Anne Coffinier, présidente de l’association Créer son école, revient sur la prise de parole d’Éric Piolle, maire de Grenoble, quelques heures après les faits : «Face à un drame pareil, on n’a pas besoin d’un spectateur parmi les spectateurs».
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00:00Ce qui me frappe, moi, c'est qu'il se pose en spectateur catastrophé,
00:04là où on attend une attitude de responsable.
00:08Et on n'a pas besoin, face à un drame pareil, d'un spectateur parmi les spectateurs.
00:13Je crois que là, le politique doit se repositionner,
00:16fuir des démonstrations d'empathie ou d'émotion,
00:20et revenir au rôle qui est effectivement, premièrement, nommer le problème.
00:24Alors c'est trop tôt pour dire de quoi il s'agit.
00:26Est-ce que ça a à voir ou pas avec un trafic de drogue ou autre ?
00:29On n'en sait rien.
00:31Par contre, c'est clair que ce n'est pas une balle perdue.
00:33Et par contre, c'est important d'appeler un chat un chat.
00:37On a effectivement un homme qui prend une arme de poing
00:40et qui tire à bout pourtant sur une personne qui ne présente aucun danger particulier.