Alors que 52% des Français se disent satisfaits de Michel Barnier comme Premier ministre, Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine, explique : «Il aura cette responsabilité d’être un Premier ministre de rassemblement».
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00:00Oui, je pense que c'était nécessaire, comme le Président de la République a mis du temps pour trouver la perle rare,
00:06en tout cas le Premier ministre, qui pouvait réunir les critères au moins de non-censure,
00:10de ne pas réunir une majorité pour le censurer avant même qu'il ne soit quasiment nommé.
00:15Et donc effectivement, Michel Barnier remplit ces critères.
00:18Et puis Michel Barnier, ce n'est pas à nouveau en politique.
00:21On en a parlé déjà depuis maintenant quelques jours.
00:24On ne dure pas autant en politique sans avoir une forme de rigueur, une expérience, une compétence aussi pour ce qu'il fait.
00:32Puisqu'il est un homme des missions un peu difficiles, notamment la question de la négociation sur le Brexit,
00:36où il avait excellé et où il avait démontré sa capacité de négocier, sa capacité d'écoute.
00:42Et donc je pense que c'est nécessaire aujourd'hui pour un Premier ministre dans une situation compliquée
00:46où l'Assemblée nationale est fracturée, fragmentée, où sa propre famille politique, celle de Michel Barnier,
00:52est quand même très faible au sein de l'Assemblée nationale.
00:55Donc il aura cette responsabilité d'être un Premier ministre de rassemblement,
00:58au-delà des simples droites républicaines, mais bien sûr avec le Bloc central,
01:03avec aussi des personnalités issues de la gauche.
01:06Et donc cette capacité d'avoir un rassemblement autour de lui, autour de la ligne politique,
01:12qu'il nous présentera normalement au Parlement à partir du 1er octobre.