Robert Ménard, maire DVD de Béziers, était l'invité de "Julie jusqu'à minuit" ce mercredi soir. Pour lui, la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur est une "bonne nouvelle".
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00:00Est-ce que vous croyez aux capacités de Bruno Rotailleau, nouveau ministre de l'Intérieur, de changer les choses ?
00:04Lui qui dit qu'il veut faire évoluer l'arsenal juridique.
00:06Ce qu'il dit, je trouve que c'est formidable jusqu'à présent.
00:09Moi, tout à l'heure, j'entendais... Comment elle s'appelle ?
00:13Oh, si j'oublie le nom...
00:15Quelqu'un sur BFM TV ?
00:16Non, non, oui, de la Nièce.
00:17Marion Maréchal.
00:18Marion Maréchal, je n'oublie pas ça, je la connais depuis 20 ans.
00:20J'entends Marion qui a tellement de mal à dire que Bruno Rotailleau, il dit des choses qui sont à peu près celles que le Rassemblement National dit.
00:29Enfin, à part d'aller chercher une loupe.
00:31Aucun des deux ne veut que le dire.
00:33Parce que du côté de Bruno Rotailleau, il n'a pas envie qu'on dise...
00:36Quand même, ce qu'il dit, c'est à peu près comme le Rassemblement National.
00:39Et le Rassemblement National, il ne veut surtout pas qu'on dise ça, parce qu'il se dit quoi ?
00:43Alors, je veux dire, mon pain blanc, il y a quelqu'un d'autre qui est en train de le manger.
00:46Moi, je dis que c'est une bonne nouvelle.
00:48Je suis ravant de ça.
00:49Mais est-ce que, dans ce gouvernement qu'on connaît, dans cette Assemblée Nationale fracturée qu'on connaît,
00:54est-ce que... Alors, vous défendez ses idées,
00:56mais est-ce que vous pensez qu'il a les capacités, les moyens de faire évoluer les choses ?
00:59Il y a tout un tas de choses qui relèvent du réglementaire.
01:02Dans un tout autre domaine.
01:04Par exemple, je vais vous prendre... Qu'est-ce que je prends ?
01:06L'aide médicale d'État.
01:07L'aide médicale d'État, c'est 1,3 milliard, 1,7 milliard.
01:10Enfin, on ne va pas discuter.
01:12Plus d'un milliard d'euros.
01:13Dire qu'on va supprimer l'aide médicale d'État est une bêtise.
01:17Ça coûte plus cher à terme.
01:18Non, non. Et puis, ça ne se fait pas.
01:20Et puis, il y a des gens, quand ils sont gravement malades,
01:22je ne vais pas oublier, parce qu'ils sont...
01:24Le principe.
01:25Non, non.
01:26Juste parce que dans la rue, moi, je ne laisse pas quelqu'un souffrir,
01:29qu'il soit en situation illégale ou pas, je m'en contrefous.
01:32Je le soigne, lui.
01:33Oui.
01:34En même temps, tu peux te dire qu'il y a un certain nombre de choses anormales.
01:39Je vous cède deux exemples, parce que je ne suis pas sûr que vous le sachiez.
01:42Dans le panier, il y a le recollement des oreilles,
01:47ou les anneaux gastriques.
01:49Honnêtement.
01:50Honnêtement.
01:51Honnêtement.
01:52Tu te demandes s'il y a un mec qui est tombé sur la tête.
01:55Pour faire ça, il n'y a pas besoin d'une loi, madame.
01:58C'est du réglementaire.
01:59On peut, dans le réglementaire, changer un certain nombre de choses.
02:03Moi, ce que j'espère, c'est que ce gouvernement,
02:05à qui je ferai tout pour l'aider,
02:07même qui est le ministre de la Justice en question,
02:10ça ne me gêne pas.
02:11Le pluralisme, c'est ça.
02:12Si tu n'oses, tu fais.
02:14Et puis, personne, aujourd'hui, n'est capable de faire autrement.
02:16Moi, je pense qu'il faut l'aider.
02:17Et surtout, je me dis que s'il n'est là que pour quelques mois,
02:20quelques mois,
02:21s'il emploie ces quelques mois à prendre un certain nombre de mesures,
02:24pas de grand débat.
02:25Vous savez, ils ne vont pas faire une loi,
02:27une énième loi sur la sécurité et tout.
02:29Ils ne peuvent pas le faire.
02:30Mais prendre un certain nombre de mesures...
02:32Il a dit qu'il n'était pas contre.
02:33Oui, mais enfin, immigration...
02:34Oui, mais elle ne passera pas.
02:36Je suis d'accord.
02:37Il n'y a pas de sujet, Pablo.
02:38Ce n'est que du décret et du travail admis.
02:40Ce que je souhaite, c'est qu'un certain nombre de mesures
02:43qui pourraient nous éviter, par exemple,
02:45qui auraient pu nous éviter ça.
02:46Dire...
02:47On est tous d'accord là-dessus.
02:49Peut-être que l'OQTF, on aurait dû l'apprendre avant
02:52pour que le type, quand il sorte,
02:54il parte directement puisqu'il devait partir.
02:57Attendez, pardon.
02:59Cette jeune fille, elle ne serait pas morte.
03:02C'est juste ça.
03:04Ça ne change pas nos divergences philosophiques, idéologiques.
03:09Mais ça fait qu'il y a un mort de moins.