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Fabien Vanhemelryck, secrétaire général Alliance Police Nationale, a réagi à la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur ce lundi 23 septembre.

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Transcription
00:00— Bonjour, M. Van der Merlick. Vous me disiez que vous aviez apprécié le discours politique. Vous attendez les actes, maintenant ?
00:05— Exactement. Il y a le discours. Mais comme on dit, on verra si ça sera suivi des faits. Évidemment, quand on prône un choc d'autorité,
00:11quand on dit qu'il faut rétablir l'ordre, c'est tout à fait ce qu'on demande. Et c'est la revendication de l'Alliance politique nationale.
00:16Maintenant, on verra sur la réalité du terrain. On verra s'il y a vraiment cette volonté politique, mais au plus haut sommet,
00:21parce que derrière M. Rotaillot, il y a le Premier ministre, il y a le président de la République. Et bien entendu, si le discours est en phase
00:28avec les faits, eh bien nous serons pleinement satisfaits. — Quand le nouveau ministre de l'Intérieur dit qu'il faut rétablir l'ordre,
00:33ça veut dire que les 4 années de Gérald Darmanin passer place Beauvau n'ont pas permis d'atteindre ce but ? C'est un bilan contrasté, raté ?
00:42— Je pense que les 4 années du ministre de l'Intérieur sont bonnes voire très bonnes pour les policiers, avec une loi d'orientation
00:47que tout le monde connaît. — Rétablir l'ordre. — Mais rétablir l'ordre, ce n'est pas juste... Et c'est là que M. Rotaillot le verra par lui-même.
00:52Ce n'est pas juste le ministère de l'Intérieur qui peut rétablir l'ordre. Vous pouvez interpeller tout ce que vous voulez.
00:56Les policiers le font à longueur de temps toute l'année. Si derrière, vous n'avez pas une réponse pénale forte, eh bien l'impunité,
01:03les incivilités continuent à augmenter, et la dangereuse idée du métier qui va avec. Donc M. Rotaillot a cette volonté.
01:10M. Darmanin l'avait aussi. Mais M. Darmanin s'est heurté aussi parfois à un mur, notamment à travers la justice, à travers le garde des Sceaux,
01:17mais à travers aussi l'ensemble du gouvernement, et idéologiquement peut-être pas en phase toujours avec le président de la République,
01:22même s'il le remercie aujourd'hui. — Merci, monsieur, d'avoir été avec nous. On a bien compris que c'était la nomination
01:26non pas de Bruno Rotaillot qui vous gênait mais celle du nouveau ministre de la Justice, Didier Migaud.

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