Yaël Braun Pivet, présidente de l'Assemblée nationale est l'invitée du Face-à-Face sur BFMTV et RMC.
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00:00J'ai été frappée par les mots que Gérald a prononcés.
00:05Moi, je crois que lui, comme moi, nous sommes attachés
00:08à la promesse républicaine dans notre pays, au fait que
00:12tout individu qui vient en France et qui vit en France
00:16a la capacité de s'intégrer, a la capacité de s'élever.
00:20Il parle de son grand-père.
00:21Moi, je parle souvent de mon grand-père à moi,
00:23qui, lui, est venu en France avec un visa touriste avant-guerre,
00:27qui s'est battu pour la France aussi, qui a été médaillé de la résistance
00:32et dont la petite fille, aujourd'hui, est présidente de l'Assemblée nationale.
00:35Et vous l'avez rappelé, quatrième personnage de l'État.
00:38La promesse républicaine, c'est ça, c'est de l'intégration.
00:41C'est le fait qu'on partage les valeurs de la République
00:44et que chacun, sur le territoire de la République, partout
00:47sur le territoire de la République, a les mêmes chances,
00:50les mêmes chances d'ascension, les mêmes chances de progression,
00:54les mêmes chances d'épanouissement.
00:56Et c'est à cela que l'on doit être tous attachés.
00:59Mais est-ce qu'il ne dit pas précisément l'inverse quand il dit
01:01si je m'étais appelé Moussa, je n'aurais pas pu être là devant vous ?
01:06Moi, je ne crois pas à cela.
01:08Je crois que la France permet justement à chacun d'avoir cette ascension.
01:13Il dit si je m'étais appelé Moussa,
01:16j'observe qu'au gouvernement, nous avons Rachida, nous avons Hauteman,
01:20nous avons à l'Assemblée nationale une femme qui s'appelle Yaël.
01:24Et donc, ce n'est pas une question de prénom.
01:28C'est une question de promesses républicaines, de destin,
01:31d'intégration, de valeurs, d'appartenance collective à une nation.
01:35Faisons attention à ne pas confondre les choses.