarde, assassine sans scrupule
14:29et menace de précipiter le monde au bord d'une guerre totale ?
14:32– Quand on veut rétablir la paix, la première chose,
14:38c'est de ne pas jeter de l'huile sur le feu et d'essayer de faire en sorte
14:44que chacun se parle.
14:47La France, concrètement, est aux côtés du Liban.
14:51Le ministre des Affaires étrangères, qui s'excuse de n'être pas parmi nous,
14:57a annoncé à l'occasion de sa dernière visite un plan d'aide,
15:0110 millions d'aides, 12 tonnes de médicaments transportés par nos armées
15:08qui se préparent à toutes les éventualités.
15:11– C'est quand même difficile d'échanger avec des députés de la République
15:14quand vous avez donc cette jeune femme, Mme Sebaï qui qualifie M. Netanyahou
15:20sur lequel on peut évidemment avoir bien des différences.
15:24– On peut être critique.
15:25– Mais le boucher était la vie, donc la discussion s'arrête.
15:28– Mais ils emploient ces expressions précisément pour qu'il n'y ait pas de débat
15:31parce qu'ils ne veulent pas de débat.
15:32Ils veulent imposer leur propagande dans le débat public
15:35et on voit que ça fonctionne.
15:37Une partie des Français se laisse influencer par les mots de la France insoumise.
15:41C'est une réalité, cette propagande-là, depuis le 7 octobre, elle a fonctionné
15:44et cette propagande, ils la portent dans l'Assemblée nationale,
15:47dans l'hémicycle, mais ils la portent dans les rues,
15:49aux côtés de personnes qui prennent l'intifada, ils la prennent partout.
15:52– Et c'est précisément cela qui est dangereux.
15:54– Il y a autre chose qu'elle dit qui est proprement intolérable
15:57et qui est un procès d'intention fallacieux qui est d'accuser la diplomatie française
16:01d'avoir quelque responsabilité que ce soit dans les événements
16:03au cours au Proche-Orient, ça c'est insupportable.
16:05Les gens interpellent le Président de la République ou les ministres
16:09en leur disant mais vous êtes complice, et c'est le cas aux insoumis,
16:12vous êtes complice de ce qui se passe, vous êtes complice de Netanyahou.
16:14Non, ce n'est pas vrai, la France a une diplomatie qui me paraît assez équilibrée
16:17et ça a été rappelé par le ministre.
16:19– Exactement, et ce qui a été rappelé également par Michel Barnier aujourd'hui,
16:22au Sénat, la sécurité d'Israël est un négociateur.
16:26– Ça n'est pas tout ce qui a été dit, parce que vous dites
16:29que la position de la France est équilibrée, la position de la France,
16:32moi je trouve qu'on peut la contester et en tout cas, elle ne la convient pas totalement.
16:35– Sabrina Meydjemmer.
16:37– Je suis entièrement d'accord avec Yoann, c'est toujours le même matraquage
16:41avec les mêmes mots, boucher, génocide, etc.
16:46– Ça ce n'est pas la position de la France.
16:47– Non, je parle de cette députée du Nouveau Front Populaire de la France Insoumise,
16:53entre autres, et il est évident que, en réalité, la misère des peuples arabes
16:57ne les intéresse uniquement que lorsque Israël ou l'État hébreu
17:01est impliqué dans ce conflit, autrement, les Libanais qui ont connu
17:05une vie faite de multi-conflits n'a jamais intéressé, en réalité,
17:11les députés de la France Insoumise.
17:12– Et l'Europe écologie, les verts.
17:14– Il y a toujours cette obsession idéative d'exalter, en réalité, leur antisémitisme.
17:19Il n'y a pas d'autre stratégie telle qu'une, en fait.
17:21– Sabrina Sebailly, elle est Europe écologie, les verts.
17:25– Oui, enfin, c'est le même agrégat.
17:27– Non, oui, ce n'est pas la même chose, mais c'est le même.
17:30– C'est l'extrême gauche.
17:31– On va marquer une pause.
17:33– Conflit proche oriental, il n'y a pas une très grande différence.
17:37– On va marquer une pause, on parlera tout à l'heure de Michel Barnier.
17:43Parce que Michel Barnier, il se révèle.
17:45Hier, il y a eu deux Michel Barnier, un peu comme je faisais,
17:48il y a eu deux Michel Barnier, il y a eu le Michel Barnier à la tribune.
17:52Ce qu'il a dit, disons-le, c'est quand même un peu enfilé.
17:56– Convenu.
17:56– Voilà, c'était convenu, c'était un peu un pinceau,
17:59c'est un centriste pur et dur, c'est un peu le « en même temps »,
18:02il n'y avait pas vraiment d'annonce.
18:03Mais en revanche, c'est là la séquence qui est formidable.
18:06Après, il a pris billes en tête, chacun des présidents de groupe,
18:12et là, c'est rigolade.
18:13Parce qu'il a dit ce que tout le monde rêve de dire
18:17à Gabriel Attal, à Mathilde Panot.
18:20– Et Gabriel Attal, il était mais figé.
18:22On aurait dit un doyen d'université de la faculté d'Aix-en-Provence
18:26qui parle à un de ses étudiants.
18:28Il était complètement… bon, oui, un collégien.
18:31Il manquait un granola et un figolus.
18:34Mais non, mais c'est vrai, c'était saisissant.
18:37Donc, on verra ça, restez avec nous,
18:39parce que ça sera un des chapitres de notre deuxième partie.
18:43À tout de suite.
18:46– Le ministre de l'Intérieur est parti ce mardi
18:48à la rencontre des parents de Philippine,
18:49l'étudiante de 19 ans tuée dans le bois de Boulogne
18:51dans le cadre d'une visite privée.
18:53Je vous propose d'écouter cet échange
18:56entre Anan Mansouri et Bruno Retailleau.
18:59C'était aujourd'hui à l'Assemblée nationale,
19:01et Mme Mansouri est députée de la République.
19:06– Dans un pays d'ordre, Philippine serait encore en vie
19:09et son assassin hors de nos frontières.
19:11Ce clandestin a été libéré de prison
19:13alors même qu'il avait agressé une autre femme en 2019.
19:17La justice a failli.
19:18La France a assassiné Philippine comme elle a assassiné Lola.
19:22Ces drames se succèdent avec une régularité effroyable.
19:25Nous devons y mettre un terme.
19:27Monsieur le Premier ministre,
19:28quand appliquerons-nous une justice ferme et implacable ?
19:32Qu'attendons-nous pour enfermer tous ces individus
19:34et les expulser ?
19:35Monsieur le Premier ministre,
19:36pourquoi Philippine est-elle partie avant lui ?
19:38– Hier soir, en fin d'après-midi,
19:40je suis allé à la rencontre de la famille de Philippine,
19:43de ses parents, de ses frères, de ses sœurs et de son fiancé.
19:47Et j'étais impressionné, vraiment impressionné,
19:49par la dignité de la famille.
19:52Cette dignité, cette souffrance, elle nous oblige.
19:56L'impossibilisme juridique ne doit pas nous servir d'excuses
20:02pour ne pas agir.
20:03J'ai eu mon collègue marocain, ministre de l'Intérieur.
20:08Il faut aussi allonger la durée de rétention
20:12dans les centres de rétention administratif.
20:14Et enfin, il va y avoir un rendez-vous fondamental,
20:16précisément pour les expulsions, pour les éloignements,
20:19c'est dans quelques mois la directive retour.
20:21Parce qu'on va pouvoir enfin inverser la charge de la preuve
20:25pour l'éloignement des irréguliers.
20:27Et même, parfois, ne pas obtenir leur accord
20:31pour les éloigner dans des pays,
20:32des pays tiers, qui ne seront pas leur pays d'origine.
20:34Ce sera un chantier.
20:36Croyez-moi que jamais je ne me résoudrai à l'inaction.
20:38Jamais.
20:40C'est très nouveau qu'il parle d'être expulsé
20:42vers des pays tiers, ou que ce soit les demandes soient faites
20:45dans les pays tiers.
20:45Il lève un vrai tabou et il s'inspire de ce qui a été esquissé
20:48par le prédécesseur de Keir Starmer au Royaume-Uni,
20:51Ritchie Funak.
20:52Donc là, c'est un vrai changement de doctrine
20:53en matière migratoire, quand même, me semble-t-il.
20:55Ce qui a été fait par l'Italie.
20:56Ce qui a été fait par l'Italie, absolument.
20:58Oui, j'en accepte volontiers l'augure.
21:02Je me permets de te rappeler que M. Funak a échoué
21:06en ce qui concerne le Rwanda et que M. Starmer
21:09a renoncé au Rwanda.
21:11Il y a loin de la coupe aux lèvres, tout de même.
21:13Mais c'est vrai que...
21:14Elle est danoise, par exemple.
21:15Et Mme Mansoury a continué à prendre la parole
21:19et écouter ce qu'elle a dit, parce que c'est assez intéressant.
21:23J'en profite, mes chers collègues, pour vous informer
21:24que pour avoir organisé un hommage à Philippines,
21:27j'ai été insultée et menacée par des militants d'extrême-gauche.
21:29Et parmi eux, des collaborateurs parlementaires
21:33d'un député éléphi, ici présents.
21:35Comment pouvons-nous tolérer que des désagissements
21:38puissent avoir lieu au sein de notre ensemble ?
21:40Et elle fait référence à cette séquence que vous avez vue
21:43tout le week-end, cette minute de silence.
21:46C'est un monde tout petit, un monde fascistique.
21:59Cette minute de silence, dans laquelle manifestement,
22:01il y avait un assistant parlementaire d'un député éléphi.
22:05J'avais dit que ça sentait un peu le NPA ou éléphi,
22:07donc vous voyez, je ne m'étais pas trompé.
22:08Je vous signale que ce matin, sur France Inter,
22:12que j'écoute avec assiduité, l'un des journalistes
22:16déplorait que les antifas, qui avaient interrompu,
22:23comme vous l'avez vu, la minute de silence,
22:27et qui s'en étaient pris, selon France Inter,
22:29c'était l'extrême-droite qui faisait la minute de silence.
22:33On ne peut être que d'extrême-droite.
22:34Elle est d'UDR cette dame-là.
22:36Dans la version.
22:37C'est ça qui est formidable, elle est UDR,
22:39elle est avec Eric Ciotti.
22:40Je suis d'accord, mais je vous rapporte
22:43que c'était l'extrême-droite qui avait instrumentalisé
22:47Philippines dans le cadre de la minute de silence.
22:50Il déplorait que les antifas aient mauvaise presse.
22:55Mais c'est un journaliste ou c'est un éditorialiste?
22:57C'était un journaliste qui est chargé de la revue de presse.
23:02C'est Claude Askenovich.
23:03Écoutez, vous me garderez bien.
23:05Disons les noms, c'est lui, mais c'est la liberté d'expression.
23:08Vous savez bien comment je me garde
23:09de faire des procès personnels à des gens.
23:13C'est ce qu'on écoute pour être tout à fait précis à 8h40.
23:17Mais d'abord, c'est bien parce que c'est la liberté d'expression.
23:20C'est parfait, c'est pas gênant.
23:21Oui, surtout que c'était la presse.
23:23Mais effectivement, Claude Askenovich est plutôt à gauche
23:26aujourd'hui, voire d'extrême-gauche.
23:28Je pense qu'on peut le situer.
23:30Et que toute sa revue de presse du matin sur France Inter
23:32est effectivement très colorée à gauche.
23:34Il aime, par exemple, particulièrement,
23:37à citer Street Press,
23:39qui n'est quand même pas une revue très importante.
23:43Cite moins les revues plus à droite.
23:45La liberté d'expression est importante.
23:48En revanche, je vous propose d'écouter, monsieur,
23:50sur ce sujet de l'immigration, d'ailleurs,
23:52ça va être intéressant d'écouter ce qu'a dit Olivier Faure
23:55chez Jean-Jacques Bourdin ce matin,
23:56parce qu'on a une dette coloniale.
23:58Alors oui, on savait qu'il y avait une dette importante pour la France.
24:01Maintenant, il y a une dette coloniale, selon monsieur Faure.
24:05Bel esprit, très bel esprit.
24:06Si vous ne luttez pas contre le réchauffement climatique,
24:08par exemple, qu'est-ce qui se passera ?
24:11Vous croyez que les gens vont se laisser mourir de faim et de soif
24:14à l'endroit où ils vivent ?
24:15Non, ils chercheront à bouger.
24:16D'ailleurs, ils ne bougent pas spécialement en direction de la France.
24:20Ils bougent d'abord dans les régions limitrophes.
24:22Et puis, parfois, quelques-uns d'entre eux franchissent la Méditerranée.
24:26Si nous étions capables de dire qu'il y a des échanges
24:30qui doivent être plus équilibrés entre le nord et le sud,
24:33que nous devons nous-mêmes,
24:34nous qui avons été les auteurs de ces grandes révolutions industrielles
24:37et qui avons bénéficié de ce confort incroyable que nous avons aujourd'hui,
24:40eh bien, si nous étions capables de penser, effectivement,
24:43que nous avons, nous aussi, une dette par rapport à ces pays-là,
24:45ils ont une dette financière, nous avons une dette morale,
24:48une dette coloniale, j'allais dire.
24:50Eh bien, dans ces cas-là, nous aurions peut-être quelque chose
24:53qui permettrait de réguler les flux
24:55et de le faire de la manière la plus efficace qui soit.
24:57Voilà le discours de repentance qui, depuis 40 ans,
25:02fait que les Français ont un rapport difficile avec eux.
25:06Et fait qu'une partie des Français qui n'aiment déjà pas la France,
25:09la détestent encore plus en entendant ce genre de discours politique.
25:12Alors, à supposer que nous ayons une dette avec certains pays,
25:16prenons l'Algérie, puisque je pense qu'il fait notamment référence à l'Algérie.
25:20Il y a en France 850 000 personnes nées en Algérie
25:23qui vivent aujourd'hui dans ce pays.
25:25Nées en Algérie, qui vivent aujourd'hui dans ce pays.
25:28Avec quel ressort de l'Algérie, avec quelle contrepartie de l'Algérie ?
25:33Ils ne répondent qu'à 1% des OQTF, des demandes d'OQTF de la France.
25:37Alors, est-ce que nous ne sommes pas acquittés de cette dette
25:41à supposer que nous en ayons déjà une ?
25:43Non, mais c'est le degré zéro de la pensée politique, vous comprenez ?
25:47Il explique que c'est à cause du changement climatique
25:51qu'on part de l'Afrique noire pour arriver en Tunisie, par exemple.
25:53C'est sûr qu'on souffre au moins de la chaleur en Tunisie.
25:57Franchement, ça n'a aucun...
25:59Il existe dans le monde des migrations climatiques,
26:01mais ce n'est pas ça qui est effectivement le plus gros des bataillons qui arrivent en Europe.
26:05On va attendre la baisse de carbone pour que...
26:07Non, mais on peut...
26:08Quant à la dette par rapport à l'Algérie, je suis désolé,
26:12il faudra faire des comptes sur la découverte du pétrole,
26:15l'exploitation du pétrole, l'éducation qui a été faite par les Français.
26:19Je ne suis pas sûr que la baisse...
26:21Là où c'est indécent, moi je pense à trois pays,
26:24le Mali, le Niger, le Burkina Faso.
26:27Les soldats français qui sont morts au Mali.
26:30Mais elle est où la dette coloniale ?
26:32Non, mais ils sont morts pour quoi ?
26:33Ils sont morts pour structurer un État qui n'était pas le leur.
26:36Ils sont morts, on n'a aucun intérêt économique dans ces trois pays.
26:39Et finalement, on se fait chasser de ces trois pays.
26:43Et donc, je ne vois pas du tout où se trouve la dette coloniale,
26:46typiquement dans ces trois pays.
26:48Il y a peut-être un point sur lequel il avait raison pour défendre...
26:50Non, mais elle est où la dette coloniale ?
26:52Elle est dans l'esprit de M. Ford, de toute façon.
26:54C'est tout le contraire.
26:56En fait, ce qu'on a fait ces trente dernières années en Afrique, Pascal,
26:59c'est tout le contraire.
27:00On est allés aider des pays qui nous ont abdiqué.
27:02Il y a un congrès du PS.
27:04Il y a un congrès du PS bientôt.
27:06Il va être écarté, visiblement.
27:08Il devait être écarté la dernière fois.
27:10Il a réussi à se manier.
27:12Ça va être juste, t'as raison.
27:14On parle d'Emmanuel Macron.
27:16Comme dit Johan, au sujet du discours,
27:18du narratif qui est instillé
27:20vis-à-vis de la détestation de la France,
27:22cela fait quarante ans, et ce n'est pas seulement par des hommes politiques,
27:24c'est à travers bon nombre d'institutions.
27:26Mais une fois qu'on a dit ça, moi, ce qui m'intéresse,
27:28c'est les méfaits de l'immigration.
27:30Les méfaits de l'immigration ne concernent pas simplement la France.
27:33Ils concernent la Suède, les Pays-Bas, le Danemark, entre autres, l'Italie.
27:39Il me semble que le Maghreb n'a jamais été colonisé par ces pays-là.
27:42Aujourd'hui, tous ces pays emploient des mesures fortes
27:45pour lutter contre cette immigration criminogène.
27:48Et si on agite le pastéisme de la colonisation,
27:51il faut être honnête.
27:53Qui a colonisé le Maghreb ?
27:55C'est bien la culture islamique.
27:57Pendant 13 siècles, ça a été consacré dans un ouvrage
27:59qui s'appelle « Le génocide voilé ».
28:01C'est un anthropologue sénégalais qui s'appelle Tidjane Diaye.
28:03Donc si on commence à rentrer dans cette surenchère
28:05de la concurrence victimaire, il faut être honnête
28:07sur le plan de l'histoire au moins.
28:09Si vous demandez à M. Ford...
28:11Vous avez raison, je ne le connais pas.
28:13Vous lui demandez beaucoup.
28:15Ce n'est pas très raisonnable.
28:18Je ne peux pas le défendre d'un mot sur un sujet ?
28:20Non.
28:24Il y avait un sujet sur lequel il n'avait pas tort, selon moi.
28:26J'étais en désaccord avec tout ce qu'il a dit
28:28sur la colonisation.
28:30En revanche, il y avait un sujet sur lequel je pense
28:32qu'il n'avait pas très vite...
28:34Il dit juste qu'il faut rééquilibrer les rapports
28:36entre le Nord global et le Sud global.
28:38Je pense qu'il a raison, sur la coopération économique
28:40notamment, et c'est une des clés pour faire en sorte
28:42aussi que les personnes ne partent pas de chez eux.
28:44Si on rééquilibre, ça va être très dur pour eux.
28:46Ça va être très dur pour eux, parce qu'on les aide énormément.
28:48Emmanuel Macron...
28:50J'ai déjà vu une meilleure défense.
28:52Un mot...
28:54Je voudrais qu'on avance.
28:56Emmanuel Macron est encore revenu sur la dissolution.
28:58C'est vraiment le dernier clou
29:00dans le cercueil.
29:02Il a dit qu'il n'y aurait plus de dissolution
29:04avant la fin de son quinquennat.
29:06Ah bon ?
29:08Oui, c'est ce qu'il a dit.
29:10Il l'a dit, ça ?
29:12En Allemagne ?
29:14Ah ben écoutez...
29:16Il est revenu sur la dissolution, je l'ai dit à Benjamino,
29:18parce qu'effectivement...
29:22Vous semblez troublé.
29:24Oui, vous avez parfaitement raison.
29:26D'abord, je voulais qu'on revienne sur le
29:28premier. Il revient sur la dissolution d'abord.
29:30Écoutons.
29:34Ce n'est jamais arrivé en France qu'un président soit réélu
29:36sans cohabitation.
29:38Je suis très lucide sur ma situation.
29:40Nous ne pouvons pas avoir
29:42une majorité relative sans partenaire.
29:46C'est pour cela que j'ai décidé de dissoudre
29:48l'Assemblée nationale et d'organiser des élections
29:50anticipées après ces deux années
29:52où nous avons réformé le système du chômage,
29:54les retraites et la politique migratoire.
30:00Je n'ai pas vu beaucoup de pays en Europe
30:02qui ont eu un tel agenda réformiste.
30:06Nous étions sous pression.
30:08Quand vous avez l'extrême-droite
30:10à plus de 30%,
30:14vous ne pouvez pas attendre
30:16trois ans sans rien faire.
30:20Mais je pense que vous ne devriez pas
30:22voir cela comme une source d'instabilité.
30:26La réaction des Français a été l'opposition.
30:30Car s'ils avaient confirmé ces 35%
30:32du RN,
30:34j'aurais actuellement un Premier ministre d'extrême-droite.
30:36Et ce n'est pas le cas.
31:06Il a réformé l'immigration.
31:08En fait, il n'a rien réformé.
31:10Rien.
31:12Mais il va à l'extérieur pour dire qu'on a réformé.
31:16C'est pour cela que les gens décrochent sur la politique.
31:18Si vous m'apportez le contraire,
31:20si vous me dites que depuis sept ans,
31:22il a vraiment réformé quelque chose,
31:24je vous dis oui.
31:26Ce qu'il n'a pas réformé, c'est que les Français
31:28ne voulaient pas de ces réformes.
31:30Sur l'immigration, c'est lui.
31:32Sur les retraites, sur le chômage...
31:34Il a entraîné de manière totalement
31:36interminable le dossier.
31:38Il n'a rien réformé.
31:40Il n'y a que lui qui peut penser
31:42qu'il a réformé quelque chose.
31:44Sur tous les sujets, il a annoncé
31:46une intention de vouloir faire.
31:48Et après, il a fait des débats interminables sur les retraites.
31:50On savait qu'en créant les débats,
31:52ça allait permettre d'accoucher d'une souris du texte.
31:54Sur l'immigration, c'est lui qui a même presque appelé
31:56le conseil constitutionnel pour dire
31:58allez-y, censurez-t-elle et telle mesure.
32:00Deuxième passage.
32:02Vous m'avez mis un peu le doute en disant
32:04qu'il a dit qu'il n'y aurait pas de dissuasion.
32:06Je trouve que vous interprétez les propos
32:08du président de la République peut-être différemment
32:10de comment je les ai entendus.
32:12Mais nous allons demander
32:14au téléspectateur de juger.
32:16De l'applaudir.
32:18Écoutons ce qu'il dit.
32:22J'ai demandé aux Français
32:24s'ils voulaient que le RN gouverne.
32:26Ils ont très clairement répondu que non.
32:2811 millions de mes concitoyens
32:30ont voté pour eux.
32:32Ce qui veut dire qu'il y a de la colère,
32:34de la peur et des priorités
32:36clairement établies auxquelles nous devons répondre
32:38comme la sécurité, la justice sociale,
32:40les situations de pauvreté
32:42et la situation
32:44des environnements ruraux.
32:46Je pense que nous devons préserver ce gouvernement
32:48jusqu'à la fin de mon mandat.
32:50Vous tirez la conclusion
32:52de cette phrase
32:54je pense que nous devons préserver
32:56ce gouvernement
32:58jusqu'à la fin de mon mandat
33:00comme il n'y aura plus de dissolution.
33:02Il prononce une autre phrase
33:04que je n'ai pas en tête.
33:06Il dit autre chose qui laisse sous-entendre
33:08qu'il n'y aura pas de nouvelle dissolution.
33:10Maintenant il le sous-entend.
33:12Tout à l'heure il le disait et maintenant il le sous-entend.
33:14En politique on dit rarement les choses directement.
33:16On fait passer des messages
33:18avec des sous-entendus.
33:20Moi j'ai compris qu'il ne souhaitait plus
33:22du soudre avant 2027.
33:24Pour ceux qui souhaitent la dissolution
33:26c'est bon signe.
33:28En général il dit ce qu'il ne fait pas
33:30et il fait ce qu'il ne dit pas.
33:32Il est intervenu également
33:34pour taxer les grands groupes.
33:36Ce qui m'ennuie sur taxer les grands groupes
33:38c'est qu'on a trop l'habitude
33:40ils vendent
33:42quand je dis ils c'est M. Barnier aussi
33:44une taxe exceptionnelle
33:46mais ce n'est jamais exceptionnelle.
33:48La CSG ça devait être exceptionnel.
33:50Elle était à 1 ou 2 %.
33:52La CSG c'est juste une honte.
33:54C'est une honte.
33:56On te prend 12% de ton salaire au départ
33:58plus l'impôt sur le revenu.
34:0012% !
34:02C'est ça maintenant ?
34:04Au départ c'était 1%, 2%.
34:06Il n'y a qu'un truc qui marche dans ce pays c'est Bercy.
34:08Il te pique tout le fric
34:10possible et inimaginable.
34:12Il n'y a pas de soucis.
34:14Pour faire des dépenses
34:16publiques ou des dépenses
34:18là c'est plus difficile.
34:20J'ai vu que M. Moscovici qui a été au pouvoir
34:22c'est le seul fonctionnaire en moins.
34:24Il a bien raison. Dans les collectivités
34:26territoriales il a bien raison.
34:28Sur les collectivités il a raison.
34:30Le seul président de la République
34:32qui a supprimé des fonctionnaires c'est Nicolas Sarkozy.
34:34On lui reproche aujourd'hui.
34:36Je vous propose d'écouter Emmanuel Macron
34:38sur les taxes des grands groupes.
34:40Vous allez me dire si vous êtes d'accord.
34:42Le total fait 21 milliards.
34:44Ce midi j'étais à l'antenne
34:46à Europe 1 et il y a un auditeur
34:48qui dit si on leur pique 1 milliard
34:50ça ne ferait grand chose.
34:52On ne peut pas raisonner comme ça.
34:5421 milliards de bénéfices.
34:56C'est ce que disait un auditeur.
34:58Il y a un sujet moral.
35:00Je dis ce que disait cet auditeur.
35:02Ça ne va pas changer leur vie.
35:04Écoutez Emmanuel Macron.
35:06Ils vont arrêter leur activité en France.
35:08Écoutez Emmanuel Macron sur les grands groupes.
35:10Ils en discuteront
35:12mais avoir une taxe exceptionnelle
35:14sur les entreprises est quelque chose d'accepté
35:16par les grands groupes.
35:18Si c'est pour un an
35:20alors ça devrait être fait.
35:24Mais ça doit rester limité.
35:28Nous ne devons pas oublier
35:30les réalités de notre économie
35:32de notre compétitivité
35:34et de nos positions.
35:36En comparaison
35:38nous sommes numéro 1 ou 2
35:40en termes de taxation
35:44mais nous ne sommes pas dans nos meilleures années
35:46en termes de niveau d'activité.
35:50L'analyse est bonne.
35:54Est-ce qu'il faut taxer les grands groupes
35:56de manière exceptionnelle ?
35:58C'est moi que vous regardez ?
36:00Je regarde.
36:02La réponse sera peut-être différente.
36:04Vous n'êtes pas un grand groupe à priori.
36:10Le sujet n'est pas technique.
36:12Il est philosophique et moral.
36:14Pourquoi est-ce qu'on en est arrivé là ?
36:16Est-ce qu'on commence par se dire
36:18où est-ce que je peux prendre de l'argent ailleurs
36:20et où d'autres ont mieux réussi que moi ?
36:22Est-ce que je ne vais pas réduire mon train de vie ?
36:28Les super profits de Total
36:30c'est les salariés qui ont réussi.
36:34Heureusement que Total est privatisé
36:36et heureusement que ça marche.
36:38Je pense qu'il y a un impératif moral
36:40c'est de commencer par les coupes budgétaires
36:42c'est de commencer par se dire
36:44comment est-ce qu'on peut dépenser moins.
36:50Je rêverais d'un Premier ministre
36:52qui arrive avec une feuille de Bristol
36:54à 5 avec un discours
36:56qui dure moins de 10 minutes
36:58et qui dise
37:00voilà ce que j'envisage
37:02pour être efficace.
37:08Il y a une complexité par rapport à ça
37:10c'est que Michel Barnier
37:12n'était pas dans la situation
37:14de faire ça. Pourquoi ?
37:16Il ne peut pas avancer.
37:18A la rigueur vous pouviez demander ça en 2017
37:20il ne se passera rien.
37:22Il ne se passera pas grand-chose.
37:24Sur une taxe exceptionnelle
37:26il va peut-être se passer quelque chose
37:28parce que ça peut faire voter les députés NFP.
37:30Imaginez que M. Barnier
37:32propose une taxe exceptionnelle
37:34sur les super profits.
37:36Il aura la gauche qui votera avec lui
37:38plus les macronistes.
37:40Donc ça fera une majorité à l'Assemblée.
37:42On va écouter un premier échange
37:44avec Gabriel Attal.
37:46Gabriel Attal dit partout dans Paris
37:48pique-pendre du Premier ministre
37:50et il pense qu'on ne lui répète pas.
37:52Bien sûr dès qu'il est quelque part
37:54c'est pour dire du mal
37:56du Premier ministre.
37:58On va voir l'échange qu'il y a eu hier
38:00autant dans le discours
38:02pas grand-chose franchement.
38:04Avec tout le respect que j'ai pour M. Barnier.
38:06Il y avait des choses intéressantes.
38:08Il n'y avait pas beaucoup de choses essentielles
38:10ou alors des vœux pieux.
38:12Il faut que les peines soient exécutées.
38:14Pour la guerre contre l'insécurité.
38:16Il faut que les peines soient exécutées.
38:18Il faut que les peines aillent jusqu'au bout.
38:20Il faut plus de transparence.
38:22Il n'y a qu'un faudrait que.
38:24En fait le problème
38:26il vient M. Barnier
38:28après 40 ans
38:30donc tu en as tellement assez.
38:32Je veux dire de disques rayés.
38:34En revanche Masterclass de M. Barnier
38:36échange avec le Président des groupes parlementaires.
38:38Alors là il les a
38:40pulvérisés.
38:42Notamment M. Attal parce qu'il a dit au fond ce que tout le monde pense.
38:44Il est trop jeune Gabriel Attal
38:46pour être Premier ministre.
38:48Vous l'avez encensé.
38:50Oui parce que
38:52t'es trop jeune.
38:54Il y a un moment t'es trop jeune.
38:56Il faut un peu d'expérience.
38:58C'est pas fait pour ça.
39:00Je ne crois pas faire l'offense de parler des éclats de Napoléon.
39:02Oui en fait Napoléon.
39:04Il y a des fans de la politique.
39:06Il n'a pas l'expérience.
39:12On s'est trompé.
39:14En revanche on est enthousiaste.
39:16On a voulu donner la chance au produit.
39:18Est-ce que vous pouvez lui faire
39:20un reproche factuel
39:22qui est indiscutable.
39:24C'est quelqu'un qui disait
39:26que le pire danger c'était l'extrême gauche
39:28et qui a trahi
39:30sa contre-pensée en favorisant
39:32l'extrême gauche au deuxième tour.
39:34Je ne lui pardonnerai jamais de ma vie ça.
39:36Il est 35 ans et qu'il en ait 48
39:38ça ne change rien.
39:40Il n'a pas de conviction.
39:42Il y a une colonne vertébrale
39:44chez certains de coquilles Saint-Jacques.
39:46Je pense que c'est une question
39:48de conviction et d'honnêteté.
39:50On dit la même chose.
39:52Ecoutons ce que M. Barnier dit à M. Attal.
39:56M. Attal
39:58Je serai très attentif
40:00à vos propositions
40:02d'économies supplémentaires.
40:04Très attentif.
40:08Pour faire face
40:10à un déficit que j'ai trouvé en arrivant.
40:22Il faut que vous vous habituez les uns les autres
40:24à ce que je dis ce que je pense.
40:26Je vous le dirai aussi à vous.
40:30M. Attal vous avez raison.
40:32M. le Premier ministre
40:34vous avez raison
40:36de dire
40:38votre attachement
40:40aux libertés fondamentales.
40:42J'ai le même attachement que vous.
40:46Et nous ne ferons aucune
40:48complaisance et il n'y aura aucune
40:50complaisance à l'égard
40:52de la protection de ces libertés.
40:54C'est vrai, il lui rappelle quand même que la Macronie
40:56les budgets ont explosé.
40:58Et ils veulent encore donner des leçons.
41:00Donc c'est ça qu'il lui dit.
41:02Il dit je vais écouter vos dépenses
41:04mais j'ai un déficit XXL.
41:06De quoi vous me parlez ?
41:08Il y a eu le quoi qu'il en coûte.
41:10Qui a sauvé certaines entreprises de l'Armée.
41:12Comment elles ont fait
41:14les autres nations européennes
41:16qui ne sont pas dans le même état d'affiné au début.
41:18C'est pas vrai en plus.
41:20Sur la dette le quoi qu'il en coûte
41:22malheureusement c'est pas le même.
41:24Deuxième passage à madame
41:26Panot.
41:28C'est du panache même.
41:30C'est du panache.
41:34Madame la Présidente Mathilde Panot.
41:38Elle est là.
41:40Où est-ce que vous avez trouvé
41:42que je cherchais à vous faire peur ?
41:46Ah bon.
41:48Je suis rassuré.
41:52J'ai quand même du mal
41:54Madame la Présidente.
41:56Ca fait peut-être trop longtemps que je suis pas revenu dans cette Assemblée.
41:58Depuis l'époque où
42:00après j'étais 15 ans député.
42:02Mais j'ai du mal à comprendre
42:04votre ton et votre agressivité.
42:12J'ai du mal à
42:14J'ai du mal.
42:16J'arrive pas à comprendre
42:18la manière systématique
42:20dont vous attaquez personnellement
42:22le chef de l'Etat.
42:26Et moi je vais vous dire une chose Madame la Présidente.
42:28Plus vous serez agressive
42:30plus je serai respectueux.
42:38Je voudrais qu'on évite Madame la Présidente
42:40Mathilde Panot les caricatures.
42:42Pour la première fois
42:44j'ai vu le visage sur le visage
42:46de Mathilde Panot un peu tendresse.
42:48Oui c'est vrai.
42:50Le sourire un peu de charme.
42:52Disons-le.
42:54Avec simplement ces mots.
42:56Elle paraissait différente.
42:58Bravo M. Barnier.
43:00C'est pas facile.
43:02Avec le sourire vous voyez.
43:04Elle avait l'air moins en colère que d'habitude.
43:06Non mais il y avait de la grâce.
43:12Mais non mais je trouve ça bien.
43:14Mais là il est fort M. Barnier.
43:16C'est un magicien.
43:18Si il fait pareil avec l'immigration.
43:20C'est un panache.
43:24On peut parler avec des gens
43:26avec lesquels on n'est pas d'accord
43:28mais en gardant de temps en temps
43:30un peu de tendresse justement.
43:32Alors M. Ciotti lui il n'a pas beaucoup de tendresse
43:34manifestement M. Barnier pour M. Ciotti
43:36parce que là pour le coup c'est assez humiliant
43:38cette sorte.
43:40Après vous avez passé un certain temps
43:42à raconter
43:44des choses
43:46qui ne sont pas vraies sur la formation
43:48de mon équipe gouvernementale.
43:50Et moi je vais vous dire M. Ciotti
43:52je vous connais bien depuis longtemps
43:54j'ai pas envie de faire des polémiques avec vous.
43:56Et puis j'ai pas le temps.
44:06Un autre passage qui m'a amusé
44:08c'est avec M. Chassaigne
44:10parce que c'est assez drôle d'ailleurs
44:12il lui dit vous aviez écrit votre discours
44:14avant même que je prononce le mien.
44:16Donc c'est assez rigolo.
44:18Ce qui est vrai d'ailleurs.
44:20Ecoutez ce passage.
44:22Ah le président Chassaigne
44:24dont j'avais noté
44:26la phrase
44:28sur les épines. Vous avez vu que je vous écoute.
44:32Ne vous inquiétez pas
44:34j'ai bien décidé de mettre
44:36mes sabots.
44:38Et de faire attention
44:40où je mets les pieds.
44:42Ne vous inquiétez pas.
44:44Mais j'ai quand même eu le sentiment
44:46je sais pas si je me trompe
44:48que vous aviez écrit votre
44:50intervention avant de m'écouter.
44:56Peut-être que c'était une impression.
44:58Mais si c'est le cas
45:00je vous prie de m'excuser.
45:02Et c'est sans doute vrai.
45:04C'est pour ça que c'est un jeu de dupe.
45:06C'est toujours le cas.
45:08Oui mais c'est dommage.
45:10Oui mais Pascal attendez.
45:12Et nous même on dit ça.
45:14Le discours de Michel Barnier était prévisible.
45:16Avant qu'il le prononce
45:18on était quasiment capable de dire des gros enseignements.
45:20On attendait quand même.
45:22Moi j'attendais des choses plus précises.
45:24Pardonnez-moi.
45:26Je pensais qu'il entrerait plus précisément
45:28dans les dossiers.
45:30Mais c'est quoi le but ?
45:32C'est jamais le but de dire.
45:34Personne ne parle jamais.
45:36Alors si Antoine Armand
45:38qui a parlé ce matin a appelé Michel Barnier
45:40Michel Berger lui.
45:42Mais c'est vrai.
45:44Il y a une chose qui est intéressante.
45:46Vous n'avez pas diffusé la réponse de Michel Barnier
45:48à Marine Le Pen.
45:50Il n'a rien dit.
45:52Vous avez parfaitement raison.
45:54Il a épargné Marine Le Pen.
45:56Un dernier petit passage.
45:58Il est 20h56.
46:00Un dernier petit passage.
46:02M. Vallaud qui a eu son paquet aussi.
46:06Moi j'ai toujours été quand même un peu surpris
46:08de voir que vous M. le Président Vallaud
46:10et puis d'autres ont annoncé que vous alliez
46:12voter la motion de censure avant même que j'ouvre la bouche.
46:14Avant même que...
46:18Avant même que je constitue le gouvernement.
46:20Et avant même que je vienne ici
46:22vous présenter
46:24la politique générale.
46:26Voilà.
46:28J'aurais bien aimé
46:30que vous acceptiez le dialogue
46:32pour venir nous aider.
46:34Il n'y a pas de honte à chercher
46:36des solutions communes.
46:38Moi je suis et je resterai partisan
46:40de la culture du compromis.
46:42Voilà.
46:44Ça aussi c'est une bonne remarque.
46:46De déclencher la censure
46:48avant même que tu sois arrivé.
46:50Ça n'a pas de sens.
46:52Voilà ce qu'on pouvait dire de M. Barnier.
46:54Dans les infos du jour, Claude Guéant est relaxé.
46:56Et je trouve quand même que c'est important
46:58de dire quand un homme politique est relaxé
47:00mercredi
47:02par la cour d'appel de Versailles
47:04dans une affaire où il était poursuivi pour avoir minoré consciemment
47:06ses comptes de campagne
47:08lors des élections législatives de 2012
47:10et il avait écopé
47:12de 12 mois sortis de sursis probatoires
47:14et d'une amende de 30 000 euros
47:16en première instance.
47:18Il avait été condamné à 6 mois
47:20d'emprisonnement ferme.
47:22Donc c'est quand même intéressant
47:24cher avocat
47:26de souligner cela.
47:28Vous avez raison, parce qu'on a tendance...
47:30Parce qu'on ne le dit jamais, j'imagine M. Guéant...
47:32Les gens disparaissent un petit peu du paysage public.
47:34On en reste sur leur condamnation.
47:36On ne parle pas de leur relax.
47:38Vous avez parfaitement raison.
47:40M. Guéant
47:42n'a pas été épargné par
47:44Dame Justice.
47:46Franchement c'est inacceptable
47:48le traitement qu'il a eu.
47:50Et si demain
47:52arrivait la même chose à Alexis Colère
47:54je dirais exactement la même chose.
47:56Parce que c'était le Secrétaire Général de l'Elysée.
47:58C'est la personne qui était la plus importante
48:00après le Président de la République.
48:02Et forcément, vous prenez des décisions,
48:04vous faites des choses et vous êtes responsable de tout ça.
48:06Le Président, lui, a une immunité
48:08par rapport à ce qu'il fait dans l'exercice de ses fonctions.
48:10Le Secrétaire Général de l'Elysée...
48:12Il n'a jamais fait montre de grande amertume.
48:14Jamais.
48:16Il a été d'une dignité juste.
48:18Et je rappelle qu'il a été en prison parce qu'il ne payait pas assez vite son amende.
48:20Il n'a jamais balancé personne.
48:22C'est-à-dire que tu as mis un ancien
48:24ministre de la République
48:26parce qu'il ne payait pas assez vite son amende
48:28en prison.
48:303 personnes qui n'ont pas payé
48:32leurs amendes, leurs condamnations
48:34et qui sont toujours en liberté.
48:36C'est terrible. Un acharnement.
48:38Et puis je voudrais saluer la communauté juive
48:40du pays ce soir
48:42et les juifs du monde entier qui s'apprêtent
48:44à célébrer Rosh Hashanah.
48:46C'est une fête juive célébrant la nouvelle année civile du calendrier
48:48hébraïque.
48:50Et peut-être
48:52réjouissons-nous, c'est ça que ça veut dire
48:54la chanson que vous entendez
48:56Havana Gila.
48:58Le calendrier hébraïque
49:00qui est basé sur la lune.
49:02La communauté juive passe à l'an
49:045785
49:06depuis la création du monde. Pour ça
49:08la tradition demande deux jours de fête.
49:10D'où la chanson que vous entendez du mercredi 2 octobre
49:12au soir jusqu'au coucher du soleil
49:14ce vendredi 4 octobre.
49:16Et demain donc c'est Shana Tova.
49:18Donc si vous connaissez des amis
49:20juifs, si vous connaissez des amis
49:22chrétiens, si vous connaissez
49:24des amis russes, si vous connaissez des amis chinois
49:26vous pouvez passer
49:28plein de nouvelles ans différentes de l'année.
49:30Je peux vous dire que tous les juifs
49:32en ce moment se souhaitent une meilleure
49:34année pour l'année qui vient que celle
49:36qui vient de s'ajouter. Alors évidemment
49:38je voulais bien sûr
49:40souligner que ce Shana Tova
49:42qu'il faut souhaiter dans des conditions
49:44si particulières. On dit toujours
49:46je te la souhaite avec du miel.
49:48Effectivement
49:50cette année est
49:52particulière. Je sais
49:54qu'on nous écoute beaucoup en Israël
49:56donc on salue
49:58nos amis. Vous étiez en Israël tout l'été
50:00et vous le savez. Et puis les
50:02français de confession juive
50:04évidemment nous écoutent
50:06souvent bien sûr et on pense à eux
50:08ce soir particulièrement.
50:10Je ne présente qu'un journal
50:12chaque année, chaque année
50:14et chaque mois. Le service littéraire André Breton
50:16le pape Breton 1er
50:18c'est notre ami François Séréza
50:20c'est service
50:22littéraire et je demande à chaque fois
50:24que vous êtes
50:26abonné depuis le temps que j'en parle ?
50:28Non mais vous savez c'est très
50:30difficile d'avoir le temps de lire tes
50:32hebdomadaires. Je vous assure
50:34ça tombe bien sa mention. Mais je ne vous demande pas
50:36de le lire je vous demande de vous abonner.
50:38Je vous demande de payer une sorte d'abonnement
50:40que vous ne lisez pas
50:42vous le donnez à vos enfants.
50:44C'est votre manière de me souhaiter la bonne année.
50:46Franchement
50:48ça coûte 3 euros
50:50ça coûte 3 euros
50:52par an ça fait moins de 40 euros
50:54je pense que votre fortune
50:56personnelle peut
50:58assumer cette...
51:00Elle est basée sur l'économie monsieur.
51:02Je pense que votre fortune personnelle
51:04peut assumer ce genre de choses.
51:06Comme on peut le voir d'ailleurs
51:08sur vos vêtements.
51:10J'ai bien fait les choix.
51:12Bon et alors évidemment François Serezat a fait un papier
51:14sur Thomas Morales
51:16qui est absolument formidable. Thomas Morales qu'on recevra
51:18d'ailleurs qui a écrit un bouquin sur la nostalgie
51:20de la province qui est merveilleux.
51:22On retrouve Bernard Morlino
51:24dans ce numéro. Je cite souvent
51:26l'ami Bernard Morlino. Il y a Philippe Bilger
51:28qui est là. Il y a un papier sur
51:30Alain Delon. Il y a un papier
51:32sur la mère d'Arthur Rimbaud.
51:34Bref c'est vraiment très intéressant
51:36et il y a toujours cette rubrique
51:38que j'aime beaucoup. On trouve ça mauvais
51:40ou on trouve ça bien.
51:42Avec les livres qu'a aimé François Serezat
51:44qui est un mousquetaire.
51:46Un mousquetaire
51:48et vraiment un service littéraire.
51:50Voilà !
51:52Vous ne m'appelez même pas quoi.
51:54Je ne vous appelais pas parce que
51:56vous rentrez... Chana Tova Pascal. Chana Tova à tous.
51:58Bonne année. Vous rentrez à...
52:00A Guitioua on dirait en Yiddish.
52:02A Guitioua en Yiddish absolument. C'est important de le dire.
52:04Chana Tova c'est demain qu'on dit Chana Tova.
52:06C'est pendant 7 jours.
52:08Et puis ça nous mène à Yom Kippur.
52:10Non mais même hier vous m'auriez souhaité la bonne année
52:12que je vous aurais souhaité. Disons que les gens se rassemblent ce soir
52:14mais pendant une semaine vous célébrez.
52:16C'est tous les jours la bonne année.
52:18C'est tous les jours la bonne année.
52:20Marre d'attention. Vous prenez tout le temps. Tous les jours.
52:22Le programme. Oui le programme va nous mener
52:24bien sûr en Israël. On va continuer
52:26de suivre cette séquence
52:28particulièrement importante entre Israël et l'Iran.
52:30À quand une riposte ? De quelle envergure ?
52:32Dans quel endroit ? Avec quel timing ?
52:34On tentera d'y voir plus clair.
52:36Des invités qu'on écoutera attentivement.
52:38Le général Paloméros, Rafali Rouchalmi,
52:40l'ancien officier des renseignements israéliens
52:42qui nous éclaireront. On va évidemment revenir
52:44sur la méthode Barnier face au tonton Flingueur
52:46quand même hier à l'Assemblée nationale.
52:48Gros plateau politique. Philippe Ballard,
52:50Florence Berthoud, Richard Ramos, Laurent Jacobelli
52:52seront sur ce plateau pendant la soirée.
52:54Puis on évoquera également les hausses d'impôts
52:56parce qu'on aimerait bien y voir plus clair.
52:58Et bien on va essayer d'y voir plus clair avec notre ami
53:00Nicolas Bouzou, économiste, qui sera avec nous à 22h.
53:02Et comment il peut savoir ? Il a des infos ?
53:04Et c'est tout.
53:06Venez, regardez, allumez votre petite télévision à 22h.
53:08Je crois que vous êtes concernés
53:10directement Pascal, donc écoutez vraiment.
53:12Écoutez à 22h.
53:14Je souhaiterais que
53:16les attaques personnelles restent aux baissières.
53:18Il porte un jugement critique.
53:20Je souhaiterais qu'elle
53:22n'entre pas dans le débat.
53:24Félix Perrault a été
53:26avec nous aujourd'hui.
53:28La réalisation a été assurée par Jean-Luc Lombard.
53:30La vision a été assurée par
53:32Ludovic Liébard.
53:34Marc Fontaine était au son, Benjamin Naud bien sûr,
53:36Lucas Busutil
53:38et Félix Perrault.
53:40Je remercie grandement pour sa présence
53:42depuis le début de l'après-midi.
53:44Toutes les émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
53:46Bonne soirée à tous
53:48et une nouvelle fois, Shana Tovar.