• il y a 3 mois
Réélu très confortablement à la présidence de la LFP, Vincent Labrune a balayé tous les sujets qui ont animé la campagne, lors de son discours de réinvestiture.

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Sport
Transcription
00:00Les premiers mots vont aller aux membres de l'Assemblée Générale de la LFP, qui nous ont ouvert leur confiance à plus de 85% aujourd'hui pour les 4 prochaines années.
00:13Un score qui est non négligeable, bien supérieur à celui d'ailleurs d'il y a 4 ans, qui n'est que s'il faisait moins l'été que le professionnel français s'est réunifié pour se remettre immédiatement au travail.
00:27Même si, pour être tout à fait honnête, on n'avait pas franchement arrêté ces derniers mois avec tous les sujets qu'on avait sur le tapis.
00:34Je profite de l'occasion aussi pour me féliciter de la qualité du débat démocratique et de l'échange que j'ai largement encouragé en validant le principe du repêchage
00:48d'ailleurs d'un candidat qui était mon opposant aujourd'hui, qui a fait une bonne campagne sur un terrain qui n'était pas forcément le même que le mien.
00:56Il a pris l'exemple d'une communication de très grand public. Là, au niveau de notre côté, on a collégié plutôt une mise en avant de notre projet auprès de nos électeurs.
01:05Nous avons tout été à cause. Il y a eu beaucoup d'échanges. Chaque candidat a pu s'exprimer. Chaque candidat a pu parler avec chacun des votants. Chaque candidat a pu présenter ses projets.
01:14Aujourd'hui, les baisers ont parlé. Bien évidemment, nous en sommes très satisfaits.
01:20Avec Arnaud, depuis 4 ans, on a lancé un plan de réforme structurelle très ambitieux face aux crises majeures que nous traversons et aux défis que nous devons affronter en tant qu'entreprise de spectacle.
01:36On est dans un monde en mutation forte et profonde. Et on va passer maintenant, tout de suite, dès demain, à la phase 2 de ce projet qui est un projet...
01:46Évidemment qu'il faut qu'on accélère notre transformation, mais il faudrait peut-être même... Il faut presque qu'on se réinvente. Il faut que l'on se réinvente en tant que partie prenante du football.
01:56Il faut qu'on réinvente notre football parce que le football d'aujourd'hui, le football professionnel, n'est pas celui qu'on a pu connaître encore ces dernières années.
02:02Donc se réinventer comment ? Se réinventer déjà à travers le quotidien, notre fonctionnement. C'est le sens des plans d'économie de charge qu'on a mis en place maintenant depuis 2 mois.
02:13Avec Arnaud et certains clubs, je suis un peu à l'FP, à l'FPVD1, on doit diminuer pour augmenter l'assiette de partitions au club.
02:20Et on profite pour le dire parce que je ne suis très peu exclue dans la presse que, bien évidemment, dans ce cadre-là, celui qui veut donner l'exemple, c'est le président de l'AFP,
02:28qui lui signe qu'il devrait faire des gestes importants en termes de, disons, la baisse de sa rémunération.
02:34On doit aussi repenser ce qu'a inventé en termes de gouvernance. On n'a pas tout mal fait. Nous, comme président d'ARM, on a fait des bons trucs.
02:46On doit s'appuyer dessus. On a des choses qu'on a moins fait, notamment sur les derniers mois.
02:51Donc on va renforcer notre gouvernance, on va renforcer le poids des clubs, le poids des collèges dans cette gouvernance,
02:56en faisant ce qui est plus de liens, de dialogues, d'échanges avec un objectif commun, la valorisation de notre produit.
03:02On va créer également un comité stratégique au sein de l'AFP Média. On n'a pas eu le temps de mettre en place pour favoriser ce type de dialogue avec CBC,
03:08les équipes de BN et l'équipe de l'AFP Média. Et on va essayer de faire en sorte, ensemble, parce qu'il n'y a que ensemble qu'on y arrivera,
03:15de rebondir et de réussir notre objectif sportif qui est ambitieux. On a réussi sur un point.
03:23C'est les résultats sportifs qui peuvent porter notre lit, porter ces revenus. On a réussi, grâce aux investissements de CBC,
03:29grâce à des changements de répartition, à consolider notre cinquième place en UEFA. On ajoute 4 places en Champions League, 7 en Coupe d'Europe.
03:36C'est autant de revenus additionnels que l'UEFA qui rendent nos compétitions. C'est autant d'investisseurs puissants qui peuvent nous rejoindre.
03:41Et ça contribue à créer de la valeur et à renforcer notre marque. Il va falloir aussi qu'on repense notre relation avec nos partenaires,
03:50au premier rang desquels nos partenaires médias, bien évidemment. Le monde a changé. Il faut qu'on change de logiciel.
03:57On a, avec Bill, un partenaire historique qui doit nous permettre de maximiser, de valoriser au mieux notre championnat de l'UEFA.
04:04On est très fiers. Et on a, avec Dazone, un partenaire qui, pour la première fois, est une plateforme digitale.
04:11Et on doit travailler ensemble dans une réflexion, dans un gagnant-gagnant. Aujourd'hui, on doit penser, nous, club, nous, LFP, avec Dazone, à créer de la valeur ensemble.
04:21On doit travailler, créer de la valeur ensemble avant de penser à se la partager, avec Dazone aujourd'hui et d'autres peut-être demain, parce que c'est le sens de l'histoire.
04:28Et donc, dès demain matin, on avait prévu, le long de date, que quelqu'un soit issu de l'élection, un collège lydien, Jean-Pierre Queneau, qui est ici, que je salue.
04:38Un collège lydien, demain, avec l'ensemble des clubs, qui dirigeant Dazone, pour voir comment on peut accélérer le succès de cette plateforme.
04:45Et surtout, comment, en même temps, on peut mettre... on peut appuyer fort sur la lutte contre le piratage qui est un fléau.
04:52Il n'y a que nous, les clubs, les ayant-droits et les diffuseurs, qui pouvons se battre contre ça. Et on va faire le maximum pour que ça se réussisse.
05:00Et puis enfin, la transformation, l'innovation, la valorisation de notre produit, c'est une donnée marote depuis quelques années à la Ligue.
05:11C'est une priorité. On ne part pas de zéro. Ça fait deux ans qu'on a lancé notre marque Elevation.
05:15Ça fait maintenant un an qu'on travaille sur notre plateforme de marques qui a lancé cette saison.
05:19Vous avez déjà pu voir notre nouveau logo, notre nouvel étiquage. On va lancer, dès la semaine prochaine, Jérôme, je pense, notre film de marque.
05:29Un film de marque qui va montrer pourquoi le football français, pourquoi on est différent.
05:35On va essayer de mettre la diversité au centre, comme moteur de notre excellence, diversité de nos identités, de nos valeurs, de nos talents, de nos ferveurs dans les stades.
05:47Et vous découvrez, je pense, ce premier film qui va entièrement sur notre volonté qu'on a en termes de développement de nos produits.
05:55Ligue 1 et Ligue 2, on souhaite faire, de nos championnats, des marques iconiques, différenciantes, à l'image de ce que nous sommes, nous les Français, de ce qu'est la France,
06:07et de l'image qu'on a vécu pendant les Jeux olympiques et paralympiques.
06:11Et on doit aussi, bien évidemment, renforcer notre expérience en termes de nos produits.
06:15Le football, ce n'est pas juste un match de football. Le football, c'est un pur divertissement.
06:19On doit faire des efforts autour de nos matchs pour que le foot vive, non pas seulement les jours de match,
06:23mais aussi toute la semaine, pour que nous puissions augmenter notre bassin de fans, pour rentrer et ancrer nos championnats dans le patrimoine français.
06:31Et puis, on a quelque chose qui nous tient beaucoup à cœur aussi, c'est de faire rentrer le foot en culture.
06:37Mais on voudrait que nos marques soient une porte ouverte vers la mode, l'art, le cinéma, la musique,
06:46qu'on fasse partie de notre patrimoine français. On va s'appuyer pour ça sur nos partenaires,
06:52et pour ce que j'appelle aussi la youth culture, ces jeunes talents que le monde entier nous envie,
06:58qui vont nous accompagner pour que, encore une fois, nos marques de championnat,
07:02la Ligue 1 comme la Ligue 2, participent au quotidien des Français et puissent apporter du bonheur aux gens.
07:11Voilà, c'est le jeu.
07:14Voilà, en gros, mon état d'esprit du jour. Je voudrais préciser quelque chose sur la campagne,
07:21et après je ne reviendrai plus. Elle a été dense, elle a été animée, elle a été dynamique, elle a été violente.
07:29Alors c'est sans doute l'image d'une société qui est violente. C'est sans doute l'image d'un débat plus politique,
07:35qu'on peut observer ailleurs, qui est violent aussi.
07:38Et à titre personnel, je regrette, et de la part d'une petite minorité d'entre vous,
07:43les excès et les outrances à mon égard qui n'honorent pas cette petite partie de notre profession.
07:49Je l'ai dit, je ne le dirai plus. J'ai été meurtri par certains propos ad hominem.
07:54Mais bon, il faut croire que c'est ça la France en 2024.
07:58Mais maintenant, on est tous unis, on est tous au travail.
08:02Et demain matin, on repart collectivement et ensemble et unis.
08:06Voilà, je suis prêt à répondre à quelques questions, s'il vous plaît.
08:10Et je ne les ai pas citées, mais ils ont un rôle clé dans notre environnement.
08:15C'est les acteurs, les familles, les joueurs, les entraîneurs, les administratifs, les médecins, les arbitres.
08:21Eux aussi, on va les mettre au centre du jeu de la gouvernance.
08:25Ils ont des idées, des avis plus que pertinents.
08:28On a très bien travaillé avec eux les deux premières années de notre premier mandat.
08:32Et là, c'est vraiment tous ensemble qu'on va prendre le meilleur de chacun pour revendiquer, et j'espère le réussir.

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