Jean-Louis Aubert est l'invité de Télématin, il présente son dixième album solo "Pafini". Un album de onze titres pleins de joie et d'entrain.
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00:00Ils sont contents de se retrouver, ces deux-là.
00:02Ça y est, ben voilà.
00:03Alors, notre invitée aujourd'hui, c'est Jean-Louis, Jean-Louis Aubert.
00:07Et si vous entendez cette chanson, elle nous a accompagnés tout l'été.
00:10Et alors Jean-Louis, il faut quand même que vous nous confiez un petit secret.
00:13Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous ne vous étiez pas...
00:15Réveillé.
00:16Voilà, c'en dit long sur le côté matinal de notre Jean-Louis.
00:19C'est la première fois de ma vie.
00:20Vous savez quoi ?
00:21Installez-vous.
00:22Enfin, depuis l'école.
00:23Oui, c'est important.
00:24De sa vie, on ne va pas vraiment le croire.
00:25Pour vous donner un petit peu d'énergie, un petit peu d'entrain,
00:28on va vous donner le petit-déjeuner de vos rêves.
00:31Votre petit-déjeuner préféré, parce qu'on s'est renseignés.
00:33Il paraît que vous adorez ça.
00:35Une omelette avec un thé.
00:36Voilà, on vous l'a préparée pour le réveiller.
00:38Regardez, ça arrive.
00:39C'est livré à la maison.
00:40Tu n'avais pas pris ton petit-déjeuner ?
00:41Vous voyez qu'on sait recevoir.
00:42Voilà, costaud.
00:43Est-ce que c'est les oeufs de mes poules ?
00:45Ah ben non, ce n'est pas à vos poules.
00:47Parce qu'il faut le savoir, effectivement.
00:49Jean-Louis aime les animaux.
00:50Il a des poules.
00:51Ce sont des oeufs de perche, quand même.
00:54Rapporté par notre productrice, Ophélie.
00:56Génial.
00:57Je vous en prie, profitez.
00:58Vous pouvez déguster.
00:59On va parler de votre dixième album solo,
01:01qui s'intitule « Pas Fini ».
01:03C'est prometteur, un album avec…
01:04Moi, j'ai trouvé que c'était un album de joie, Jean-Louis.
01:07Il y a plein de…
01:09C'est votre univers.
01:11Il y a toujours de l'entrain.
01:12Il y a de la joie, il y a de l'entrain, il y a des messages.
01:14Même dans le nom.
01:15Pas fini, pas fini.
01:16Mais oui, c'est pas fini.
01:17Mais il y a un petit peu de frustration dans « Pas Fini » aussi.
01:20Il y a ?
01:21Il y a un petit peu de frustration.
01:23L'album, alors, il n'est pas fini.
01:25Mais c'est ça.
01:26Il y a combien de titres sur cet album ?
01:28Une dizaine ?
01:29Onze ?
01:30Il y a peut-être des trucs cachés.
01:32Il faut bien fouiller.
01:33C'est ça.
01:34Mais il y a plein de chansons qui cognent encore dans le sac à dos.
01:37J'ai envie de continuer.
01:39Là, je suis parti pour deux ans, je pense.
01:41Pour notre grand bonheur.
01:42Vous vous faites aider par les nouvelles technologies,
01:44parce que comme Paul McCartney,
01:46vous avez utilisé l'intelligence artificielle dans votre album.
01:50Non, c'est pas vrai ?
01:51On en fait un plat comme…
01:53Non, c'est…
01:54C'est pas une erreur ?
01:55Oui, c'est exactement…
01:58Elle n'a rien composé, mais une vieille maquette que j'adorais,
02:01je lui ai fait séparer toutes les pistes,
02:03et puis on a pu rejouer dessus et tout ça.
02:06Donc ça, c'est vraiment extraordinaire.
02:08Ce n'est pas elle qui crée les chansons, quoi ?
02:10Il ne faut pas.
02:11J'ai essayé.
02:12Ah bon ?
02:13J'étais très déçu.
02:14Ah bon ? Ça donne quoi ?
02:15Eh bien, ça écrivait presque comme moi.
02:18Moi, je trouve ça plutôt rassurant.
02:20Ça veut dire qu'on ne peut pas se passer du talent
02:22de nos artistes qui écrivent des textes,
02:24qui font de la musique, comme Jean-Louis.
02:26Vous savez, le contraire de l'intelligence artificielle ?
02:28Vas-y.
02:29C'est la bêtise naturelle.
02:30Eh bien voilà, exactement.
02:31Et on est bien nombreux à en être atteints.
02:33Je voudrais qu'on s'intéresse à votre côté rock,
02:36mon cher Jean-Louis.
02:38Il y a Titi.
02:39Vous connaissez Titi ?
02:40Votre fils Arthur.
02:41Oui, bien sûr.
02:42Il aimait poser…
02:43Oui, c'est ça, mais il n'est pas réveillé.
02:44Là, j'étais un peu…
02:46Votre fils Arthur, Titi,
02:48il aimait bien poser ses mains sur les cordes des guitares
02:50quand vous jouiez, quand il était petit.
02:52Et même tout jeune, il a fait un petit disque comme ça.
02:55Il avait 12 ans et il était très bien, son disque.
02:57Il nous a raconté un papa
02:59qu'on ne peut plus attendre et sans.
03:01On écoute Titi.
03:02Quoi ?
03:03Salut à tous et salut mon papou.
03:05Un petit message d'amour
03:07que tu n'es pas habitué à voir en vidéo.
03:10Voilà, pour te dire que
03:12tu le sais déjà.
03:13Je suis fier de toi.
03:14Fier de l'artiste que tu es.
03:17Fier de l'artiste que tu es sur scène
03:19et surtout du papa que tu es dans la vie.
03:22Et on m'a demandé de me rappeler
03:24d'une petite anecdote nous concernant.
03:26Est-ce que tu te souviens
03:28de ce voyage en Jamaïque avec maman
03:31et de cette baignade dans la rivière
03:33où déjà à l'époque,
03:34tu disais « Allez, saute ! »
03:36Est-ce que tu te souviens de ce qu'il y avait en dessous ?
03:40Alors, évidemment, vous allez nous dire ce que ça vous fait
03:42et vous allez nous dire ce que c'est ce « Allez, saute ! »
03:44dont il parle.
03:45Il est trop mignon.
03:46Il y avait quoi en dessous ?
03:47Il y avait quoi en dessous ce « Allez, saute ! »
03:48dont il parle ?
03:49C'est quoi ?
03:50Rien, rien.
03:51C'est ce que je disais.
03:52Il y avait des crocodiles de deux mètres.
03:56Il y en avait plein.
03:57On a l'habitude des crocodiles dans le rock.
03:59Ah, des grands.
04:00Mais je ne sais pas.
04:01Comme les Jamaïcains y allaient,
04:03j'ai dit on peut y aller.
04:05Normalement, il n'y a pas de différence.
04:07Ils étaient des alligators.
04:09Alligators ou crocodiles.
04:11Mais gros.
04:12Des gros.
04:13Un peu comme ça.
04:14Arthur, il vous appelle Papou.
04:16C'est super mignon.
04:17Ce n'est pas un surnom trop rock.
04:20C'est le surnom d'un papa qu'on aime.
04:22C'est Papou et Titi.
04:23Titi, oui.
04:24Vraiment, ce n'est pas mal non plus.
04:25Titi et Papou.
04:26Parce que vous vous mutez un petit peu
04:27des puristes du rock dans la chanson
04:29« Air and Air ».
04:31On va l'écouter.
04:32Je fais ce que je dis
04:33Et je dis ce que je fais
04:36Du rock and roll
04:39Du rock and roll
04:42Du rock and roll
04:43Il faut se moquer un peu du côté rock and roll.
04:46Ça peut être un peu conservateur
04:50de mettre à son bébé dans le landau
04:52une tête de mort avec un t-shirt
04:54avec marqué rock and roll.
04:56Dans la musique, il faut que ça évolue.
04:58Et le rock, pour moi,
04:59c'est plutôt une philosophie
05:01et il faut toujours que ça avance.
05:03Vous avez déjà 50 ans de carrière.
05:05Ça fait longtemps qu'on vous connaît.
05:06Ça fait longtemps que vous êtes dans nos vies.
05:07Ben oui.
05:08Mais non, je me suis réveillé ce matin.
05:09Écoute, arrêtez.
05:11Vous n'avez pas encore 70 ans, sauf erreur.
05:15Et ce titre…
05:17C'est ça, vous avez 60 ans avant, on est d'accord.
05:25Le rock, ça conserve.
05:26On le sait, évidemment.
05:27Quand vous l'appelez « Pas fini, ce titre »,
05:29est-ce que c'est parce que
05:30c'est pas du tout pour vous
05:32le moment de lâcher le micro
05:33et qu'au contraire, vous dites
05:34« J'ai encore plein de choses à vous dire jusqu'à 90 et 100 ans ».
05:37Des choses à vous dire, je ne sais pas,
05:39mais des envies.
05:41J'en ai beaucoup, beaucoup.
05:42Des envies de quoi ?
05:44Des envies de nouvelles chansons,
05:45des envies de découvrir.
05:47Maintenant, il y a un monde qui s'ouvre à nous.
05:49Et puis, je fréquente pas mal de jeunes musiciens aussi.
05:53Il vous inspire ?
05:54Il vous inspire, les plus jeunes ?
05:55Ah oui, je trouve ça merveilleux.
05:57J'ai eu une période où je disais
05:58« La musique, non, c'est en train de baisser.
05:59Là, ça peut être toujours la même chose. »
06:00Mais ça, c'est un peu ce qu'on n'entend pas
06:02dans le mainstream, qu'on dit au milieu.
06:04Mais c'est un océan.
06:06C'est un océan.
06:07C'est un océan de jeunes qui jouent dans tous les coins.
06:10Et maintenant, ça s'est beaucoup démocratisé.
06:13Avant, il fallait être dans un grand studio,
06:15déjà avoir des gens avec nous pour pouvoir financer ça.
06:18Maintenant, on peut en faire de la musique partout.
06:20Vous vous intéressez justement à tous ces jeunes hyper inspirants.
06:23Il y en a plein qui s'inspirent de vous aussi.
06:25Et vous savez qu'on a un super grand fan, en fait, sur ce plateau.
06:27En la personne de Julien Arnaud.
06:29Super grand fan, inconditionnel.
06:32Oui, oui, attends, tu vas voir.
06:33Inconditionnel de téléphone.
06:36Regardez, c'était en 2015.
06:39Donc, c'était hier.
06:40Aussi, l'action.
06:55Il y a encore un peu de boulot pour ressembler de près à Jean-Louis Aubert.
06:58Il est un peu indulgent, Jean-Louis Aubert.
07:00C'est la première fois que je me retrouve sur scène.
07:01C'est drôlement bien.
07:03Voilà, il aurait pu épouser une carrière, non ?
07:05Dites-nous, conseillez-nous comment on répond sur scène.
07:07Je reconnais pas la chanson.
07:10Merci, Alec, j'apprécie.
07:12Vous savez, j'aime pas trop le mot professionnel dans la musique.
07:16Et je dis à tout le monde, si vous voulez essayer, essayez.
07:19Et sinon, vous aurez quand même votre guitare à côté de vous toute votre vie.
07:22Et être un amateur dans ce genre de truc, c'est aimer.
07:25Et c'est top.
07:27Valérie, j'ai une question à vous poser, parce que ça m'interpelle.
07:30Pourquoi vous écrivez pas fini comme ça ?
07:33Parce que c'est... Je sais pas.
07:36Parce que ça faisait un seul mot.
07:38C'est un peu comme quand vous voulez ouvrir un magasin de coiffure, par exemple.
07:42Vous cherchez à faire de la poésie sur le titre.
07:44Ouais, c'est ça, d'accord.
07:46Non, mais je trouvais ça très drôle.
07:48C'était l'écriture texto, un peu.
07:50Ouais, c'est ça. Je trouvais ça super...
07:52Allez-vous rester avec nous, Jean-Louis Aubert.
07:54Parce que dans quelques instants, il y a Alex Jaffray qui est juste à côté de vous,
07:57qui va vous questionner en musique.
07:59On part en pub d'abord avec l'une des chansons de votre album.
08:03Non, ça va aller.
08:04C'est pour faire plaisir à votre fils. Il est complètement ailleurs aujourd'hui.
08:06Il ne nous occupe plus du tout, mais c'est l'heure.
08:08C'est pour faire plaisir à votre fils. On écoute Sautes.