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Après plusieurs années de décroissance, Markal, grande entreprise drômoise du bio, a connu un retour vers la croissance au premier semestre 2024. Une conséquence de la baisse de ses prix, mais aussi du retour des consommateurs vers les magasins spécialisés.

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00:00Près de 3000 exploitations bio en Dromardèche, avec les difficultés qu'on connaît les dernières années.
00:05Mai 2024 Alexandre, pourrait bien être un tournant.
00:08En tout cas, un géant dromois du bio va mieux.
00:11Oui, c'est l'entreprise Markal dont l'usine de transformation est basée à Saint-Marcel-les-Valences.
00:16Les chiffres de la première moitié de l'année sont tombés et ils sont positifs, nous dit le président Philippe Roulet.
00:22On a un retour à la croissance en volume de plus 5%
00:25et de plus 1% en chiffre d'affaires après plusieurs années de décroissance.
00:30Donc, c'est des résultats pour nous qui sont encourageants.
00:34A confirmer, mais c'est une bonne nouvelle donc pour l'entreprise.
00:37Et c'est vrai sur le marché du bio en général ?
00:39Alors, pas exactement, mais contrairement aux années qui ont suivi directement le Covid,
00:44il n'y a pas de catastrophe dans les chiffres.
00:46En fait, les ventes augmentent, les ventes directes et les ventes dans les magasins spécialisés,
00:50mais elles baissent dans les grandes surfaces et les moyennes surfaces, les GMS comme dit Philippe Roulet.
00:56Un recul de la GMS qui est lié peut-être à des niveaux de prix,
01:00mais je pense avant tout à un repli des assortiments,
01:03un repli de la promotion, un repli de l'espace qui est proposé en linéaire dans ces magasins.
01:09Et en fait, ce qu'on constatait depuis 10 ans, c'est-à-dire une forme de transfert des ventes
01:14de la distribution spécialisée bio vers la GMS,
01:16tous les cas sur le premier semestre 2024, ce transfert s'est stoppé.
01:20Donc, le marché va un peu mieux pour les près de 3 000 exploitations bio en Dromardèche-le-Bablesse.
01:26Au niveau des aides de la PAC, il y a toujours du retard, ça ne change pas.
01:30De son côté, Markal a progressé notamment selon la direction
01:34parce qu'elle a profité de la baisse des prix de l'énergie pour baisser ses propres prix.
01:37Et ils vont continuer à baisser les prix ?
01:39Alors, ce n'est pas forcément une stratégie à moyen ou à long terme,
01:42mais le but, ça reste d'être vu en bon rapport qualité-prix auprès du public
01:46et puis de se positionner sur des nouveaux marchés.
01:49Je vous donne un exemple, les grosses pâtes, les calamarata, les rigatoni, ça n'existe pas en bio.
01:59Donc, Markal va commencer à en proposer et développer sa marque de cuisine italienne
02:03qui s'appelle Luce, et qui a marché fort au premier semestre, qui a fait plus 11% de ventes.
02:08Tout ça combiné fait que Philippe Roulet, le président de Markal,
02:12est optimiste pour la suite, pour le bio en général d'ailleurs.
02:15Moi, je pense que la vocation du bio qui est apportée au consommateur,
02:20une alimentation qui est saine, sans aucune répercussion vis-à-vis de l'environnement,
02:25quelque chose qui va rebondir dans les prochaines années.
02:27La population se rend bien compte que l'utilisation de pesticides chimiques
02:32est nocive pour la santé et nocive pour l'environnement.
02:34La bio va sortir gagnante sur les prochaines années.
02:37Philippe Roulet, donc, pas inquiet concernant la baisse des surfaces agricoles bio.
02:42C'est quand même un phénomène qui continue pour le moment en France.
02:45Markal recrute même 4 à 5 personnes à Saint-Marcel-les-Valences
02:48et va dépasser donc les 110 salariés.
02:51L'info en plus à retrouver avec cette truculence d'Alexandre Berthoud
02:56autour des calamarata, des rigatoni, gorgonzola, parmigiano...

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