• il y a 3 mois
Le journaliste Frédéric Durand a souligné le décalage entre l’application strict du droit français et l’incompréhension des citoyens français devant la décision prise par le juge en charge du fait divers à Vallauris de ne pas placer en détention provisoire le chauffard responsable de la mort de la fillette.

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Transcription
00:00Et c'est un total décalage avec ce que perçoit le peuple au nom duquel la justice est censée être rendue.
00:07Donc elle est toujours dans ce phénomène-là.
00:09Effectivement, personne ne comprend qu'un tel acte puisse être suivi d'une liberté,
00:15même si, évidemment, on peut comprendre qu'il faut un procès pour condamner quelqu'un de la prison ferme, etc.
00:21Et que dans d'autres cas, beaucoup moins grave, parce que vous parlez des sept critères en question,
00:27il y a peut-être un huitième critère dont on peut retenir compte, c'est justement la gravité des faits,
00:33même si aujourd'hui elle n'est pas retenue.
00:35Tout simplement parce que c'est là que le décalage se forme entre l'opinion publique et la justice elle-même.
00:41C'est dire, mais dans un cas aussi grave, pourquoi laisse-t-on libre quelqu'un qui a bien même été sous contrôle judiciaire, etc.
00:47Alors que dans d'autres cas, et pour les raisons qui ont été exprimées, par exemple pression sur les témoins, etc.,
00:51dans les affaires qui pourraient être moins graves, on va être placé en détention judiciaire.
00:55Donc là, il y a un vrai décalage entre ce que perçoivent les gens, le commun des mortels, normaux, les gens normaux,
01:02et ce que dit le droit.
01:04Et c'est dans de nombreux cas que c'est comme cela, et donc je pense que cette béance-là,
01:09il faut arriver à la combler d'une manière ou d'une autre, parce que sinon,
01:13c'est la perte de la confiance en la justice des citoyens,
01:16et ça me paraît être la chose la plus importante.

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