• il y a 3 mois
Auditionné par la commission des Finances de l'Assemblée nationale ce lundi, Bruno Le Maire a jugé que la France pouvait tenir son objectif d'un déficit public à 5,1% du PIB en 2024 et 3% en 2027. Pour le ministre démissionnaire de l'Économie, "la situation des finances publiques (…) est le premier défi que devra relever le gouvernement de Michel Barnier"

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Transcription
00:00Moi j'ai failli m'étouffer quand je l'ai lu ce week-end, Pierre Moscovici nous parlait et dit qu'il fallait à un moment donné s'attaquer au tabou fiscal en France.
00:10Non, il n'y a pas un tabou fiscal en France, il y a une obsession fiscale en France.
00:13Depuis 2012, les impôts augmentent de manière continue et chaque année.
00:18Ils n'ont pas augmenté sous Emmanuel Macron qui en a fait son...
00:21Mais ils ont augmenté sous Emmanuel Macron, évidemment qu'ils ont augmenté.
00:26Yves Thréard dit non.
00:27Il en a fait d'ailleurs l'une de ses grandes promesses.
00:31Pas l'impôt sur le revenu, pas l'impôt sur le revenu.
00:35Je parle des prélèvements obligatoires dans leur entièreté.
00:39Ah bah oui.
00:40Donc on est d'accord.
00:42Mais pas l'impôt sur le revenu, ça on est d'accord là-dessus.
00:45On parle de tous les prélèvements obligatoires là.
00:47Alors oui, au tout début du quinquennat, petite parenthèse, on avait calculé que c'était même pas les 1% les plus riches, c'était les 0,1% les plus riches avaient vu leurs impôts baisser.
00:56Bon, en termes de justice fiscale, ça se pose là.
00:58Donc en effet, quand M. Barnier parle de justice fiscale, si c'est pour alléger le fardeau des classes moyennes, y compris des classes moyennes supérieures, c'est des 80% des Français.
01:07Alors oui, mais il faut s'attaquer véritablement dans ces cas-là aux vraies sources d'économie dans ce pays.
01:13Donc, c'est-à-dire ?
01:14De Gabgi.
01:15On le répète à chaque fois, par définition, on ne s'est jamais véritablement attaqué à la fraude fiscale et à la fraude sociale dans ce pays de manière radicale avec les bonnes méthodes.
01:25On ne peut pas accueillir, encore une fois, 500 000 étrangers chaque année parce que ça a un coût social, ça a un coût économique, ça a un coût financier, y compris pour le budget du GDAT.
01:36On en accueille beaucoup, mais 500 000, là, vous chargez un peu la barre.
01:38Oui, vous chargez la barre.
01:39Non, non, c'est les chiffres.
01:40Ah non, 500 000.
01:41Non, les chiffres, vous savez très bien que ça se prend.
01:43Vous parlez aussi, là-dedans, vous comprenez les étudiants, etc. C'est un chiffre qui est gonflé.
01:48Je compte tout le monde, madame.
01:49Oui, évidemment.
01:50Voilà.
01:51Je rappelle qu'à la fin du mandat de M. Chirac, on était à une contribution nette à l'Union européenne de 1 milliard.
01:58On est aujourd'hui à 10 milliards.
01:59Voilà de véritables sources d'économie.
02:02Et aujourd'hui, je sors de la Commission des finances et j'entendais M. Bonneau, le maire, dire que si on avait moins de recettes fiscales, M. Arthefeu l'a rappelé, c'est parce qu'on passait d'une économie de consommateurs à une économie de producteurs.
02:16Le problème, c'est que la TVA a baissé, certes.
02:19Ça, c'est pour les consommateurs.
02:20Mais les recettes d'infos sociétés ont baissé aussi.
02:23Donc, évidemment, nous ne sommes pas devenus, malheureusement, une économie de producteurs, sauf dans les fantasmes de M. Le Maire.

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