• il y a 3 mois

De passage dans la matinale de Dimitri Pavlenko pour annoncer le programme de son émission, Pascal Praud revient sur l'impossibilité de trouver un nouveau Premier ministre qui ne risque pas la motion de censure.

Retrouvez "Europe 1 Matin" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-6-9

Category

🗞
News
Transcription
00:00Les choses sont finalement assez simples, nous sommes le dimanche 7 juillet à 20h.
00:06Le temps s'est arrêté.
00:07Donc c'est-à-dire qu'un enfant de 10 ans a compris que c'était ingouvernable,
00:14qu'il n'y a pas de majorité possible,
00:17que pencher à droite c'est perdre à gauche,
00:21que pencher à gauche c'est perdre à droite.
00:24Donc vous pouvez parler et recevoir et consulter jusqu'à la cinglinglin,
00:31vous pouvez faire venir Don Diego de la Vega, vous pouvez faire venir qui vous voulez,
00:35il n'y a pas de solution.
00:36Et peu à peu va surgir cette idée que le Président devrait partir.
00:42Parce que comme il n'y a pas de solution, soit il fait l'article 16,
00:45bon pourquoi pas, soit effectivement il s'en va.
00:50Alors c'est les pleins pouvoirs, il pourrait dire les pleins pouvoirs uniquement sur un ou deux sujets,
00:55de type le budget, pourquoi pas, mais il n'y a pas de solution.
00:58Je ne suis pas sûr qu'on puisse invoquer les pleins pouvoirs pour le budgétaire.
01:01C'est-à-dire que l'article 16 il est assez précis d'ailleurs, il dit en cas de...
01:06Une nouvelle présidentielle, on serait quand même coincé avec un parlement divisé en trois.
01:10Et je pense que c'est le calcul d'Edouard Philippe.
01:14Absolument, c'est très probable.
01:15Tukwokwemifili, qui a le même timing que Jacques Chabondelmas
01:19lorsque Georges Pompidou était mort.
01:22Le corps était à peine froid, qu'il s'était présenté.
01:24À la différence qu'Emmanuel Macron est quand même toujours vivant.
01:26Bon, mais c'est vrai qu'on est dans une situation, mais on l'a dit le dimanche 7 juillet.
01:32Il n'y a pas de solution.
01:34Donc qu'est-ce que vous faites ?
01:35Eh bien on en parle sur l'internet.
01:37Ou le Président dit on attend la prochaine...
01:39En plus, il avait parlé de clarification.
01:42Mais ça c'était la première erreur la dissolution.
01:44La deuxième erreur, c'est le Front républicain.
01:46C'est une erreur dans l'erreur.
01:47Puisque le Front républicain a précisément empêché la clarification.
01:51Donc vous êtes dans une situation inextricable.
01:54De quoi va-t-on parler autrement, à part celle à part la politique, Pascal ?
01:57On va parler du retour des rugbymans, parce que c'est quand même intéressant.
02:01On le vivra en direct en fin d'après-midi si on a un peu de repas.
02:03Je trouve vraiment intéressant parce que ces gens-là quand même ont été...
02:07Leur honneur a été sali et manifestement les charges qui pèsent sur eux
02:12sont plus légères qu'on ne le disait au départ.
02:15Et puis il y a cette affaire extraordinaire, je trouve, du procès de Mazan.
02:20Cette histoire absolument sidérante.
02:23Où cette femme, pendant dix ans, a été violée
02:27par des gens qui venaient chez elle la nuit.
02:31Monsieur tout le monde, entre guillemets,
02:34qui était contacté par le mari sur un site,
02:37une plateforme qui a depuis fermé, qui s'appelle la plateforme Coco.
02:41Et qui venait violer cette femme qui était inconsciente, endormie, droguée.
02:45Et qui sont accusés.
02:49Il y a 51 accusés au procès.
02:5151, il y en a 17 qui comparaissent détenus.
02:55Et donc 34 qui sont libres et c'est monsieur tout le monde.
03:00On en parle tous ensemble sur l'antenne d'Europe 1.
03:02C'est à partir de 11h avec Pascal Praud, le numéro pour participer à l'émission.

Recommandations