• il y a 2 mois
Symbole d'une nature authentique et préservée, la forêt vit une phase d'industrialisation sans précédent depuis une cinquantaine d'années. Mécanisation, monocultures, engrais et pesticides, disparition des savoir-faire, la gestion forestière suit à vitesse accélérée le modèle agricole intensif. Cette industrialisation de la sylviculture conduit à une standardisation des essences avec, à la clé, un appauvrissement des sols et de la biodiversité forestière. Elle pousse également les forestiers, déjà soumis à un très fort mal-être, à l'endettement. Pourtant, des alternatives existent, notamment la sylviculture irrégulière et continue et la création de groupements forestiers citoyens...
Transcription
00:00C'est bien une plantation d'arbres, mais est-ce qu'on peut appeler ça une forêt ?
00:11T'entends les oiseaux toi ?
00:16C'est la négation du métier du forestier ça, quand on voit ça.
00:27La silviculture s'est devenue monumentale, c'est la tendance générale de l'agriculture,
00:36mais là, les engins qui interviennent en forêt, c'est complètement monstrueux.
00:40Les logiques, elles viennent de l'industrie du plastique, du pétrole et de la finance.
00:46À un moment donné, il faut percevoir que ce n'est pas mariable ces deux logiques-là.
00:50Je vois la forêt peut-être plutôt comme une continuité que comme une plantation qui
01:02doit être coupée pour finir le cycle.
01:06Notre objectif prioritaire, c'est de faire en sorte qu'il y ait un renouvellement,
01:12et non un bilan financier positif.
01:16On veut préserver des forêts, continuons le combat pour en préserver le plus possible.
01:24Je trouve que c'est encore un des derniers endroits où on est tranquille, c'est la forêt.

Recommandations