• il y a 3 mois
Pour ce début de saison 2024-2025, le Barça trône en tête de la Liga et son attaquant vedette, Lamine Yamal, peaufine déjà ses statistiques : un but et quatre passes décisives en quatre matches. La suite logique d'un premier exercice complet en professionnel avec les Blaugranas et la Roja. Révélation du dernier Euro, le prodige espagnol a accordé sa première sortie médiatique internationale à France Football. Il se livre notamment sur ascension fulgurante et son été rêvé.

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Transcription
00:00J'étais toujours avec ma balle, je l'avais dans une poche à l'école et je la portais jusqu'à l'arrivée à l'école et quand j'arrivais à l'école, je la cachais dans ma poche parce que la prof ne me la laissait pas au-dessus de la table et j'étais toujours avec ma balle.
00:29J'ai joué beaucoup avec eux parce que mon père m'avait dit qu'ils ne m'auraient pas mangé, donc j'ai toujours joué avec eux et je crois que jouer contre un chien c'est le plus difficile que tu peux faire.
00:37À ce moment-là, je me souviens, Neymar était à Los Santos, Messi, Villa, Pedro, tout ce Barça, ce sont les premières images qui m'ont fait voir le football, depuis que j'étais petit avec mon père et ma mère à la maison et c'est ce que je me souviens d'abord.
00:54On se retrouvait après l'école à la maison parce qu'il avait un ordinateur et on mettait des vidéos de Neymar et on regardait tout l'après-midi et après je dormais à la maison et je faisais ça à la maison dans ma chambre.
01:03Jouer dans la rue, tout ce qui est un contre un, je crois que ça m'a enlevé la peur de jouer contre des gens plus grands, j'ai toujours joué avec des amis et les autres adversaires étaient de 20 ans et j'avais 11 ou 12 ans, donc je crois que ça m'a enlevé la peur et ça m'a permis de m'amuser et de pouvoir jouer contre tout le monde.
01:20Je crois que tout ça t'amuse, même si tu penses que ça ne t'aide pas, ça t'aide parce que quand tu vois quelqu'un de plus grand, tu sais comment aller chercher lui, comment lui battre pour qu'il ne te donne pas.
01:29Au final, le style de jeu, parce que quand je suis arrivé à la Torreta, c'est vrai que j'avais ce 1 contre 1, cette verticalité, tout, mais je n'avais pas le contrôle de moi-même, savoir quand jouer vite, quand jouer lentement, pouvoir jouer en équipe,
01:43toutes ces choses que tu fais au final au Barça, je crois que c'est le club qui sait le plus utiliser les joueurs pour ça.
01:49Je me souviens que je suis arrivé au vestiaire et j'ai laissé mes chaussures là-bas et je suis allé à la vélo, au gym, parce que j'avais honte de rentrer dans le vestiaire parce qu'il y avait Jordi, Piqué, Pjanić, tous ceux qui n'ont pas joué dans ce match.
02:01Et je suis allé à l'entraînement et au début, j'étais très nerveux parce qu'au final, tu les vois sur la télé et maintenant tu joues avec eux, tu partages le vestiaire avec eux.
02:08Et petit à petit, j'ai perdu la honte. Je crois que le fait d'entraîner petit à petit dans l'entraînement, c'est que quand j'ai débuté, j'étais déjà bien et je n'avais aucun genre de nerveux.
02:16Non, ce n'est pas que j'ai de la pression, mais je suis un garçon qui n'aime pas...
02:21Par exemple, quand je vois que je suis à un niveau au-dessus de mes collègues, je n'aime pas me détendre ou aller trop loin.
02:29J'aime toujours que ce soit plus difficile. Je préfère ne pas jouer que de jouer tout et que ce soit très facile.
02:35Pour moi, le plus important, c'est de laisser un légace, d'avoir ma carrière.
02:39Et au final, quand on te compare avec Léo, je pense que le plus important, c'est de ne pas se fixer.
02:43C'est vrai que si on te compare avec le meilleur joueur de l'histoire, c'est que tu fais les choses bien.
02:47Ça ne me dérange pas, évidemment, mais j'essaie d'être moi, toujours.

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