• il y a 3 mois
Dans ce troisième chapitre, le général Labrunye fait le point sur le sujet sensible de la délinquance routière. "Les indicateurs sont plutôt au rouge avec une hausse des tués sur la route", constate le général Labrunye.

Category

🗞
News
Transcription
00:00La question de la violence routière, de l'accidentalité, de la mortalité, des addictions au sens large,
00:09des addictions au volant notamment, l'alcool, les stups, là aussi on reste sur un point dur et avec
00:16une année 2024, cette fin août, où les indicateurs sont plutôt rouges pour la zone de Jean Armery,
00:28une hausse des tués sur la route, qui s'inscrit aussi dans un phénomène de hausse des accidents
00:34et de hausse des blessés, avec, reconnaissons-le, admettons-le, des comportements durs d'alcool,
00:44de consommation de stupéfiants au volant, qui ne sont pas admissibles, qui sont dangereux,
00:49dangereux pour les conducteurs et dangereux pour les autres usagers de la route. Je veux
00:57deux exemples extrêmement récents. Un accident mortel de la circulation, seul en cause, le
01:06conducteur s'est tué au volant, mais l'enquête nous a déterminé qu'il avait 3,44 g d'alcool
01:14dans le sang. Il faut bien voir ce que ça veut dire, 3,44 g, le coma des mortels ne tient pas
01:24debout. Donc là, on a un conducteur qui, malgré tout, a pris le volant. L'issue était inévitable.
01:29Et d'autres affaires récentes, par exemple sur les conducteurs de bus ou les conducteurs de
01:38transport scolaire, en faisant des contrôles sur leurs ordres de service, on relève des
01:42conduites addictives, donc des conducteurs qui réagissent positivement soit à l'alcool,
01:47soit aux stupéfiants. Et ça veut dire que la marge de manœuvre pour prendre conscience des dangers
01:54du volant, des dangers au volant, elle est encore importante.

Recommandations