Inondation tunisie 14-04-2009 - www.rap125.com
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Le spectacle d’habitude automnal, s’est produit au printemps. Avec ces pluies diluviennes qui se sont abattues hier sur Tunis et ses banlieues. On a rarement connu de telles inondations au mois d’Avril. Mais, Dame Nature a des raisons, que la raison ne connaît pas.
Ceci n’est pas le sujet. Le problème récurrent, c’est l’état déplorable de Tunis et ses banlieues en temps de pluies. Des routes coupées, car en crue ; le trafic du métro interrompu ; l’ensemble du transport public paralysé ; des piétons déboussolés ; des objets et meubles emportés par les eaux, des automobilistes en détresse qui se hasardent dans les dangereuses flaques d’eau, à leurs risques et périls, perdant des heures et des heures pour regagner leurs pénates.
Le fait qu’hier ait été un jour férié et la circulation moins dense que d’habitude a peut-être allégé l’acuité du problème sans pour autant l’éviter. Plusieurs de nos compatriotes, qui vaquaient à diverses occupations, étaient coincés au milieu des eaux. Encore une fois, notre réseau d’évacuation montre ses limites. Encore une fois, ces pluies qui ne sont pas les premières et ne seront pas les dernières, nous effraient. Qu’attend-on pour agir ? Va-t-on encore rester les bras croisés sous prétexte qu’un plan anti-inondations coûte cher et que sa mise en œuvre mérite un chamboulement de toute l’infrastructure ?
Naguère, on s’appuyait sur le fait que ces pluies ne surviennent qu’à long intervalle, on évoquait même des pluies centennales. Leur fréquence ces dernières années, rend de plus en plus caduc un tel alibi.
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Le spectacle d’habitude automnal, s’est produit au printemps. Avec ces pluies diluviennes qui se sont abattues hier sur Tunis et ses banlieues. On a rarement connu de telles inondations au mois d’Avril. Mais, Dame Nature a des raisons, que la raison ne connaît pas.
Ceci n’est pas le sujet. Le problème récurrent, c’est l’état déplorable de Tunis et ses banlieues en temps de pluies. Des routes coupées, car en crue ; le trafic du métro interrompu ; l’ensemble du transport public paralysé ; des piétons déboussolés ; des objets et meubles emportés par les eaux, des automobilistes en détresse qui se hasardent dans les dangereuses flaques d’eau, à leurs risques et périls, perdant des heures et des heures pour regagner leurs pénates.
Le fait qu’hier ait été un jour férié et la circulation moins dense que d’habitude a peut-être allégé l’acuité du problème sans pour autant l’éviter. Plusieurs de nos compatriotes, qui vaquaient à diverses occupations, étaient coincés au milieu des eaux. Encore une fois, notre réseau d’évacuation montre ses limites. Encore une fois, ces pluies qui ne sont pas les premières et ne seront pas les dernières, nous effraient. Qu’attend-on pour agir ? Va-t-on encore rester les bras croisés sous prétexte qu’un plan anti-inondations coûte cher et que sa mise en œuvre mérite un chamboulement de toute l’infrastructure ?
Naguère, on s’appuyait sur le fait que ces pluies ne surviennent qu’à long intervalle, on évoquait même des pluies centennales. Leur fréquence ces dernières années, rend de plus en plus caduc un tel alibi.
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