• il y a 3 mois
Mercredi 18 septembre 2024, SMART JOB reçoit Nathalie Gourdin (cofondatrice, NGM Solutions) , Stéphane Maas (directeur transitions, Pro IDF) , Guillaume Le Dieu de Ville (cofondateur, Lingueo) , Guylaine Soavi (docteure en psyco-pédagogie, fondatrice, AECD / IDEV) et Elise Moron (cofondatrice, Blendy)

Category

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job. Votre rendez-vous, emploi, RH, management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles, évidemment, bien dans Smart Job.
00:16Aujourd'hui, on parle du CPF, oui, le compte de formation avec une stratégie de contournement. On va parler justement de cette stratégie avec Guillaume Ledieu de Ville, cofondateur de Lingueo.
00:27Il est notre invité. Le cercle RH, l'art de la reconversion pro à l'occasion d'un événement organisé dans quelques jours. On va en reparler évidemment avec Stéphane Mas.
00:36Il est le directeur général de Transition Pro IDF. Il est à l'origine de cet événement sur la reconversion. Il y aura avec nous Nathalie Gourdin. Elle est déjà venue sur notre plateau.
00:44C'est une militaire de carrière reconvertie. Et puis Guylaine Sohavi, docteur en psychopédagogie, fondatrice de AECD IDF. Voilà nos invités pour le cercle RH.
00:54On terminera notre émission avec les irritants dans le processus de recrutement. La mauvaise question, la mauvaise posture. On fera le point avec Élise Moreau, cofondatrice de Blendy, spécialiste justement de ces questions de recrutement.
01:07Tout de suite, c'est bien dans Smart Job.
01:08Bien dans Smart Job pour parler formation. C'est un sujet important pour les salariés. Formation des langues notamment. On en parle avec vous Guillaume Le Dieu de Ville. Ravi de vous accueillir.
01:28Bonjour. Vous êtes cofondateur de Lingueo. Exactement. Lingueo parce que vous mettez une petite note d'accent. Oui, peut-être que j'ai besoin de passer d'ailleurs entre les mains de vos formateurs.
01:39Fondé en 2007, vous êtes deux associés qui venaient de la Silicon Valley et vous avez créé cette entreprise qui marche très très bien. Quelques mots quand même sur cette relation au CPF.
01:50Parce que quand on est une entreprise de formation, on a tous ce désir de créer son CPF et d'aller toucher le plus large public. Comment ça s'est passé pour vous et comment certains réussissent à le contourner ou comment on peut réinventer ce CPF qui est aujourd'hui un peu sur ligne de crête ?
02:07Oui c'est une bonne question. Effectivement quand le CPF est apparu, tout d'abord c'était une vision de la formation, la liberté de choisir son avenir professionnel. Donc c'est vrai que l'idée était alléchante. Un dispositif, et c'est peut-être presque ce qu'il y a de plus important, un dispositif technique qui a permis l'instantanéité, c'est-à-dire qu'on peut vite entrer en formation.
02:26Avoir accès à un large panel de formation et un financement parce que chaque français a une alimentation sur son compte de 500 euros par an, voire 800 euros si vous êtes peu qualifié. Donc sur le papier, c'était exceptionnel. Effectivement en tant qu'organisme de formation, vous voulez entrer dans ce marché-là. C'est aussi un effet qui se coule si on peut dire.
02:49Le double effet qui se coule. Effectivement là où vous touchez un certain public qui payait de sa poche, une fois que le CPF existe, ce même public ne veut plus payer de sa poche. Donc quand même vous convertissez un marché.
03:01Deux sujets, on passe rapidement. Des abus qui ont été réglementés, le législateur s'y est penché, et un reste à charge. Et c'est là où les choses deviennent compliquées, c'est récent.
03:11Comment vous, vous l'avez ressenti ce reste à charge ? Est-ce qu'il y a eu des hésitations ? Est-ce que le client y va moins ? Et on va parler de la compensation parce que les entreprises ou les institutions régions peuvent mettre le complément.
03:23Oui, le reste à charge a été annoncé. On a un peu l'habitude des changements réglementaires, donc on ne va pas dire qu'on a eu peur. Mais on avait beaucoup d'interrogations.
03:33Le 2 mai, ça a été appliqué. Il a fallu attendre quelques mois pour en voir les conséquences. Pour l'instant, le bilan est positif. C'est-à-dire que l'offre s'est effectivement réduite.
03:43Mais aujourd'hui, le titulaire, c'est-à-dire chaque Français, va prendre un peu plus de temps pour choisir sa formation, parce qu'il va sortir 100 euros de son portefeuille, et va être plus engagé dans sa formation.
03:55Donc il y a une sorte de maturité qui est apparue. Des paniers moyens un peu plus importants, un temps de réflexion un peu plus important, mais ensuite un engagement beaucoup plus important tout au long de la formation.
04:07— Ce qui est important, c'est l'enjeu de ce reste à charge. Je parlais des entreprises, mais il y a des institutions régionales, donc les régions en France, dont la région Pays-de-Loire, parce que vous êtes évidemment partenaire de cette région, qui a décidé de mettre au pot et de payer le reste à charge.
04:21— Exactement. En fait, c'est pas qu'ils paient le reste à charge. Ils sont impliqués. Et c'est aujourd'hui que toute leur importance revêt... Enfin tout ce système revêt cette importance-là.
04:31En fait, depuis le départ, vous avez ce système d'alimentation, 500 ou 800 euros par an, et Pôle emploi, un certain nombre de régions, 5 à l'heure actuelle, ainsi que des entreprises qui peuvent venir participer au financement.
04:46Et ce qui est génial dans ce dispositif, celui du CPF, c'est que tout est informatisé. C'est-à-dire que je vais pouvoir identifier des cibles. Donc je suis une région, je suis le Pays-de-Loire, je vais pouvoir dire ce qu'ils ont fait à la rentrée.
04:55C'est pas la première fois. Ils ont tout de suite très tôt lancé ce type d'abondement. Ils vont pouvoir cibler une population, dire dans mon bassin économique, sur ma région, je vais pouvoir venir financer toutes les personnes qui ont moins de 26 ans ou qui ont plus de 50 ans, ce qu'ils font actuellement, sur un ensemble de formations choisies, et donc relancer de manière ciblée l'activité de leur région.
05:13— Et de la formation indirectement. — Et de la formation indirectement. Et dans ce cas-là, bien sûr, à partir du moment où ils cofinancent, le reste à charge n'existe plus.
05:21— Un mot quand même. C'est la région qui va piloter les formations qu'elle va orienter vers ses publics. On est bien d'accord ?
05:28— Complètement. Mais ça peut être un choix de formation, mais ça peut être un choix de qualification de personne, ça peut être un choix d'âge. Vous avez un certain nombre de critères qui vous permettent de venir soit aller sur, je sais pas moi, les métiers en tension dans une région, ou soit venir en soutien d'une population vieillissante qui a du mal à trouver un travail du fait de son manque de qualification.
05:49— Avant de nous quitter, lingoéo, je pense que je l'ai bien dit cette fois-ci, ça se passe bien au niveau des langues ? Est-ce que vous sentez la même appétence qu'il y a quelques années quand le CPF était à 100% ? Est-ce que les Français sont hésitants ou est-ce qu'ils se ruent vers les langues ?
06:03— Alors les langues restent toujours une des valeurs sûres, on va dire, dans le domaine de la formation. — Il y avait le permis de conduire et les langues. — Permis de conduire, langue, informatique. Mais là, le grand changement qui s'opère, en plus des régions et du pôle emploi, ce qui s'appelle France Travail maintenant, c'est également l'implication des entreprises. En fait, cette co-construction permet de piloter la formation. Donc nous, aussi bien avec les apprenants, donc les titulaires de comptes, et les entreprises, on travaille tous en collaboration pour venir apporter des formations plus adaptées.
06:32— Et c'est peut-être un deuxième souffle pour ce CPF qui, effectivement, a connu un petit coup d'arrêt avec ce reste à charge. Merci, Guillaume Le Dieu de Ville, d'être venu nous accompagner et nous éclairer. Vous êtes le cofondateur de Lingweo. Combien de personnes formées au total ?
06:46— On a formé presque 1 million de personnes, maintenant. — 1 million de personnes à presque toutes les langues ? — On dispense une quinzaine de langues.
06:54— On est d'accord. Le chinois, c'est important de le préciser. Merci de nous avoir rendu visite. On tourne une page et on s'intéresse à un sujet où les langues ont leur importance, la reconversion.
07:03Beaucoup de salariés, parfois, ont envie de renverser la table. D'autres sont parfois obligés de quitter leur emploi parce que leur activité s'est arrêtée et doivent se reconvertir.
07:12Comment faire ? C'est tout simple. Il y a un salon de la reconversion. Et on en parle tout de suite avec mes invités.
07:17🎵 Générique 🎵
07:29Le cercle irache est l'art de la reconversion. Alors je dis l'art. Certains ont fait le choix de se reconvertir. Et puis d'autres sont dans une obligation professionnelle.
07:37Leur activité s'arrête et il faut penser à un autre métier. On nous dit même que dans une vie, on peut avoir 3, 4 métiers possibles. Ça veut dire se reformer et puis changer de vie parfois.
07:48On en parle avec mes invités. J'accueille Nathalie Gourdin qui vient régulièrement sur notre plateau. Nathalie, c'est un vrai plaisir de vous accueillir, cofondatrice de NGM Solutions.
07:58Ancienne militaire de carrière reconvertie et on sait que vous êtes aussi dans le sport de haut niveau. C'est important de le préciser. Merci d'être avec nous.
08:06Guylaine Soavi, ravie de vous accueillir. C'est la première fois que vous venez sur le plateau et c'est un vrai plaisir. Docteure en psychopédagogie et vous êtes fondatrice d'AECD IDF.
08:15Vous allez tout nous expliquer dans quelques instants. Et puis à vos côtés Stéphane Masse qui est venu assez régulièrement lui aussi chez nous.
08:21Directeur général de Transition Pro IDF, Île-de-France. Et la reconversion, j'ai envie de dire, c'est presque votre dada parce que le 27 et le 28 septembre prochains, ça sera sur une péniche d'ailleurs.
08:33La péniche là où les athlètes des JO se retrouvaient, c'est ça ?
08:38C'est surtout la péniche, le bateau qui a transporté nos athlètes, l'équipe de France des Jeux Olympiques avec tant de succès, tout à fait.
08:47On l'a réservé, on a créé un grand espace destiné à la reconversion et notamment en partie aussi pour toutes ces personnes qui ont contribué à la réussite.
08:59Vous savez que vous avez 35 000 CDD qui aujourd'hui sont certainement repositionnés sur le marché.
09:05Vous parliez tout à l'heure du SUBI et puis plutôt de l'initiative ancienne militaire qui a pris son destin en main.
09:12Vous voyez que là, il y a un vrai enjeu que nous allons accompagner.
09:15Génération Reconversion, c'est le nom de l'événement pour tous ceux qui y réfléchissent parce qu'il y a quand même un processus aussi dans la reconversion.
09:22Vous êtes une actrice de la formation, psychopédagogue. La reconversion, c'est quoi ? Comment vous définiriez ce mot, vous ? Changement de vie ?
09:32Oui, changement de vie, changement d'orientation.
09:37Pour moi, le plus important là-dedans, c'est outre le projet que l'on a pour se reconvertir, c'est d'y réfléchir d'abord et de travailler sur ce qu'on est, sur ses compétences, sur sa personnalité.
09:49C'est vraiment faire le point, c'est un redémarrage en fait, c'est un rebond.
09:53Je mets juste un bémol, sauf quand vous tombe sur la tête le fait que votre secteur d'activité, je vais un peu loin, mais quand les moteurs thermiques vont s'arrêter,
10:00on commence déjà à penser à reconvertir tous ces gens dans les usines Renault, chez Stellantis. Ce n'était pas votre cas ?
10:06Non.
10:07Votre reconversion, ce n'est pas comme ça que vous l'avez vécue ?
10:09Non, je ne l'ai pas vécue comme ça.
10:10Comment ça s'est passé ?
10:11Déjà, quand on rentre dans l'univers militaire, on sait que ça va avoir une fin, donc on y pense.
10:16On signe pour 5 ans, 10 ans ?
10:17Voilà. On sait qu'à un moment donné, il va falloir faire autre chose. Donc on n'y réfléchit pas forcément au début, mais on le garde dans un coin de la tête en se disant
10:24« Quelles compétences je vais pouvoir développer et quels sont mes talents que je vais pouvoir après revendre sur le marché de l'emploi ? »
10:30Ce n'est pas toujours simple quand on est militaire de connaître ses compétences.
10:32On parle plutôt de talent. Qu'est-ce qu'on sait bien faire ?
10:35Puisque finalement, on parle au départ dans l'information qu'il y a des choses pour lesquelles on est bon, c'est inné.
10:40Et puis pour d'autres, il faut y travailler, c'est des compétences qu'il faut acquérir.
10:44Quand on arrive et qu'on nous met un trait, c'est un peu ça.
10:46On se base d'abord sur « bon, on va commencer par pourquoi vous êtes bon et pourquoi vous êtes mauvais ? »
10:51Et on va plutôt faire le choix de nous orienter vers quoi on va être bon, parce qu'on va gagner du temps et des coûts.
10:55C'est une logique, c'est rationnel, ça marche plutôt bien.
10:58En revanche, c'est après de se dire « Quelles compétences je vais avoir besoin en plus ? »
11:03Parce que finalement, c'est de la formation continue.
11:05Moi, je suis arrivée dans le monde militaire, je pensais que l'école, c'était terminé.
11:08Eh bien, ça n'a fait que commencer.
11:10Tout le temps, en permanence, c'est de la formation, c'est de l'acquisition de nouvelles compétences et de nouveaux savoir-être et savoir-faire.
11:17Juste pour rebondir, on organise des SBO dans les casernes.
11:23Et en fait, on travaille sur quelques jours avec les militaires de carrière qui doivent justement sortir pour faire ce bilan.
11:30Pour ouvrir la fenêtre.
11:31Pour ouvrir la fenêtre, il est possible.
11:33Parce que selon le grade, j'imagine que les choses sont claires, mais selon le grade, elles le sont moins.
11:39C'est différent.
11:40Et c'est effectivement ce moment où il faut, de toute façon, le bilan de départ, s'il n'est pas posé...
11:45Ça, je suis d'accord. Et parfois, on fait le mauvais choix.
11:47Stéphane Masch, juste un mot.
11:49Parce que dans les actions, parce qu'il y a évidemment une remise de trophées, c'est quelque chose de très ludique,
11:53donc allez jeter un oeil sur cette péniche, il va s'y passer plein de choses.
11:56Mais il y a quand même un enjeu fort, puisque vous le portez à travers un dispositif d'usure professionnelle.
12:01Ça veut bien dire ce que ça veut dire.
12:03S'il y a des gens qui sont au bout de course et qui disent « j'en peux plus ».
12:06C'est surtout d'anticiper le bout de course.
12:09L'histoire, elle est là.
12:11C'est vraiment la prévention de l'usure professionnelle.
12:13Et quand on parle d'usure professionnelle, on voit bien que c'est un phénomène qui touche tous les salariés et toutes les personnes.
12:20Vous savez, c'est celui qui est aujourd'hui sur sa chaîne de production avec les problèmes sonores.
12:26C'est aussi le burn-out, on évoquait, ou le stress potentiel.
12:29Vous avez aujourd'hui en Europe 50% des salariés qui disent « mais nous, on est dans un contexte de stress permanent ».
12:36Les burn-out, on dit que c'est à peu près 12% de la population.
12:39Et ça progresse.
12:41Vous voyez bien que tous ces phénomènes-là, qui sont des risques potentiels, ont des impacts très importants.
12:46Et c'est comment on prévient, comment on les accompagne.
12:49Et ça tombe bien, puisque nous sommes chargés depuis maintenant une année d'accompagner, en tout cas sur le plan des reconversions,
12:56ces risques professionnels avec un fonds spécial qui nous permet de pouvoir financer les reconversions,
13:01maintien de salaire et puis aussi, derrière, formation, c'est-à-dire prise en charge des coups pédagogiques.
13:06Mais qu'on se le dise clairement pour ceux qui nous regardent et qui s'intéressent ou qui sont concernés,
13:10on pousse la porte d'IDF Transition Pro et on dépose un dossier, on regarde les possibilités.
13:15Comment on fait ? Parce que les gens disent « je suis perdu », on va où et comment on fait ?
13:19De manière très opérationnelle, puisque là on est sur la prévention des risques professionnels,
13:24ça veut dire qu'on va devoir rencontrer un conseiller en évolution professionnelle.
13:29C'est mieux déjà pour faire le point sur sa situation ?
13:32C'est un peu incontournable.
13:33C'est le bilan que vous développiez en fait ?
13:35Oui.
13:36Le bilan, c'est l'exploration et la transferabilité de compétences.
13:41J'en suis où ? Je fais ma photo quoi.
13:43Et ce que vous disiez, où je suis bon, où je suis moins bon et qu'est-ce qui me plaît et comment je vois,
13:49comment je peux me projeter à nouveau.
13:51Vous vous accompagnez aussi des clients, des gens que vous allez accompagner ?
13:57Aujourd'hui, c'est un phénomène qui est en expansion.
13:59Aujourd'hui, 30% de ma clientèle de clients sont des clients qui demandent un accompagnement dans la reconversion.
14:05Dans le coaching.
14:06C'est quelque chose qui est mesurable depuis deux ans.
14:09Qu'est-ce qu'ils vous disent ? J'en peux plus, mon métier n'a plus de sens.
14:14C'est ce qu'on entend beaucoup.
14:15J'aimerais avoir un métier en plein air alors que je suis enfermée dans un bureau.
14:18Qu'est-ce qu'on vous raconte ?
14:19Il y a deux catégories.
14:20Le premier, c'est les gens qui sont en quête de sens.
14:22Mon métier ne fait plus de sens.
14:24J'ai envie de faire autre chose.
14:25Il y a eu l'effet Covid qui a beaucoup développé ça,
14:27qui a amené les gens à réfléchir et à se demander si je ne ferais pas un métier manuel.
14:32Certains se sont essayés.
14:33J'aurais dit qu'il faut tester quelque chose avant de se lancer dans une grande aventure.
14:37Premièrement, les clients que j'ai sont des cadres plus-plus.
14:40L'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs.
14:42Il y a aussi, est-ce que je suis capable de perdre une partie de mon salaire
14:45pour faire un métier plaisir ou un métier passion,
14:47pour développer d'autres choses ?
14:48Est-ce que j'ai les moyens de le faire ?
14:50Parce que si j'ai des enfants à charge, etc.
14:52Pragmatisme.
14:53Je me dis que tout est possible, mais il faut le construire dans un parcours.
14:56Il faut tester des choses avant de s'engager ou partir sur un coup de tête.
15:00On s'est arrêté sur le conseiller.
15:02On va voir ce conseiller.
15:03On fait cette photo, donc son bilan.
15:05Puis ensuite, on vous dit quoi ?
15:07On vous dit, écoutez, en état actuel des choses,
15:09vous avez un métier qui n'est pas bouché.
15:11Vous allez pouvoir le poursuivre.
15:12Ou alors on vous dit, on vous propose ça, ça, ça.
15:14Est-ce que c'est concret à ce point-là ?
15:16Vous avez différents cas de figure.
15:18Le cas de figure qu'on évoquait tout à l'heure,
15:20c'était celui de la prévention de l'usure professionnelle.
15:22Là, on est sur des postes qui sont soumis à un certain nombre de risques.
15:26Et là, ils sont identifiés.
15:28Stress physique.
15:30Musculo-squelettique.
15:32Et là, on peut les identifier.
15:34C'est comment on accompagne.
15:36Après, vous avez d'autres profils qui ont été évoqués.
15:38Ceux qui souhaitent engager une reconversion.
15:41Et là, on a dit, première étape,
15:43plutôt un bilan de la situation.
15:45On ne s'engage pas comme ça dans une reconversion.
15:47Et après, on peut déposer un dossier
15:50pour présenter cela chez nous à une commission
15:53qui est en charge d'évaluer
15:55si derrière, il y a de l'emploi.
15:57Parce que là aussi, la question,
15:59il vaut mieux aller vers des métiers où il y a de l'emploi.
16:01Même s'il y a une dégradation de la rémunération,
16:03ce n'est pas un problème.
16:05Donc la commission va trancher sur le choix de la personne.
16:07Si elle va dans des métiers totalement bouchés,
16:09on va lui dire qu'il n'y a pas d'espace.
16:1152% des salariés en France
16:13souhaitent démissionner ou changer de métier.
16:15C'était le diagnostic du départ.
16:17Je vois quand même le mot démissionner.
16:19Démissionner, c'est un mot fort.
16:21Quand on démissionne, c'est-à-dire qu'on quitte son entreprise
16:23sans réclamer d'indemnité, on démissionne.
16:25Non.
16:27Allez-y Stéphane, éclairez-moi.
16:29Non, parce qu'il y a une possibilité,
16:31il y a une offerte aujourd'hui
16:33qui est celui de prendre un dispositif
16:35d'émission-reconversion. Ça veut dire quoi ?
16:37Ça veut dire que si vous avez un projet derrière,
16:39de créer une entreprise par exemple,
16:41de suivre une formation pour vous reconvertir,
16:43vous pouvez aujourd'hui démissionner
16:45et ainsi profiter
16:47des indemnités chômage.
16:49Et d'être pris en charge.
16:51Argumenter, déposer
16:53à la NRITS,
16:55à France Travail
16:57et valider.
16:59Déposer à Transition Pro
17:01qui est en charge justement
17:03d'évaluer la qualité du dossier
17:05en relation avec France Travail,
17:07anciennement Pôle emploi, qui va prendre en charge
17:09après les indemnités. Donc voyez les opportunités
17:11que cela peut ouvrir, notamment la création d'entreprise
17:13on pourra en reparler, qui reste
17:15chez beaucoup de Français une envie
17:17qu'ils souhaitent vraiment développer.
17:19On a un chiffre, vous avez le chiffre de vos clients,
17:21mais est-ce qu'on a un chiffre plus macro sur
17:23le goulet d'étranglement entre ceux qui veulent se reconvertir
17:25et ceux qui arrivent à passer
17:27la barre des commissions pour pouvoir
17:29vraiment se reconvertir ? C'est quoi ?
17:315% ? 10% ?
17:33Dans les dossiers qui sont présentés
17:35chez nous, les projets qui sont présentés,
17:37le taux d'acceptation
17:39est de 65%. Ça veut dire qu'il est
17:41relativement important. Il permet de couvrir
17:43pour l'instant des dossiers qui sont quand même très
17:45spécifiques. Ce sont des reconversions plutôt longues,
17:47des formations certifiantes,
17:49donc coûteuses.
17:51Ce n'est pas la même démarche
17:53que la démarche Guylaine Soivy.
17:55Pour y mettre un bémol, en fait, c'est qu'il y a beaucoup de gens
17:57qui n'arrivent pas jusqu'au dépôt du dossier.
17:59C'est-à-dire qu'il y en aura en vie qui se disent
18:01« je veux faire ça, je veux faire ça, je veux me reconvertir ».
18:03Qu'est-ce qui bloque ?
18:05Il faut que quand même
18:07le projet représente un changement
18:09d'orientation, un changement de métier.
18:11Ça ne peut pas être une compétence
18:13supplémentaire dans le métier.
18:15C'est important de le dire.
18:17C'est une reconversion.
18:19C'est un changement de métier et puis il faut qu'il porte
18:21quand même sur des métiers intention
18:23et des métiers
18:25recherchés.
18:27Ce n'est pas assez simple.
18:29Je ne suis pas bien chez Coca ou chez Pepsi, ce n'est pas une reconversion.
18:31C'est juste qu'on change de boulot et de marque.
18:33Néanmoins, je vais donner un contre-exemple
18:35d'entreprises américaines qui ne fonctionnent
18:37pas du tout de la même façon, qui disent à leurs salariés
18:39« si ça ne marche pas très bien, si vous ne vous sentez pas bien,
18:41vous pouvez partir ».
18:43Ils font un « licenciement à l'amiable »
18:45et ils financent
18:47un dispositif
18:49de reclassement, de replacement,
18:51d'accompagnement pendant un an
18:53à la personne pour qu'elle puisse rebondir
18:55dans autre chose, dans un autre métier
18:57ou alors carrément dans un autre secteur d'activité.
18:59Chez vous, ça existe aussi
19:01avec le dispositif pro ?
19:03Il n'y a pas de dossier à remplir. C'est à la demande de la personne
19:05et c'est vraiment quelque chose qui est
19:07une démarche personnelle.
19:09Ce qu'on entend à travers vous, les experts,
19:11ceux qui accompagnaient et ceux qui géraient
19:13l'administratif, c'est que c'est quand même
19:15une démarche lourde, c'est une démarche de réflexion
19:17profonde. On ne se lève pas un matin
19:19en disant « je change de métier ». On est d'accord.
19:21Ce n'est quand même pas rien de se reconvertir.
19:23Ça peut arriver. Il y a des gens
19:25qui n'en peuvent vraiment plus, qui sont vraiment au bord
19:27de la dépression.
19:29Moi, je veux partir, maintenant.
19:31Ça ne veut pas dire qu'ils se reconvertissent bien.
19:33Je m'autorise.
19:35On est d'accord.
19:37Après, ils n'ont plus hâte à travailler tout de suite aussi.
19:39C'est ce qu'il faut voir.
19:41Est-ce que j'ai l'énergie ?
19:43Est-ce que je suis en capacité de prendre
19:45un nouvel emploi ?
19:47Est-ce que je suis capable de penser à quelque chose de différent ?
19:49Souvent, c'est non.
19:51On parle de burn-out.
19:53Il y a un gros facteur professionnel
19:55mais il y a aussi des facteurs personnels
19:57dans le burn-out.
19:59Ils sont là.
20:01Dans la reconversion,
20:03il y a tout ça à prendre en compte.
20:05Si on est fragilisé, si on est
20:07aussi déprimé à la maison,
20:09il va falloir faire des choix.
20:11Ces choix, c'est bien s'ils sont éclairés.
20:13Je ne veux qu'il y en ait moins
20:15mais que ce soit des reconversions réussies.
20:17En parlant de l'éclairage,
20:19avant de nous quitter, faites-nous rêver.
20:21La reconversion, ça a souvent été un peu l'enfant pauvre
20:23des sujets de l'emploi. On n'en parlait pas.
20:25On se reconvertissait à bas bruit.
20:27Vous vous dites qu'on va mettre un grand coup de projecteur
20:29sur une péniche médiatique.
20:31On va remettre des prix.
20:33Pourquoi cette volonté de la mettre en lumière, cette reconversion ?
20:35Parce que, vous l'avez dit,
20:37on va changer 3 à 5 fois de métier.
20:39C'est peut-être même dans la nouvelle génération,
20:41peut-être 10 fois.
20:43Ça signifie quoi ?
20:45Ça signifie qu'il faut sensibiliser
20:47le maximum de publics
20:49avant que, de manière inéluctable,
20:51la chose arrive.
20:53Quand vous avez mis en avant,
20:55tel qu'on le fait, des profils
20:57qui ont des reconversions assez extraordinaires,
20:59je peux vous donner quelques exemples.
21:01Je ne voudrais pas vous dévoiler les futurs prix.
21:03Il y a Laura Flessel,
21:05qui est l'ambassadrice,
21:07avec Trésor Makunda,
21:09qui s'est reconverti.
21:11Laura s'est reconvertie.
21:13Elle s'occupe de la formation des sportifs de haut niveau.
21:15Trésor,
21:17qui est un athlète
21:19paralympique,
21:21qui est un garçon extraordinaire,
21:23qui a un parcours fantastique.
21:25C'est des gens qui vont venir témoigner.
21:27Vous avez, de manière très pratique,
21:29au quotidien, chaque jour,
21:31un parcours fantastique.
21:33Quand vous avez quelqu'un,
21:35de chez Coca-Cola,
21:37qui est une grande multinationale,
21:39et qui dit,
21:41mon avenir n'est pas tracé,
21:43et qui crée son entreprise
21:45pour les jeunes parents,
21:47avec des box pour les jeunes parents,
21:49parce qu'on pense toujours aux enfants,
21:51on ne pense jamais aux parents,
21:53et qui réussit, c'est extraordinaire.
21:55C'est des histoires de vie.
21:57Un jeune de la SNCF,
21:59qui maintenant tutoie les étoiles,
22:01parce qu'il est au commandement
22:03de l'aérospatial.
22:05Vous avez des parcours qui sont fantastiques.
22:07Un mot, Guylaine,
22:09avant de nous quitter ?
22:11Dans les reconversions
22:13de tous les jours,
22:15on parle de profils particuliers,
22:17particulièrement intéressants,
22:19qui avaient déjà du potentiel au départ,
22:21tout l'enjeu,
22:23ça va être de reconvertir
22:25tous ces publics qui se retrouvent
22:27très éloignés.
22:29Tous ces anonymes.
22:31Voilà, tous ces anonymes.
22:33Le boulot est extrêmement
22:35difficile à faire,
22:37et quand on y arrive,
22:39il ne côtoie pas les étoiles...
22:41Il faut d'abord se reconstruire,
22:43puis se reconvertir, c'est ce que vous disiez.
22:45Ce qui est génial aujourd'hui,
22:47c'est avoir cette possibilité-là,
22:49parce que d'où qu'on vienne,
22:51on peut effectivement se reconvertir
22:53et changer son avenir.
22:55Ce n'est pas un acte anodin.
22:5727-28,
22:59c'est sur cette fameuse péniche
23:01que vous avez vu.
23:03Vous avez été des millions de Français,
23:05des dizaines de millions à la voir.
23:07Elle sera à quai, évidemment.
23:09Il n'y aura pas le cheval.
23:11Non, on n'a pas réussi,
23:13mais on a d'autres surprises.
23:15On aura fait celle qui a été l'une
23:17des dernières relayeuses.
23:19Merci à vous, Stéphane Maas,
23:21directeur général de Transition Pro-IDF,
23:23merci à vous, Guylaine Souhavi.
23:25Je précise que vous avez des centres de formation,
23:27des CFA, je ne l'ai pas dit,
23:29plutôt dans le sud, on l'a presque entendu.
23:31Et dans l'ultramarin.
23:33J'ai vu la Polynésie, en particulier,
23:35et nos amis d'outre-mer.
23:37Merci à Nathalie Gourdin d'être venue
23:39nous rendre visite, épanouie dans sa reconversion.
23:41Totalement épanouie.
23:43J'ai envie de dire, osez faire autre chose
23:45et osez découvrir quelque chose de différent,
23:47parce que peut-être vous serez surpris
23:49dans le côté positif.
23:51La solution, c'était l'entreprise de Nathalie Gourdin.
23:53Merci à vous trois de nous avoir éclés.
23:55On termine avec Fenêtre sur l'emploi,
23:57sur les irritants lors d'un recrutement.
23:59Quand on se reconvertit,
24:01on va passer entre les fourches codines du recrutement
24:03et parfois, ça ne matche pas,
24:05le recruteur pose les mauvaises questions.
24:07On en parle tout de suite dans Fenêtre sur l'emploi.
24:21Fenêtre sur l'emploi,
24:23pour parler des irritants lors d'un recrutement.
24:25Ça nous est tous arrivé.
24:27On va en parler avec Élise Moreau.
24:29Bonjour Élise.
24:31Vous êtes cofondatrice de Blendy,
24:33une entreprise de formation au recrutement.
24:35Innovante, puisqu'il y a du présentiel,
24:37il y a aussi un accompagnement en e-learning.
24:39D'abord, vous êtes beaucoup appuyée
24:41sur l'étude de Jean Prallon,
24:43qui vient régulièrement et en lui rend hommage.
24:45EM Normandie, me semble-t-il.
24:47Qui a fait une étude qualitative sur le ressenti.
24:49Le ressenti, on l'a demandé aux gens.
24:51Comment vous avez vécu votre recrutement ?
24:53Vous vous êtes appuyée là-dessus.
24:55Ça ne se passe pas toujours bien.
24:57Exactement.
24:59Je pense que c'est une surprise pour personne
25:01que le recrutement ne se passe pas toujours bien.
25:03Jean est encore actuellement
25:05en train de faire cette étude.
25:07Elle est en cours.
25:09Je m'adresse aussi aux auditeurs.
25:11N'hésitez pas à partager vos témoignages,
25:13vos histoires.
25:15On a créé un collectif
25:17hyper engagé
25:19qui s'appelle le SAV du recrutement.
25:21Ça part du constat
25:23qu'il y a une incompréhension majeure
25:25entre les candidats, les recruteurs et les managers.
25:27On se rend compte
25:29qu'il y a énormément de frictions,
25:31de frustrations, d'incompréhensions
25:33et de ressentiments dans le recrutement.
25:35Souvent, quand on sort, on a le ressentiment.
25:37On dit qu'on n'a pas été bien traité.
25:39On n'a pas compris ce que j'ai voulu dire.
25:41Votre mission, Elise,
25:43c'est, à travers l'accompagnement,
25:45de former ces recruteurs dans les entreprises.
25:47Ceux qui, parfois, s'expriment mal.
25:49Ceux qui ne regardent pas le candidat
25:51quand il s'exprime.
25:53Ceux qui passent un coup de fil pendant l'entretien.
25:55Tous les sujets qu'on a vécu.
25:57Il y a beaucoup de boulot.
25:59Au-delà de la technicité et de l'expertise
26:01du recrutement, il y a aussi l'expérience
26:03que vous allez donner à un candidat.
26:05À offre égale, c'est l'expérience
26:07que vous allez faire passer à un candidat
26:09qui va vous choisir.
26:11C'est hyper intéressant.
26:13La personne qui m'a accueilli à l'accueil,
26:15c'est la première personne que je vois dans l'entreprise.
26:17Complètement.
26:19C'est un ambassadeur de la marque employeur.
26:21D'ailleurs, j'imagine que vous avez
26:23plein d'histoires à me raconter sur votre recrutement.
26:25On en parlera éventuellement hors antenne
26:27si vous le voulez.
26:29Concrètement, vous vous faites focus
26:31à travers ces témoignages qu'Ali
26:33qui sont en cours, menés par Jean Pralon.
26:35Qu'est-ce qu'ils vous disent, les recruteurs ?
26:37Parce que vous les avez en face de vous, ces recruteurs.
26:39Vous leur dites, on voit, c'est concret,
26:41ça se passe mal. Qu'est-ce qu'ils vous répondent, eux ?
26:43Justement, en fait, on a du mal
26:45à comprendre ce qui se passe.
26:47Si je prends les retours des recruteurs
26:49et si je prends les retours même des managers
26:51et même des candidats, ils disent tous
26:53la même chose, à savoir qu'ils n'arrivent pas à se comprendre.
26:55Il y a des recruteurs qui disent
26:57j'ai pas de réponse du candidat, je comprends pas.
26:59Il m'a ghosté toutes les étapes.
27:01Et puis il y a des candidats qui vous disent
27:03le recruteur m'a ghosté, j'ai pas de nouvelles depuis 3 semaines.
27:05Je ne sais pas ce qui se passe.
27:07Mais vous, vous les avez dans des salles de formation, vous et vos équipes.
27:09Quand vous les avez droit dans les yeux,
27:11qu'est-ce qu'ils vous disent ? J'ai pas le temps, j'ai trop de candidatures,
27:13je suis débordé ? C'est ça, la réalité ?
27:15Principalement, c'est la réalité. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui,
27:17on n'investit pas suffisamment aussi dans le recrutement.
27:19On ne donne pas non plus tous les moyens
27:21financiers, mais aussi au niveau des outils,
27:23au niveau aussi des ressources humaines, en tant que tel.
27:25Parfois, je vois des recruteurs qui font
27:27600 recrutements à eux tous seuls.
27:29C'est compliqué. Quand vous avez
27:31énormément de candidatures à traiter,
27:33effectivement, il va falloir s'équiper,
27:35s'outiller, parce que c'est compliqué
27:37à traiter et à donner une réponse ultra-qualitative
27:39à chacun des candidats.
27:41Un dernier mot, il y a aussi la posture
27:43et les soft skills, c'est-à-dire la façon dont on est
27:45accueilli, comme sur un plateau de télé,
27:47d'ailleurs. C'est très similaire.
27:49D'ailleurs, j'aurais un feedback à vous faire.
27:51Mais vous avez bien raison, on va avoir beaucoup de choses
27:53à se dire en rentaine.
27:55La posture, c'est hyper important aussi.
27:57C'est ce qu'on a cherché à travers ce
27:59SAV du recrutement, parce que c'est un collectif
28:01qui est composé de 4 acteurs
28:03du recrutement, qui
28:05se retrouvent un peu sur les fondamentaux.
28:07On a Saven, qui est un outil d'évaluation
28:09de compétences comportementales. On a
28:11Yago, qui est un expert de l'expérience candidat
28:13dont on parle. Qui est venu régulièrement.
28:15Loveboarding aussi.
28:17On a Act for Skills, qui est aussi une agence
28:19de conseil de communication RH. Et on a Blendy,
28:21dont je suis la cofondatrice.
28:23Nous tous, justement, on a été un petit peu
28:25réunis et impulsés par Jean,
28:27qui a voulu vraiment
28:29donner la parole davantage
28:31aux principaux intéressés, pour comprendre c'est quoi les irritants.
28:33Des irritants à suivre,
28:35et à découvrir cette étude de Jean Pralon.
28:37Merci Elise Moreau, cofondatrice de Blendy.
28:39Merci à toute l'équipe.
28:41Merci à Nicolas Juchat, merci à Elise à la réalisation aujourd'hui.
28:43Merci à Saïd, au son qui était parfait.
28:45Merci à vous, pour votre accueil
28:47et votre fidélité. Je vous dis à très bientôt.
28:49Bye bye.