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00:00Il faudrait 1,5 million d'euros à l'agence kénienne antidopage pour fonctionner correctement.
00:05Or, pour cette année fiscale, elle n'a touché que 10% de cette somme, alors les conséquences
00:09sont immédiates.
00:10Depuis le mois de juillet, elle n'a effectué aucun contrôle antidopage, c'est-à-dire
00:13juste avant le début des Jeux de Paris.
00:16Depuis des décennies, le Kenya est dans le collimateur des autorités antidopage mondiales,
00:21puisque le pays a de multiples reprises montré qu'il ne souhaitait pas complètement collaborer
00:25avec les instances internationales, que son agence était déficiente et qu'il y avait
00:29de nombreux cas de triches.
00:30Mais voilà, depuis deux ans, le Kenya a massivement investi dans son agence antidopage, elle était
00:35en train de redorer son blason, de multiples athlètes ont été identifiés au Kenya,
00:39des athlètes qui trichaient lors d'entraînements, lors de compétitions.
00:43Plus d'une centaine d'entre eux sont actuellement suspendus.
00:46Alors, comment justifier que le dopage soit aussi présent au Kenya ? Et bien, pour deux
00:50raisons.
00:51Tout d'abord, il y a l'appât du gain, bien évidemment, et aussi la facilité de se procurer
00:54les substances dopantes, notamment en vente livre dans certaines pharmacies.
00:59Alors, quelles pourraient être les conséquences pour le Kenya ? Et bien, le pays pourrait
01:03être suspendu de futures compétitions et cela risque de poser de gros problèmes dans
01:07un futur très proche puisque le Kenya doit organiser la chaîne avec l'Ouganda et la
01:12Tanzanie au mois de février prochain.