• il y a 3 mois
Marc Warnod, chef d’entreprise, revient sur la prise de parole d’Éric Piolle : «Il y a un laisser-faire de la part du maire, de je-m'en-foutisme».

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Transcription
00:00La délinquance à Grenoble n'est pas nouvelle, elle date des années 60 où c'était une ville mafieuse,
00:04où il y avait une mafia à la fois corse et italienne qui s'affrontait.
00:07Petit à petit elle a été remplacée par les bandes de banlieues
00:10et les grenoblois ont élu tour à tour un maire socialiste pendant longtemps
00:16et puis ensuite ils ont élu Éric Piolle.
00:18Il ne faut quand même pas oublier qu'Éric Piolle n'a pas caché son jeu,
00:20il a été élu en proposant de vendre les caméras vidéo de surveillance de la ville.
00:26Il a des discours anti-police réguliers.
00:29Ce n'est pas quelqu'un qui a sa langue dans sa poche,
00:33au moins lui il est clair dans son discours.
00:36La réalité c'est que Grenoble c'est une ville où on tire à la Kalachnikov au centre-ville,
00:41Grenoble c'est une ville où tout ce que l'on vient de dire se produit,
00:44mais ce n'est pas le fruit du hasard.
00:45Je crois qu'il y a quand même un laissé-faire de la part du maire,
00:48pour ne pas dire une incitation, mais il y a un laissé-faire en tout cas.
00:51Il y a une espèce de Manfoutisme, une espèce de discours idéologique anti-police
00:54qui est à la mode chez certains et qui derrière provoque des catastrophes.
00:59Parce que fort heureusement, ce qui se passe à Grenoble ne se passe pas partout,
01:02parce que les maires ne sont pas tous comme Éric Piolle, heureusement.
01:05– Alors vous parlez d'un certain laissé-faire, mais ces maires...

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