• il y a 3 mois
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Alors que la quatrième semaine d'audience a débuté dans le procès des viols de Mazan, une psychologue a expliqué ce mardi les raisons du "passage à l'acte" de plusieurs des accusés. Selon elle, il s'agirait d'un mécanisme de défense face à leurs failles narcissiques.
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Transcription
00:00Leur profil psychologique est passé au crible au procès des viols subis par Gisèle Pellicot.
00:05Le cas de 6 des 51 accusés sont débattus cette semaine et aujourd'hui,
00:09une psychiatre a livré les conclusions de ses expertises.
00:13Bonsoir Stéphane Burgatte.
00:14Bonsoir Pierre, bonsoir à tous.
00:15Et l'addiction est au cœur de ces analyses.
00:18En effet, l'addiction au sexe d'homme décrit comme impulsif,
00:22à la recherche de satisfaction avec des rencontres libertines,
00:25rencontres rapides, faciles, des plans à trois.
00:28À la barre, la psychiatre parle de béquilles narcissiques pour faire face à une faille,
00:32une faible estime de soi, addiction aussi à l'alcool et ou au cannabis,
00:37voire à la cocaïne, certains depuis leur adolescence.
00:39L'un des accusés affirme par exemple qu'il a un problème avec la boisson depuis l'âge de 13 ans.
00:44Des hommes au profil borderline avec parfois des tendances suicidaires,
00:48voire même pour certains des tentatives de suicide.
00:51Leur intelligence est qualifiée de moyenne, moyenne, basse,
00:55aucune maladie mentale diagnostiquée,
00:57c'est-à-dire que leur conscience n'est pas altérée.
00:59Si certains ont des casiers judiciaires vierges,
01:02d'autres ont déjà eu des condamnations.
01:04L'un cumule par exemple 10 ans d'emprisonnement
01:06pour des affaires de séquestration ou de vol avec violence.
01:09L'autre est passé par la casse-prison dans sa jeunesse pour vente de stupéfiants.
01:13Un dernier, enfin, multiplie les infractions, outrages, refus d'obtempérer,
01:17appels malveillants et violences surconjointes.
01:19Merci Stéphane Burgat, correspondant d'Europe 1 en direct de la cour criminelle du Vaucluse.

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