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Le député de la Somme et membre du bureau national du RN était l'invité de "franceinfo soir", mardi 10 septembre. Il répondait aux questions d'Agathe Lambret.

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Transcription
00:00France Info Soir, l'invité, Agathe Lambret.
00:05Bonsoir Jean-Philippe Tanguy.
00:07Bonsoir Madame Lambret.
00:08Vous êtes députée Rassemblement National de la Somme.
00:10Jarre Larcher, le Président du Sénat, annonce dans le Figaro que la droite participera a priori au gouvernement de Michel Barnier.
00:17C'est un peu grâce à vous si les Français vont se retrouver avec un gouvernement LR, non ?
00:22Non, c'est avant tout une espèce de faux front républicain qui a permis de détourner le mode de scrutin.
00:28Et pour la première fois depuis très longtemps en France, un parti très loin en tête des suffrages, 37% deuxième tour à Jordan Bardella, n'a pas eu de majorité de siège.
00:38Non mais c'est vous qui n'avez pas mis de veto à l'encontre de Michel Barnier.
00:46Mais nous on fait avec la réalité. C'est vrai qu'on a une gauche qui veut réécrire les résultats, inventer des députés qu'ils n'ont pas.
00:53Nous on fait avec. Alors soit la France n'a pas de gouvernement et c'est le chaos, soit on accepte ce qui est pour le moment une des moins pires des solutions.
01:00Mais pour le moment, nous n'avons pas censuré personne qui n'avait pas émis de mépris envers le Rassemblement National et ses représentants.
01:08Mais on attend la politique, la ligne politique et les mesures qui vont être prises. C'est ça qui déterminera au final notre position.
01:13Sur le fond, Michel Barnier c'est un LR et là, Jarre Larcher dit que la droite a posé ses conditions.
01:20Jarre Larcher dit que le Premier ministre semble les avoir acceptées et parmi les conditions de la droite, il y a une proposition qui est aux antipodes des vôtres.
01:28C'est-à-dire pas d'abrogation de la réforme des retraites. Les LR vont participer à condition qu'il n'y ait pas d'abrogation de la réforme des retraites.
01:34C'est le contraire de ce que vous demandez vous.
01:36Déjà, il y a quand même un sketch. C'est-à-dire que M. Larcher et LR posent ces conditions à M. Barnier et LR.
01:42Bon, tout ça, écoutez, c'est quand même une mauvaise plaisanterie. Je ne sais pas à quoi ils jouent.
01:45Vous voulez dire que c'est un adopt des LR ?
01:47Non mais oui, c'est ridicule. Oui, heureusement que les dirigeants LR vont aider M. Barnier qui est l'un d'entre eux, qui s'est présenté aux primaires, qui a été d'ailleurs éliminé à l'époque.
01:56Mais bon, tout ça est un peu une mauvaise plaisanterie.
01:58M. Barnier, certes, est un chéraquien, donc il est habitué à dire tout et le contraire de tout. Il faut quand même qu'il fasse attention.
02:05Nous, il est très clairement exprimé que lors de notre niche, nous allons présenter l'abrogation de la réforme des retraites.
02:11J'espère qu'on aura une majorité de députés assez courageux pour aller au-delà des partis politiques, mais d'une manière générale, avec le budget.
02:17Il faut qu'il entende le besoin de justice sociale, à la fois de reconnaissance du travail, mais aussi d'amoindrissement des injustices créées par Emmanuel Macron.
02:25Sinon, le pays sera ingouvernable de fait et le rationnement national traduira la colère du peuple.
02:30Votre proposition d'abroger la réforme des retraites, elle sera examinée au Parlement le 31 octobre.
02:33Dans le cadre de votre niche, selon Politico, vous abandonnez la progressivité des départs que vous preniez en 2022 et la fin des carrières anticipées pour ceux qui auraient commencé à travailler avant 20 ans.
02:43Qu'en est-il ? Vous avez changé de pied ?
02:45Non, je n'ai pas du tout compris cet article de Politico. Dans la niche, il y a l'abrogation, de manière assez simple, de la réforme.
02:52Le retour à 42 annuités et par amendement, sans doute, nous déposerons le reste de notre réforme.
02:58Ce sont deux choses différentes. Le texte lui-même ne peut pas être trop compliqué.
03:02Donc vous n'avez pas renoncé à votre programme de 2022 ?
03:04Absolument pas, et de 2024. Si la niche est trop compliquée, ça multiplie les excuses pour les uns et les autres pour ne pas voter un principe simple.
03:12Donc nous, on exprime un principe simple et il sera tout à fait possible de l'améliorer par amendement.
03:18Jean-Philippe Tanguay, je voudrais qu'on écoute cet échange acide entre Bruno Le Maire et vous. C'était hier en Commission des finances à l'Assemblée.
03:24Monsieur Le Maire, vous aviez dit, il y a deux ans, aux Français, que vous alliez tenir le budget à l'euro près.
03:29Donc deux ans après, on n'est pas à un euro près, on est à 30 milliards d'euros près.
03:34Mais vous êtes toujours serein face à un tel désastre budgétaire. Vous dites que la France ne doit pas être l'lanterne rouge, mais la France est l'lanterne rouge.
03:41Moi, je suis toujours surpris de cette manie des nationalistes de taper sur la nation française.
03:46La vérité, elle est simple, Monsieur Tanguy, c'est que la France réussit. Ce n'est pas de la satisfaction pour moi, c'est de la satisfaction pour les Français.
03:52La croissance française, elle est supérieure à celle de l'Allemagne. Le taux d'emploi, c'est le plus élevé depuis 50 ans.
03:58Et l'attractivité du pays, elle n'a jamais été aussi forte depuis 40 ans. Vous devriez vous en réjouir.
04:06Jean-Philippe Tanguy, vous reprochez à Bruno Le Maire de ne pas avoir tenu le budget.
04:09Mais vous, ORN, vous n'avez pas cessé de réclamer des dépenses supplémentaires.
04:14Vous avez critiqué aussi régulièrement toutes les économiques proposées par le gouvernement.
04:18Par exemple, quand Bruno Le Maire a voulu augmenter la taxe sur l'électricité, c'était en juin.
04:23Jordan Bardella lui a demandé très solennellement de renoncer à cette hausse de taxes.
04:27Ce n'est pas un peu paradoxal ? Ce n'est pas l'hôpital qui se moque de la charité ?
04:30Non, mais il y a beaucoup de choses dans ce qu'a dit Monsieur Le Maire.
04:32Déjà, on avait La République, c'est moi avec Monsieur Mélenchon. On a La Nation, c'est lui avec Bruno Le Maire.
04:37Je laisse vos auditeurs libres de cette interprétation.
04:40Je pense qu'il n'y a personne en France qui croit que le bilan de Monsieur Le Maire, c'est le destin de la France.
04:44Bref, sur le fondant, on s'était opposé à la hausse de la taxe sur l'électricité
04:48parce qu'entre-temps, le prix de l'électricité avait artificiellement gonflé.
04:51Ce qu'on avait dit, c'était qu'il fallait réformer le système européen pour récupérer un prix français de l'électricité,
04:56ce que Monsieur Le Maire a refusé de faire avec Monsieur Macron.
04:58Et là, on aurait pu voir. Mais là, on avait la double peine pour les Français.
05:01Rétablisser les taxes sur un prix de l'électricité qui avait monté.
05:03La réalité, c'est qu'on vous entend beaucoup proposer des dépenses.
05:06Par exemple, l'abrogation de la réforme des retraites qui coûterait au moins 20 milliards d'euros.
05:10La baisse du taux de la TVA. Mais où sont les économies ?
05:14Nous, on l'a dit, il y a la baisse de la contribution de la France à l'Union européenne.
05:18Il y a la suppression d'échelons administratifs et bureaucratiques.
05:21Il y a la déréglementation française, par exemple, sur le code de l'immobilier et le code de l'urbanisme.
05:26Il y a eu 50% d'inflation réglementaire en 7 ans.
05:30Il y a la lutte, évidemment, contre le désordre migratoire et les coûts que cela a à écouter.
05:34Une fois qu'on se sera attaqué à tous ces grands tabous de la France depuis 50 ans,
05:39qui expliquent, à nos yeux, une part considérable de la dérive des finances publiques,
05:42on pourra peut-être voir autre chose.
05:44Mais il s'attaque toujours avant aux Français, avant de s'attaquer aux grands tabous.
05:47Et je propose qu'on essaie la méthode de Marine Le Pen.
05:50L'Institut Montaigne avait chiffré vos mesures d'économie à 18 milliards d'euros.
05:53Absolument. Et l'Institut Montaigne avait dit que M. Macron rétablirait...
05:55Et vos dépenses à 120 milliards d'euros par an.
05:57Oui, vous avez raison, c'est de bonne guerre, Mme Lambret, mais l'Institut Montaigne, permettez-moi de le dire,
06:00il dit que M. Macron allait rétablir les finances publiques.
06:04Michel Barnier a consulté pendant plusieurs jours pour composer son nouveau gouvernement.
06:08Il va rencontrer des personnalités de gauche et il espère en débaucher quelques-unes.
06:12Est-ce que ça aussi c'est une ligne rouge pour vous ?
06:14Parce que maintenant vous dites lui oui, lui non à Matignon.
06:17Alors un ministre de gauche, c'est oui, c'est non pour le RN ?
06:19Ça dépend de la ligne politique.
06:21À l'époque, et elle l'a encore dit récemment, Marine Le Pen disait qu'une personne comme Arnaud Montebourg
06:26était plus proche de nous que bien de gens de droite.
06:29Donc nous, vous savez, on a toujours été au-delà des clivages de droite-gauche traditionnels.
06:33Nous, on aime des gens intègres qui défendent l'intérêt national.
06:36Donc on verra, je doute que M. Montebourg va soutenir M. Barnier.
06:39Je voyais à la télé que Mme Royal était encore prête à faire un effort pour avoir un dernier poste avant de prendre sa retraite.
06:45Et alors ça, c'est oui, c'est non, c'est Gwén Royal pour vous ?
06:48Écoutez, on verra, c'est surtout la ligne politique.
06:51Il y a des personnalités particulièrement insupportables, comme par exemple M. Dupont-Moretti,
06:55et particulièrement odieux, non seulement avec le RN, mais avec les représentants en général.
06:59Je le rappelle qu'il avait fait des bras d'honneur à M. Marlex, président du groupe LR, à l'Assemblée Nationale.
07:06Donc si M. Barnier veut du renouveau avec des gens qui font des bras d'honneur à l'Assemblée Nationale,
07:10c'est pas vraiment notre attitude.
07:12Est-ce qu'avec M. Dupont-Moretti, là, puisque vous en parlez, mais aussi on l'a vu avec M. Bertrand,
07:16vous n'êtes pas parfois dans quasiment des vendettas personnels, au-delà même de la politique ?
07:20En gros, tous ceux qui sont viscéralement pas d'accord avec le RN,
07:23et qui l'expriment parfois de manière véhémente, chacun pourra juger, d'un coup c'est censure.
07:29Non, pas du tout, c'est pas personnel. Je vais donner un exemple.
07:31Mme Castet, qu'on a vue tout cet été, une opposante ferme au RN, c'était très clair,
07:37mais elle arrive à exprimer son opposition au RN sans être insultante ou méprisante.
07:46M. Bertrand, quand il a gagné les élections dans les Hauts-de-France,
07:49il a dit qu'il avait cassé la mâchoire du RN.
07:52Effectivement, nous on ne va pas soutenir une personnalité qui, quand elle a gagné,
07:55n'a pas non seulement l'humilité de la victoire, mais en plus c'est très méprisant.
07:59Vous avez mis votre veto. Est-ce que Xavier Bertrand pourrait devenir ministre ?
08:02Vous avez dit que vous ne vouliez pas qu'il devienne Premier ministre,
08:04mais si il obtient un poste de ministre, qu'est-ce que vous faites ?
08:07Nous nous consulterons et Marine et Jordan prendront une décision.
08:12Ce n'est pas une question d'un peu plus de personnes, c'est une question d'attitude.
08:15Mais vous pourriez censurer le gouvernement si Xavier Bertrand est dans ce gouvernement ?
08:18Nous verrons.
08:19Vous ne savez pas ?
08:20Non.
08:22J'ai la faiblesse de ne pas tout savoir, madame.
08:24Vous dites que le gouvernement de Michel Barnier est sous votre surveillance au RN.
08:29Oui, mais concrètement, qu'est-ce que vous allez faire ?
08:31Parce qu'en fait, sans la gauche, vous ne pouvez rien faire.
08:33Oui, mais comme la gauche a annoncé qu'ils allaient censurer M. Barnier
08:37et qu'il refusait son accession à Matignon,
08:39donc à partir du moment où la gauche est sur une position d'opposition systématique,
08:44c'est le RN qui décide si oui ou non M. Barnier peut continuer à gouverner.
08:48C'est la réalité numérique, statistique, arithmétique de l'Assemblée nationale.
08:53Nous, on fait des politiques, comme le disait le général de Gaulle, avec des réalités.
08:56Vous avez la gauche, vous êtes prêts ?
08:58Et Emmanuel Macron qui n'a pas compris qu'il avait perdu les élections.
09:00Vous et la gauche, vous êtes prêts ensemble à provoquer une nouvelle crise et à bloquer le pays ?
09:04C'est ça le sujet ?
09:05Non, mais celui qui a bloqué le pays, c'est Emmanuel Macron
09:07qui, vexé par les résultats des élections européennes,
09:10ce que je comprends puisque Jordan Bardella avait fait le double du résultat de la candidate d'Emmanuel Macron,
09:16a dissous l'Assemblée nationale en plein milieu de l'été avant les JO,
09:20puis a expliqué qu'il ne pouvait pas nommer de gouvernement à cause des mêmes JO.
09:23C'est lui le créateur du chaos, qui entretient le chaos.
09:26Il ne va quand même pas essayer de nous refiler le mystic gris.
09:28Nous, on a agi en responsabilité pour qu'il y ait un gouvernement,
09:31qu'il y ait des décisions qui soient prises, que le pays ne soit pas paralysé.
09:34Par contre, ceux qui mettent le pays dans la difficulté, c'est la Macronie depuis sept ans.
09:39Donc si c'est pour continuer à ruiner le pays, à augmenter les impôts,
09:42à faire rentrer de manière irresponsable toujours plus d'immigration illégale
09:47et à entretenir le laxisme judiciaire, on ne va pas soutenir ça.
09:51Selon le journal Libération, Jordan Bardella aurait participé à l'élaboration de faux documents
09:56pour cacher son emploi fictif d'assistant parlementaire européen en 2015
10:00et ainsi échapper à la justice.
10:02Jordan Bardella dénonce des accusations fausses, sans entrer dans le détail.
10:07Concrètement, est-ce que vous pouvez démentir aujourd'hui formellement
10:11l'existence de ces faux documents auxquels aurait participé Jordan Bardella ?
10:15Absolument. Le Rassemblement national dément formellement ces informations,
10:18l'existence même d'ailleurs de ces documents
10:21et pire encore, le fait que les justices aient demandé à Jordan Bardella ces documents.
10:24Donc cet article n'a visiblement aucun objet.
10:27Jordan Bardella a été totalement innocenté par les services d'enquête de ces accusations infamantes
10:34et Marine Le Pen et les autres personnalités du Rassemblement national
10:37auront l'occasion de démontrer leur innocence de toute cette machination
10:41orchestrée par nos adversaires politiques au Parlement européen
10:45qui essaie de faire croire depuis dix ans en français.
10:47Il y a quand même un procès qui va s'ouvrir, Jean-Philippe Tanguy, le 30 septembre.
10:50Je peux vous en citer beaucoup.
10:52Et là, il y a des révélations de Libération.
10:54La question qu'on peut se poser, c'est est-ce qu'il y a d'autres éventuels faux documents
10:58qui concernent d'autres assistants parlementaires ?
11:02Non mais toute cette machination sera mise à terre par le procès.
11:07Et tant mieux puisque ça permettra d'aborder les prochaines échéances
11:11avec un rapport de vérité aux français qui d'ailleurs ne sont pas dupes.
11:14C'est un peu triste.
11:15La France est vraiment une des républiques les plus martyrisées,
11:18les plus défigurées par une autorité judiciaire qui fait beaucoup de politique.
11:22Et je trouve que c'est dommage.
11:24Depuis l'affaire Fillon, on sait qu'il y a des affaires qui sont expédiées en quelques semaines.
11:28Et quand il y a des affaires qui touchent M. Macron...
11:29C'est un procès politique vous dites ?
11:30Bien sûr.
11:31Vous savez, je vais vous donner un exemple.
11:33On a l'affaire Alstom qui est devant le parquet national financier pour M. Macron.
11:38Depuis quatre ans, il n'y a rien qui a bougé, pas une virgule.
11:41Comme par hasard, M. Fillon, ça avait pris quatre semaines.
11:44Je le laisse, les auditeurs...
11:45Attendez, mais Jean-Philippe Tanguay, vous n'avez pas un problème avec l'argent public ?
11:49Parce qu'il y a une députée Rassemblement National, Christine Langrand,
11:52qui est accusée par Mediapart d'avoir utilisé aussi de l'argent public pour la garde de ses chiens,
11:57notamment où, visiblement, elle utilisait son chéquier de l'Assemblée pour aller aussi sur un site de rencontre.
12:04Elle aurait détourné plusieurs dizaines de milliers d'euros.
12:08Madame Langrand a reconnu son erreur bien avant l'article de Mediapart.
12:15Elle n'avait pas compris un certain nombre d'éléments de la fixation des règles,
12:21de ce qui relevait de l'AFM et de ce qui relevait de ses fonds personnels.
12:24Elle a tout remboursé bien avant les révélations de Mediapart.
12:27C'est un peu triste d'abîmer la réputation d'une honnête femme qui a fait des erreurs.
12:31Elle les a reconnues et les a déjà corrigées bien avant que cet article sorte,
12:34contrairement à d'autres qui courent après les révélations de la presse.
12:37Mais ça vient après des accusations de racisme, d'insultes visant d'autres candidats RN.
12:44Ça commence à faire beaucoup. Qu'est-ce que vous allez faire ?
12:46Attendez, moi je veux bien que le Rassemblement National soit responsable de tout.
12:49La vérité, c'est que les prêtoirs de justice et les condamnations ont souvent touché,
12:54pour ne pas dire systématiquement, les partis qui nous donnent des leçons.
12:57Jusqu'à présent, le Rassemblement National est accusé de beaucoup de choses.
13:00Mais quand il s'agit d'aller au bout des procès, on est très régulièrement innocenté.
13:05Monsieur Cambadélis vient d'être condamné pour des détournements de plusieurs milliers d'euros,
13:08y compris pour avoir payé ses cotisations au Parti Socialiste.
13:11Merci Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement National de la Somme.

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