• il y a 3 mois
Denis Jacob, ancien policier, à propos de la situation à Grenoble : «Aujourd'hui, on a une nouvelle génération de criminels qui veut marquer l'histoire de leur empreinte».

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Transcription
00:00Rien n'a changé. Alors il faut quand même, là aussi, replacer ce qui se passe à Grenoble dans son contexte.
00:06Grenoble est connu comme une ville historiquement du grand banditisme et de la mafia.
00:11Ça fait des décennies. Comme Lyon, comme Marseille. Donc il ne faut pas l'occulter.
00:15Aujourd'hui, on a une nouvelle génération de criminels, de délinquants qui veulent marquer l'histoire de leur empreinte
00:22et que pour n'importe quoi, avec n'importe qui, ils n'hésitent pas à tuer.
00:26Vous parlez du règlement de compte qui a eu lieu dimanche.
00:29On va écouter un de vos collègues, d'ailleurs.
00:31Dimanche par rapport à... Dans le même temps que La Marche, mais il y a eu quelque chose encore à Grenoble cette nuit.
00:37Cette nuit ? Ah oui. Ça n'arrête pas, en fait.
00:39C'est-à-dire qu'il y avait des policiers de la BAC qui ont interpellé un individu dans la nuit de dimanche à lundi,
00:44qui portait une casquette, qui portait un masque chirurgical et qui était armé.
00:49En tous les cas, il avait un fusil à pompe à l'arrière de son véhicule avec des cartouches.
00:54Donc voilà. On sait que Grenoble est un théâtre du grand bonditisme.
01:00Après, il faut se poser la question sur qu'est-ce que l'on fait, État, collectivité locale,
01:05donc la municipalité, en termes de sécurité.
01:08Grenoble est une des villes où il y a le moins de vidéosurveillance.
01:11Et un maire qui se refuse à armer la police municipale,
01:15qui est la première intervenante sur des situations conflictuelles dans cette commune.
01:24Sous-titrage Société Radio-Canada

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