• il y a 3 mois
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00:00Alors, c'est dingue, parce que bon, alors déjà, son argument est catastrophique, et c'est con parce que je l'avais justement défendu sur cette séquence.
00:08Non mais regardez, donne de la confiture à Jean et te la rendra en chiant. Non mais franchement, non mais regardez, non mais regardez.
00:15Sébastien Delogu a particulièrement marqué les esprits, il était visiblement perdu dans ses propres notes, il avait du mal à lire correctement,
00:22c'était compliqué pour lui, même moi je le dis, et ça ne m'a pas fait plaisir, franchement, ça m'a fait de la peine, je vous jure que c'est vrai,
00:32parce que je trouve qu'il l'a envoyé au casse-pipe, et même si vous savez qu'il m'attaque énormément, on l'a encore vu la semaine dernière,
00:38là, franchement, je n'étais pas bien pour lui, et ça je n'aime pas.
00:42Alors oui, c'est vrai qu'il me traite d'ordure derrière, Sébastien Delogu, Sébastien Delogu, de toute façon là, il ne savait plus quoi sortir,
00:51moi, Sébastien Delogu qui lit mal, je vais vous dire, moi, si ça avait été un député, voilà, qui ne parle pas beaucoup de lui,
00:58qui ne fait pas beaucoup parler de lui, qui reste dans son coin, enfin, qui fait son travail, mais lui, il fait le malin partout,
01:03il est tout le temps en train de bomber le torse, voilà, et à faire le malin, et donc il arrive, il veut faire le malin, il veut lire,
01:08on voit que c'est catastrophique, alors, on a vu qu'il était nul en maths, on a vu qu'il était nul en français,
01:12dans un instant, vous allez voir qu'il est nul aussi en histoire, lui, franchement, c'est catastrophique.
01:17Alors, Fabrice Divizio, vous avez tweeté ce matin, c'est pour ça qu'on vous a invité,
01:21traiter quelqu'un d'ordure sans être repris est une injure publique, d'un côté, et de l'autre, un problème de maîtrise de l'antenne.
01:27Donc, forcément, on va vous suivre, Fabrice Divizio, parce que, comme a dit Destination TV, aussi, ce site qui lit souvent des vérités,
01:34toutes ces ordures comme Cyril Aonage n'est pas le temps pour eux, ça veut dire quoi ?
01:38Que les gens qui ne savent pas lire, ils n'ont pas cette place dans cette société, Sébastien Delogu, ils ont repris ce qu'il a dit,
01:42et c'est vrai que, je vais vous dire, le problème qu'on a, c'est que, déjà, il va être attaqué, déjà, par moi et par, bien sûr, tous les autres, je pense, aussi,
01:49et c'est vrai que, Fabrice Divizio, je suis assez d'accord avec vous, là-dessus, sur ce que vous avez dit.
01:54– Mais, il y a deux problèmes, en fait, comme toujours, il y a le problème du député, qui, c'est une injure publique, c'est un délit, quand même,
02:03faire ça, pour le coup, c'est un délit pénal, et puis, il y a le problème de la maîtrise de l'antenne,
02:07c'est-à-dire qu'en fait, l'ARCOM, priori, tout le monde le connaît, maintenant, en fait, il y a une difficulté, c'est que la charte,
02:13moi, je suis allé la voir, la charte qui lit l'ARCOM à Sud Radio, la charte que Sud Radio a signée, elle dit quoi ?
02:20Elle dit, le titulaire s'engage à ce qu'aucune émission ne porte atteinte à la dignité de la personne humaine,
02:25il respecte les droits de la personne relative à sa vie privée, son honneur et sa réputation,
02:29et donc, il faut qu'il soit fait preuve de retenue dans la diffusion, machin,
02:35donc on est exactement dans la jurisprudence, Cyril Hanouna, c'est-à-dire que si je veux faire simple
02:39et qu'on reprend la décision de l'ARCOM de février 2023 dans l'affaire Boyard,
02:43ce que reproche l'ARCOM à l'affaire C8, c'est précisément, exactement, la maîtrise de l'antenne relative aux injures
02:52à destination, qui n'auraient pas dû être, à destination, effectivement, de Louis Boyard.
02:57Ici, je trouve que ça prend une tonalité un peu plus grave, pour deux raisons,
03:01d'abord parce qu'on aurait pu plaider, sans doute, s'il était fait, dans l'ARCOM,
03:05que le contexte de l'émission, tu t'es emporté, tout ça, tout ça, rien qui s'explique,
03:10mais en tout cas qui peut se justifier.
03:12Ici, on est dans quelqu'un qui, froidement, sans aucun contexte,
03:17vient traiter d'ordure, alors non seulement ce qu'on a cité,
03:21mais le syndicat Police Alliance, pour son grade au passage,
03:25cette pourriture qui a été...
03:28On a quand même un syndicat de police qui a fait cette pourriture,
03:31et on a un Jean-Jacques Bourdin qui, non seulement, ne va pas l'arrêter,
03:35ne va pas le tempérer, mais au contraire, presque le faire reprendre,
03:40va le relancer, et là, on est face à un problème.
03:43Je rappelle quand même que Jean-Jacques Bourdin, RMC, a déjà fait un avertissement à l'ARCOM.
03:48– Alors lui, il est sur Sud Radio.
03:50– Oui, mais RMC, à l'époque, avec Jean-Jacques Bourdin,
03:53il avait déjà fait l'objet, à l'époque, d'une condamnation par le CSA,
03:58un avertissement par le CSA à propos des juifs,
04:01je ne sais pas si tu te souviens, avec Manuel Valls,
04:03où il avait effectivement demandé à Roland Dumas,
04:06est-ce que finalement, il y a un complot juif,
04:09et il voulait absolument faire dire à Roland Dumas
04:11qu'il y avait un complot juif, notamment, dans l'entourage de Manuel Valls.
04:15Et il a été sanctionné pour ça, pour le coup.
04:17Et d'ailleurs, à l'époque, il avait tweeté en disant
04:19on m'empêche de faire mon métier, mais je continuerai d'exercer ma liberté.
04:22– C'est Bourdin qui avait fait ça ?
04:24– Oui. – Ah ouais, d'accord, quand même.
04:26– Donc aujourd'hui, si tu veux, moi, pour faire simple,
04:29moi, à titre perso, en tant qu'effectivement spectateur,
04:32en tant que téléspectateur ici, et même, j'ai envie de dire, spectateur radiophonique,
04:36je n'ai pas l'intention de laisser passer un truc comme ça,
04:40et je vais, en tant que téléspectateur, saisir l'ARCOM.
04:43Et n'importe qui peut saisir l'ARCOM, c'est tout le problème d'ailleurs.
04:46C'est qu'en fait, n'importe quel spectateur ou téléspectateur
04:49peut faire un signalement à l'ARCOM,
04:51et si l'ARCOM décide de ne pas poursuivre,
04:53là, on sera face à une vraie question.
04:55– Exactement.
04:56– Là, on sera face à une vraie question.
04:57Et je ferme la parenthèse en disant ça,
04:59que c'est comme ça qu'on va réussir,
05:01je vous entendais parler de l'ARCOM tout à l'heure,
05:03je ne sais pas s'il faut la changer ou pas,
05:05mais en tout cas, je vous disais autrefois, Géraldine,
05:07sur cette question des médias sans doute partiaux,
05:10à certains égards, à destination du président de la République,
05:12et qu'il y a un deux poids deux mesures qui est absolument permanent,
05:15c'est comme ça qu'on va le montrer.
05:17On va le montrer en se demandant si, lorsqu'on fait des signalements,
05:20si les téléspectateurs et les spectateurs font des signalements
05:22et que l'ARCOM ne réagit pas,
05:24il va falloir à un moment donné qu'on cherche pourquoi, quand même.
05:27Et enfin, j'insiste sur le fait que si l'ARCOM ne devait pas poursuivre,
05:31moi, je saisirais le Conseil d'État
05:33pour qu'effectivement la décision de l'ARCOM soit annulée.
05:36– Oui, quand même, oui.
05:37Mais oui, Gilles Vernez est d'accord avec…
05:39– Totalement d'accord, surtout parce que le présentateur relance,
05:43et c'est, moi je soutiens certaines idées de monsieur Delegue,
05:46mais là, c'est purement de l'injure décontextualisée,
05:49il n'y a rien, c'est juste qu'il avait préparé ça,
05:51il lit ses notes à un moment, il regarde ses notes,
05:54il avait préparé les noms, il avait préparé les injures,
05:56c'est inacceptable.
05:57– Sa victimisation est insupportable, d'autant plus que vous l'avez défendue,
06:01encore une fois, et moi je suis choqué de son comportement,
06:06et si on répond sur le fond, pardon, mais on a le droit d'être choqué
06:09qu'un député qui est censé voter les lois,
06:11qui est payé, je le rappelle, sur 7500 euros,
06:13on a le droit d'être choqué par le fait, non pas qu'il ait du mal à lire,
06:16même si ça peut être problématique, qu'il ne comprenne pas ce qu'il dit,
06:19et on a le droit d'être choqué, lui il se sent pas passé pour une victime,
06:22et vous l'avez défendue, et lui il vous traite d'ordure en retour.
06:24– Quel qu'on soit, j'ai envie de dire quelque part,
06:26qu'il a été blessé, qu'il a été… c'est-à-dire, il va falloir que…
06:30Il est député quand même, du coup il va se prendre quelques-uns.
06:33Premier élément.
06:34Mais deuxième élément, rien ne justifie qu'effectivement,
06:39mais deux, rien ne justifie que le présentateur, pour le coup,
06:43sachant qu'il a affaire à un député, sachant…
06:45– Pour vous là, c'est une non-maîtrise de l'antenne ?
06:47– C'est une non-maîtrise de l'antenne, c'est clairement ça.
06:49Et sachant que quelques semaines auparavant,
06:51il avait félicité la décision de l'ARCOM, s'agissant de Cyril,
06:55rappelant que la loi est la loi, et qu'il faut la respecter.
06:57J'ai envie de dire, bon, peut-être qu'on peut s'appliquer à soi-même
07:00les leçons qu'on donne aux autres, si à un moment donné…
07:02– Quand on grimpe à l'arbre, il faut avoir le cul propre.
07:04– C'est un peu l'idée.
07:05– C'est important pour la décision de l'ARCOM, en verset 8,
07:07d'instaurer ce climat dégueulasse de délation dont on est tous ici.
07:10On va se dire, là, ils ne respectent pas l'antenne.
07:12Moi, j'aime bien quand les médias sont libres.
07:14Moi, la partialité ne me dérange pas si elle est partout
07:16et que c'est la même chose pour tout le monde.
07:17Là, on va se mettre à balancer tous, et c'est eux qui ont instauré ce climat-là.
07:20– Oui, maître Divizio, vous êtes meilleur sur l'ARCOM
07:22que sur Notre-Dame et les vitraux.
07:24– Sur Notre-Dame et les vitraux, il va te calmer,
07:26parce qu'il ne voulait pas le dire la dernière fois.
07:28– Oui, tu peux le dire, Fabrice.
07:29– En fait, j'enseigne le patrimoine religieux.
07:31– Très bien, et alors, quel rapport ?
07:33– Ta gueule !
07:34– Si, un truc, c'est que moi, je sais de quoi je parle, mais c'est tout.
07:38– Non, mais vous avez quand même entendu que Madame Rachida Dati
07:40me donnait raison et vous donnait tort.
07:42Alors, je ne sais pas si vous croyez, Cyril Hanouna,
07:44si vous croyez plutôt maître Divizio ou Rachida Dati.
07:46– Alors, je vais vous dire, j'ai un truc.
07:48Maître Divizio, c'est pour moi.
07:50– Aveuglément.
07:52– Et d'ailleurs, il va rester sur le PSG, tout à l'heure.
07:54– Merci.
07:56– Je vais vous dire, il y a un truc qu'on ne fait pas.
08:00C'est qu'une fois qu'on a perdu un débat, on n'y revient pas.
08:02– Oh, j'adore !
08:04– Oh, Madame Rachida !
08:06– Vous avez raison.
08:08– Merci.
08:10– T'as un blouson comme ça.
08:12– T'as un blouson comme ça, je peux garder ce blouson.
08:14– Il ne faut pas être un mauvais joueur comme ça.
08:16Vous avez perdu, vous avez perdu, c'est comme ça.
08:18– Vous pensez que vous avez gagné ?
08:20Moi, je pense que j'ai raison, mais ce n'est pas grave.
08:22– Si vous pensez que vous avez raison, oui, effectivement.
08:24– Mais sur l'arcade, je suis tout à fait d'accord avec vous sur tout ce que vous avez dit.
08:26– C'est un compliment qu'elle vous faisait au début.
08:28– Oui, c'est ça, au départ, oui.
08:30– Oui, Raymond, qu'est-ce que t'as dit ?
08:32Parce que toi, c'est ton pote, Jean-Jacques Bourdin, il t'a traité d'abruti.
08:34– Oui, mais il a raison.
08:36– En même temps, il est lucide et il n'a pas tort.
08:40Je n'ai pas la lumière à tous les étages.
08:42Et moi, pour en revenir aux députés,
08:44c'est vrai que moi, je ne vais pas taper sur quelqu'un
08:46qui ne sait pas lire ou qui lit avec difficulté.
08:48Parce que moi, arrêter l'école de bonheur,
08:50je ne sais pas, moi non plus, lire correctement.
08:52Sauf que si on me donnait 7 000 balles par mois,
08:54j'essaierais au moins d'apprendre le truc par cœur,
08:56au moins d'apprendre les grandes bases.
08:58Pas d'être comme ça penché, comme un gamin de CE2.
09:00– Non, mais c'est la cause.
09:02– Il faut respecter les gens qui t'ont élu.
09:04Il y a des gens qui ont voté, qui ont mis un bulletin pour lui.
09:06Ne serait-ce que pour ça, il faut respecter.
09:08Et maintenant que tu fais partie, que tu es un homme d'État,
09:10il faut quand même apprendre un minimum.
09:12Parce qu'il ne faut pas aller sur tous les plateaux, faire des trucs.
09:14Parce que quand il parle, il parle bien.
09:16Là, quand il insulte tout le monde de pourriture,
09:18il n'a pas de problème d'allocution, il trace.
09:20Donc s'il avait révisé un petit peu…
09:22– Si tu es bête ou dyslexique, tu peux avoir du mal à lire.
09:24– Tu peux le réviser, tu peux le lire une première fois
09:26sur l'histoire des milliards, là.
09:28Tu vois bien qu'il ne l'a pas lu, sinon il ne ressort pas ça, normalement.
09:30– Alors, il y a une autre vidéo qui a fait énormément parler.
09:32C'est qu'il a interrogé Sébastien Delogu pour avoir sa réaction
09:34après les propos d'Antoine Léaument
09:36qui avait comparé Emmanuel Macron au maréchal Pétain.
09:38Sauf que Sébastien Delogu,
09:40Pétain pour lui, il croyait que c'était Pétrain.
09:42Il pensait que c'était le maréchal Pétrain.
09:44Mais c'est énorme, je sais qu'apparemment c'est un raciste.
09:46– Ça c'est le plus grave en fait.
09:48– Le niveau, Daniel, le niveau.
09:50– Qui ne connaisse pas Pétain et en tout cas il le dit
09:52et tout ça, qui ne sache pas toute l'histoire de Pétain.
09:54Mais on se dit, c'est un député qui va faire des lois
09:56et le raccourci qu'il fait, j'ai vaguement entendu
09:58que c'était un raciste, mais ça fait peur.
10:00Ce sont des gens qui vont…
10:02– C'est un légiste, c'est un stagiaire en fait.
10:04– C'est hallucinant.
10:06– Excusez-moi mais Pétain, raciste,
10:08il a tout dit en deux mots, sans connaître l'histoire.
10:10Donc qu'est-ce qu'on peut lui reprocher ?
10:12Il n'a pas à connaître Pétain, mais il a entendu que c'était un raciste.
10:14– D'ailleurs, il est plus beau qu'un caciste.
10:16– Il a entendu, ça prouve ce qu'il veut dire.
10:18Il a entendu qu'il était un raciste, c'est comme quand il a entendu
10:20qu'ici, il dit comme il dit.
10:22– Tout à l'heure il est pris, je suis désolée,
10:24il est pris contre la grande élit de Hanouna Baddouine,
10:26il n'a pas regardé cette émission, il a dû vaguement lui dire.
10:28– Il a dû entendre, voilà un truc.
10:30– Non mais Gilles Verdes, quand ça ne nous concerne pas,
10:32ils ont toujours raison, ça prouve bien que Gilles Verdes
10:34s'il n'était pas dans l'émission, il nous aurait enfoncés.
10:36– C'est bien plus grave que ça en fait,
10:38parce que quelques minutes plus tard,
10:40il va, qu'est-ce qu'il va faire ?
10:42Il va plus ou moins reprendre les propos de Jean-Luc Mélenchon,
10:44peu importe, sur les fachos.
10:46C'est le mot qui revient très souvent, de fachos.
10:48Mais en fait, on peut s'interroger, est-ce qu'il sait ce que c'est qu'un facho ?
10:50– Je ne pense pas.
10:52– Est-ce qu'il sait que c'est un diminutif de fasciste ?
10:54Est-ce qu'il sait ce que c'est qu'un fasciste ?
10:56Parce que si tu ne sais pas qui est le Maréchal Pétain,
10:58c'est difficile de faire un lien avec le fascisme.
11:00Et donc ça pose un problème.
11:02C'est qu'en fait, on a un problème véritable de niveau.
11:04– Oui, c'est ça, de niveau.
11:06– Ce qui est vachement grave,
11:08c'est que maintenant il porte le débat
11:10sur un terrain qui est pour moi hyper dangereux,
11:12qui est de dire, ouais mais bon,
11:14les gens qui ne savent pas lire, il faut les respecter,
11:16ça peut très bien être député. C'est pas ça le problème.
11:18– C'est pas ça le problème.
11:20– Finissez, parce que je vous avais 30 secondes.
11:22Le député, en fait, c'est quand même le mec qui va se taper
11:24des centaines et des centaines de milliers de pages
11:26et qui a effectivement un travail, c'est un vrai travail.
11:28Et donc qui sache ça lire ?
11:30Peu importe, mais alors de là à venir revendiquer
11:32le fait de ne pas savoir lire
11:34et le justifier en disant
11:36c'est de la discrimination sociale
11:38ou ce que vous voulez, ça c'est beaucoup plus dangereux.
11:40– Sous-titrage ST' 501

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